Vers un Nouveau Monde

Chapitre 3 : Une surprise de taille

3352 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/10/2022 12:04

Angleterre, 19 juillet 1991

 

À Poudlard, dans le bureau du directeur. La lettre destinée à Harry Potter revint plusieurs fois intacte pendant près de quatre jours.

Le quatrième jour, Albus Dumbledore transplana à Privet Drive, dans le même parc où, bien qu’il l’ignorait, Harry avait disparu près de six ans et demi plus tôt. Le vieil homme marcha jusqu’à la maison portant le numéro 4 et toqua à porte. Il ne s’écoula que quelques secondes avant un homme-cachalot ne vienne lui ouvrir. Le propriétaire des lieux demanda d’une voix qui suintait de mépris : 

 

- Vous êtes qui vous ? 

 

- Albus Dumbledore. Je peux entrer ? 

 

Vernon, se rappelant qu’il s’agissait de l’auteur de la lettre qui accompagnait le parasite grogna : 

 

- Nan. Dégagez. 

 

Le vieux sorcier ne l’entendit cependant pas de cette oreille et entra avant que Vernon ne puisse réagir. Ce dernier souffla du nez et claqua la porte derrière l’indésirable puis appela :

 

 - Tunie ! On a de la visite ! 

 

Des pas se firent entendre dans l’escalier et Pétunia Dursley arriva… avant de se figer en reconnaissant l’homme qui lui faisait face : 

 

- Vous… 

 

- Bonjour Pétunia. Je suis venu vous parler de votre neveu, Harry. Il semblerait que pour une raison que j’ignore, il n’ait pas reçu sa lettre d’inscription à Poudlard.

 

- Il est mort. 

 

Vernon lança cela d’une voix sans émotion, indifférente, comme si le décès de son propre neveu ne l’atteignait pas. Ce qui était probablement le cas. Le directeur de Poudlard répondit : 

 

- Je suis sincèrement désolé, dans ce cas je vais vous laisser

 

C’est étrange, ce n’est pas ce que dit le registre des nouveaux élèves , pensa le vieil homme. Il n’entendit pas le « faites donc » que lui lança Vernon et partit en transplanant. Il atterrit devant les grilles de Poudlard et se dépêcha de rejoindre son bureau. En chemin, il demanda à ce qu’on fasse venir à son bureau les directeurs de maison. 

 

Arrivé à destination, en attendant que ses collègues le rejoignent, il appela : 

 

- Fumseck !

 

Le phénix se matérialisa devant lui. Lui donnant la lettre d’admission associée, il lui demanda : 

 

- Essaye de trouver Harry Potter, s’il te plaît. 

 

Aussitôt, l’oiseau mythique disparut. Au même moment, les quatre directeurs de maisons arrivèrent dans le bureau. Le seul qui semblait à tout prix vouloir se trouver n’importe où ailleurs était le professeur Rogue, qui était directeur de Serpentard. Il fut d’ailleurs le premier à prendre la parole, de sa voix habituellement tranchante : 

 

- Pourquoi nous avez-vous fait venir, M. le directeur ? 

 

- C’est au sujet du fils Potter… D’après son oncle, il est mort. Mais le registre des nouveaux élèves indique le contraire, puisque son nom y figure toujours. 

 

- Albus, qu’allez-vous faire ?

 

 - J’ai envoyé Fumseck le chercher. 

En espérant que Harry comprenne qu’il doit rester chez son oncle et sa tante pour sa sécurité, pensa-t-il. 

 

OoooO

 

Quelque part dans le nouveau monde, quelques jours plus tard, sur l’Oro Jackson. 

 

En sentant une présence inconnue, Harry sortit de sa méditation et alla chercher un adulte. Il tomba rapidement sur son père, à qui il expliqua qu’il était en train de s’exercer lorsqu’il avait ressenti une présence inconnue. Ils n’eurent pas besoin de la chercher car quelques secondes plus tard ils virent arriver un drôle d’oiseau rouge et or qui transportait une lettre. Il s’arrêta devant eux et tendit la patte à laquelle était accrochée la lettre. Harry comprit assez facilement qu’il devait la prendre et s’exécuta. L’enveloppe était faite dans une matière des plus étranges, pour lui qui vivait dans un monde de pirates. Elle était scellée par un tampon de cire rouge composé d’un P entouré de quatre animaux - un lion, un serpent, un blaireau et un aigle -. L’adresse indiquée lui était inconnue : 

 

Mr H. Potter

Dans le placard sous l'escalier

4, Privet Drive

Little Whinging

Surrey

 

Sans s’en rendre compte, Harry commença à trembler à la mention du placard. Son père lui passa un bras autour des épaules et l’attira contre lui. Harry comprit aisément le message : Roger serait toujours là pour lui. Ayant effectué sa mission, l’oiseau repartit. 

 

OoooO

 

Poudlard, bureau du directeur 

 

Le phénix reparut dans une gerbe de flammes, stoppant net la conversation en cours. Les cinq professeurs se tournèrent vers lui d’un seul bloc et le directeur lui posa la question que tous avaient sur les lèvres : 

 

- Alors Fumseck ? As-tu trouvé le jeune Potter ?

 

Pour toute réponse, le phénix lui tira sur la manche tout en lançant un cri joyeux. 

 

Le vieil homme, qui avait appris à comprendre son compagnon à plumes avec le temps, répondit : 

 

- Bien. Et où est-il ?

 

L’oiseau mythique prit la robe du vieux professeur dans son bec et les emmena tous les deux dans une gerbe de flammes, sous les yeux incrédules des directeurs de maisons. C’était la première fois qu’ils voyaient cela. Ils savaient que les phénix avaient la capacité de se téléporter mais entre le savoir et le voir...



OoooO

 

Au même moment, Harry allait décacheter la lettre qu’il venait de recevoir quand des flammes apparurent soudainement devant lui. Il recula prudemment de quelques pas, la main sur son sabre, prêt à dégainer son arme, quand un vieil homme surgit des flammes, porté par l’oiseau qui lui avait apporté la lettre. Harry manqua d’éclater de rire quand le vieil homme devint presque verdâtre à peine eut-il posé un pied sur le navire.

 

Dumbledore, lui, soupira. Évidemment, il avait fallu qu’il atterrisse sur le seul moyen de transport que son estomac ne supportait pas. Il utilisa sa magie pour se lancer un sort lui permettant de supporter cela. Il se tourna ensuite vers Harry et remarqua à ce moment-là l'homme qui l’accompagnait. Il ne lui donnait pas plus d’une trentaine d’années, à vu d’œil. Cependant, il sentait une puissance impressionnante se dégager de lui. Il su instinctivement que sous son air un peu idiot, cet homme pouvait être très dangereux. Il ne devait pas le sous-estimer. Il s’adressa à lui : 

 

- Bonjour Monsieur. À qui ai-je l’honneur ?

 

- Gol D. Roger. Et vous êtes ? 

 

- Albus Dumbledore. J’ai des choses à vous dire. 

 

- Ça concerne la lettre que votre oiseau a donné à mon fils tout à l’heure ? 

 

Dumbledore acquiesça, tout en notant dans sa tête que l’homme, Gol D. Roger donc, avait appelé Harry son fils. Roger répliqua : 

 

- Allons dans ma cabine, nous y serons plus à l’aise pour parler. 

 

Il interpella ensuite un jeune homme aux cheveux roux qui passait à côté d’eux : 

 

- Shanks ! Va me chercher Rayleigh, dis-lui de venir dans ma cabine ! 

 

- Oui capitaine !

 

Et il partit dans la direction opposée à celle où il allait précédemment.

 

De son côté, Roger emmena tout le monde - Harry, Dumbledore, l’oiseau et lui-même - dans sa cabine. Une fois arrivés, il fit signe au plus âgé de s’asseoir sur son lit tandis que lui même s’installait à son bureau et que Harry, qui avait rangé son arme entre temps, s’adossait au mur. 

 

Harry put donc terminer de décacheter l’enveloppe et commença à la lire :

 

COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE

 

Directeur: Albus Dumbledore (Commandeur du Grand-Ordre de Merlin, Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur en chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers)

 

Cher Mr Potter,

 

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.

 

La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

 

Veuillez croire, cher Mr Potter, en l'expression de nos sentiments distingués.

 

Minerva McGonagall,

Directrice adjointe

 

Harry vit qu'il y avait, dans l'enveloppe, une deuxième feuille et la sortit en tremblant, ne réalisant pas totalement ce qui était en train de se produire:

 

COLLÈGE POUDLARD - ÉCOLE DE SORCELLERIE

 

Vêtements:

 

Uniformes

 

Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés:

 

-Trois robes de travail (noires), modèle normal

 

-Un chapeau pointu (noir)

 

-Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)

 

-Une cape d'hiver (noire, avec attaches d'argent)

 

Chaque vêtement devra être étiqueté au nom de l'élève.

 

Livres et manuels:

 

Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants:

 

Le Livre des sorts et enchantements (niveau 1), de Miranda Fauconnette

 

Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac

 

Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, de Emeric G. Changé

 

Mille herbes et champignons magiques, de Phyllida Augirolle

 

Potions magiques, de Arsenius Beaulitron

 

Vie et habitat des animaux fantastiques, de Norbert Dragonneau

 

Forces obscures: comment s'en protéger, de Quentin Jentremble

 

Fournitures:

 

1 baguette magique

 

1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)

 

1 boîte de fioles en verre ou cristal

 

1 télescope 

 

1 balance en cuivre

 

Les élèves peuvent emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

 

IL EST RAPPELÉ AUX PARENTS QUE LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE NE SONT PAS AUTORISÉS À POSSÉDER LEUR PROPRE BALAI.

 

Harry prit quelques minutes pour assimiler ce qu’il venait d’apprendre puis tendit la lettre à son père, qui la lut à son tour. Dumbledore, prit de cours par leur manque de réaction - il s’attendait à devoir apprendre à Harry l’existence de Poudlard et du monde magique -, demanda : 

 

- Vous n’avez pas l’air surpris ? 

 

Roger répondit : 

 

- Mon second et moi-même connaissons l’existence de votre monde depuis le 6 décembre d’il y a un peu moins de sept ans. Et Harry, lui, le sait depuis un peu plus d’un an et demi. 

 

Harry, d’ailleurs, demanda : 

 

- Mr Dumbledore… Où est-ce que je peux trouver tout ça ? 

 

Le plus âgé, lui, réfléchissait à toute vitesse. Compte tenu des informations qu’il avait et de celles qu’il venait d’obtenir, cela devait donc faire un peu moins de sept ans que les Dursley pensaient Harry mort. Cela ne serait donc pas évident de convaincre les uns et les autres qu’il fallait que le jeune garçon retourne chez eux. Il revint sur terre - ou plutôt en l’occurrence sur mer - lorsque Harry, qui lui avait déjà posé trois fois la question, lui attrapa la robe et demanda : 

 

- Mr Dumbledore… Où est-ce que je peux trouver tout ça ? 

 

Ce à quoi il répondit : 

 

- Ne t’en fait pas Harry, je vais m’en occuper. Si tu me demandes cela c’est que je peux donc te compter parmi les élèves pour la prochaine rentrée.

 

Après un regard à son père, qui lui fit un sourire, l’enfant acquiesça. De son côté, bien qu’il ne le montra pas, Roger se méfiait du vieil homme. Il espérait que Rayleigh arriverait vite, pour que Harry et lui ne soient plus seuls avec le sorcier. Il fut exaucé peu après : la porte de la cabine s’ouvrit sur un homme d’une petite trentaine d’années. Le nouveau venu jeta un coup d’œil à Dumbledore puis se tourna vers son capitaine : 

 

- Tu voulais me parler, il parait ? 

 

- Oui. 

 

- Qui est-ce ? Demanda le blond, dont les cheveux commençaient à se parsemer de mèches grises, en désignant Dumbledore. 

 

- Le futur directeur d’école de ton filleul. 

 

Le blond acquiesça en silence. 

 

Dumbledore choisit ce moment-là pour intervenir : 

 

- Messieurs Roger et… je crois nous n’avons pas été présentés mon cher ? 

 

- Rayleigh, Silvers Rayleigh. 

 

- Je disais donc : Messieurs Roger et Rayleigh, j’aimerais vous parler en privé. 

 

Il faut que vous compreniez que Harry doit retourner chez son oncle et sa tante. Il en va de l’avenir de notre monde, et de la réussite de mes plans, pensa Dumbledore. Plongé dans ses pensées, il n'entendit pas Roger demander à Harry de retourner à son entraînement pas plus qu’il ne l'entendit promettre à l’enfant de tout lui raconter ensuite. Il fallut que Rayleigh se racle plusieurs fois la gorge pour qu’il reporte son attention sur les deux pirates. 

 

Il prit la parole et dès les premiers mots, ses interlocuteurs surent qu’ils n’aimeraient pas la suite : 

 

- Écoutez, messieurs, je suis sûr que vous vous êtes tous les deux très bien occupé de Harry ces dernières années mais il n’y a que chez son oncle et sa tante qu’il sera vraiment en sécurité. Il doit y retourner pour son bien…

 

Roger ne put plus contenir sa colère à ces mots et coupa le vieux professeur : 

 

- Il n’y a que là-bas qu’il sera vraiment en sécurité ? Il doit y retourner pour son bien !? Est ce que vous savez dans quel état je l’ai récupéré il y a presque 7 ans !? Est-ce que vous savez à quel point j’ai eu du mal à faire disparaître ses cauchemars !? Pendant plusieurs mois, toutes les nuits il s’est réveillé en hurlant que son oncle allait revenir le chercher ! Quand nous l’avons trouvé, il était en hypothermie, n’avait que la peau sur les os, n’était pas propre et n’avait jamais appris à parler ! Sans compter les traces de coups de ceinture dans son dos ! Nous lui avons sauvé la vie et il est hors de question que je laisse mon fils retourner chez ceux qui ont failli le tuer ! Est-ce que je me suis bien fait comprendre ? 

 

Dumbledore, effrayé par l’éclat de voix de son interlocuteur, acquiesça vivement tout en se disant qu’il fallait qu’il trouve un moyen de faire disparaître cet homme ou Harry ne serait pas aussi « malléable » que prévu. Déjà que son plan d’origine - envoyer Hagrid sous impérium chercher Harry pour lui chanter ses louanges et ceux de Gryffondor tout en enfonçant Serpentard plus bas que terre - était tombé à l’eau en apprenant que le gosse n’était plus chez les Dursley. 

 

Il expliqua ensuite aux deux hommes qu’il allait s’occuper des courses de rentrée de Harry, afin qu’ils n’aient pas à se déplacer exprès. Il ne précisa pas que c’était la baguette qui choisissait son sorcier et à la question de comment il allait payer, il répondit qu’il prendrait de l’argent de son coffre personnel. Les deux hommes parurent satisfaits de cette réponse. Tandis qu’ils quittaient les lieux, lui-même fut ramené dans son bureau par Fumseck. 

 

OoooO

 

À peine arrivé, il repartit de Poudlard pour se diriger cette fois chez la famille Weasley. Il allait profiter de la confiance aveugle qu’ils lui portaient pour approcher Harry grâce à eux. Il frappa à la porte du Terrier et peu après un garçon d’environ treize ans lui ouvrit. Le plus jeune lui fit signe de le suivre. Il l’amena jusqu’au salon, où était justement rassemblée toute la famille. Alors que Molly, une femme rousse petite et ronde au fort caractère, allait envoyer les enfants dans leur chambre, il la stoppa en disant que ce qu’il avait à leur demander concernait toute la famille.  

 

Il leur demanda alors de faire en sorte qu’il puisse avoir un libre accès aux coffres Potter. Il fut surpris lorsqu’ils refusèrent tous en bloc, y compris les plus jeunes. Les parents lui demandèrent ensuite de partir et de ne plus remettre les pieds chez eux, ou même s’approcher de leur famille. 

 

Ce fut donc un Albus Dumbledore frustré qui alla s’enfermer dans son bureau afin de réfléchir à un moyen de garder les Weasley sous sa coupe. Il n’en oublia toutefois pas d’aller acheter les fournitures scolaires de Harry. Ni de demander à Ollivander une baguette sur mesure pour le jeune garçon. Une baguette faite uniquement dans le but de lui permettre de vaincre Voldemort. Pour cela, il avait donc fait en sorte que les deux baguettes soient jumelles. Il savait que la plume de phénix présente dans la baguette de Tom Jedusor appartenait à Fumseck et n’avait donc eu qu’à en fournir une deuxième pour la baguette de Harry. 

 

Il paya les achats non pas avec son coffre personnel, comme il l’avait dit à Roger, mais bien avec l’argent de Harry. Il pouvait remercier James d’avoir été assez naïf pour lui confier sa clé avant de mourir, pensant qu’il en ferait bon usage. 

 

Il envoya Fumseck porter ses fournitures scolaires à Harry et patienta jusqu’à la rentrée. Entre temps il trouva une solution pour les Weasley : l’impérium. 

 

Le matin de la rentrée, il demanda à Fumseck d’aller chercher Harry. Tandis que lui-même transplana à la gare et se rendit invisible en attendant les Weasley. 

 

OoooO

 

Au même moment

 

Le premier septembre, vers 10h30, Harry attendait avec sa valise que l’oiseau de Dumbledore vienne le chercher. Il n’eut plus très longtemps à attendre avant de voir la gerbe de flammes caractéristique de l’oiseau mythique apparaître devant lui. Son père et Rayleigh étaient derrière lui. Juste avant qu’il parte, son père lui confia deux cartes de vie. Une à lui, une à Rayleigh. Lui expliquant qu’ainsi il serait directement averti s’il leur arrivait quelque chose. 

 

Il disparut cette fois avec l’oiseau et réapparut dans une gare plus grande que toutes celles qu’il avait pu visiter jusque là. Heureusement pour lui, Fumseck le guida jusqu’au quai 9 ¾. Il le remercia chaleureusement puis monta dans le train, à la recherche d’un wagon libre. Il en trouva un libre où se trouvait un jeune garçon roux. Il y entra et s’assit en face de l’autre enfant, son destin se mettant en route en même temps que le train rouge vif. 

 


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