Le Harry Potter dont vous êtes le héros 2 - Gryffondor édition

Par chance, Crabbe et Goyle apparaissent bientôt. Tu surgis, plein d'assurance, de derrière ta statue.

"Crabbe, Goyle! Vous en avez mis du temps! Suivez-moi!" 

Ils te regardent, hébétés, et parviennent à articuler lentement : "Mais tu étais derrière n..." 

Tu les interromps d'un geste autoritaire de la main puis te drape dans ta cape : "Il suffit ! Vous oubliez que je suis un prodige de la magie ! Dépêchez-vous !" Puis tu les entraînes rapidement dans un escalier avant que le vrai Malefoy ne sorte de table.

Ses deux sous-fifres te suivent docilement. Ah, voilà ! C'est tout de même plus agréable que tes deux faire-valoir à toi, qui discutent toutes tes décisions et qui te font régulièrement remarquer que tu es plus petit que la plupart des premières années.

Tu choisis une salle de classe inoccupée du troisième étage, et te tournes vers tes sbires. Ils te regardent, interrogatifs, dans l'expectative. Zut, maintenant quoi ? Tu n'as pas vraiment prévu de sujet de conversation. Et tu les as entraînés ici, plutôt que dans la salle commune des Serpentards. Ils vont se poser des questions ! Puis tu te rappelles que c'est de Crabbe et Goyle dont il s'agit. Ils arrivent déjà tout juste à se souvenir de leurs prénoms sans froncer les sourcils! Aucune raison qu'ils questionnent ton comportement, aussi bizarre soit-il.

Tu te redresses avec hauteur et imites du mieux que tu peux les intonations traînantes et l'accent bourge de Malefoy: "Craaahbbe, Gôyle. Si je vous èè hamenés ici, c'est parce qhue..." 

Tu marques une pause, puis une ampoule s'allume dans ta tête : "J'ai décidèè de jurer allégeance à Pottair. C'éést le plus grhand des hsorcihers. Désormèè c'est à lui que vous devrez obhéir. Même si je hvhous dis le contraire par la suite. Dans ces cas-là, ignhôrai-moâ. C'ai comprhîs?"

Puis pour laisser du temps à Hermione et Ron de mener leur interrogatoire parfaitement inutile, tu leur ordonnes de te porter dans différents couloirs jusqu'à tomber sur un groupe de Serpentards en route vers leur salle commune. Tu tiens alors un long discours sur tes flatulences nocturnes et flirte avec Millicent Bulstrode devant Pansy Parkinson. Tu en sors avec une trace de main rouge sur la joue, mais tu as quand même passé un très bon moment. Les effets de la potion commencent à faiblir et tu te dépêches de congédier tes deux sbires et de rejoindre les toilettes du troisième étage. Tu y regardes un peu chagrinement tes cheveux blonds et ta vision parfaite s'évaporer. On s'y fait très vite, à la vie de Malefoy!

Ron et Hermione reviennent quelques minutes après, et à leurs mines défaites tu devines qu'ils ont fait chou blanc. Comment pourrait-il en être autrement? 

Ils ressentent le besoin de rentrer au plus vite dans les dortoirs pour prendre une douche, et tu les laisses te devancer : il te faut un moment pour faire le deuil de tes 20 centimètres supplémentaires. 

Tu t'apprêtes enfin a sortir des toilettes quand le battant s'ouvre brusquement. C'est Ginny ! Mais tu remarques tout de suite que quelque chose cloche : elle n'a pas son expression d'adoration habituelle en croisant ton regard. A la place, elle a les yeux vitreux, et ne semble même pas te reconnaître. Tu es vexé. Certes, son attitude de vénération te gonflait, mais tu aimes encore moins qu'elle soit passée à autre chose. Oubliant que tu es dans des toilettes pour filles, tu prends un ton accusateur :

"Jenny ! Qu'est ce que tu fais là ?"

Elle ne réagit pas à ta voix et te dépasse sans même t'accorder un regard. Ah ça, c'est trop fort ! En plus, la voilà qui parle elle aussi le Fourchelang et qui ouvre un gigantesque trou dans les lavabos ! 

Tu comprends tout de suite ce dont il s'agit : Ginny est devenue une délinquante ! Avec les frères qu'elle a, ce n'était qu'une question de temps. Tu...

... la suis dans le trou. Tu ne vas pas la laisser t'ignorer comme ça ! Va en 45.

... vas prévenir Dumbledore que Ginny vandalise Poudlard. Ça lui apprendra, à cette petite dinde ! Va en 44.