Bêtes

Chapitre 17 : Blaise Zabini

3511 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 17/09/2020 09:30

Coucou ! Voici le chapitre 17 :)

Encore une fois, un énorme merci à la merveilleuse Amelia-Queen-Black pour son super travail.

Ensuite, merci beaucoup beaucoup à Iavellan et YumeByKira pour leurs gentils commentaires !


Disclaimer : Tous les persos appartiennent à JKR !

Rating M : Pour mention de violences physiques et mentales ; //!\\ Attention, mention de viol à partir du troisième tiret //!\\

Bonne lecture à tous !

xxxOOOxxx

- Mais que se passe-t-il ici ?

Théodore et Hermione se tournèrent d'un seul mouvement vers la personne qui avait parlé. Des yeux bruns cernés, une peau brune chocolatée, des cheveux bouclés et beaucoup trop longs qui mériteraient bien une nouvelle coupe…

Hermione ne put s'empêcher de s'écrier :

- Blaise !

Chapitre 17 : Blaise Zabini

« Un jour le Noir se réveilla avec une conscience et il se rendit compte qu'il était seul.

Comprenant aussi qu'il était d'une puissance incommensurable, du vide il appela la Lumière.

La Lumière naquit de la même façon que le Noir et son pouvoir était en tout point comparable au sien. La Lumière était magnifique et le Noir éprouva tout de suite une intense fascination pour elle.

Mais la Lumière était aussi une entité incontrôlable et très imbue d'elle-même.

Dès que le Noir ne la surveilla plus, la Lumière agrandit son emprise sur l'univers jusqu'à en occuper la moitié. Le Noir qui trouvait la Lumière plus belle que lui la lui accorda volontiers.

Mais la Lumière n'était toujours pas satisfaite. »

Premier psaume du livre des origines, partie 1


_ _ _ _ _ _ _ _


345 : année des mêlées Elevage du Nord

Comme chaque soir il neigeait dans l'ancienne ville des humains.

Derrière les barreaux de sa cage, Blaise regardait la route et les bâtisses qui défilaient devant lui. Il respirait avec difficulté l'air glacial qui s'infiltrait dans ses poumons et son nez était gelé. Il ne parvenait pas à arrêter les tremblements agités de son corps.

Au moins, grâce au froid, la douleur de son bras ne se faisait plus sentir… ni les larmes froides sur sa joue qui avaient séché.

Où était Lord Nott ? Pourquoi l'avait-on enchaîné ?

Blaise n'avait pas exactement compris ce qu'il s'était passé. Il y avait eu tant de personnes autour de lui… beuglant qu'il était une erreur, un monstre, un humain. Tant de cris et de haine…

Blaise avait l'habitude de ne pas être aimé ou qu'on lui dise qu'il ne méritait pas de vivre. Lorsqu'il vivait seul avec sa mère, il avait presque failli/commencé à y croire lui aussi. Il voulait juste être heureux et que tout le monde le soit aussi… si sa présence était douloureuse aux autres, même à sa mère… Il comprenait qu'on le haïsse.

Mais tout ça c'était du passé. Maintenant il n'y croyait plus. Non. Il n'était pas un monstre. Il n'était pas horrible et laid. Tous ceux qui lui avaient dit ça étaient des menteurs sans vergogne et il ne fallait pas s'inquiéter de leur avis. Théo lui avait bien fait comprendre.

Reste fier en toute circonstance… c'est ainsi que se conduisent les nobles, et tu es un noble toi aussi.

Mais Blaise n'avait plus la force. Et au fond, il savait qu'il n'était pas comme Théo.

Juste après les cris, un énorme démon l'avait séparé de Lord Nott avant de lui déchirer ses vêtements… Et ils l'avaient mis dans une cage. Encore une cage. Maintenant on l'emmenait quelque part, il n'était pas sûr de savoir où. Le ramenaient-ils à sa mère ?

Blaise ne voulait pas. Il détestait cet endroit. Il ne voulait plus être battu, il ne voulait plus souffrir… Il ne voulait plus dormir derrière des barreaux, dans le noir. Et Lord Nott lui avait promis que plus jamais il ne retournerait là-bas.

Que faisait Théo ? Pourquoi ne venait-il pas le libérer ? Il venait toujours d'habitude quand il avait besoin de lui. Et là, il espérait tellement le voir apparaître devant la cage pour le sauver…

Arrête d'être trouillard ! Que dirait ton père s'il te voyait ! Tiens-toi droit et regarde l'ennemi en face… puis crache lui au visage ! C'est comme ça que l'on fait pour se faire respecter !

Au souvenir de ces mots, Blaise tenta de se redresser mais il était congelé. Il parvenait à peine à bouger ses doigts de pieds…

Le froid l'envahissait de plus en plus… Il était si fatigué… Les claquements des sabots du cheval qui faisait avancer le chariot avaient quelque chose d'hypnotisant, d'envoutant…

Blaise sombra dans l'inconscience.


345 : année des mêlées Elevage du Nord

Blaise était dans le noir… Il se réveilla sur un doux parfum de lavande.

- Regarde-le, on dirait un enfant…

En fait, il n'était pas dans le noir, ses yeux étaient juste fermés.

- C'en est un Luna. Comme toi.

Blaise ouvrit un œil doucement. La lumière l'aveugla et il fut incapable de voir ce qu'il y avait autour de lui. Qui parlait ? Où se trouvait-il ?

- Oh… il doit manger des cacahuètes alors.

Blaise parvint au bout de quelques secondes à distinguer deux silhouettes… Une très grande et une toute petite… Au loin, il entendait des claquements de sabots, des marchands qui hurlaient leurs prix, des verres s'entrechoquant…

Il cligna des yeux jusqu'à ce que sa vision se clarifie totalement. La première chose qu'il remarqua furent les murs au-dessus de sa tête qui étaient recouverts de bocaux contenant des cadavres d'animaux en tout genre. Il fit une grimace avant de reporter son attention sur les deux personnes en face de lui.

- Regarde ! Il nous voit !

C'était une petite fille blonde qui venait de parler. Blaise fronça les sourcils. Les yeux scrutateurs de la petite fille étaient bien trop bleus pour être normaux. Bien trop profonds aussi… et bien trop grands !

- Bonjour mon petit, je m'appelle Hagrid et voici Luna.

Blaise sursauta sous la grosse voix de l'énorme personne qui s'était présenté. Était-ce un géant ?! Non, non… Les géants étaient beaucoup plus grands normalement…

- Comment te sens-tu ? continua le géant dénommé Hagrid.

Blaise se redressa doucement avant de soudainement éternuer. Cela sentait l'humain à plein nez… la poussière aussi. Il la connaissait bien cette odeur de crasse… C'était la même que chez lui. Mais… d'étranges effluves acides et de fleurs s'y mélangeaient. Il leva les yeux vers le géant barbu qui le regardait avec gentillesse.

- Où suis-je ? demanda Blaise d'une voix un peu trop cassée.

- Tu es dans la clinique de Dumbledore, à Jedom, dans l'élevage du Nord.

- L'élevage du Nord… !

Il n'était donc pas rentré chez lui ! Quel soulagement… Il prit quelques secondes pour comprendre ce qui l'entourait. Il semblait être dans une espèce de laboratoire de magicien… C'étaient ses draps blancs qui sentaient les fleurs… Quelle merveilleuse odeur.

- Mais… pourquoi je suis ici ?

- Tu as été amené par les maîtres… Ils voulaient que Dumbledore te soigne.

- C'est qui ce Dumbledore ?

- Un grand médecin. Il a été missionné ailleurs et n'a pas pu assister à ton réveil… dit-il, son ton bourru contrastant avec son sourire. Mais il nous a chargés de s'occuper de toi durant son absence.

Blaise grimaça en sentant des picotements dans son bras. Ça lui chauffait… Il posa la main dessus. On avait entouré sa blessure de bandages. Une douce idée s'insinua dans son esprit…

- Je ne vais pas rester ici, on va venir me chercher, pas vrai ?

La mine du géant s'assombrit.

- Oui.

Le géant avait presque l'air triste… Blaise ne comprit pas. Il ne fallait pas être triste ! Lord Nott allait venir le récupérer, c'était merveilleux… non ?

- Ecoute mon garçon… reprit le grand homme. Tu as été racheté par un riche vampire… ce sera ton maître à présent.

De quoi est-ce que le géant parlait ? Blaise n'avait pas de maître, c'était un noble, comme Théo ! On devait le respecter.

- Je n'ai pas de maître, répéta-t-il d'ailleurs.

Et alors qu'il allait ajouter quelque chose, la petite fille blonde le coupa :

- Si, tu en as un, comme tout le monde ici ! Mais ne t'inquiète pas, parfois tu auras droit à des cacahuètes.

Blaise la regarda de travers.

- Je n'aime pas les cacahuètes.

- Bien sûr que si.

- Bien sûr que non ! rétorqua Blaise, ahuri. Je préfère le sang. Comme Lord Nott !

- Ce n'est pas aussi bon le sang, contra la petite. Ça a un goût de rouille.

Le géant tapota la tête de Luna avant de dire :

- Ça suffit ma petite Luna. Arrête de l'embêter et va donc lui chercher à boire.

Luna ne se le fit pas dire deux fois. Elle se dépêcha d'ouvrir la grande porte en bois et disparut bientôt derrière.

- Quel est ton nom mon petit ?

- Blaise… Zabini.

- Tu es un demi-vampire ?

Le garçon le regarda, méfiant, puis hocha la tête doucement.

- D'accord, d'accord. Ecoute mon petit Blaise, écoute bien parce que nous n'avons que peu de temps.

La mine du géant était devenue bien sombre. Blaise ne comprit pas ce brusque changement.

- Dans quelques heures, un démon va venir te chercher. Je vais te dire les choses en face : tu as été racheté par l'une des pires familles de démon qui soit. Ton maître est cruellement pervers et sa femme adore faire souffrir les enfants comme toi.

Blaise ne comprenait pas. Il ne voulait pas comprendre. Qu'est-ce que ce géant lui disait ? Était-il fou ? Sénile ?

Les mots qui sortirent ensuite de sa bouche le choquèrent plus que nulle autre chose.

- …tu ne dois surtout jamais te rebeller, tu comprends ? Tu vas devoir te montrer fort et ne jamais baisser les bras. Tu vas être rabaissé, déshonoré, beaucoup de gens essaieront de te faire du mal et tu ne pourras pas te défendre…

Blaise ne savait pas pourquoi mais il avait envie de pleurer. Son cœur s'était serré et il voulait vomir.

- Mais ne perds pas espoir, continua le géant. Apprends à baisser la tête, à lécher des bottes, à être soumis du moins en apparence. Mais reste fier. Tu n'es pas qu'un simple bout de viande qu'on peut…

- Hagrid, le maître est là.

Blaise porta son regard vers la porte. C'était la petite blonde. Elle était revenue. Une expression indéchiffrable avait pris place sur son visage.

- Quoi ? Déjà ?! Oh mon petit je suis si désolé…

Hagrid se leva faisant craquer la chaise de soulagement, et sortit rapidement de la pièce. Luna s'approcha de Blaise avec des vêtements. Elle les lui tendit et Blaise se perdit dans la profondeur de ses yeux scrutateurs.

- N'aie pas peur, tout va bien se passer. Tu es fort, ça se voit dans ton regard. Il faut que tu te changes, nous n'avons le droit de porter que du noir.

- Je sais…

Blaise se pressa de s'habiller de la robe noire qu'on lui tendait. C'était la même que portait Luna et Hagrid. La même qu'il portait dans le passé avec sa mère.

Il ne sut pourquoi mais Blaise comprit qu'à partir d'aujourd'hui, tout changeait à nouveau. Et un calme froid l'envahit. Il n'était pas revenu chez lui. Mais les règles étaient les mêmes. Il fallait juste qu'il réapprenne… encore une fois. Mais il y arriverait. Il survivrait.

- Bonjour Blaise.

Il est là.

Blaise à peine habillé, se retourna brusquement. En effet, derrière eux se tenait un homme qu'il avait déjà vu auparavant… Il n'aurait jamais pu oublier ce regard vicieux qui l'avait fixé tout ce temps durant le procès de Lord Nott. Une goutte de sueur froide coula dans son dos.

- Je suis Rodolphus Lestrange, ton nouveau maître.

Le cœur de Blaise rata un battement.

Son rêve venait réellement de prendre fin.


_ _ _ _ _ _ _ _ _


354 : année des vents froids Manoir des Lestrange, élevage du Sud-Ouest

Dans la chambre rouge de son maître, Blaise cambrait à nouveau les reins sous les assauts répétés de celui-ci… Cela faisait maintenant neuf ans qu'il avait été arraché à sa vie de rêve au manoir Nott. Il ne comptait plus le nombre de fois où celui qui l'avait acheté avait profité de lui.

Au moins, il n'avait plus mal à présent.

C'était effarant de voir à quel point cet homme était effrayé par sa femme, Lady Lestrange, alias Bellatrix la folle furieuse. Et à quel point son désir de le posséder et de l'avilir lui était bénéfique… C'était à ça que servait Blaise. A lui faire passer ses nerfs. Rodolphus était tout de suite plus joyeux ensuite.

Ah, comparé à d'autres esclaves, Blaise n'était pas tant à plaindre. Il était nourri, logé, et il n'avait même pas besoin de faire de tâches éprouvantes… Il avait même le droit de se balader en ville s'il en avait envie… Bien sûr, une fois dehors il fallait supporter les regards méprisants des démons… Et surtout il fallait surveiller ses arrières. N'importe qui pouvait surgir d'une ruelle pour lui briser les os et le tuer.

Mais tout de même, parfois, il rêvait de pouvoir planter ses crocs dans le cou de Rodolphus… pour lui arracher la tête et le voir se vider de son sang en riant.

Blaise sentit les derniers soubresauts de son maître et se laissa aller lui aussi. C'était purement mécanique. Il n'y avait pas vraiment de plaisir là-dedans. Mais ça rendait Rodolphus plus heureux et donc plus enclin à lui offrir ce qu'il voulait.

Il poussa un râle de soulagement quand Rodolphus se dégagea.

Cela avait commencé doucement. Rodolphus ne s'était pas jeté sur lui tout de suite... Il avait même été très doux et compréhensif… n'hésitant pas à lui faire des traitements de faveur, à le complimenter sur sa pureté et même parfois à le protéger de la folie furieuse de sa femme. L'affection de Rodolphus s'était d'abord montrée par de petits attouchements sans grande conséquence… Il le faisait s'asseoir sur ses genoux, s'allongeait dans son lit pour lui raconter des histoires… Puis d'années en années, il l'avait touché de plus en plus longtemps, s'était allongé de plus en plus proche de lui… Et un beau soir, après une énième dispute avec sa femme, il avait toqué à sa porte, un regard sombre et fiévreux juché sur son visage. Blaise avait quinze ans.

Rodolphus avait répété l'opération plusieurs fois après cette nuit-là et Blaise avait fini par se faire à l'idée. S'il fallait ça pour survivre, il était prêt. Au moins, il n'en avait qu'un à supporter, pas comme sa mère…

De plus, Rodolphus avait l'étrange manie de lui offrir quelque chose juste après. Quelque chose de cher ou de rare – souvent les deux – que Blaise s'empressait de revendre au marché noir de l'élevage du Sud-Ouest pour se faire de l'argent de poche. C'était une chance que le manoir des Lestrange se trouve en pleine ville. Ce genre d'Elevage où cohabitaient les démons et les humains était très courant. Les humains avaient leurs propres quartiers et tous leurs passages étaient extrêmement réglementés, mais il n'était pas rare de voir des rues où les deux races différentes se mélangeaient.

Comme à chaque fois, Rodolphus sortit une petite boite joliment décorée d'une poche de sa veste qui trainait au sol. Ce qu'il y avait à l'intérieur était encore plus joli, Blaise n'en doutait pas.

- Voilà pour toi Blaise, murmura Rodolphus avec un petit sourire satisfait. Tu es toujours aussi magnifique et vraiment très doué, je suis heureux de t'avoir si bien élevé.

Gros bouffon sans cervelle. Un jour tu me paieras toutes ces humiliations.

Blaise lui rendit son sourire et prit la boite entre ses mains graciles.

- Merci Rodolphus… répondit-il de sa voix la plus envoutante.

Ensuite, Blaise se leva pour récupérer les affaires de Rodolphus et commença à l'habiller soigneusement.

- Dépêche-toi, nous recevons quelqu'un d'important aujourd'hui. Il faut que tu t'habilles toi aussi, il a demandé expressément à te voir. Mais ne descends qu'à mon signal.

Surpris, Blaise marqua un temps d'arrêt. Il se reprit très vite et baissa la tête respectueusement.

- Oui mon maître…

Mais la curiosité étant trop forte, il ne put s'empêcher de continuer :

- Pourrais-je vous demander qui est cet homme important ?

Rodolphus semblait trop préoccupé pour vraiment remarquer son impudence.

- Severus Snape, répondit-il narquoisement, le ministre des affaires étrangères et le confident du Maître Suprême.

Blaise était extrêmement surpris mais il n'en montra rien. Il finit d'habiller son maître qui sortit à la hâte et se prépara à son tour. Que pouvait bien lui vouloir ce ministre ?

A peine une heure plus tard, Severus Snape était annoncé à l'entrée du manoir. Blaise se posa en haut des escaliers du grand salon, à disposition, comme l'avait ordonné son maître.

- Bonjour cher Snape, le salua Rodolphus en ouvrant la porte, comment allez-vous ?

Le ministre répondit par un geste sec de la main et entra sans ménagement dans la propriété de Lestrange. Il pleuvait dehors. Severus jeta son manteau mouillé à l'un des serviteurs devant la porte.

- Puis-je vous servir un verre de Nectar ? proposa Rodolphus, la voix légèrement tremblotante, tout en l'invitant à le suivre dans le salon.

La réponse de Severus fut aussi sèche que brève. De là où il était, Blaise assistait à la scène avec un sourire en coin. Rodolphus semblait vraiment effrayé par la présence du ministre. Paniqué aussi… Il suait à grosses gouttes.

- Des petits cookies peut-être ? insista Rodolphus alors qu'il s'asseyait sur un fauteuil en cuir noir, très vite imité par le ministre.

- Cessez ces niaiseries et passons aux choses sérieuses Rodolphus, le coupa celui-ci. Vous savez pourquoi je suis là.

Rodolphus pâlit sous l'injonction de Snape.

- Oui mais c'est-à-dire que… il s'agit tout de même de mon esclave personnel…

Tiens… On parle de moi ?

- Nous avons besoin de lui en tant qu'éclaireur dans les élevages du Nord. Son ascendance humaine lui facilitera la tâche. Ce sera notre espion, nos yeux et nos oreilles.

- Mais… est-ce si nécessaire que ce soit lui… ? J'ai plusieurs autres esclaves complètement humains s'il le faut…

- Un simple humain serait beaucoup plus difficilement manipulable… Cette idée était de vous, dois-je vous le rappeler ? « Un sang-mêlé pourrait nous ouvrir quelques portes » tels étaient vos mots !

Rodolphus déglutit difficilement.

- Mais j'avais émis cette possibilité il y a plus de neuf ans… Comment pouvez-vous me dire ça après toutes ces longues années… Blaise est devenu un serviteur indispensable de ma maison…

C'est mon cul qui t'est indispensable oui.

Severus fronça les sourcils. Ses yeux s'étaient faits plus incisifs et son air plus sombre.

- Vous opposeriez-vous au Maître Suprême, Rodolphus ?

- Non ! Bien sûr que non ! s'écria celui-ci, choqué.

- Alors c'est décidé, conclut Severus en se levant soudainement. Apportez-moi Blaise Zabini, nous partons de suite.


xxxOOOxxx


Et voilà ! Verdict ?

Un chapitre un peu de transition pour en apprendre plus sur le passé de Blaise et aussi afin d'introduire certaines informations sur le monde de mon histoire :)

J'espère que la dernière scène avec Blaise n'a choqué personne, si c'est le cas, je m'en excuse.

Dans le chapitre suivant, on se recentrera sur le présent ;)

Ah oui d'ailleurs, je pense m'accorder un petit break d'une semaine ^^' depuis que je suis rentrée en France je suis débordée et je cours partout. Je n'ai toujours pas réussi à me remettre à écrire et je ne voudrais pas vous sortir quelque chose de bâclé !

Alors voilà... Petit délai d'attente un peu long, vraiment désolée ! Je pense revenir en force en fin de mois :) Vous inquiétez pas, les chapitres suivants sont déjà commencés et/ou planifiés dans ma tête.

J'espère que ce chapitre vous a tout de même plu et je vous remercie de m'avoir lu !

A dans deux semaines :D

Laisser un commentaire ?