SS ou le mensonge des fondateurs
Le lendemain, je dormis trop longtemps, ce qui ne me fut pas arrivé depuis de nombreuses années. Après m'être réveillé, je restai au lit pendant quelques minutes de plus, par habitude et, seulement après cela, j'attrapai ma baguette.
- Tempus ! 8h20
Ma somnolence disparut tout de suite : A 9h00 j’avais le cours Serpentard-Gryffondor ! Quel petit-déjeuner ? ! Pas de petit-déjeuner, je m’habillai à la hâte et me dirigeai vers la salle des cours. Être en retard, il ne manquait plus ça ! Dans les couloirs je volai presque, les pans de ma robe flottant derrière moi comme les ailes d’un corbeau. Devant la porte de la salle des cours, dans la pénombre, deux facultés s’affrontaient déjà.
- Tout le monde en classe ! Dis-je, tout en lançant le sort de déverrouillage à distance.
Je fis entrer les étudiants, tout en réalisant avec mécontentement que les ingrédients pour la potion étudiée aujourd’hui ne furent pas prêts. Je repris imperceptiblement mon souffle, alors ce serait un contrôle par écrit. J’entrai en classe en dernier, les élèves, tous à leur place, attendirent patiemment l’annonce du sujet de la leçon. Je me plaçai derrière le pupitre et je me tournai vers la classe.
- Rangez les livres ! Aujourd'hui, vous avez un contrôle par écrit ! Sujet : Les Potions d'assujettissement, leur classification et méthodes de défense. Commencez !
Un silence assourdissant fut la seule réponse, personne ne bougea. Deux facultés me regardèrent avec un air également étonné, dans un mutisme complet.
- Vous n’avez pas compris ?… Ai-je dit quelque chose d’étrange ? Demandai-je d’une voix douce et insinuante, qui promettait de gros ennuis. - Tout le monde, rangez vos manuels et mettez-vous à la tâche !
Une main solitaire se leva. Mais, bien sûr, qui d'autre...
- Mademoiselle Granger ? Y a-t-il quelque chose que vous ne comprenez pas ?
- Je vous demande pardon, Monsieur…
« Mademoiselle, je sais tout », hésita d'une manière anormale.
- Nous n'avons pas encore appris la plupart des potions d'assujettissement. Dois-je écrire uniquement sur la base de cours magistraux ou citer tout ce que je sais ?
- Tout ce que vous savez. Et j'apprécierai le degré de vos connaissances. Autre chose ?
- Non, Monsieur, Granger baissa timidement la tête et commença immédiatement à ranger ses livres.
Les autres suivirent son exemple. Je plaçai mes coudes sur le pupitre en croisant mes doigts sous le menton et réfléchis : aujourd'hui quelque chose clochait visiblement en classe. En essayant de comprendre ce qui se passait, j’observai attentivement les étudiants, qui de temps en temps, me regardaient discrètement, avant de se cacher derrière leurs parchemins. Et ce ne fut pas seulement les Gryffondors, une étrange excitation gagna également ma Faculté.
Ayant affaibli mon bouclier mental, je me mis à l’écoute des plus vives réflexions de mes élèves. La tempête dans leurs pensées m'assourdit.
Dean Thomas : « C'est Rogue ? Ô Merlin ! Cela ne peut pas être lui ! »
Lavande Brown : « Ma mère, Morgane, je mourrai s'il me regarde encore comme ça ! »
Theodore Nott : « Hum, était-ce aussi le résultat de la sorcellerie de Dumbledore ? Si c’est le cas, alors je ne suis même plus sûr de mon propre nom ! »
Millicent Bulstrode : « Eh bien, bravo grand-mère, tu as insisté depuis toujours sur le fait qu'un sang-mêlé ne pouvait pas avoir une telle puissance magique ! Pourquoi n'ai-je que treize ans ? ! Bien que… »
Blaise Zabini : « Le voici, le sang perdu des Borgia ! »
Ronald Weasley : « Hé, encore un contrôle par écrit... »
Je compris maintenant ce que n’allait pas : je n’avais pas caché ma nouvelle apparence ! Dans la précipitation de ce matin, j’omis d’utiliser le charme "glamour", pour camoufler les changements. Et maintenant, ce fut trop tard, il ne me restait que deux heures pour trouver une explication décente, avant que cette nouvelle ne crée tant de rumeurs, qu'aucun sortilège ne les nivellerait.
« Réfléchi, Severus, réfléchi bien, tu n'as que ces deux heures pour trouver la solution »
***
Harry se réveilla à l'infirmerie et essayait maintenant de comprendre ce que s'était passé. Il se rappelait du match d'hier, de l'apparition des Détraqueurs et puis de l'infirmerie. Il se souvint aussi de l'arrivée de Madame Pomfresh, de guérisseur Smethwick et de Maître Serpentard, mais tout le reste fut couvert de brouillard. Pour une raison inconnue, les Aurors et le Directeur surgirent, puis d'autres personnes, puis le Directeur disparu en laissant Harry ici.
À ce moment, le paravent bougea en laissant entrer Salazar Serpentard.
- Bonjour, Héritier Potter. Eh bien, pendant que tout le monde est occupé, je suis prêt à résoudre votre problème.
- Bonjour, Maître Serpentard. Que s'était-il passé hier ?
- Un peu d'improvisation pour en arriver là. Travailler avec un Horcruxe prendra du temps. J'ai besoin qu’on ne soit pas dérangé pendant au moins une journée.
- Pourquoi les Aurors sont-ils venus ?
- Toutes les questions plus tard, Héritier Potter, si vous voulez vous débarrasser de l'intrus dans votre tête.
- Désolé, Maître. Qu’est-ce que je dois faire ?
- Suivez-moi.
Serpentard passa sa main dessus du mur et une porte apparut dans la pierre monolithique. Un couloir court mais sinueux les mena dans une pièce décorée d’obsidienne noire avec au sol un double hexagramme composé d’os et des bougies noires aux intersections.
À côté, posés sur un meuble instable, se trouvèrent les éléments, qui inspiraient la crainte : un récipient argenté, un athamé noir, recourbé avec un manche fabriqué à partir d'ossements humains, un grimoire mystérieux et un encrier accompagné d'une brosse, remplaçant la plume traditionnelle.. Le grimoire provoqua une douleur lancinante au niveau de la cicatrice d'Harry,
- Déshabillez-vous et allongez-vous au centre du cercle d'invocation, Héritier Potter ! Commanda Serpentard
- Euh... comment se déshabiller ?
- Entièrement ! Et ayez la gentillesse d'exécuter mes ordres rapidement, calmement et sans discussion !
- Oui Monsieur.
Harry fut effrayé par la vue de toute cette panoplie, mais bien moins, que par la présence d'une partie de l'âme de Voldemort dans sa tête. Il s'allongea à l'endroit indiqué en enlevant rapidement la tenue d'hôpital. Serpentard alluma les bougies et au même moment l'hexagramme s'éleva du sol jusqu'à la hauteur de la table.
Serpentard trempa le pinceau dans l'encrier et commença à peindre des runes sur le corps d'Harry avec l'encre couleur sang séchée. Les pieds, les jambes, le ventre, la poitrine et les bras furent rapidement recouverts de symboles. Et, comme l'accord final, une arabesque complexe autour de la cicatrice sur le front.
Puis Salazar commença à scinder une formule magique, en suivant le texte sur le grimoire. Les symboles peints sur le corps d'Harry devinrent brûlants, mais Harry perdu dans le temps et l’espace ne pouvait rien y faire, car il fut incapable de parler et de bouger. Pour terminer Maître Serpentard prit l'athamé et ouvrit simplement la cicatrice. Du sang noir coula sur le visage de garçon.
Le sang tenta de se faufiler pour fuir, ce qui était inhabituel pour un liquide, mais le couteau sacrificiel ne lui en offrit pas la possibilité et le poussa dans un bol en argent.
Avec les derniers mots du sortilège Harry s'évanouit.
***
La voix de Madame Pomfresh réveilla Harry.
- Je ne peux pas vous laisser entrer, Miss Granger ! Monsieur Potter dort !
- Je ne dors plus ! Entre, Hermione ! A-t-il crié depuis son lit.
À vrai dire, il n’avait pas plus de force qu’une amibe, et fut bien incapable de se lever.
- Oh, Harry ! Comment te sens-tu ? Dit Hermione en se précipitant vers lui.
- Mieux qu’hier, sourit-il.
- Tu es si pâle et ta cicatrice saigne, elle écarta soigneusement les cheveux de son front. - Et si tu savais ce que se passe à l'école ! La rumeur dit que le directeur Dumbledore te tenait sous Imperium. De plus le directeur est introuvable. Et le professeur Rogue... Harry, Maître Rogue n'est-il pas passé te voir ?
- Pas encore, et alors ?
- Eh bien... il a tellement changé après la disparition du Directeur. On dit que le directeur Dumbledore lui avait jeté une malédiction et a vécu à ses dépens, comme un vampire ! On dit aussi que Dumbledore avait mis toute la maison Gryffondor sous Imperium ! Et c'est vraiment bien, que tu m’aies dissuadé d'aller voir le professeur McGonagall à cause du retourneur de temps.
- Hermione, je ne comprends rien dans ton discourt. Et depuis combien de temps as-tu commencé à croire aux rumeurs ?
- Oh, Harry, maintenant je ne sais même plus quoi penser ! Hermione soupira de frustration.
La voix irritée de Rogue vent de derrière l'écran :
- Madame Pomfresh, ce sont des potions pour Potter, celui-ci un flacon matin et soir, et celui-là toutes les heures !
- Severus, roucoula la médicomage. Vous venez si rarement. Voudriez-vous du thé ?
- Poppy ! Vous vous souvenez du dosage ? !
- Eh bien, bien sûr, Severus, celui-là toutes les heures, et celui-ci matin et soir.
- L'INVERCE !!! Non, je préfère les donner directement à Potter ! J’espère qu'il est capable de retenir le dosage.
Harry écouta avec surprise cet étrange dialogue. Le plus étonnant ne fut pas l'irritation excessive du Maître, c'était plutôt habituel, mais le ton minaudant de Madame Pomfresh. Harry regarda son amie. Hermione baissa la tête et dit doucement :
- Maintenant tu verras...
Soudain, le paravent s'ouvrit et Maître Rogue fit son entrée, portant un support pour les fioles.
- Potter, je vois, que vous allez mieux, commença-t-il.
Harry regarda avec incrédulité le jeune homme inconnu avec la voix de Maître Rogue.
- Un problème, Potter ? Maître Rogue leva le sourcil dans un geste caractéristique
- N-n-non, Monsieur, vous avez raison, je me sens vraiment mieux.
- C'est très bien ! J'espère que votre cerveau est assez développé pour ne pas mélanger les potions. Bouteille verte - matin et soir, bouteille bleue - toutes les heures ! Et le contenu de celle-ci, vous l'appliqueriez sur la cicatrice !
Il sortit une bouteille entièrement noire des plis de sa robe et la tendit à Harry.
- Oui, Monsieur.
- Potter ! Maître Rogue grogna de manière menaçante.
Hermione se leva du tabouret.
- Je me souviendrai, Professeur Rogue, ne vous inquiétez pas ! Celui deux fois par jour, celui toutes les heures et ceci pour traiter la cicatrice. Mais vous n’avez pas dit combien de fois il fallait faire le traitement de cicatrice.
- À chaque fois que la cicatrice commence à saigner, Miss Granger.
- Bien, Monsieur, j'y veillerai.
- Parfait ! Levez-vous, Potter. Votre "bestiole" vous attend. J'ai accepté de vous aider et pas de faire le travail à votre place !
- Oui, Monsieur, je comprends, Monsieur.
Rogue quitta l'infirmerie aussi vite qu'il y avait pénétré.
- Eh bien, tu l'as vu ? Haleta Hermione. Il est ainsi depuis ce matin ! Nous avons eu de la chance que notre cours fût en premier. Le professeur Rogue n'était pas encore trop en colère. Mais la sixième année de Poufsouffle a perdu deux cents points en une seule leçon ! Et de quel genre de bestiole parlait le Professeur ?
- Sirius Black, répondit Harry dans un murmure.
***
La journée de cours d’aujourd’hui fut difficile pour moi. Je n’arrivai pas de trouver une explication décente à mon apparence. Finalement, je décidai, que je n’avais rien à expliquer à personne, qu'ils pensent ce qu’ils veulent. Mais à la fin de la journée, j’eus tellement marre de cette attention accrue que j’avais commencé à comprendre Voldemort. L’idée d'appliquer l'Endoloris aux plus entreprenants devint de plus en plus séduisante.
Et ce ne fut pas que les étudiants, même les professeurs me pointèrent également de doigt. Et combien de propositions « alléchantes » j’avais reçu ! Ils me prirent pour un nouveau Lockhart, ma parole !
Heureusement aujourd'hui ce fut vendredi, pas de cours le lendemain !
Maître Serpentard avait déjà effectué le rituel pour retirer l'Horcruxe. Donc j’opérai un arrêt à l'infirmerie pour donner les potions à Potter et admirer une fois de plus son expression ahurie. Maintenant c’était le tour de Sirius Black, peu importe ce que je disais à Potter, j'avais pris la responsabilité de cet individu.
Je retrouvai Black au même endroit où je l'avais laissé : dans une pièce qui lui fut spécialement réservée, à côté du laboratoire de Serpentard. Allongé dans son lit, il fixait intensément le plafond.
- Sirius, je vois que tu es en voie de guérison. J'espère que tu ne te précipiteras pas sur moi comme la dernière fois ?
- Ah, Servilus... Tu sembles différente aujourd'hui...
- Maître Rogue et pas autrement. Si j’entends ceci à nouveau, la prochaine fois, au lieu d’une potion réparatrice, je te donnerai du Polynectar avec les poils de McChat ! Tu sais, je me suis toujours demandé, que se passera-t-il si on donne à un animagus le Polynectar avec les poils d'un autre animagus.....,dis-je en souriant d’une manière prometteuse.
- Bien, bien, j'ai compris. Où est Harry ?
- L'héritier Potter, pour l'instant ne peut pas te consacrer du temps.
- Harry est mon filleul !
- Tu n'as mal écouté. Peut-être que s'il était resté Harry Potter, cela aurait été le cas. Mais Harold a accepté le Clan et maintenant il est ton suzerain ! Et je te conseille de t'habituer à le traiter avec le respect.
- Et en quoi ça te regarde ?
- Ça me regarde, car depuis quelque temps maintenant, je suis le Garant de la famille Potter. Tu es un sorcier sang pur, cela devrait signifier quelque chose pour toi. Et explique-moi, pourquoi as-tu gardé le silence au Magenmagot, lors de ton jugement sur le fait que tu n'étais pas le gardien du Fidelitas ?
- J'étais silencieux ? Moi ? Dumbledore savait tout ! J'ai immédiatement dit qu'il fallait chercher le rat Pettigrew ! Et maintenant il est là, Rogue ! À l'école !
- Je le sais, ne sois pas hystérique. Potter l’attrapera ce week-end. Et tu auras tout ton temps pour lui parler. Maintenant, bois les potions. Le Magenmagot se réunira la semaine prochaine. Si tu souhaites réhabiliter ton nom, tu dois être en forme et te comporter d’une manière adéquate. Profite de cette réunion, pour raconter comment Dumbledore avait emprisonné à vie un innocent à Azkaban. Un innocent et qui était de plus son allié fidèle. Et tout cela afin d’envoyer Potter vivre chez les Moldus. Et aussi, explique-moi, comment toi, qui es issu d’une famille de mages noirs, as-tu pu croire à cette absurdité de Protection du sang réalisée par Lily ?
- Quelle autre « Protection du Sang » ? Et qu'est-ce que Lily a à voir avec ça ?
- Eh bien, notre bienheureux de Directeur a affirmé qu’elle a placé la protection du Sang sur la maison de ses proches au prix de sa vie.
- Quelle absurdité ! Lily ne pouvait pas faire ça, elle n’était pas une nécromancienne !
- N'oublie pas d'en parler également lors de ton entretien au Magenmagot.
***
Eh bien, aujourd'hui mon travail à l’école fut terminé. Il était temps de rendre visite à Lucius pour faire plaisir à mon vieil (hum, maintenant réellement très vieil) ami.
J'agitai ma baguette « Expecto Patronum ». La brume argentée tourbillonna avec hésitation pendant plusieurs secondes pour prendre finalement la forme de... Un corbeau ? « Un corbeau, » pensai-je en regardant l’oiseau. « Corbeau, bien sûr. Le Compagnon de la Mort. Intéressant… »
« Lucius, » commençai-je à dicter le message, « on se retrouve dans ton manoir dans une heure. Sois seul ! »
Eh bien, maintenant, une tasse de café et réfléchissons... « Lucius n’est pas le seul à vouloir se débarrasser de la marque. Mais on ne peut pas la supprimer à tout le monde. Et là s’ouvre un vaste champ pour l’intrigue... » Ayant imaginé le canevas de la future conversation, je me dirigeai vers la cheminée, pris une poignée de la poudre de cheminette et prononçai l’adresse.
Une voix mécontente m'accueillit dès que je quittai la cheminée :
- Severus, j'espère que tu as des nouvelles importantes, parce que... hum. Sév ?
- Bonjour, Lutz, dis-je avec un sourire le plus charmeur possible.
- Severus, dis-moi, que tu l'as fait !!
- Oui, Lutz !
Cette nouvelle bouleversa Malefoy, qui décida d'annuler tout ce qu’il avait prévu pour aujourd'hui.
Il avait vraiment hâte de se débarrasser de la marque infamante.
- Lutz, tu comprends que beaucoup de nos acolytes voudront se débarrasser d'elle. Seulement...
- Tu as raison, on ne peut pas l’ôter à tous. Uniquement à ceux pour lesquels il n'y a aucune preuve véritable. On pourrait dire que le sceau n'a jamais existé et que toutes les accusations sont les machinations de Dumbledore.
- Je vais préparer la potion, mais la recette ne m'appartient pas. Et le travail de Maître n'est pas gratuit non plus.
- Cinquante mille... Moins sera stupide, plus, il y a un risque, qu'ils ne pas parviennent pas de rassembler autant d'argent. La moitié de la somme me reviendra en guise de paiement pour l'aide et la fourniture des ingrédients.
- Qui devons-nous faire venir pour la procédure ?
La liste ne fut pas très longue, quinze noms seulement.
- Nous devrions aussi appeler Karkaroff. Mais comment le faire sortir de Durmstrang sans attirer l’attention ? Ai-je demandé pensivement.
- Hum, j'ai une idée. Tournoi des Trois Sorciers, en as-tu entendu parler ? Demanda Malfoy. - Je rencontre le ministre demain, je peux lui glisser cette idée...
- Et rappelle-lui pour Black. Il est déjà adéquat et pourra en dire beaucoup sur le Magenmagot.
- Tu l'as trouvé ?
- Pourquoi le chercher ? Il est venu de lui-même. Et Pettigrew, le rat vit à Poudlard. Demain, je pense, je leur arrangerai un rendez-vous.
- Ce n'est pas une bonne idée d'annoncer la présence de Black à l'école, Severus.
- Et ce n'est pas nécessaire. On va dire qu'il vit à Grimmaurd. Je veux l'envoyer là-bas, pour qu'il prépare la maison pour Noël.
- Pour quoi ?
- Je vais lui envoyer Harry, il doit apprendre à commander un vassal.
- Et si c'était l'inverse ?
- Oh, non, cela n'arrivera pas ! Tu n'as pas vu l'héritier Potter depuis trop longtemps...