Annastasia et les secrets dévoilés

Chapitre 17 : Des nouvelles du procès

3749 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 13/04/2020 15:51

Anna regardait par-dessus le grand buisson tandis que Padfoot, transformé en gros chien noir, regardait de l'autre côté. Ils étaient tous les deux devant la maison du 4, privet drive depuis environ une heure. Ils attendaient que le petit garçon, filleul de Padfoot, sorte de chez lui. Anna ne savait pas beaucoup de chose sur lui, sauf qu'il avait vaincu Voldemort lorsqu'il avait un an. Harry avait huit ans aujourd'hui... Elle espérait pouvoir lui parler un peu.

Padfoot lâcha un petit jappement lorsque la porte de la maison s'ouvrit finalement. Harry sortit ensuite vêtu de vêtement trop grand, comme Remus avait dit. Il avait des lettres dans sa main et devait donc se diriger vers la porte. Anna sortit alors de sa cachette lorsqu'Harry atteignit le bout de la rue. Elle vient le rejoindre à sa hauteur et Padfoot la suivi. Elle était plus grande que lui et il semblait vraiment chétif.


- Hey ! Lança t'elle joyeusement.


Harry se tourna légèrement vers elle puis baissa la tête. Anna échangea un regard avec Padfoot.


- Tu va à la poste ? Demanda t'elle.


Harry hocha timidement la tête.


- Je suis nouvelle, ici. Est ce que tu veux me montrer où c'est ?


Harry hocha de nouveau la tête en évitant son regard.


- Je m'appelle Anna, dit elle. Et toi ?

- Ha-Harry, répondit le garçon.

- Cool ! Dit Anna. Mon chien s'appelle Padfoot.


Harry jeta un oeil au chien et eut un petit sourire.


- Il est beau, dit il.

- Tu aimes les chiens ? Demanda Anna.

- Oui.

- Qu'est ce que tu aimes d'autres ?


Anna s'était donné comme mission d'en savoir plus sur le filleul de Padfoot. Il voulait en savoir plus lui même mais ne pouvait pas se montrer sous sa forme humaine. Harry haussa vaguement les épaules.


- J'aime bien cuisiner, dit il finalement.

- Ah, dit Anna, surpris. Cool... moi aussi, j'aime ça.


Padfoot jappa et cela ressemblait à un rire. Anna lui fit une grimace ; elle détestait cuisiner et il le savait.

IIs arrivèrent à la poste et Harry mit les lettres à dans la petite boîte destiné aux lettres. Il retourna alors sur ses pas et Anna le suivit avec Padfoot.


- Alors, euh... tu aimes ça ici ? Demanda Anna.

- Si on veut, répondit Harry.

- Tu aimes la magie ? Demanda t'elle ensuite.


Harry ouvrit de grands yeux surpris et regarda autour d'eux, comme s'il avait peur de quelque chose.


- Tu ne dois pas dire ce mot, dit il ensuite.

- Pourquoi ? Demanda Anna.

- La magie n'existe pas...

- Tu crois ? Fit Anna.


Padfoot grogna légèrement, mais Anna l'ignora superbement.


- Tu veux que je te montre un tour de magie ? Demanda Anna, l'air espiègle.


Harry sembla prit dans un dilemme quelques instants, puis hocha finalement la tête, l'air incertain. Anna observa alors les alentours et aperçut un petit oiseau sur le trottoir.


- L'oiseau, là-bas, il va venir te voir, dit elle en pointant l'oiseau.


Elle se concentra alors et pensa viens voir Harry. L'oiseau releva soudainement la tête et s'envola vers eux. Il se posa sur l'épaule de Harry, qui ouvrit la bouche de surprise. Anna rigola et laissa l'oiseau repartir.


- C'est toi qui lui a dis ? Demanda Harry d'une voix incertaine.

- Ouais... Je pourrais faire autre chose mais je n'ai pas le droit d'utiliser ma baguette dans un quartier moldu.

- Ta baguette ? Répéta Harry. Moldu ?


IIs étaient arrivés devant sa maison mais Harry ne semblait pas vouloir rentrer tout de suite. Il s'assit avec Anna sur le bord du trottoir en jetant des regards vers sa maison de temps en temps. Padfoot vient lui lécher la joue et il se mit à le flatter en rigolant.


- La magie existe bien, Harry, dit Anna. Je pense que tu pourrais en faire, toi aussi...

- Je... Je pense que j'en ai déjà fait...

- Ah, oui ?

- Mais je n'ai pas le droit d'en parler, reprit rapidement Harry.

- Oh, dit Anna. J'ai des secrets moi aussi, t'inquiètes.


Elle souria à Harry et celui ci lui rendit son sourire. La porte de la maison s'ouvrit soudainement et une grande femme blonde en sortit.


- Garçon ! Cria t'elle. Que fais tu là ? Rentre immédiatement.


Harry se releva rapidement et se dirigea vers la femme. C'était sa tante, Anna le savait car Remus leur avait dit que le garçon vivait avec sa tante et son oncle.


- Je peux revenir te voir, si tu veux, lança Anna avant qu'Harry ne rentre chez lui.


II se tourna légèrement vers elle et il hocha la tête rapidement. La porte se referma en claquant. Anna regarda Padfoot, perplexe.


- Il a l'air d'un enfant battu, commenta t'elle.


Padfoot grogna et ils allèrent se cacher derrière un cabanon pour transplanner à la maison subtilement. Arrivé au salon, Padfoot se laissa tomber sur le divan avec un air abattu.


- Il ne va pas bien, déclara t'il. Il n'ose même pas parler de magie...

- Cela va peut être changer, répondit Anna. Il sait que ça existe vraiment, maintenant.

- T'aurais pas dû faire ça, grinça Padfoot.

- Il a bien aimé, répondit Anna en haussant les épaules. C'est comme si quelqu'un lui disait que ça n'existe pas... Il ne sait même pas qu'il est un sorcier.

- Ça ne me surprend pas de Petunia et Vernon... Ils ont toujours détesté James, le mari de Lily. C'est tout de même incensé qu'il ne sâche pas. Il est le sorcier le plus célèbres dans notre monde...

- Ouais, dit Anna. À part toi, on dirait...


Elle prit le journal qui traînait sur la table basse et aperçut Padfoot en première page. Le titre disait toujours en fuite. Elle lut rapidement l'article et Padfoot était décrit comme un criminel actif prêt à tuer n'importe qui croisant sa route. Elle lâcha le journal sur la table et poussa un soupir. Elle avait bien hâte que Padfoot retrouve sa liberté...

Anna jouait dans sa chambre avec un nouveau casse tête trouvé dans un garde robe et Bonbon tentait de manger les morceaux... Elle vit Kreacher passer devant sa chambre. Elle l'appela et il vient la voir.


- Miss Black a besoin de quelque chose ? Couina t'il.

- Euh, non, répondit Anna, je voulais juste te dire que tu avais raison.

- Kreacher a raison à propos de quoi ?

- Tu sais... que Padfoot est mon père.

- Kreacher sait que Kreacher a raison, dit l'efle en soulevant le menton. Kreacher sait reconnaître les Black et Kreacher a vu le maître Black boire la potion.

- Oh... et bien, désolé de ne pas t'avoir cru.

- Kreacher n'a pas besoin d'excuse.


Anna lui lança un petit sourire et l'efle inclina la tête avant de sortir. Anna continua son casse tête jusqu'à temps que Padfoot l'appelle en bas. Elle sauta de son lit et descendit rapidement les escaliers. Elle arriva dans le salon et plusieurs personnes étaient présentes avec Padfoot. Il y avait bien sûr Remus, comme à l'habitude, mais il n'était pas venu seul. À côté de lui, une jeune femme aux cheveux rouges éclatants souriait en lui faisant un signe de la main. Anna lui sourit, un peu gêné. Il y avait aussi un autre homme qu'Anna avait vu le jour où Dumbledore était venu avec l'ordre du phénix.


- Salut, dit Anna d'un ton qu'elle voulait confiant.

- Anna, je te présente Tonks, dit alors Padfoot en désignant la jeune femme aux cheveux rouges.

- Salut, Anna ! Lâcha la femme avec enthousiasme.


Anna pensa secrètement qu'on ne devait jamais s'ennuyer avec cette femme. Tonks lançait plusieurs regards vers Remus, qui regardait Padfoot ou Anna, l'air intéressé ou plutôt l'air de ne pas vouloir regarder Tonks.


- Voici Kinsgley, dit ensuite Padfoot en désignant l'homme. Ils sont là parce qu'ils doivent t'amener au ministère de la magie.

- Pourquoi ? Demanda bêtement Anna.

- Je t'ai dit que Dumbledore s'occupait de tes... de Tracy et Generis, expliqua Remus. Il y a du développement. Désolé de ne pas avoir pu prévenir avant... tu dois te présenter en cours pour répondre à quelques questions.

- D'accord, répondit Anna, un peu inquiète.

- Comme tu es mineur, dit alors Tonks, un adulte peut t'accompagner dans la salle.


Anna tourna aussitôt son regard vers Padfoot, qui afficha une mine triste.


- Je ne peux pas, gamine, dit il. Je me ferais renvoyer à Azkaban aussitôt un pied mit là bas...

- C'est vrai, soupira Anna. Euh... Remus, est ce que tu voudrais ?

- Bien sûr, souria Remus.


Anna eut un sourire éclatant et Kingsley expliqua qu'ils allaient transplanner pour y aller. Anna serra Padfoot dans ses bras et celui ci déposa un baiser sur sa tête. Il regarda sa fille partir avec un pincement au coeur. Il ne pouvait même pas l'accompagner pour la soutenir moralement... Padfoot se sentait euphorique depuis qu'il avait retrouvé sa fille. Il avait connu Anna avant de savoir que celle-ci était sa fille... et il l'avait tout de suite appréciée. Anna était une gamine de neuf ans qui avait la force de caractère de quelqu'un de bien plus âgé. Elle était de nature joviale, depuis sa sortie d'Azkaban bien entendu. Elle aimait les animaux et elle aimait la vie. Elle avait aussi beaucoup de courage et un peu d'impulsivilité. Elle était têtue comme lui-même et n'aimait pas avoir tort. C'était en soi une petite fille fantastique, selon son point de vue, et il était fière qu'elle soit sa fille. De plus, elle avait un don particulier de pouvoir contrôler l'esprit des êtres vivants sans baguette magique et sans effort. Padfoot voulait être là pour la guider dans le bon chemin...

Anna était plus qu'impressionnée lorsqu'ils arrivèrent au ministère de la magie. Il y avait un immense hall avec une grande fontaine et une statue. Elle essayait de voir le plafond mais il était tellement haut qu'elle n'y arrivait pas... Elle trouvait cela magnifique et Remus dût lui faire signe pour qu'elle se remette à marcher. Elle suivit donc le trio qui l'accompagnait jusqu'à l'ascenseur. Plusieurs personnes la regarda curieusement et un peu de travers et elle tenta de les ignorer. Ils devaient avoir lu avidement tout ce que le journal écrivait.

L'ascenseur monta jusqu'à l'étage numéro quatre tandis qu'Anna était coincée entre Remus et un autre homme qui ne semblait pas très propre. Remus était coincé avec elle et Tonks de l'autre côté, et elle semblait avoir rougis. Remus regarda obstinément en avant et Anna se promit de demander à Padfoot s'il se passait quelque chose entre eux.

L'ascenseur ouvrit finalement sa porte et tout le monde sortit. Anna regretta de ne pas s'être changée. Tout le monde était plutôt chic et elle se sentait intruse parmis eux avec son jean et son chandail à manche longue bleu. Ils marchèrent le long d'un couloir et s'arrêtèrent finalement devant une porte. Remus jeta un coup d'oeil à sa montre et hocha la tête vers Tonks et Kingsley.


- C'est l'heure, dit-il. Entre, Anna.

- Euh... d'accord.


Elle fit un signe à Tonks et Kingsley et entra dans la pièce. C'était une grande salle d'audience et il y avait plusieurs personnes assis dans le public. Ils avaient tous l'air très sérieux. Anna avança avec Remus jusqu'au centre, où il y avait un petit cubitule. Remus resta à côté d'elle. Ce qui semblait être le juge - il avait un marteau - ouvrit alors la bouche :


- Bonjour à vous, dit-il. Je suis Tawin Ravard et je suis le juge. Si nous vous avons convoqué aujourd'hui, Annastasia, c'est parce que nous voulions vous poser des questions.


Anna hocha la tête nerveusement.


- Avec qui êtes vous venu aujourd'hui ? Demanda Tawin.

- Remus Lupin, monsieur, répondit docilement Anna.

- Et quel est votre lien avec lui ? Demanda le juge.

- Euh... répondit Anna. C'est un ami.

- Est ce que vous habitez avec lui ?


Anna bégaya quelque peu en regardant Remus. Qu'était elle censé dire ? Elle eut un haussement d'épaule incertain et c'est alors qu'elle vit quelqu'un se lever permis le public. Elle ne l'avait pas remarqué avant ; c'était Albus Dumbledore. Elle fut soulagé lorsqu'il prit la parole :


- Monsieur le juge, dit-il, excusez mon interruption. La jeune Annastasia est sous ma protection et gardée en sécurité dans un endroit que nous devons taire pour l'instant. Étant donné l'âge de l'enfant et son passé, nous devons prendre toutes les mesures qui s'impose.

- Oh, euh... fit le juge Tawin. D'accord, je comprend.


II fouilla quelque peu dans ses papiers et Anna souffla intérieurement. Elle savait qu'elle ne devait pas parler de Padfoot et était forte reconnaissante envers Dumbledore, qui s'était rassit.


- Alors, mademoiselle Hawell, reprit le juge.

- Hum, coupa Anna, c'est Anna. Je ne suis plus une Hawell.

- Bon, dit Tawin, de mauvaise humeur, mademoiselle Anna, vous êtes ici pour nous parler de votre famille adoptive. Qu'est ce qui a mené votre mère à vous envoyer à Azkaban ?

- Euh... bien, je ne le sais pas vraiment. Elle voulait se débarrasser de moi. Je... Elle voulait que je devienne Mangemort mais je ne voulais pas.


II y eut plusieurs murmures dans le public et Anna commençait à être mal à l'aise. Remus lui envoya un regard encourageant.


- Vous saviez que vous viviez avec des Mangemorts ? Demanda Tawin.

- Oui, monsieur, répondit Anna.

- Ont ils déjà fait des choses... illégales ?

- Euh... oui, monsieur.

- Des exemples ? Fit Tawin, l'air intéressé.

- Bien... Generis torturait parfois des gens dans la cave du château mais je ne savais pas pourquoi. Je les entendait... et puis Tracy utilisait l'Impérium pour avoir ce qu'elle veut. Je pense que c'est comme cela qu'elle m'a envoyée à Azkaban.

- Vous pensez ou vous le savez ? Demanda Tawin.

- Je le sais... le garde Roberts, celui qui m'a amené là-bas, avait les yeux verts ce jour là et le regard vide. Je sais que c'était l'Impérium.

- Ceci est une grande accusation, mademoiselle. Nous allons interroger cet homme également. Parlez nous de votre père Generis.

- Euh... Il est toujours au château, je crois.

- Parlez nous de votre enfance, ordonna Tawin.


Anna tiqua. Était elle ici pour raconter son enfance difficile ? Elle soupira intérieurement en sentant tous les regards fixés sur elle.


- Je... Je n'étais pas proche de lui. On ne se parlait pas beaucoup. Il était rarement à la maison. Axel non plus ne le voyait pas beaucoup.

- Axel ? Précisez.

- Axel est mon frère, répondit Anna. Enfin, mon frère adoptif.

- Quel âge a ce jeune homme ?

- Dix sept ans.

- Était il gentil avec vous ? Est il devenu Mangemort ?

- Non ! S'exclama Anna. Il n'a pas la marque.

- Décrivez votre relation avec lui.

- Je... on s'entendait plutôt bien, mais il... euh... Il aimait bien sa mère.

- Que voulez vous dire ? Soyez précise, mon enfant.

- Et bien, il était partagé entre ce que sa mère voulait qu'il fasse et ce que lui voulait faire. Je ne crois pas qu'il approuvait ce qu'elle faisait, mais il était de son côté. Ce n'est pas sa faute.

- Était il là le jour de votre emprisonnement ?

- Ouais...

- Qu'a t'il fait ? Grogna Tawin, qui semblait agacé.

- Euh... rien, monsieur. Il était juste là.

- Donc, il n'a rien fait pour éviter cela ?


Anna secoua doucement la tête. Elle était un peu chamboulé de reparler de tout cela devant autant de monde. La seule personne à qui elle s'était confié était Padfoot.


- Est ce que vous avez déjà eu la chance de parler de vos problèmes à un adulte ? Demanda Tawin.

- Euh... non. Je vivais au château. J'étais toujours là.

- D'accord, répondit Tawin en prenant des notes. Avez vous déjà vu d'autre Mangemort au chateau ?

- Euh... non, monsieur, mentit Anna.


Elle savait que Rogue en était un, mais il était un espion pour Dumbledore. Elle tut donc cette information.


- Euh, en fait, oui, se reprit elle.


Elle venait d'avoir une idée...


- Oui ou non ? Demanda Tawin.

- Oui. J'ai déjà vu un Mangemort leur rendre visite.

- Quel est son nom ?

- Peter Pettigrew.


II y eut un moment de silence, puis tout le monde se mit à murmurer. Anna sentit le regard de Remus sur elle.


- Cet homme est mort il y a longtemps, mon enfant, dit alors le juge Tawin avec un léger sourire.

- Je l'ai vu de mes yeux. Il n'avait pas l'air mort.

- Bon... fit Tawin.


II nota quelque chose.


- Avez vous revu votre mère adoptive après votre évasion d'Azkaban ? Reprit il.

- Euh... oui.


Anna ne savait pas si elle devait en parler, mais elle ne voulait pas mentir devant Remus et Dumbledore.


- Dans quel circonstance ? Demanda Tawin.

- Je suis allé au château, monsieur.

- Pourquoi ?

- Je... Je voulais lui parler. Savoir pourquoi elle m'avait enfermée.

- Et qu'est ce qui s'est passé exactement ? Avez vous eu des réponses ?

- Elle me déteste, répondit Anna. Elle voulait que je rejoigne les Mangemorts mais je n'ai jamais voulu. Elle disait qu'elle m'a adoptée pour cela mais que ça ne marchais pas comme elle voulait.

- Alors, elle vous a envoyé à Azkaban... cela est un peu drastique, comme solution.

- C'est ce qu'elle a fait. Tracy était drastique quand quelque chose ne lui plaisait pas.

- Je vois... et elle vous a laissé repartir ?

- Euh... Remus et les autres sont venus me chercher.

- Comment ont ils su que vous étiez là bas ?

- Je... j'avais parlé de mon projet.

- D'accord... où pensez vous que sont partis Tracy et Axel ?

- Aucune idée, monsieur.

- D'accord, répondit Tawin en prenant des notes. Est ce que votre mère vous a déjà forcé à faire quelque chose que vous ne vouliez pas ?

- Oui.

- Quoi donc ?

- Elle m'a envoyée à Azkaban.

- Autre chose ?

- Elle... Elle voulait que je tue des animaux.

- Que vous tuez des animaux ? Répéta Tawin en jetant un oeil à un homme à côté de lui. Racontez.

- Euh... Je n'ai pas envie de parler de cela.

- Mademoiselle Anna, si vous voulez qu'on attrappe vos parents adoptifs, il faut que vous nous disiez tout ce que vous savez.

- Le fait qu'elle enferme sa fille de neuf ans à Azkaban n'est pas suffisant ? Répliqua Anna.


Elle commençait à en avoir marre de toutes ces questions. Tracy était diabolique, point. Remus posa une main sur son épaule et elle comprit qu'elle devait répondre.


- J'aimais bien amener des animaux blessés au château mais Tracy les détestait tous. Elle les tuait ou les blessait sévèrement pour que je les achève moi même.

- L'avez vous déjà fait ?

- Oui... une fois.


II y eut un petit silence et Anna n'aimait pas du tout cela.


- Je pense que c'est suffisant pour aujourd'hui, déclara le juge Tawin. Merci beaucoup pour votre aide, mon enfant. Je dois dire que votre emprisonnement à Azkaban était tout à fait injustifié et que nous allons mettre cela au clair.

- Euh... merci, répondit Anna.

- La séance est levé. Nous vous rappelerons sous peu.


Il cogna avec son marteau et tout le monde se leva. Anna se dirigea vers Dumbledore, Remus la suivant. Le viel homme lui sourit chaleureusement.


- Merci pour votre aide, monsieur, dit elle.

- Ce n'est rien, Anna, répondit Dumbledore. Tu a très bien fait cela. Nous nous reverrons sous peu.


II fit un signe de tête à Remus qui le lui rendit et sortit de l'immense salle. Remus la guida également à l'extérieur et ils rejoignirent Tonks et Kingsley.


- Ça va, fillette ? Demanda Tonks. Tu es toute pâle.

- Euh... oui, ça va. Je n'aime pas répondre aux questions...

- Je comprend, répondit Tonks.

- Cela va beaucoup aider ta cause, assura Remus avec un sourire. Nous rentrons, maintenant.


Anna hocha la tête et les suivit dans tout le ministère de la magie pour revenir à l'extérieur. Remus transplanna alors avec elle devant la porte du 12, square Grimmaud. Elle entra avec soulagement et Padfoot se précipita vers eux.


- Alors, dit il, comment cela s'est passé ?

- C'était horrible, répondit Anna. Il me posait plein de questions sur mon enfance et sur Tracy. Pourquoi elle m'a envoyé à Azkaban... parce que c'est une putain d'emmerdeuse, voilà tout !


Elle se laissa tomber sur le divan et soupira bruyamment. Padfoot échangea un regard avec Remus. Ils vienrent la rejoindre.


- Tu a bien répondu, Anna, dit doucement Remus. Je sais que ce n'est pas facile, mais tu dois dire tout ce que tu sais.

- Ouais... répondit vaguement Anna.


Padfoot posa une main sur sa jambe en guise de réconfort.


- J'aurais aimé être là... dit il simplement.


Anna lui souria. Elle le savait bien.


- Je leur ai dit que j'avais déjà vu Pettigrew au château, dit elle.

- Quoi ? Fit Padfoot.

- Il a dit qu'il était mort... mais j'ai dis que non. Je ne sais pas s'il m'a cru.

- Il a prit des notes, entucas, dit Remus.


IIs s'échangèrent tous un regard d'espoir. Anna ne savait pas si cela allait aider Padfoot, mais au moins, elle avait dit qu'il était toujours en vie, bien qu'elle aille vu Pettigrew au chemin de traverse, et pas au château. Cela importait peu.




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