Les quatre cités cachées

Chapitre 40 : La colère d'Atem

2370 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/08/2024 10:54

La colère d’Atem

 

Néné fixait l’homme devant elle. Il ne semblait pas être une menace.

- Vous êtes… c’est impossible…. Romulus ? Fit Néné.

- Oui ! Je te promets que personne ne tuera ce gobelin.

- Il pourra rester avec moi. J’ai votre parole.

- Non ! Mais il sera avec d’autres gobelins. Tu n’as pas à t’inquiéter, Néférouré.

Romulus tendit la main vers Néné, elle s’en saisit et il la tira vers lui pour la remettre debout. Néné plongea son regard dans le sien. Elle n’arrivait pas à comprendre. Il était l’ennemi d’Atem pourquoi être aussi gentil avec elle.

Soudain un sort fusa vers le gobelin. Romulus dévia le sort et fixa le sorcier responsable.

-Etes-vous sourd ? Demanda Romulus. Conduisez ce gobelin avec les autres.

Néné tenta bien de retenir le gobelin à ses côtés, mais sans succès. Il fut amené loin d’elle.

- Comment se fait-il que vous soyez en vie ? Demanda Néné.

- Il y a des milliers d’années, j’ai découvert le moyen de détourner le regard de la Mort. Tu as vu ce que les sorciers sont devenus ? Tout ça, c’est grâce à moi… et à toi. Tu m’as donné mes pouvoirs, Néné.

La jeune fille fronça les sourcils surprise par cette révélation. Comment une telle chose était-elle possible ?

- Voldemort, va me tuer… Romulus ! Est-ce que tu vas le laisser faire ? Demanda Néné.

- Morgause, Zorc, Hans, moi aussi, nous avons tous à un moment essayer ou réussi à vous tuer. Mais Voldemort y va fort en tentant de prendre les quatre pierres.

- Mais… donc vous travailler tous en ensemble ?

- Oui, chacun y trouve son compte !

- Tu devrais arrêter, coupa la voix de Morgause. Elle va t’arracher la vérité.

- Et elle est très douée pour ça, ajouta un homme avec les cheveux blancs et un cache-œil.

- Dommage que ma petite Anna ait pu fuir, fit le dernier homme, il avait l’air plus jeune que les autres, et portait les cheveux clairs et un sourire charmeur.

 

Soudain Atem apparut dans une flamme, suivit de Zia et d’Elsa. Bakura arriva derrière Néné et l’attrapa pour la ramener dans la forêt interdite.

- Non… ne laisse pas tous seuls… Ramène-moi, là-bas… Bakura, s’écria Néné.

- Non… Tu es en danger là-bas, fit Bakura.

- Mais… ils ont passé… tellement de temps à affronter Morgause, Zorc, Hans et … Romulus, ils ne peuvent pas recommencer.

- Hans était là-bas ? Demanda Anna.

- Oui, et… Zorc aussi, ajouta Néné en croisant le regard de Seto.

- C’est impossible, je l’ai tué moi-même, s’écria le jeune homme.

- Zorc, on connaît, mais c’est qui ce Hans ? Demanda Yugi.

- Hans était le fiancé d’Anna ! Répondit Bakura.

- Ex-fiancé ! Gronda la jeune fille.

- Et Romulus ? Ou Morgause ?

- Morgause est la fiancé de Zao, le frère de Zia et Romulus, c’est le …

- Premier sorcier, répondit Seto.

 

Dans le hall des Gringotts, Atem, Zia et Elsa faisaient face à leur quatre ennemis, depuis… des millénaires pour certains, quand Voldemort apparut à leurs côtés, plutôt en tête de colonne.

- Tu as plus d’ambition que certains, mais tu te casseras aussi les dents, s’écria Atem.

- J’ai appris des choses intéressantes, des erreurs de mes prédécesseurs et je sais par exemple que…

Les détraqueurs se jetèrent sur Atem et il fit apparaître des feu-follets comme ceux de Néné, mais les détraqueurs ne s’y intéressèrent même pas. Ils continuaient d’attaquer Atem. Il semblait plus appétissant. Atem fit apparaître un cercle de feu pour les protéger, mais les créatures sombres et froides se nourrissaient de son feu.

- Atem, ça ne marche pas ! Cria Elsa.

Elle posa sa main sur le sol et se mit à geler, il faisait très froid, vraiment froid. Les détraqueurs se retrouvèrent geler. Zia en profita pour saisir Atem et Elsa pour les téléporter au loin. Ils revinrent dans la forêt interdite.

- Je les aurais eu, si tu m’avais laissé faire, s’énerva Atem.

- Tu vois bien qu’ils se nourrissent de ton feu, s’écria Elsa.

- ça suffit vous deux, gronda Zia.

Atem et Elsa se regardèrent fixement avec colère pendant de longues secondes. Puis ils firent demi-tour, chacun de leur côté. Anna et Néné se regardèrent et rejoignirent leur frère et sœur respectifs.

 

- Elsa ! Que se passe-t-il ?

- Il se passe que ce pharaon est un idiot. Il fait deux fois la même bêtise. Il ne peut pas se battre contre ces créatures, mais il insiste bêtement.

- Il a toujours été arrogant et orgueilleux, c’est son trait de caractère.

- Oui, et bien peut-être qu’il devrait évoluer et apprendre qu’il n’est pas le seul dans ce combat. Moi aussi, j’ai quelqu’un à protéger… moi aussi…

- Elsa, calme-toi, fit Anna, en réalisant qu’elle était couverte de neige.

 

De l’autre côté, Néné observa Atem faire les cent pas dans la forêt. Elle ne savait pas si elle faisait bien de lui parler ou de le laisser ruminer sa colère tout seul. Yugi s’avança aux côtés de Néné et échangea un regard et un triste sourire. Le jeune Muto glissa sa main dans celle de la jeune fille qui se tourna vers lui pour pleurer sur son épaule. Yugi prit la jeune fille dans ses bras. Elle savait bien que c’était de sa faute si Atem était en colère.

- Je vois ! Fit une voix.

Néné et Yugi levèrent la tête vers Atem qui les regardait tous les deux fixement avant de se téléporter.

- Atem ! Cria Néné, mais c’était trop tard.

- Il va se calmer, fit Jono-uchi avec un sourire pour les encourager.

Tout le monde se regroupa autour d’un feu, ils étaient abattus, il y avait tellement eu de morts, de tristesse qu’on pouvait encore se demander si il y avait encore du bon en ce monde.

 

Quelques jours plus tard, au square Grimmaud, ce qui restait de l’Ordre était rassemblé autour d’une table. Il y avait Dumbledore, Molly, Arthur, George, Ron et Ginny. C’étaient les derniers membres de la famille Weasley ainsi que McGonagall, Hermione et Harry. Maugrey et Sirius furent les derniers membres de l’ordre à rentrer dans la pièce.

- On a perdu deux membres de l’ordre, annonça Maugrey.

- Qu’est-ce qu’on fait, Albus ? Demanda Minerva.

- Nous devons prendre contact avec le pharaon !

- Est-ce qu’il n’est pas pire que Voldemort. Il a menacé les sorciers… et c’est la guerre contre les créatures. Vous avez vu la tuerie de Gringotts ou pire la destruction de Poudlard, fit Fol Oeil..

- Je crois qu’ils ont été dépassés par les évènements.

- Dépassés ou pas… Je leur fais pas confiance, grommela Sirius..

- Moi non plus, j’y étais à Stonehenge, j’ai vu et entendu ce qu’il a dit… ajouta Arthur, et c’était clairement des menaces.

- Il a demandé ce qu’on reste chez nous, dans nos maisons et qu’on ne se mette pas sur son chemin, précisa Maugrey.

 

Soudain, quelqu’un frappa doucement à la porte de la cuisine. Cette dernière s’ouvrit. Néné et Anna passèrent timidement la tête par la porte. Tout le monde se leva, des baguettes brandirent vers elle.

- Elles ont quelque chose à te demander, Albus, fit Abelforth qui se tenait aux côtés des deux fils.

- Oui ?

- Nous aimerions savoir… si par hasard, vous sauriez où … nous pourrons trouver…

- Il sait, coupa Anna.

- Laisse-moi finir de poser la question.

- De quoi avez-vous besoin ?

- D’un miroir, un miroir d’Avalon.

- Pour faire quoi ? Demanda Maugrey

- Pour voir l’avenir, répondit Anna.

- Je sais où en trouver un, il y a un …

- Au Ministère, … oui, coupa Anna.

- Nous y serons bien aller, mais… il y a beaucoup des sorciers, ajouta Néné.

- Et vous êtes le seul qu’on connaît qui veut bien nous aider, continua Anna.

- Je vais aller le chercher !

- Professeur, vous n’êtes pas vraiment le bienvenu au Ministère, lui rappela Maugrey.

- Mr Weasly, est-ce possible pour vous ? Demanda Dumbledore. Vous devez prendre contact avec Mr Sebtwin, c’est un langue-de-plomb.

- Oui, ce serait possible, mais pourquoi je devrais le faire ?

- Parce que nous devons savoir quoi faire. Il y a quelque chose à faire pour arranger la situation, nous le savons, sauf qu’on ne connaît pas le chemin pour y arrier.

- Nous avons besoin du miroir, l’avenir est la seule chose que Voldemort ne contrôle pas encore. Il faut pas qu’il n’y arrive, expliqua Néné.

- Trés bien, je vais y aller.

Arthur se leva et quitta la pièce et la maison pour se rendre au ministère et récupérer cet objt, ce miroir.

 

- Est-ce qu’il est possible de parler avec le pharaon ? Demanda Dumbledore.

- C’est pas possible, ça fait plusieurs jours qu’il n’est pas venu… qu’il a disparu.

- Disparu ?

- Il va revenir, dit Anna avec un sourire.

- Monsieur Albus, il reste encore deux morceaux de Voldemort, il faudrait les…

- Je vais m’en occuper, fit Dumbledore.

- Pourquoi faut-il détruire ses morceaux ? Demanda Maugrey.

- Parce que nous ne pourrons pas…

- en finir, Coupa Anna.

Elle échangea un regard avec Néné. Elle ne savait pas ce que qu’elle allait rapporter comme « vérité ». Sa pensée n’était pas d’en finir avec Voldemort.

Néné et Anna attendirent un long moment en compagnie des romains, des membres de l’ordre. L’ambiance était un peu tendue. Néné finit par s’endormir sur un coin de table.

- Néné, fit Anna.

Quelques instants plus tard, Arthur rentrait du Ministère et s’avança vers les deux filles et leurs tendit le fameux miroir magique. Néné était pleine d’espoir, impatiente d’en savoir plus, de pouvoir faire quelque chose. Arthur tendit le miroir. Il ne reflétait rien, pourtant les visages d’Anna et Néné apparurent dans le miroir.

- Ah, c’est …

- Un miroir magique, compléta Néné avec le sourire.

Anna posa sa main sur la poignée, et Néné posa sa main sur celle d’Anna. Elles « partirent » dans le futur. Le miroir faisait défiler des images, des scènes à vive allure. Dumbledore, Maugrey et Arthur virent la Mort, les Ténèbres, le Froid s’abattre sur le monde.

 

Atem apparut dans le camp des centaures, avec détermination. Il s’avança en demandant où se trouvait sa femme Néné.

- Tu es calmé ? Demanda Yugi.

- C’est pas le moment, s’écria le pharaon. Pardon, Yugi, fit Atem.

Il secoua la tête pour chasser sa colère. Il n’aimait vraiment pas ça.

- Anna, tu as vu, Néné ? Demanda Atem.

Il posa sa main sur la forme allongé, mais elle se transforma en flaque d’eau.

- Anna ? Cria Elsa.

- Elles sont encore parties toutes les deux, fit Yugi.

- Zia, retrouve-les moi ! Ordonna Atem.

- Elles sont… Attends, je suis pas sûre, fit Zia en se concentrant à nouveau.

 

Soudain les images du manoir cessèrent de défiler sur une étrange créature, qu’ils eurent à peine le temps de voir. Anna et Néné échangèrent un regard. Néné se mit à pleurer dans les bras d’Anna.

- Il va être tout seul, fit-elle. Il faudra bien prendre soin de lui.

Anna posa son front sur celui de Néné et leur fit un sourire, pour la rassurer. Elles hochèrent alors toutes les deux, la tête.

- Nous savons quoi faire,fit Néné.

Elle fit un sourire et afficha un air certain. Elle se leva et elle ouvrit ses mains et des feu-follets s’envolèrent au quatre coin du monde, sauf quelques uns qui restèrent prés des membres de l’ordre.

- Est-ce que vous voulez bien me conduire quelque part ? Demanda la jeune fille au professeur Dumbledore.

Elle prit le bras du vieux professeur, elle le tira pour venir murmurer à son oreille, la destination qu’elle avait en tête. Il se tourna vers elle, surpris. Il la fixa du regard, elle semblait si sûre d’elle.

-Vous êtes sure ?

- Oui, Mr Albus. Il faut que vous ayez confiance, Basanpri (Confiance), fit Néné.

Encore une fois, Dumbledore sentit quelque chose au fond de lui-même. Il avait effectivement confiance comme il n’avait jamais eu au cours de sa vie.

- Pars maintenant, s’écria Anna.

Dumbledore et Néné transplanèrent au moment où Atem et Seto arrivèrent dans un concert de flammes.

- Où est Néné ? Demanda-t-il.

- Partie ! Répondit Ana.

- Partie où ?

- Je ne sais pas, il n’y a qu’elle qui connaît la « vérité ».

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