Les quatre cités cachées
L’échange d’invités
Dans un coin, Atem était toujours inconscient et tenait la jeune fille dans ses bras. Elle était couchée sur lui, endormie. Ils étaient en train de restaurer leur énergie que les détraqueurs leur avaient pris. Dans le cas d’Atem, c’était en puisant à la source et pour Néné en « mangeant » ses feu-follets.
- On n’a pas pu les séparer, fit Seto à Anna.
- Je m’en doute.
- On a pas pu retrouver Toya, Tomoyo, Eriol, Nakuru et Suppy dans la précipitation.
- Il faut qu’on les retrouver. Attend, je vais « regarder » fit Anna.
Elle s’assit en tailleur et plongea dans son esprit pour visualiser le futur, les futurs. Seto observant la jeune fille en fronçant les sourcils. Elsa s’approcha, le jeune homme lui prit la main. Elle s’assit à côté de lui.
- Qu’est-ce qu’elle fait ? Demanda Elsa
- Elle a dit qu’elle « regardait ».
- ça veut dire quoi ?
- C’est à moi que tu poses la question.
Anna essayait de visualiser l’avenir, mais il y avait tellement de possibilités. Des milliers devant elle, il était impossible d’explorer tous les chemins.
- Anna ! Anna ! Cria une voix.
Le ton inquiet et alarmé de sa sœur, la ramena en arrière, vers le passé. Elle ouvrit les yeux. Elsa était inquiète et la serra dans ses bras.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Tu as failli… te « noyer » Tu peux pas aller trop loin dans l’avenir, tu vas finir par te « noyer » et ne plus revenir dans le présent, expliqua Elsa.
- Je ne savais pas que c’était possible.
Atem ouvrit un œil et se redressa. Néné glissa sur ses jambes. Elle encercla la taille du pharaon avec ses bras et posa sa tête sur une de ses cuisses et replongea dans le sommeil.
- Qu’est-il arrivé ? Demanda-t-il.
- Voldemort a attaqé Poudlard avec les sorciers et des espèces de créatures froides, expliqua Seto. Zia s’est vite retrouvée en l’air et beaucoup son morts, ensuit tu as été attaqué.
- Elles m’ont mises à genoux, je n’étais pas préparé à ça.
- Je suis arrivée trop tard, des dizaines de sorciers me sont tombés dessus et comme je ne voulais pas leur faire du mal… ajouta Elsa en soupirant ;
- Néné a détourné l’attention de ces créatures avec ses feu-follets. Ils se sont jetés dessus comme….des affamés.
- Comment savait-elle que ça marcherait ? Demanda Seto.
- Atem… ça chatouille… fit Néné dans son sommeil.
Anna sourit chaleureusement. Elsa et Seto échangèrent un regard embarrassé, ils se lèvèrent tous les deux pour laisser Atem et Néné seuls.
- Néné, il faut te lever. Le soleil est haut dans le ciel.
- Nié… pas maintenant, fit Néné en se retournant.
Sa tête cogna contre une partie de l’anatomie que seuls les garçons possédaient entre les jambes. La tête de Néné passa par dessus pour se poser sur l’autre cuisse du jeune homme.
- Néné ! Appela-t-il.
La jeune fille était trop épuisé pour se réveiller. Il parvint à se détacher de la jeune fille. Il posa sa cape sur elle, elle était toujoours en pyjama. Il se leva pour rejoindre les autres.
Bakura s’avança à sa rencontre. Atem et Bakura se regardèrent un moment, puis chacun continua sa route. Atem n’aimait pas vraiment le jeune homme, mais il savait qu’il veillerait sur Néné. D’ailleurs sans son intervention, Néné ne serait sans doute plus de ce monde.
- Atem, s’écria Yugi.
- Yugi ! Dit Atem, soulagé de voir son ami sain et sauf.
Jono-Uchi était là aussi bien vivant. Il salua les deux hommes d’une franche accolade.
- Qu’est-ce que vous faites ici ? Demanda Atem.
Puis son regard se posa sur les quatre sorciers. Ces derniers se mirent à trembler.
- Et eux ? Reprit Atem.
- On est venu avec Anna, on s’inquiétait, répondit Yugi.
- Tout va bien ! Fit Atem en posant sa main sur l’épaule de son ami avec le sourire.
- Ouf tant mieux ! Et Néné ?
- Elle dort toujours.
- Tu es réveillé, c’est bien, j’ai trouvé les autres, dit Zia.
Shaloan était à ses côtés. La jeune femme expliqua qu’ils étaient entourés de pleins de monde qu’elle n’avait pas pu identifier.
- Ce sont des romains ? Demanda Atem.
- Oui je pense vu qu’ils se trouvent aussi dans la forêt. Je doute que ce sont des « Remus » !
- Des « Remus » demanda Jono-Uchi.
- Oui c’est pour faire la différence entre les romains avec des pouvoirs, les « Romulus » et ceux sans pouvoir les « Remus » ? Bref on y va ? Demanda Zia.
- Néné dort toujours, commenta Atem.
- Elle est bien entourée et nous avons des amis qui nous attendent et il y a ces quatre-là !
- Trés bien, allons-y ! Yugi, Jono-Uchi, vous voulez bien veiller sur Néné, demanda le pharaon.
- Oui ! Bien sûr.
Seto échangea un regard avec Elsa, qui lui fit un sourire, elle savait qu’il devait aller avec la pharaon et elle devait rester là pour veiller sur sa sœur. Atem, Seto, Zia et Shaloan se mirent en route avec les quatre jeune sorciers accompagnés par quelques centaures. Ils marchèrent pendant deux bonnes heures quand ils commencèrent à entendre des bruits de camp. Ils arrivèrent et les jeunes sorciers se mirent à courir pour rejoindre leurs amis et leurs camarades. Une cinquantaine d’élèves étaient rassemblé et quelques sorciers les encadrer.
- Vous êtes avec le professeur Dumbledore ? Fit Atem.
McGonagall hocha la tête. Pomfresh, Bibine et Flitwick étaient avec elle. Ils se mirent face à Zia Atem et Seto. Shaolan se faufila parmi les élèves en criant le nom de Tomoyo.
- Je suis là !
La jeune fille était assise prés d’Eriol, toujours dans le coma. Nakuru était là, Toya lui tenait la main.
- On va faire un échange, proposa Atem.
Ils firent signe à Toya et Shaolan de venir prés d’eux. Ce qu’ils firent sans poser de questions. Toya prit Nakuru sur son dos, puis Seto vint au secours des autres pour prendre Eriol sur son dos.
- Merci, Zerpv, d’avoir pris soin d’eux, fit Atem dans un hochement de tête.
Ils quittèrent le camp les uns après les autres. Atem fut le dernier à partir. McGongall soupira de soulagement et se rendant compte qu’elle avait retenu sa respiration, pendant tout ce temps. Elle échangea un regard avec les autres, ils étaient comme elle.
Pendant ce temps, au camp, Néné ouvrit un œil et vit que Bakura était assis prés d’elle. Elle lui sourit.
- Atem est parti ? Demanda-t-elle
- Oui, avec Seto et cie.
- Est-ce que tu peux demander à Anna de venir, s’il te plait.
- Mouais, fit Bakura en se levant.
Quelques minutes plus tard, Anna se présenta auprés de Néné. Elle sourit et s’installé prés d’elle.
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Voldemort a pris ma pierre, je veux savoir ce qui va se passer.
- Je suis allée voir… et j’ai failli me « noyer »… alors je ne sais pas si …
- Te « noyer » ?
- Dans tous les futurs possibles, il y en a des milliers, Néné.
- Il faut qu’on puisse choisir la meilleure issue possible, sinon c’est… Voldemort qui la choisira pour nous. Et je doute… je pense qu’il choisira la meilleure voie pour lui, où il gouvernera le monde.
- Que crois-tu qu’il va se passer une fois qu’il aura les quatre pierres ? Demanda Anna.
- Je crois...qu’il pourra faire tout ce qu’il veut. Mais ce qui me fait peur, c’est … ce qui arrivera à Atem, à Elsa et Zia, si nous ne sommes plus là.
- Il faudrait un des miroirs d’Atlantide pour que je puisse « regarder » sans me « noyer », fit Anna.
- Tu sais où en trouver un ?
- Non !
- On pourrait voir parmi le trésor des gobelins.
- Et tu expliques ça, comment à Atem ou à Elsa ?
- On n ‘est pas obligé de leur parler… n’est-ce-pas, Bakura ? Demanda Néné avec le sourire.
- Vous saviez que j’écoutais, fit Bakura en sortant de l’ombre.
- Oui, ça fait un moment déjà, dit Anna en échangeant un sourire avec Néné.
- Tu veux bien, nous amener à la banque des sorciers !
- Est-ce un ordre, votre altesse ?
- Oui, c’est un ordre, dit Néné avec le sourire.
- Le pharaon va me tuer !
Bakura tendit les deux mains vers les deux filles. Chacune prirent une main et elles voyagèrent dans les ombres, pour atterrir dans le hall de Gringotts. Tous était sens dessus-dessous. La porte d’entrée était cassé,sortit de ses gonds. Il y avait des détritus partout sur le sol. Et surtout, des corps de gobelins entassés dans un coin.
- Oh mon dieu, fit Néné.
Elle détourna le regard en se protégeant dans les bras de Bakura. Il posa une main sur la tête de la jeune fille.
- Je…
- Il faut qu’on fasse vite, fit Anna.
Elle se précipita vers la salle du trésor. La porte n’était pas visible. Anna caressa le mur, elle était sûre que c’était quelque part dans les coins.
- Bievet Cebe ! S’écria Néné (ouvre porte).
La porte apparut et s’ouvrit. Anna s’engouffra dans la pièce t commença à fouiller. Néné entra à son tour, mais Bakura se retrouva contre une barrière, il ne pouvait pas entrer dans la pièce. Une force le repoussa.
- Hé !
- On va faire vite, s’écria Néné.
Le deux filles passèrent de longues minutes à fouiller dans tous les coins de la pièce. Elle trouvèrent tout un tas d’épées, de boucliers, de bijoux, de vêtements. D’ailleurs, Néné en profita pour enfiler une robe au lieu de rester en pyjama toute la journée.
- Il n’y a pas de miroirs, constata Anna découragée.
- Vous cherchez un miroir, fit une voix.
Un gobelin, celui que Néné avait renversé plus d’un an auparavant, se tenait dans un coin de la pièce.
- Viens avc nous, fit Néné.
- Je dois garder le trésor d’Avalon.
- Laisse-tomber ce tas de babioles, ta vie est plus important, rétorqua Néné.
- Ma vie est plus importante, répéta le gobelin abasourdi.
- Partons, fit Anna.
Néné, Anna et le gobelin, qui s’appelait Peppy, rejoignirent Bakura. Ce dernier avait disparu, à la place se tenait une dizaine de sorciers qui pillait les lieux et brûlait le corps des gobelins.
- Hé ! Qu’est-ce que vous faites ? S’écria Néné.
Les romains levèrent la tête vers les deux filles, puis virent le gobelin derrière elles. Le premier sort fusa, Anna leva le bras et une colonne d’eau apparut devant elle.
- C’est la première fois que je fais ça, s’exclama Anna.
- Oui pas le temps de s’extasier, fit Bakura.
Il sortit son torse des ombres et posa une main sur l’épaule de chaque fille et les tira vers lui.
- Peppy ! S’écria Néné.
La jeune fille s’accroupit pour le prendre dans ses bras, mais Bakura et Anna partirent sans elle. La colonne d’eau tomba au sol, éclaboussant tout le monde. Néné était accroupi et tenait toujours le gobelin dans ses bras. Des feu-follets apparurent et avalèrent les sorts lancés par les sorciers. Elle tentait de rassurer le gobelin. La jeune fille savait qu’elle ne tiendrait pas longtemps comme ça. Il lui suffisait d’attendre que Bakura revienne les chercher. Il allait revenir, il ne l’avait jamais laisser tomber.
- ça suffit ! Cria une voix.
Néné leva la tête, il y avait un homme brun avec des yeux verts qui la regardait avec une étrange… bienveillance.
- Qui êtes-vous ? Demanda Néné.
- Réfléchis, Néné. Qui pourrais-je être, selon toi ?
Néné l’observa un moment, il lui semblait familier, tout étant un parfait inconnu. Elle ne savait pas… et elle savait qui il était.