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Chapitre 8 : Dictame volé, l'heure de vérité.

1950 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 30/05/2022 19:47

Les cours avaient repris depuis une semaine après cette petite pause pour Noël. Dans les couloirs, marchait un professeur, bouillonnant de l’intérieur comme une potion sur l’un de ses chaudrons. Drago Malefoy se dirigea vers les serres de botanique à la recherche de Neville Londubat. Il fallait à tout prix qu’il récupère quelques ingrédients qu’il n’avait plus dans sa réserve pour son prochain cours. Il était persuadé des élèves étaient venus lui en substitué dans son bureau pendant son absence. 



Neville, le directeur de la maison des Gryffondor, était en train de rempoter des mandragores. Rapidement, Drago se saisit d’un cache-oreilles et le mit sur sa tête en grognant de mécontentement. 

- J’ai toujours eu une sainte horreur des mandragores. 

- Moi aussi. Avoua Neville, se rappela sa première expérience avec elles.

- Tu as une minute Londubat ? 

- Pour mon meilleur client ? Toujours. Que puis-je faire pour toi Malefoy ? Demanda Neville en laissant ces mandragores de côté et en retirant son cache-oreilles. Drago fit de même. 

- Je soupçonne certains élèves d’avoir volé des plantes dans mon bureau. 

-Oh... Je vois. Et qu’est-ce qui a disparu ? 

- Du dictame. 

- Peut-être que le voleur, c’était blessé. 

Le regard de Drago se fit exaspérer par la remarque de son collègue. 

- Tu en as en réserve ou pas ? 

- Oui M. Malefoy. 

Neville s’éloigna et récupéra quelques branches de Dictame qu’il emballa dans un paquet avant de les remettre à Drago. 

- Merci. 

- Mais je t’en prie, c’est toujours un plaisir. Si c’est tout, je vais retourner à mes plans de mandragores. 

 

 

Drago quitta la serre et retourna au château quand une élève de Poufsouffle lui rentra littéralement dedans. 

- Mlle Thrussington. Je peux savoir ce que vous... 

Les yeux aciers du professeur de potion virèrent au gris orageux quand il ramassa la jeune fille au sol. De sa baguette, il souleva la manche de la jeune fille de première année. Il se mordit la joue remarquant, qu’elle aussi arborer sur son avant-bras la marque des ténèbres. Sans un mot, il traina la jeune Poufsouffle jusqu’à son bureau. 

- Professeur, je suis désolée, je ne voulais pas vous percuter. 

- Je me fiche de votre maladresse... En revanche, cette chose sur votre poignet me préoccupe davantage. 

La jeune Poufsouffle se mit à rougir. 

- Ce n’est pas ma faute professeur, c’est Léandre Milano qui m’a forcé à le faire. 

- Forcée... Léandre Milano vous a forcé à faire quoi ? 

Elle venait de lui donner l’identité de Milano sans qu’il n’ait eu besoin de le faire. Il croyait les Poufsouffle loyaux. Après elle ne devait pas vraiment porter le jeune Serpentard dans son cœur pour faire preuve de loyauté, et la peur de son professeur avait été largement suffisante. 

- À utiliser se sort pour la faire apparaître. 

- Je peux savoir quel sort, il a utilisé pour ça ? 

- Melecia térébra... Euh Meletia tonnera ...  

- Maleficia ténébra ?  

- Oui... 

Drago soupira. 

- Est-ce que Mr Milano a obligé d’autre élève à faire ça ? 

- Certain élève de Serpentard la porte, mais ils... Professeur... Ils l’ont fait de leur plein gré car Léandre leur à proposer de l’argent. Mais je crois que je ne suis pas la seule élève de première année qu’il a forcée. 

Drago regarda la jeune fille d’un regard sévère sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, mais à côté, Rogue avait l’air d’un gentil professeur bisounours. 

 

 

- Est-ce que je vais être renvoyée ? 

Drago avait lu la question sur ses lèvres, car la jeune fille avait parlé bien trop doucement pour qu’il ne puisse l’entendre. 

- Pas vous Miss Thrussington. Vous m’avez été d’une grande aide. Votre bras s’il vous plait. 

La jeune Poufsouffle lui tendit timidement son bras droit. 

- Celui de la marque Miss Thrussington. 

-Oh... Désolée professeur. 

Elle lui tendit son bras gauche et Drago sortit sa baguette et murmura une formule qui arracha un cri de douleur à la jeune fille ainsi que des larmes, avant que Drago qui ne se laissa pas déconcentrer par les gesticulations et les gémissements de son élève formula plusieurs sortilèges. Il appliqua une feuille de Dictame sur son avant-bras. 

- Aller à l’infirmerie pour que l’infirmière vous fasse un bandage avec ça. Dites-lui que vous venez de ma part. 

- Merci professeur. Dit la jeune fille des larmes et des sanglots encore bien présent. 

Il songea que Neville allait devoir lui fournir encore plus de Dictame et se demandait si la disparition de son Dictame avait un lien avec Milano. Rapidement Drago alla parler de cet entretien avec Miss Thrussington à Harry. 

 

Le soir après le repas, la voix d’Harry raisonna dans tout le château. 

- Tous les élèves sans exception sont attendus dans leur salle commune. Chaque directeur de maison y sera et vous expliquera les évènements à suivre. 

Rapidement, les élèves de chaque maison se dirigèrent dans leur salle commune aux quatre coins du château. Drago Malefoy attendait déjà ces élèves de pieds fermes. Quand tous les Serpentard furent réunis, le professeur de potion amplifia légèrement sa voix à l’aide de sa baguette. 

- Déjà pour commencer, je souhaite vous féliciter à tous, Serpentard est en tête des points pour le moment. 

Certains élèves s’acclamèrent de cette nouvelle. 

 

 

- J’espère que vous en avez bien profité, car d’ici dix minutes Serpentard sera bien derrière ! Vous allez faire sept rangs. Chaque rang correspond à une année ! 

Drago attendit d’avoir sept rangs avant de se placer devant les premières années. Le premier élève de la file semblait inquiet. 

- Je veux voir vos bras, manche relevé jusqu’au coude. 

Le premier élève s’exécuta heureusement pour lui, il n’avait rien d’anormal sur les bras. Drago lui demanda de monter dans son dortoir. Toutes les premières années passèrent le test sans problème quand vient le tour du troisième élève de seconde année le ton était donné pour tous. 

- Sur le côté. Ordonna le directeur des verts.

À partir de là, régulièrement, un élève rejoignait le côté. Quand Drago arriva au rang des cinquième année, il redouta autant cet instant que sa fille. Il n’avait pas la moindre envie de revoir son bras avec cette marque et bien que jusqu’ici 

Il envoya les élèves d’un ton neutre se mettre sur le côté dès la marque figurer sur leur bras, quand elle apparut sur celui de la blonde, il ne réussit pas à garder une expression neutre. Son regard était dur, mais il était ravi de ne pas l’avoir découvert dans ces circonstances, il continua jusqu’au dernier élève de Serpentard, le préfet en chef, Léandre Milano. 

- Sur le côté M. Milano. 

- Mais professeur vous n’avez même pas regarder mes bras. 

Léandre retira ses manches, il avait fait partir sa marque. 

- J’ai dit sur le côté, car en plus d’être un menteur, un lâche, vous êtes également un voleur. Vous allez tous me suivre dans le bureau du directeur. 

 

 

Drago arriva dans le bureau suivi d’une vingtaine d’élèves. Parmi eux, Milano et sa fille. Il y avait déjà deux élèves de Serdaigle et cinq de Poufsouffle. Harry accueillit les serpentards et Drago et rapidement, ils furent rejoints par Neville et un élève de première année tremblant de peur. Visiblement, les tentatives de Neville pour rassurer son élève avaient été vaines. 

Harry observe les élèves regroupés dans son bureau et constata à haute voix.

- Vingt-deux élèves de Serpentard et aucune première année, huit élèves dans les autres maisons et que des premières années. L’un de vous à une explication ? 

Aucun élève ne répondit. 

- J’ai une hypothèse et je ne m’adresse pas à la maison Serpentard. Cette marque, vous ne l’avez pas eue de votre plein gré ? 

L’expression sur les visages des plus jeunes étaient sans appel. 

- Bien vos professeurs vont vous accompagner à l’infirmerie, votre marque sera retirée et nous en resterons là quant à vous... 

Harry s’adressa aux serpentards quand ils ne restèrent qu’eux dans le bureau. 

- Bon, je vais être clair votre directeur, le professeur Malefoy et moi-même sont au courant que certains d’entre vous ont terrorisé des premières années pour qu’il se fasse cette marque. Je renverrai chacun d’entre vous sauf si le responsible se dénonce ou soit dénoncé, sachez qu’on connaît déjà son nom et qu’il serait dommage que la maison Serpentard perde vingt-deux de ces élèves pour une seule personne. 

Élie tentait de croiser le regard de son père sans y parvenir. Soudain, un évènement inattendu se produisit. L’élève qui avait traité Elie de lâche s’avança d’un pas vers Harry. 

- C’est Milano Professeur. 

- C’est exact. Trancha Harry se disant que les Serpentard n’étaient pas les personnes les plus fiables qu’il connaisse, mais il était ravi que Milano soient était dénoncé par deux élèves de façon officielle et pas par Elie. Harry observe un instant Léandre.

- Mr Milano, sachez que vos affaires sont prêtes et que votre père a été prévenu et vient vous chercher, en attendant, j’aimerais m’entretenir avec vous. Les autres, je crois que votre directeur souhaiterait vous parler dans son bureau.  

Dans les couloirs un élève s’adressa à celui qui avait dénoncé Milano. 

- Pourquoi tu as balancé Milano ?  

- Je ne pouvais pas me permettre d’être renvoyé, je n’ai pas de père riche et célèbre pour ma part, il aurait été renvoyé de toute façon et nous avec ... Sauf peut-être ... Son regard se tourna vers la blonde.

- Ouais, on n’est pas tous pistonné comme Malefoy. Cracha un autre derrière eux.

Drago, qui avait entendu toute leur conversation, était d’encore plus mauvaise humeur quand il ouvrit sa salle de classe à la vingtaine de Serpentard. 

- On ne va pas dans votre bureau.  

- Vous êtes trop nombreux. Répondit Drago à une élève qui avait osé poser cette question.  

Sur chaque table, on pouvait apercevoir du parchemin, des plumes et de l’ancre. 

 


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