Bêtes

Chapitre 8 : Le retour

3159 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 21/08/2020 19:20

Hello ! Voici le chapitre 8 :)

Bon, alors d'abord, un merci tout particulier à Amelia-Queen-Black, sans qui mes chapitres seraient beaucoup moins agréables à lire. Plein de cœurs sur toi !

Bon, plus que cinq ou six chapitres et j'aurais enfin rattrapé ffnet ! Ensuite, le rythme de publication sera d'un chapitre par semaine :)

Bonne lecture !


Chapitre 8 : Le Retour

345 : année des mêlées, Château Noir, Conseil des Créatures Sombres

La salle du Conseil était noire de monde. Vampires, trolls, dryades, loups-garous… toutes les races de démons s'étaient réunies pour le jugement d'Arthur Nott.

Il s'agissait en effet d'un évènement de grande importance. Et comme pouvait en témoigner la présence des cages dans l'arrière de la salle, il était très probable que l'on ait fait venir des esclaves supplémentaires pour qu'ils s'occupent de tous les visiteurs.

Les bavardages allaient à tout va. Chacun donnant un peu du sien. Les humains avaient enfin fini par payer pour leurs crimes et par la grâce du Diable, le Maître ne tolérait aucun écart d'opinion. Il était bien heureux qu'il n'ait aucune compassion pour quiconque ayant l'absurde idée de les défendre.

Du haut de son perchoir, le ministre de la justice choisi par le Maître tapa de son marteau en bois pour faire revenir le silence. Il déclama de sa voix nasillante de gobelin, annonçant le début du Conseil :

- Arthur Nott, vous êtes accusé de trahison envers le peuple des Créatures Sombres !

Sur ces mots, la foule se mit à vociférer des injures. La famille Nott – femme et fils – s'était mise dans un coin des gradins et tentait par tous les moyens de se faire oublier. La mère avait les cheveux relevés en chignon et un voile noir transparent cachait quelque peu ses traits. Mais on pouvait deviner à ses yeux cernés et à sa posture brisée qu'elle était éreintée et avait beaucoup pleuré. Le jeune demi-loup quant à lui, restait fier et droit. Une expression dure marquait son visage encore enfantin.

Arthur Nott attendit que la cohue se calme pour déclarer, sûr de lui :

- Je ne suis pas un traître. Il y a méprise !

- N'avez-vous pas accueilli dans votre maison un enfant humain ? rétorqua le vieux gobelin.

- Ce n'est pas un enfant, c'est une abomination ! cria quelqu'un dans l'assemblée.

Arthur serra fort la main du petit garçon qui tremblait près de lui. La foule qui s'était agglutinée autour d'eux semblait prête à monter sur l'estrade pour leur découper la tête à tout moment.

Le vieux ministre tapait avec acharnement de son marteau en bois dans un effort vain de ramener le calme.

- Blaise est mon fils ! Ce n'est pas un humain ! répliqua Arthur, agité par les injures lancées à l'encontre de son fils. C'est un vrai démon ! Regardez comme ses dents sont aiguisées.

Il prit la bouche de l'enfant entre ses doigts et l'ouvrit en grand afin que tous puissent voir l'intérieur. Effectivement, sa mâchoire n'avait rien d'humain. Blaise, la bouche complètement écartée, avait les larmes aux yeux.

- Non ! A mort ! A mort !

- Taisez-vous ! Vous êtes en présence de sa majesté ! Taisez-vous ! Taisez-vous !

Le vieux gobelin ne parvenait pas à calmer l'assemblée. Le Maître esquissa alors un geste de la main et un froid mortel envahit la salle. Le silence revint instantanément. Le vieux ministre soupira avant de s'adresser à quelqu'un caché dans l'assemblée.

- Qu'en pense le représentant des vampires ?

Un homme à la peau presque grise s'avança. Malgré ses traits charmeurs, son regard semblait pervers et vicieux.

- Arthur nous a toujours créé des soucis, votre excellence, fit-il en se courbant théâtralement devant le Maître. Lui et sa famille ne font plus partie de notre peuple depuis bien longtemps ! Mais il est vrai qu'un sang-mêlé pourrait nous ouvrir certaines portes…

- Après les louves, voilà qu'il fricote avec les humaines ! Ha ! le coupa quelqu'un dans l'assemblée.

- Silenc… !

Une tête de troll s'envola dans la salle. Le Maître venait d'envoyer valser le démon qui avait eu l'audace de les déranger. Un silence religieux s'installa à nouveau.

- Bien. Et qu'en pensent les loups alors ? Lucius Malfoy ?

Un homme à la longue chevelure blanche s'avança à son tour.

- J'ai toujours considéré les Nott comme de la famille… commença-t-il calmement. Laverne Nott est une amie chère à mon cœur…

Ces quelques mots arrachèrent des petits claquements de langue dégoutés dans la foule. Mais plus personne n'osait hausser le ton. Lucius Malfoy reprit :

- Cependant, il était de mon devoir de vous avertir de leurs méfaits, articula-t-il solennellement. Et même si cela me brise le cœur, je pense que vous tous ici, vous êtes d'accord avec moi… Un humain reste un humain ! Peu importe s'il n'en est un qu'à moitié.

Nott fit une grimace écœurée. Malfoy voulait juste sa place au conseil comme Ministre des finances ! Il n'avait jamais vu quelqu'un mentir aussi effrontément. Il n'était pas possible de suivre les idées d'un baratineur pareil ! Qui pouvait croire des mensonges aussi flagrants ?!

Cependant, alors que le conseil avançait dans le temps, un sourire suffisant et empreint de malveillance prenait place sur le visage de Lucius tandis que la peur apparaissait dans les yeux des Nott. Il apparut de plus en plus clair que la réunion du Conseil n'était qu'une façade et que les décisions avaient déjà été prises.

Finalement, le verdict fut officiellement posé :

- Arthur Nott, vous êtes déclaré coupable de trahison envers les créatures de la nuit. Vous êtes condamné à cinq cents années d'isolement dans la prison d'Azkaban. L'humain Blaise rejoindra ceux de son espèce dans les élevages !

Alors que la foule criait sa joie, des démons s'emparèrent du père et de son enfant afin de les séparer. Arthur hurlait à gorge déployée, mais plus personne ne l'écoutait. Blaise pleurait à chaudes larmes alors qu'on lui déchirait ses vêtements.

Un démon bourreau s'approcha alors du petit demi-vampire, armé d'un tison dont le bout en fer était rouge et brûlant. L'horrible réalité apparut soudain aux yeux des Nott. On allait marquer Blaise comme du bétail. Et ces cages… l'une d'elle lui était réservée.

S'en fut trop pour le jeune Théodore. Ne supportant plus la violence des événements, il voulut se jeter dans la foule pour tenter de rejoindre ceux qu'il aimait.

Avant qu'il n'ait le temps de faire quoi que ce soit, une main ferme l'arrêta. Derrière lui se tenait Severus Snape. Il lui attrapa les bras pour le regarder droit dans les yeux et souffla :

- Si tu veux te venger un jour, reste ici et prends ton mal en patience.

Théodore regarda tout autour de lui, les larmes menaçant de couler. Sa mère, sous la pression, s'était évanouie et Severus la tenait pour l'empêcher de tomber.

Entendant les horribles cris de douleur de son frère sans qu'il ne puisse rien faire, Théodore se mordit les lèvres si fort qu'il se les ouvrit. Il aurait tant voulu être à sa place, recevoir les coups à sa place…

Il n'y eut bientôt plus d'hurlements et lorsque Théodore se rendit compte qu'il avait fermé les yeux, il les rouvrit pour entrapercevoir le corps tremblotant de Blaise alors qu'il se faisait emmener par le représentant des vampires. L'homme à la peau grisâtre le remorquait comme on traînait un animal sans volonté.

L'horreur le frappa de plein fouet. Qu'allait-il arriver à Blaise maintenant ? Les vampires allaient-ils se servir de lui ? Et son père ? Le reverrait-il ?

En une soirée, Théodore venait de perdre son père et son frère… Une rage sans nom germa dans son cœur alors qu'il lançait un regard haineux en direction de l'homme qui avait tout fait basculer.

Malfoy allait payer.


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356 : année de la Lune blanche, Manoir de Nott

Théodore se réveilla en sursaut, le visage en sueur. Les souvenirs ne voulaient décidément pas le laisser tranquille, même dans ses rêves. En particulier dans ses rêves… Il ne s'était pourtant assoupi que quelques minutes.

Il s'installa plus confortablement dans son canapé. Son nectar de basilic était encore frais. Il se mit à le siroter de nouveau, tentant d'oublier les images qui l'avaient réveillé.

Une merveilleuse odeur vint alors doucement lui chatouiller le nez… Et Théodore se désintéressa tout de suite de ses pensées lugubres pour se reconcentrer sur la cause de sa fatigue et de ses nuits blanches. L'humaine…

Il l'avait laissée dans sa prison et faisait tout son possible pour l'y oublier, mais son doux parfum revenait toujours lui taquiner les narines. Au début, il n'en avait senti que des effluves. Puis peu à peu, jour après jour, l'odeur avait envahi son manoir entier.

Nott ne savait pas si l'humaine le faisait exprès, mais tout ça ne lui plaisait vraiment pas. C'était comme si on lui avait mis le plus divin des mets sous les yeux et qu'il ne pouvait ne serait-ce qu'en goûter une miette.

Cela commençait à le rendre fou. Lui qui détestait sortir de son manoir… A présent, il prenait toutes les missions que le Conseil ou le Maître lui proposait de faire. Mater une rébellion dans les élevages ? Tenir des comptes ? Tuer des ennemis dérangeants ? Aucun problème, il était le loup de la situation.

Mais se retenir de mordre dans de la chair humaine… C'était si dur !

Plusieurs fois il s'était dit qu'il allait mettre fin à la vie de la jeune mage. Mais… A chaque fois, il revenait sur ses pas. Il n'était pas sûr de savoir pourquoi… Le sourire taquin de Blaise lui apparaissant dès qu'il se décidait à la tuer n'était sûrement pas la raison qui l'empêchait de le faire… Bien sûr que non.

Encore une fois, l'odeur envoutante de la mage vint lui gratter le nez. Que c'était énervant… Et en même temps si agréable…

Rumpy apparut soudain devant lui, et il haussa un sourcil de surprise.

- Maître Nott, commença le petit elfe. L'humaine a repris les coups contre les portes de sa prison. Elle souhaite vous voir à nouveau…

Encore ? N'en avait-elle pas assez de lui pourrir la vie ?! On ne pouvait décidément plus se reposer tranquillement dans ce manoir ! Théodore céda. C'en était trop ! Il se leva de son canapé rouge pour se diriger vers les sous-sols. Ses pas un peu trop pressés ne lui disaient rien qui vaille.

- Que me voulez-vous encore humaine ! cracha-t-il, excédé, en arrivant devant la cellule.

Hermione remarqua que le démon avait d'énormes cernes sous les yeux et semblait à bout de nerfs. Comme pouvaient l'être les vampires incapables d'étancher leur soif pendant plusieurs semaines… Mais cela ne pouvait être le cas de Nott. C'était un loup-garou.

- J'ai un nom, répondit-elle, acerbe. Je m'appelle Hermione Granger.

- Bien, Miss Granger… dit-il d'une voix dégoulinante de sarcasme. Pourquoi m'avez-vous à nouveau dérangé ?

- J'aimerais qu'on me laisse sortir.

Hermione déglutit. Son effronterie naturelle allait la perdre un de ces jours…

Les yeux de Nott se rétrécirent en deux fentes agressives.

- Me prenez-vous pour un idiot ?

- Je ne vous demande pas de me libérer… Je voudrais juste que vous me permettiez de faire quelque chose… Même au palais on nous donnait des corvées à faire.

- C'est impossible, répondit Nott du tac au tac.

Il était vrai qu'il avait pensé à lui donner des tâches ménagères, mais sa frustration grandissante lui avait bien fait comprendre combien c'était une mauvaise idée.

- Et pourquoi donc ?! explosa Hermione. Je ne peux pas continuer à ne rien faire chaque jour ! J'en suis réduite à compter le nombre de fois où je bats des cils… Je perds la tête, comprenez-moi, ce n'est pas humain !

- Malheureusement pour vous, et heureusement pour moi, je n'en suis pas un. De plus, sentir votre odeur est particulièrement irritant… Je ne peux sûrement pas vous laisser sortir et répandre encore plus vos effluves.

Théodore devait presque s'empêcher de respirer. L'odeur était si forte dans cette cellule. Il avait l'impression de la voir tellement elle était dense. Tout à coup, celle-ci sembla reculer pour ne devenir plus qu'un léger parfum dans l'air. Le loup haussa un sourcil surpris.

- Ne vous inquiétez pas, répondit calmement Hermione. Je peux contrôler la portée de mon odeur. Je suis désespérée au point d'avoir tenté de vous attirer ici grâce à elle… Mais vous n'êtes jamais descendu…

Théodore n'en croyait pas ses oreilles, comment cette humaine pouvait-elle être aussi inconsidérablement… Folle !

- C'est donc deux fois plus de votre faute si j'ai souffert le martyr durant des semaines !

- Si vous étiez descendu plus tôt, j'aurais arrêté de le faire.

- Ça suffit. Je ne peux pas me permettre de vous laisser vous balader librement dans mon manoir.

Pas qu'elle puisse avoir la moindre chance de s'échapper… Théodore était juste beaucoup plus rassuré de savoir qu'une porte avec des barreaux en fer les séparait. Il la regarda passer une main dans ses longs cheveux bouclés, complètement frustrée.

- Mais je vous en supplie ! Je vous promets que je peux vous être utile.

Ses grands yeux de biche l'empêchèrent de penser correctement et il finit par lâcher :

- Et comment ?

- Je peux vous servir de médecin… commença-t-elle à énumérer. Préparer vos repas, nettoyer, servir de domestique… Je peux même tenir vos comptes !

Théodore eut un sourire narquois.

- Ha ! se moqua-t-il. Et vous donner accès à des informations que vous pourriez retourner contre moi ? Pas question, et pas de discussion.

Le visage de la jeune fille se décomposa et Nott détourna les yeux, un étrange sentiment germant dans son cœur. Depuis quand était-il si faible face aux femmes ?

- Et arrêtez tout de suite de répandre votre parfum, ordonna-t-il. Sur ce, Miss Granger.

Théodore quitta les cachots sur le champ. Ne laissant pas à Hermione le temps de répliquer. Il ne savait vraiment pas ce qu'il allait finir par en faire. L'humaine le rendait barge et faisait ressortir ses pires côtés. En tout cas, le taux d'effluves dans l'air allait baisser à partir de maintenant. Il allait s'en assurer.


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Hermione, à nouveau seule dans son cachot, fulminait de rage. Pourquoi la laisser en vie si c'était pour qu'elle moisisse ici ! Elle n'en pouvait plus. Après tous ses efforts pour le faire venir à elle, elle n'avait même pas pu lui soutirer une quelconque information ! Elle qui se vantait de son éloquence… elle perdait tous ses moyens face à lui et agissait comme une petite gourde !

Luna lui manquait. Hagrid aussi, tous ses amis… Si seulement elle pouvait avoir des nouvelles d'eux… Si elle avait bien compté les jours, ils s'étaient déjà enfuis. Mais Nott n'avait pas l'air de savoir quoi que ce soit. A moins qu'il lui cachait des informations exprès…

Ah… ! Hermione espérait vraiment qu'ils ne l'attendaient pas. C'était trop tard pour elle. Elle ne pourrait sans doute jamais s'enfuir. Était-elle condamnée à perdre la tête dans ces sous-sols où la lumière du jour n'était apercevable que par des petits trous dans la paroi ?

Hermione se surprit à sangloter silencieusement. C'était rare qu'elle se laisse aller. Mais là… Elle se sentait tellement seule et fatiguée…


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La nuit tomba, il s'était mis à pleuvoir à grosses gouttes. Le vent fit battre les volets bruyamment avant qu'un elfe de maison ne vienne s'en charger. C'était une vraie tourmente météorologique, une de celles qui annonçaient le printemps. Un humain n'aurait sûrement pas supporté ce froid.

Théodore s'apprêta à sortir. Le maître l'avait fait demander en urgence. S'était-il passé quelque chose ?

Il traversa la cour et se prépara à se transformer quand une nouvelle odeur le fit s'arrêter net.

Son cœur se mit à battre plus fort. Il connaissait très bien cette odeur… L'image d'un visage tendre et malin apparut tout à coup dans son esprit. Ne pouvant y croire, il se dirigea à toute allure vers la source de celle-ci.

Là, devant le portail du manoir, le dos contre un arbre… gisait un homme roulé en boule.

Théodore sauta par-dessus le mur pour se retrouver de l'autre côté. Il ne voulait pas y croire. Il ne voulait pas espérer. Et pourtant…

Théodore s'approcha. L'odeur était là, bien présente…

- Blaise ? appela Théodore une première fois, n'osant toujours pas y croire.

Pas de réponse. Quelque chose n'allait pas. La respiration de celui que Théodore espérait être son frère était faible, presque plaintive… Son corps quant à lui, était recroquevillé sur lui-même.

- Blaise ! appela Théodore à nouveau, complètement paniqué.

Le jeune homme ouvrit faiblement un œil avant de murmurer :

- Théodore… Aide-moi… Je t'en prie…

Le maître des lieux se précipita vers son demi-frère. Il le saisit doucement afin de le caler dans ses bras et de le protéger de la pluie. Il mit la main contre son cou pour sentir son pouls… Il était si faible… Pourtant, Blaise ne semblait avoir subi aucune blessure extérieure.

Soudain, le demi-vampire se contorsionna en avant et vomit. Du sang s'échappa de sa bouche alors qu'il expulsait de la bile noirâtre.

La situation était critique. Le demi-vampire était si pâle qu'il en était presque bleu. Et sa peau était frigorifiée. Théodore le prit dans ses bras et se mit à courir vers son manoir. Il n'avait qu'une idée en tête.

L'humaine. La mage. Hermione. Elle pouvait le sauver.

xxxOOOxxx

Et voilà ! Qu'en pensez-vous ?

Qu'est-ce qui a mis Blaise dans cet état ? Pourquoi est-il revenu ? Quel rôle jouera Snape ?

J'avoue qu'Hermione n'a pas beaucoup brillé dans ce chapitre. C'est normal en même temps : rester enfermer plusieurs semaines dans une petite pièce avec rien à faire, ça vous attaque le cerveau !

N'hésitez pas à me donner votre avis ! Et merci de continuer à me suivre c'est très gentil !

A bientôt :)

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