Les quatre cités cachées

Chapitre 41 : Le serment de Dumbledore

2382 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 22/08/2024 18:29

Le serment de Dumbledore

 

Dumbledore et Néné atterrirent dans un cimetière, non loin d’une grande bâtisse. Elle était dans l’ombre. C’était le manoir Jedusor.

- Merci Mr Albus, fit Néné. 

Néné fit un sourire et hocha la tête vans de prendre la direction du manoir. Elle avait confiance que les choses se termineront bien pour tous.

- Néné… j’ai de vieux genoux, mais… je jure allégeance, je protégerais vos secrets et votre …

Néné posa ses deux mains mais sur la bouche du vieux professeur et sourit.

- Je fais serment que vous aurez toujours une place dans ma demeure et du pain à ma table. Jamais je ne vous demanderais un service qui puisse vous infligez un déshonneur, termina Néné.

Elle fit un sourire et reprit son chemin vers le manoir. Elle se tenait maintenant face à la grande porte. Néné prit une grande inspiration et la poussa. Elle parcourra le hall et croisa le chemin de Nagini. Néné s’accroupit et tendit la main vers Nagini, qui glissa pour se laisser caresser. Un feu-follet entra dans le corps du serpent.

- Oh ! Fit une voix.

Néné se releva et se retourna vers Voldemort. Elle se tenait debout face à lui. Voldemort fit de grands pas pour arriver près d’elle. Il la souleva dans les airs et mit son visage à la hauteur du sien. Il la regarda fixement, étrangement … impressionné.

- Tu vas mourir, tu le sais ?

- Oui !

- Tu l’acceptes ?

- Oui !

Néné vit une étrange lueur passer dans le regard de Voldemort. Le mage noir se saisit de son menton. Il serra et la tira vers lui.

- Dommage, tu es vraiment magnifique. Avada Kedavra ! Cria-t-il.

Le corps de Néné tomba au sol. Voldemort sortit la pierre de feu de sa poche et elle se mit à briller. Et la « vérité » lui apparut clairement. Il allait tuer Anna et il aura les quatre pierres.

 

Atem se trouvait à Square Grimmaud. Dumbledore revint, attristé. Le pharaon sentit son cœur cessait de battre. Néné venait de mourir, un feu-follet sortit du corps du jeune homme et tournait autour de lui pour le réconforter. Mais la peur et la rage étaient trop fortes dans le cœur du Pharaon.

- Vous l’avez conduit à la Mort, s’écria Atem en saisissant Dumbledore par le col.

- Arrête, fit Anna, en attrapant le bras du pharaon, c’était son choix. Il y a … encore à faire.

- Pourquoi, au juste ? Pour gagner ? Je ne peux pas gagner, je ne peux pas vivre sans Néné.

Atem, abattu, baissa son corps et Dumbledore tomba au sol. Le pharaon serra les dents et lança un sort sur le vieux sorcier. Un feu-follet sortit du corps de professeur et avala les flammes dans un « pssscht » avant de finir en une petite fumée. Atem, toujours en colère, lança un nouveau sort. Anna se précipita vers le pharaon et le poussa. Ils tombèrent tous les deux à la renverse. Le sort fusa vers Dumbledore, les membres de l’ordre tentèrent tout pour l’arrêter. Dumbledore essaya même de transplaner, mais il ne pouvait pas bouger, il était comme collé au sol. Il leva instinctivement un bras et le sort fut dévier au dernier moment et le sort disparu. Anna et Atem regardèrent Albus surpris.

- Ah d’accord, c’était votre idée ou celle de Néné ? Demanda Atem.

- La mienne, c’était ma décision !

Atem se releva et fixa le vieux professeur d’un regard furieux, puis il saisit Anna fermement par le bras. Seto suivit le mouvement et tout le monde disparu dans une flamme.

- Professeur ! Appela Harry.

Le jeune survivant montra la fenêtre, le ciel était sombre. Ils se penchèrent par la fenêtre et le soleil était recouvert par une ombre, un voile sombre.

- Il n’est pas censé être midi ? Demanda Sirius.

 

 Voldemort avait posé le corps de Néné sur une plaque de marbre. Morgause, Romulus, Hans et Zorc étaient là aussi.

- Quand j’ai vu les ténèbres s’abattre sur le monde, je savais que le pharaon était responsable, fit Zorc.

Il passa sa main sur le corps de la jeune fille, avec un sourire satisfait. Romulus s’approcha à son tour et ferma les yeux quelques instants en penchant la tête.

- Il ne reste plus qu’Anna, commenta-t-il en relevant la tête.

- Quand vous l’aurez tuer, c’est… Elsa qui va recouvrir le monde de glace. Ils sont incapables de se contrôler, comme si ils avaient besoin d’eux pour se … maîtriser.

- Il s’agit de l’équilibre, Yin et Yang. La balance cosmique de l’univers, fit Voldemort.

La « vérité » lui apparaissait si clairement. Ses horcruxes étaient une … vraie bêtise. L’immortalité ne résidait pas ...là. Ni dans ce que Morgause avait fait en arrêtant son « temps, ni dans ce que Zorc avait fait en se liant avec les ténèbres. Ni dans ce qu’Hans avait fait en se drapant de la « peau » des autres. Ni ce que Romulus avait fait en volant le « temps » des autres. Ils étaient ridicules à se contenir de si « peu ». Lui aurait tous les pouvoirs, car l’immortalité résidait … dans la mémoire des vivants. Il va lier son « destin » à tous les hommes, il va lier son « temps » à toutes les femmes, et son « âme » à tous les enfants du monde.

 

Dumbledore se trouvait avec Atem. Ils étaient tous les deux accompagné de ceux qui restaient encore vivants. Il y avait Elsa, Zia, Anna, Kristoff, Shaolan, Toya, Jono-uchi, Yugi et Bakura. L’ordre du phœnix était là aussi. Zia et Elsa observaient le vieux professeur un peu surpris.

- Quand Néné passe par là, n’est-ce-pas Bakura ? Commenta Zia.

- Oh, ça va ! Fit le jeune homme avec un étrange sourire.

- Vous n’êtes pas censé être avec les mangemorts ? Demanda Maugrey.

- J’ai… suivi les ordres d’une jeune fille avec un sourire qui a trop de charme.

- Néné n’est plus ! Dit Zia.

- Elle… avait un plan en tête, et j’ai confiance, elle a prévu quelque chose, n’est-ce-pas Anna ? Dit Dumbledore.

- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Elsa.

- Tout va bien, nous devons nous occuper des Horcruxes de Voldemort. Il va peut-être même s’en occuper tout seul si il découvre la « vérité », expliqua Anna.

- Il faut donc s’occuper de Harry et de Nagini, fit Bakura. Tu comptes faire quoi ? Les tuer ?

- Vous menacez Harry, s’écria Sirius.

- Je pose une question, mortel stupide !

- Non, il faut séparer leurs âmes, dit Anna.

- Comment fait-on ? Demanda Zia.

- Je ne sais pas, Néné était la seule à savoir.

- Elle aurait pu le dire avant de …. commença Maugrey.

Le sorcier croisa le regard rougeoyant du pharaon qui le fit taire.

- Je sais ce qu’il y a à faire, fit Dumbledore.

- On vous laisse vous occuper de Harry, alors et nous on s’occupe de Nagini, conclua Zia.

Elle se leva et échangea un regard avec le pharaon qui tomba la tête.

- Tu dois te resaisir, tu m’entends ! S’écria Zia.

- Néné… commença le pharaon.

- … n’est plus, tout comme Zao ou Sakura et pourtant Toya et Shaolan sont toujours là se battre. Ou moi… Alors sois tu te morfonds comme un idiot, sois tu agis… si nous arrivons à mettre la min sur les pierres, ils pourront renaître, termina Zia avec vigueur, pour secouer un peu le pharaon.

- Laisse-le donc se morfondre… quand on aua sauver Néné, elle ira avec un autre… et le pauvre Pharaon finira tout seul, fit Bakura.

- Quand tu parles d’un autre, tu parles de toi ? Demanda Yugi.

Bakura fit un sourire en coin, en fixant Yugi, puis disparu dans les ombres en riant. Zia leva les yeux au ciel et disparu à son tour. Atem se leva et sortit de la maison des Black, il avait besoin de prendre l’air. Il devait réfléchir à tout ça. Les ténèbres étaient là, au dessu de sa tête. C’était lui le responsable de ce voile, il le savait. La rage, la colère, la haine régnait dans son cœur. Et se reflétait sur le monde. Tout comme la terre était devenue plus « lourde » depuis la mort de Zao. Zia parvenait à se contrôler, comment pouvait-elle faire ? Pourquoi est-ce qu’il n’y arrivait pas ? Il sentit une présence derrière lui, il se retourna pour faire face à Dumbledore, s’approchait de lui.

- Que voulez-vous ? Demanda Atem.

- Néné était une jeune femme courageuse, elle avait à cœur de prendre soin des gens, de vous en particulier. Elle vous aimait, elle vous aime depuis dix mille ans, je ne vois ce que Voldemort peut faire contre … quelque chose comme ça.

 

Un feu-follet sortit du corps du pharaon et tourna autour de lui en faisant des petits cris. Il cherchait à rassurer le pharaon et le soutenir. Cette fois-ci le pharaon le regarda et tendit la main vers lui. Il le saisit et l’écrasa dans sa main. Le feu-follet disparu dans un cri d’agonie.

- Elle m’a abandonné, fit-il avec rage.

Dumbledore observa le jeune homme, il était surpris de son geste, il soupira. Quand soudain la terre se mit à gronder et à trembler. Qu’est-ce qui se passait ? Sirius l’appella et le vieux sorcier se précipita vers la maison. La plupart était assis, affligé, en train de pleurer ou de s’énerver. Lui-même ne sentait plus si… confiant. Son moral était tombé dans ses chausettes.

- Qu’est-ce qui se passe ? Demanda Dumbledore.

- Tous les feux-follets sont… morts. Néné les avait laissé pour… adoucir notre peine, mais…

- Atem a tué le sien, expliqua le vieux sorcier.

- Quel idiot ! Commenta Anna.

- Pourquoi … je me sens lourd et abattu ?

- Néné… Elle a pas fait ça ? Fit Elsa en échangeant un regard avec sa sœur.

- Fait quoi ? Demanda Jono-uchi.

- Elle avait installé un feu-follet dans le coeur de Zia pour compenser la perte. Mais … son feu-follet éteint, Zia vit la perte de son frère avec intensité, répondit Elsa.

- Il faut faire vite, dit Anna en échangeant un regard avec Dumbledore.

Le vieux sorcier soupira mais hocha la tête, il transplana sans un mot. La Terre se remit à trembler.

- Yugi, il n’y a que toi qui peut toucher le pharaon, s’il te plait, fais-lui entendre raison, supplia Anna.

La jeune fille était la seule encore active. Elle avait encore des choses à faire, il y avait même encore beaucoup à faire. Elle avait un but. Le fait que le pharaon avait détruits le feu-follets allait lui compliquer la tâche. Au lieu d’agir, il va falloir les motiver, ils vont perdre tellement de temps que Voldemort pourra mettre à profit.

 

Ce dernier tait d’ailleurs en compagnie de Nagini, il observait son serpent. Il va falloir qu’il la tue, il n’avait pas le choix. Il ne doit exister en un « seul » exemplaire pour… se connecter au monde. Il allait exister dans la « mémoire » des vivants. Ils se mettraient à croie en lui. Il existerait alors comme un … Dieu. Après ça, il vivra à jamais. Il pourra reconstruire le monde à son image. Le monde était à lui.

-         Je regrette… Nagini ! fit-il en fourchelang, avant de jeter le sort fatal sur son serpent.

Il fut intercepté par un feu-follet.

-         Elle cherche à te protéger… quelle idiote !

Voldemort continua de jeter le sort de mort sur Nagini. Le serpent ressentit un étrange sentiment de bonheur d’avoir croisé le chemin de Tom et de … Néné.

 

Romulus, Zorc, Morgause et Hans entrèrent dans la pièce. Le mage noir assis sur son trône, conquérant, satisfait, prétentieux et confiant dans sa victoire. Il ne restait qu’une petit fille entre lui et le pouvoir absolu.

-         Il ne semble avoir entendu quelqu’un se plaindre que le pharaon lui avait mené la vie dure… ou une certaine Morgane, fit Voldemort en fixant Zork et Morgause. Je crois que vous pouvez aller vous amuser.

Zorc sourit et disparu. Morgause fit de même et Voldemort pensa que ce n’était qu’une question de temps avant que Hans ne s’amuse avec Elsa, après la mort d’Anna.

-         Dis-moi Romulus, tu es le premier sorcier… donc la quête des « sangs-purs » était une belle bêtise, fit Voldemort avec un sourire en coin. Mais je pourrais accorder à qui je souhaite, des pouvoirs ou les reprendre. Quoi ? fit Voldemort soudainement.

Le « vent » venait de lui murmurer qui lui restait un horcruxe : Harry Potter. Le gamin était encore sur son chemin. Il fallait en finir avec lui… détruire ce garçon, en faire de la poussière… si fine qu’il sera oublié. D’ailleurs, il pourra l’effacer des mémoires et ce sera comme si il n’avait jamais existé. Il aura tellement de pouvoir… qu’il ne savait même si il y a quelque chose qu’il ne pourra pas faire.


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