Annastasia et les secrets dévoilés

Chapitre 13 : La fugue

3369 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 09/04/2020 01:40


Anna était couchée dans son lit, les mains derrière la tête et regardait le plafond d'un air noir. Bonbon était couché à ses pieds et semblait dormir paisiblement. Mais Anna, elle, était en colère. En colère contre elle-même de s'être senti bien avec Padfoot. De s'être fait avoir une nouvelle fois. Padfoot voulait qu'elle parte voir Dumbledore et qu'elle accepte d'aller dans une nouvelle famille...

Mais comment Dumbledore pouvait il empêcher qu'elle retourne à Azkaban ? Faisait-il des miracles, cet homme ? Elle poussa un soupir de frustration. Elle n'avait plus rien à perdre, maintenant. Elle se sentait rejeter par son peut être père. Elle se sentait complètement perdu. Il fallait qu'elle parte au plus vite.

Elle savait que Padfoot s'endormait toujours très tard, donc elle attendrait le milieu de la nuit pour partir.

Elle poussa un autre soupir de frustration alors qu'elle entendit quelqu'un, fort probablement Padfoot, cogner à sa porte. Elle prit aussitôt son sac de vêtement et le lança dans le placard pour qu'il passe inaperçu.


- Ouais, répondit-elle ensuite.


Padfoot entra et lui souria, mais elle n'en fit rien et regarda obstinément le mur. Il vient s'assoir dans son lit et remarqua son air furieux et blessé.


- Gamine, dit-il, on n’est pas fâché, j'espère ?

- Toi non, moi oui, répliqua Anna d'un air noir.

- Pourquoi donc ? Soupira Padfoot.

- Parce que tu veux que je parte.

- Je ne veux pas que tu partes, gamine, répliqua Padfoot. Arrête de dire ça. Je voulais juste te mettre au courant de ce qui se passe.

- C'est ça, marmonna Anna.


Padfoot se retenu de soupirer à nouveau. Cette enfant avait un caractère très têtu pour son âge. Elle semblait persuadée de ce qu'elle pensait.


- Je pense qu'on ferait mieux de se parler demain, dit alors Padfoot.

- Si tu veux, répondit Anna d'un ton qu'elle voulait naturel.

- Écoute, je sais que tu es blessé mais je ne voulais en aucun cas me débarrasser de toi. On a fait une promesse.

- On va se parler demain, répondit durement Anna. J'ai envie de dormir.

- Comme tu veux, fit alors Padfoot, légèrement agacé.


II l'observa un instant puis se leva et se dirigea vers la porte. Il voulait dire quelque chose mais Anna le regardait avec un air buté et ne semblait pas vraiment ouverte à la conversation. Il savait que cela ne donnerait rien. Il lui souhaita bonne nuit et quitta ensuite la pièce. Anna sentit les larmes monter dans ses yeux alors qu'elle se demandait si Padfoot était sincère ou non.

Puis, elle se ressaisit et commença à planifier sa fuite. Padfoot sera beaucoup mieux sans elle. Il lui faudrait un moyen de transport... comme un balai. Elle savait que les balais qu'ils avaient utilisés pour aller au château la première fois étaient de nouveau dans le placard à l'étage inférieur. Il lui faudrait également des réserves de nourriture.

Elle se leva donc sur la pointe des pieds autour de trois heures du matin. Elle avait réussi à ne pas s'endormir et s'habilla d'un pantalon et d'un chandail normal, avec une veste. Elle prit le sac qu'elle avait mis dans le placard et mit sa baguette dans ses poches. Son regard tomba ensuite sur son bureau, là où elle mettait le miroir de Padfoot avant de se coucher. Devait elle l'apporter ? Non, pensa t'elle, il ne doit pas essayer de me parler. Elle sortit ensuite de sa chambre. Elle appela Bonbon pour qu'il la suive jusqu'en bas.

Elle passa devant la chambre de Padfoot silencieusement et descendit les escaliers. Elle alla vers la cuisine et mit quelques réserves dans son sac, puis alla chercher un balai dans le placard. En se retournant, elle sursauta face à Kreacher qui l'observait bizarrement.


- Euh... Kreacher... dit-elle, mal à l'aise.

- Miss Black va t'elle quelque part ? Demanda Kreacher.

- Ne le dis pas à Padfoot, chuchota Anna d'un air noir. Je pars pour toujours.

- Kreacher se demande pourquoi ?

- Laisse tomber... tu diras à Padfoot de ma part... merci pour tout.


Elle dépassa l'elfe sans cérémonie et arriva devant la porte d'entrée. Elle attrapa Bonbon et le mit dans son sac, laissant un trou pour qu'il puisse passer sa tête et respirer. Elle prit une grande inspiration et sortit, en jetant un léger regard derrière elle. Elle enfourcha son balai et prit la direction du château Hawell. Le vent était frais et l'air lui faisait du bien. Son coeur se mit à battre plus fort au fur et à mesure qu'elle s'approchait du château. Elle ne savait pas si elle allait voir Tracy ou Generis, ni si ceux-ci allaient essayer de la tuer. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle voulait voler la dague de Tracy. Elle savait que cette dernière deviendrait folle si quelqu'un lui volait sa précieuse dague. C'était un très beau couteau avec une pierre en émeraude sur le manche.

Le soleil se levait lentement et le ciel était de couleur rose et orange. Anna fit du vol stationnaire en se demandant si elle avait vraiment eu une bonne idée... qu'allait penser Padfoot de son départ ? Elle soupira discrètement et se dit qu'il était déjà trop tard. Elle recommença à voler avec un air plus déterminé que jamais.

Padfoot se réveilla autour de neuf heures en entendant la sonnette retentire. Il se doutait que cela devait être Remus. Il ne savait pas qu'il allait revenir si tôt, mais apprécia tout de même l'idée qu'il soit encore là. Il s'habilla rapidement et sortit de sa chambre. Il alla jeter un coup d'oeil dans celle d'Anna, mais elle n'y était pas. Il aperçut son miroir de communication encore sur son bureau. D'habitude, elle l'amenait toujours sur elle, même s'ils étaient dans la maison. Peut-être qu'elle était encore fâchée à cause de leur conversation de la veille. Elle devait déjà être en bas... Il descendit les escaliers et ne vit personne, sauf Kreacher qui faisait du ménage. Il alla ouvrir à Remus en lui disant qu'il n'était pas obligé de sonner. Remus entra avec un sourire gêné.


- Qu'est-ce que tu fais là de si bon matin ? Demanda Padfoot en baillant.

- Il n'est pas si tôt, répondit Remus en enlevant sa cape. Je voulais juste avoir des nouvelles... si tu avais parlé avec Annastasia.

- Oh... et bien, elle ne veut pas voir Dumbledore, répondit Padfoot.


IIs allèrent tous les deux dans la cuisine et Padfoot se servit un café. Remus prit place à la table.


- D'ailleurs, je ne sais pas où elle est ce matin, continua Padfoot. Elle n'est pas dans sa chambre ni ici.

- Étrange, dit Remus en fronçant les sourcils. Votre conversation s'est bien passée ?

- Pas tellement, répondit Padfoot d'un air dépité. Elle pense que je veux me débarrasser d'elle.

- Voyons...

- Elle est très susceptible.

- Elle retient de toi... dit Remus en ricanant un peu. Enfin, si elle est de toi.


IIs s'échangèrent un regard et Padfoot finit par soupirer. Kreacher vient alors les rejoindre dans la cuisine et grinça de sa voix aigrie:


- La jeune Black a demandé à Kreacher de dire au maître Black merci pour tout.

- Quoi ? Fit Padfoot.

- Merci pour tout, répéta Kreacher.

- Où est-elle ? Demanda Padfoot.

- Elle est parti cette nuit, couina l'efle. Kreacher aurait voulu la retenir, mais l'enfant est têtue. Oh, oui, l'enfant terriblement est têtue.

- Elle est parti cette nuit ? Répéta Padfoot, sentant son cœur rater quelques battements.


L'efle hocha sinistrement la tête. Padfoot se leva brusquement en lâchant un putain de merde. Remus se leva également, inquiet.


- Où est-elle allée ? Demanda Padfoot.

- Kreacher ne sait pas, répondit l'elfe.

- Merde, merde, marmonna Padfoot. C'est sûr qu'elle est partie au château des Hawell. Elle voulait se venger de sa mère.


Remus pâlit brusquement.


- Je dois prévenir Dumbledore, dit-il. Il va envoyer une équipe la chercher.

- Je veux y aller aussi, répliqua Padfoot. Si tu préviens Dumbledore...

- Je peux d'abord lui parler de toi, dit Remus, pensif. Il m'a déjà dit qu'il te laissait le bénéfice du doute. Je crois qu'il sera prêt à t'écouter.

- Quoi ?

- On n’a pas vraiment le choix, je pense, fit Remus. On doit aller chercher Annastasia.

- J'y vais tout de suite. Toi, va prévenir Dumbledore et les autres.

- Tu es sûr que tu ne veux pas attendre ?

- Il sera peut-être trop tard. Anna est tellement impulsive. Elle va se mettre dans le pétrin...


Remus hocha la tête d'un air entendu et Padfoot se dirigea vers le placard à balais. Il s'assura qu'il avait sa baguette sur lui et fonça à l'extérieur, tandis que Remus transplanna directement à Poudlard.


Anna était arrivée au château Hawell. Elle n'était pas naïve, Tracy avait probablement renforcé la sécurité depuis qu'elle était allé récupérer sa baguette. Elle se dirigea, avec son balai, vers le toit. La trappe du plafond de sa chambre avait été condamné avec des chaînes. Elle tenta de les défaire à l'aide de sa baguette mais cela ne marcha pas. Elle jura et décida d'entrer par la grande porte. Il n'y avait pas grand monde dans le château, habituellement. Elle espérait que cela était resté ainsi. Elle cacha son balai en dessous du petit perron et observa la porte. Elle entendit Bonbon miauler mais n'y prêta pas attention. Elle comptait sur son pouvoir spécial pour éviter d'être capturé, mais elle ne savait pas si cela allait fonctionner sur les Hawell. Il fallait qu'elle tente sa chambre.

Elle ouvrit la grande porte doucement et se glissa à l'intérieur. L'immense hall était désert et elle se dirigea aussitôt vers le bureau de Tracy, baguette à la main. Sa nervosité était à son comble tandis qu'elle avançait silencieusement. Elle entendit soudainement une porte claquer et des pas rapides. Elle se cacha sur le coin d'un mur, le coeur battant. Elle aperçut alors Generis Hawell, celui qui avait été son père, se diriger vers l'autre extrémité du couloir. Leur relation avait toujours été impersonnelle et cela ne l'avait jamais dérangé. Elle préférait rester loin de lui. Il disparut finalement au bout du couloir et elle retenu un soupir. Elle continua son chemin jusqu'au bureau.

Elle posa son oreille sur la porte et entendit des petits éclats de voix. C'était apparemment Tracy qui parlait avec Axel. Elle déglutit. Elle se cacha derrière une immense colonne, orné de serpent qui bougeait tout seul, et attendit. Son frère sortit du bureau quelques temps plus tard et son regard se tourna directement vers elle. Elle mit un doigt sur ses lèvres pour lui faire signe de se taire. Axel la regardait avec des grands yeux étonnés.

Passe ton chemin, pensa t'elle, passe ton chemin, Axel. Passe ton chemin...

Axel eut un regard vague et se mit à avancer comme un robot. Anna souria. Cela avait marché. Axel disparut au bout du couloir, dans la même direction que son père. Elle resta de nouveau cachée en attendant que Tracy sorte également.


Remus lança un patronus pour prévenir Dumbledore de sa visite. Il dévala les escaliers en direction de son bureau et arriva finalement, essoufflé. Il devra expliquer rapidement ce qui se passe, pour pouvoir rejoindre Padfoot plus vite. Dumbledore lui dit d'entrer après qu'il eut cogné trois coups.


- Monsieur, dit Remus, je sais où est Annastasia et... Sirius.


Dumbledore posa un regard surpris vers lui et l'invita à s'assoir, mais Remus resta debout.


- Nous n'avons pas beaucoup de temps, monsieur, s'excusa Remus. Tout porte à croire que la petite est parti au château des Hawell. Et Sirius... Il est innocent, monsieur. J'ai vu Pettigrew de mes propres yeux.

- Pettigrew ? Murmura Dumbledore.

- Oui, c'est une longue histoire. Sirius est parti chercher Annastasia au château. Nous devons l'aider, monsieur. Il vous dira toute la vérité ensuite.

- J'envoie un patronus aux membres de l'ordre, dit alors Dumbledore. Nous nous occuperons des détails ensuite.


Remus hocha la tête, reconnaissant. Il tourna les talons avec la ferme intention d'aller aider Sirius. Il ne le laisserait pas seul, cette fois ci.


Anna attendait depuis maintenant plusieurs minutes, quand la porte s'ouvrit doucement. Elle vit Tracy Hawell sortir, l'air hautain. Anna pensa de toutes ses forces ne me vois pas, ne me vois pas, et la femme continua son chemin sans la regarder. Anna ne savait pas si cela avait été un hasard ou si elle avait obéi a son ordre. Anna se faufila ensuite dans le bureau en refermant la porte derrière elle. Elle se mit à fouiller dans les tiroirs mais ne trouva aucune dague. Elle posa ensuite son regard sur un classeur imposant. Elle pointa sa baguette vers celui-ci et il s'ouvrit. Elle alla fouiller dedans et aperçut une pointe de lame sous une pile de papier. Elle la prit et se sentit soudainement très étrange. La dague était magnifique, elle était plutôt courte mais son manche était en argent brillant. L'émeraude était parfaitement verte sur l'argent et il y avait un petit serpent sur la lame.

La porte du bureau s'ouvrit soudainement et se referma aussitôt. Axel était entré et la fusilla du regard.


- Qu'est-ce que tu fais là, Annastasia ? S'exclama t'il en chuchotant. Tu es devenu folle.

- Je... laisse-moi partir, Axel.

- Je ne sais pas si tu pourras... si mère te voit, tu es morte.

- Je n’en suis pas aussi sûr, répliqua Anna. J'ai un nouveau pouvoir. Je sais le contrôler.


Elle lui lança un regard de défi et Axel se rapprocha d'elle. Il posa son regard sur la dague qu'elle tenait dans sa main.


- Anna, tu dois laisser la dague ici. Si mère sait que...

- Je me fiche bien de ta mère, coupa sèchement Anna. Elle m'a pris ma liberté, alors je lui prends ce qu'elle a de plus précieux.


Elle rangea la dague dans son sac et Bonbon lâcha plusieurs miaulements bruyants.


- Tu as un chat ? S'enquit Axel.

- Ouais, répondit Anna.

- Mère déteste les chats.

- Je m'en fiche ! Cria Anna. Je la déteste tout comme je te déteste aussi !

- Anna... ce n'est pas de ma faute...

- Tu aurais pu la raisonner, mais tu n'as rien fais. Me dire de rester caché ensuite ne te fais pas pardonner, Axel.

- Tu dois partir d'ici, souffla Axel. Tout de suite.

- C'est ce que je vais faire.


Anna passa à côté de lui sans le regarder et alla ouvrir la porte. Elle s'arrêta net en remarquant une grande femme brune de l'autre côté.


- Annastasia, souri Tracy d'un air méchant, je savais que tu reviendrais par toi-même.

- Dégage de mon chemin, répliqua Anna d'un air qu'elle voulait menaçant.

- Tu crois que je vais te laisser repartir ? Dit froidement Tracy.


Elle posa son regard sur le sac d'Anna et elle fit un air dégoûté.


- Axel, dit-elle, prend son sac et cet horrible chat.


Anna se recula et leva rapidement sa baguette vers eux. Axel fit un pas vers elle mais ne fit rien d'autre.


- Axel ? Fit Tracy d'un air meurtrier.


Ne bouge pas, ne bouge pas, pensa Anna avec conviction. Mais Axel fit un nouveau pas vers elle et elle lança un stupéfix sonore. Tracy avait également dégainé sa baguette et envoya un bouclier sur son fils. Celui-ci sortit finalement sa baguette aussi.


- Axel, glapit Tracy, pourquoi tu hésites ?

- Parce que... c'est ma sœur, mère, répondit Axel à voix basse.

- Je t'ai dit que tu n'avais plus de sœur ! Cria Tracy. Elle n'est même pas de ton sang, de toute façon. Tu m’as dit que tu m'étais loyal, fils. Tu me déçois. Elle va mourir aujourd'hui.

- C'est toi qui vas mourir, cracha Anna.


Elle lança un stupéfix sur Tracy mais celle-ci le contra avec un sort silencieux. Elle répliqua avec un sort d'entrave mais Anna bondit sur le côté. Axel lança alors un expelliarmus sur sa mère, qui ne s'y attendait pas du tout et perdit sa baguette.


- Va-t’en ! Cria t'il en direction d'Anna.


Celle-ci courut vers la porte et passa dans le couloir. Elle se retourna et aperçut Tracy reprendre sa baguette et lancer un sortilège vers elle, mais elle le bloqua avec un bouclier. Tracy et Axel sortirent du bureau et lui firent face. Tracy fusilla Axel du regard et lui lança un sortilège muet, qui le fit tomber au sol, les yeux fermés. Anna serra les dents et se concentra de toutes ses forces. Lâche ta baguette, pensa-t-elle. Tracy eut le regard vide quelques secondes et Anna la vit ouvrir quelque peu ses doigts, mais elle sembla se ressaisir à temps et regarda Anna avec un air meurtrier. Cela n'avait pas fonctionné sur elle.


- Alors, ça y est, dit-elle. Tu as compris ce que tu étais.

- Je ne suis rien du tout, sauf plus forte que toi, maintenant, répliqua Anna d'un air arrogant.

- Tu es un monstre et c'est la raison pour laquelle je t'ai fait enfermer ! Cria Tracy.

- C'est toi le monstre ! Cria à son tour Anna. Tu as voulu que je devienne mauvaise, tu as voulu que je devienne comme toi !

- J'ai voulu ce que le Seigneur des Ténèbres a voulu ! Tu penses que tu es venu dans ma famille par hasard ?!

- Je me fiche de ton Seigneur des emmerdes ! Rugit Anna fortement.


Au même moment, Anna entendit des pas derrière elle et elle sentit un sortilège lui secouer le dos. Elle tomba aussitôt au sol en lâchant sa baguette et sentit ses yeux se fermer tout seul. Elle entendit la voix de Generis dire quelque chose, mais ne comprit pas quoi. Ses oreilles bourdonnaient.


- Elle est à moi ! Rugit Tracy. Je vais la faire taire pour toujours.

- Attend, Tracy, répliqua Generis. Je pense que nous devrions attendre un peu. C'est toi qui as endormis Axel ?

- Oui, il m'a désarmé et il lui a dit de s'en aller.

- Je vois. J'ai une idée...


Generis souleva Annastasia et l'amena un peu plus loin, dans une pièce inutilisée. La même pièce qu'ils avaient utilisée pour enfermer l'enfant il y a quelques semaines. Il lui enleva son sac à dos en constatant la petite tête du chat qui crachait d'un air mauvais. Tracy prit le sac à dos et le propulsa dans le mur. Le chat perdit aussitôt conscience.

Generis fit apparaître des liens autour des poignets et des chevilles d'Anna pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir et referma la porte de la pièce, en poussant sa femme à l'extérieur. Il lança plusieurs sorts de sécurité sur la porte, pour qu'elle ne puisse pas ouvrir.

C'est à ce moment que l'autre porte, la porte d'entrée, vola en éclat dans un grand bruit et propulsa des morceaux de bois un peu partout. Un homme entra ensuite avec un air mauvais sur le visage et sa baguette à la main. Generis et Tracy le reconnaissait très bien; c'était Sirius Black.


- Où est Anna ? Demanda t'il.


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