Le temps des Maraudeurs

Chapitre 2 : Rentrée Mouvementée

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 02:58

A peine arrivées à la gare, elles se hâtèrent de franchir la barrière de la voie 9 ¾ et se retrouvèrent face à la locomotive rouge qui leur était si familière. Il y avait déjà pas mal de monde sur le quai, cependant, Mégane aperçu quand même James de dos, en train de dire au revoir à ses parents. Avec un sourire joueur, elle laissa ses affaires à Lily et fonça en direction du jeune Gryffondor pour lui sauter sur le dos.

-Charlotte, je t’ai déjà dit que j’arrivais, râla James.

Mégane le lâcha et mit ses poings sur ses hanches avant de répliquer :

-Je peux savoir qui est cette charlotte ?

Le Gryffondor se retourna et poussa un soupire de soulagement en reconnaissant son amie.

-Ma ptite Lionne préférée ! S’exclama-t-il avec un grand sourire en la prenant dans ses bras.

-Potter ! Tu m’étouffes !

-Oups, désolé ! Alors comment ça va ?

-Ça va mais va falloir que je rejoigne Lily. Je l’ai laissée en plan avec toutes mes affaires et si je ne reviens pas vite fait bien fait, je vais me faire étriper !

-Ok, on se voit dans le train.

Mégane tourna les talons et à peine avait-elle fait quelques pas qu’elle se retourna pour lancer au brun :

-Je te retiens avec ta Charlotte ! On en reparlera !

Elle retourna auprès de Lily et elles montèrent dans le train à la recherche de Alice et Stéphanie qu’elles trouvèrent dans un compartiment.

-Salut, salut ! Lança Mégane faisant sursauter les deux Gryffondor plongées dans une conversation qui avait l’air passionnante. Je suis sûre que vous parliez de moi !

-Mais le monde ne tourne pas autour de ton nombril, blagua Stéphanie.

-Ah bon ? Dommage, il est pourtant très beau mon nombril !

-Bonjour quand même, répliqua Alice en se levant pour prendre dans ses bras ses deux meilleures amies qui venaient d’arriver.

Une fois les retrouvailles finis, les quatre jeunes filles entreprirent de se raconter leurs vacances en détail bien qu’elles se soient beaucoup écris. Le voyage se passa sans encombre à part quelques groupies des Maraudeurs qui avaient vu la petite scène entre James et Mégane et qui connaissaient les liens d’amitiés qu’avaient tissé la jeune Gryffondor avec les quatre garçons, et qui lui avaient jetée des regards noirs à travers la porte du compartiment.

-On n’est même pas encore arrivé à l’école que tu t’attires déjà les foudres des trois quarts des filles de l’école, se moqua Stéphanie alors qu’elle et Mégane étaient partis aux toilettes

-Pff, m’en parle pas. Par moment, je me passerais bien de leur amitié.

-Et Black ?

-Quoi Black ?

-Arrête un peu de faire celle qui ne comprend pas. On sait très bien ce que tu ressens pour lui.

-Comment pouvez-vous savoir ce que je ressens pour lui alors que je ne le sais pas moi-même ? Répliqua Mégane. Et puis je préfère refouler mes sentiments et rester son amie plutôt que de risquer de le perdre définitivement.

Devant l’air déterminé de son amie, Stéphanie n’insista pas et se contenta d’hausser les épaules et de suivre la brune qui sortait de la pièce. A peine Mégane avait-elle franchit le seuil de la porte qu’elle sentit un torrent d’eau glacée s’abattre sur elle. Pendant quelques secondes, la jeune Gryffondor resta les bras ballant puis son regard se posa sur deux jeunes hommes qui se lançaient des regards paniqués.

-Oh Oh ! Souffla James Potter. Je crois qu’on c’est trompés de cible Patmol.

-Je crois bien que t’as raison et vu la tête qu’elle tire elle a pas l’aire d’apprécier.

-COURS ! S’exclama Potter en s’élançant dans le couloir.

Sirius ne fut pas long à suivre son frère de cœur sous le regard meurtrier de Mégane trempée, son T-shirt noir lui collant à la peau et son pantalon kaki détrempé.

-POTTER ! BLACK ! Revenez que je vous tue !

Elle ne prit même pas la peine de courir, elle les retrouverait bien assez tôt puisque les toilettes se trouvaient à l’arrière du train, cela lui laissait donc toute la longueur du train pour retrouver les deux Maraudeurs. Et fois de Mégane O’Neill, ils allaient passer un sal quart d’heure. Les quelques 1ère année qui était sortis de leur compartiment y retournèrent  rapidement lorsqu’ils virent la 6ème année sortir sa baguette et marmonner « Si je les attrape, j’en prend un pour taper sur l’autre ». Mégane rentra telle une furie dans le compartiment où se trouvait Remus Lupin et Peter Pettigrew.

-Vous n’auriez pas vu les deux crétins dégénérés qui vous servent accessoirement de copains ? Questionna la jeune Gryffondor.

-Mais qu’est-ce qui t’es arrivé ? Questionna Remus en réprimant un fou rire en voyant celle qu’il considérait comme sa petite sœur (bien qu’ils aient le même âge) ainsi mouillée.

-A ton avis ? J’ai été victime d’une de leur blague à deux noises et qui en plus ne m’étais pas réservée !

-Mais d’habitude elles te font rire leurs blagues à deux noises, répliqua Remus avec un sourire moqueur.

-C’est ça vas-y moques-toi. Attend que je leur mette la main dessus et ils vont comprendre leur douleur, ajouta Mégane en faisant demi-tour pour les chercher dans les autres compartiments.

Après avoir fait deux fois le tour du train sans avoir pu retrouver les deux Gryffondor, Mégane se résigna à remettre sa vengeance à plus tard, lorsqu’ils seront à l’école. Elle rejoignit ses amie et se changea pour mettre son uniforme ainsi que sa robe de sorcière.

-Apparemment tu ne les a pas retrouvés, lança Alice alors que Mégane nouait sa cravate rouge et or.

-Non, grogna la jeune fille.

-Depuis le temps que je te dis qu’il ne sont pas fréquentable.

-Oh ça va Lils. Je n’ai vraiment pas besoin que tu me fasse la morale à propos des garçons, répliqua Mégane avec mauvaise humeur.


Alice, Stéphanie et Lily se regardèrent en maudissant les Maraudeurs d’avoir énervés leur amie. La fin du voyage se passa sans autre encombre et dans une relative tranquillité. Lorsque le Poudlard Express s’arrêta enfin à Pré-au-lard, les quatre amies descendirent leurs bagages sur le quai et se dirigèrent vers les calèches qui allaient les conduire jusqu’au château.

-J’ai faim, lança Mégane alors qu’elles passaient les portes de la Grande Salle.

-Toi, le jour où tu n’auras pas faim, les veracrasses seront intelligents, rigola Alice.

-Nianiania, répliqua Mégane. Même pas vrai d’abord.

-Les filles, je vous propose de faire un test, continua Alice. Cette nuit, on la réveille à quatre heures du matin et on lui demande si elle a faim. Je vous paris 2 Gallions qu’elle dira oui.

-Vive l’amitié, se renfrogna Mégane en s’installant à côté de Lily qui se moquaient d’elle en compagnie des deux autres.

Alors que Stéphanie allait répliquer, le Professeur MacGonagall fit son  entrée, les 1ère Année sur ses talons.

-Ouah ! C’est moi ou ils les font plus petits d’année en année, souffla Stéphanie à ses amies.

-On ne devait pas être plus grandes qu’eux quand on est arrivées ici, répliqua Lily.

Stéphanie et Mégane échangèrent un regard avant de lâcher un « non » en même temps alors que leur professeur de métamorphose passait devant elles. MacGonagall leur lança un regard sévère avant de continuer jusque devant la table des professeurs. Elle déposa le tabouret sur l’estrade et plaça le Choixpeau dessus puis, elle appela un à un tout les petits nouveaux. Le premier était un garçon du nom de Joey Adams et fut envoyé à Gryffondor. Il vint s’installer à la place libre qui se trouvait à côté de Mégane et attendit patiemment la fin de la répartition. Lorsque enfin le dernier 1ére année fut répartit (à Serdaigle), Dumbledore se leva.

-C’est pas vrai, il va encore nous sortir son baratin, râla Mégane. C’est tout les ans la même chose, on le connaît par cœur son discourt.

-Nous peut-être mais pas les nouveaux, répliqua Lily en lui lançant un regard qui signifiait que c’était le moment de se taire.

-Bienvenue à tous, aux nouveaux comme aux anciens, commença Dumbledore. Une nouvelle année commence et j’espère qu’elle sera profitable à tous. Je pense que chacun d’entre vous est au courant des récentes attaques de moldus. Ceci est le fait d’un mage, dont je suis sûre beaucoup d’entre vous ont entendus parlé, du moins pour les plus anciens d’entre vous. Lord Voldemort, puisqu’il faut appeler les gens par leur nom, rassemble de plus en plus de fidèle afin d’accroître son pouvoir. Il prône la pureté du sang sorcier et s’en prend aux moldus et au sorciers nés moldus ou sang-mêlé.

Stéphanie, Lily, Mégane et Alice échangèrent un regard. Elles n’avaient pas besoins de mots pour savoir que trois d’entre elles était concernées par deux des catégories. Lily et Mégane était des nées moldus tandis que Stéphanie était une sang mêlée : son père était sorcier et sa mère moldue.

-Face à cela, nous devons restez unis. Il faut que vous vous fassiez confiance les uns les autres car c’est en restant soudés que nous gagnerons. Sur ce, je vous laisse à votre festin. Cependant, Mr Rusard, notre concierge, m’a gentiment demandé de vous rappelez que la forêt interdite est toujours interdite, que la magie n’est pas autorisée dans les couloirs. La liste des objets illicites est disponible dans son bureau. Bon appétit à tous.

Lorsque la nourriture apparue sur la table, Mégane sourit en voyant les yeux ébahis du 1ère Année assis à ses côtés. Elle reporta son attention sur ses amies qui avaient entamées une discussion sur les propos de Dumbledore.

-Je ne comprends pas qu’on laisse de tels malades se balader dans les rues, commença Stéphanie.

-Tu sais, ces histoires de Sang Pur ont toujours existées, répliqua Alice. Le Ministère a sans doute pensé qu’il allait se contenter de revendiquer haut et fort ses imbécillités et que ça n’irait pas plus loin.

-Tu parles, bougonna Mégane. Tu as vu le nombre d’attaques qu’il y a déjà eut ? Si on ne fait rien, ça va empirer.

Alors qu’elle piquait rageusement dans un morceau de viande, elle sursauta quand elle sentit des mains se poser sur ses épaules. Elle se retourna vivement et tomba nez à nez avec James et Sirius.

-Ah ! Vous voilà vous deux ! S’exclama la jeune Gryffondor alors que les deux garçons s’accroupissaient de chaque côté d’elle.

-Excuse-nous ptite lionne, dit Sirius avec une tête de chien battu.

-Dans tes rêves Black ! Et puis, ne me fait pas ses yeux là, tu sais très bien que cela ne marche pas avec moi.

-C’était seulement une blague. J’avoue qu’elle ne t’était pas destinée mais ce n’était qu’une petite blague de rien du tout.

-Tu viens de mettre le doigt sur le problème, déclara Mégane. Cette blague ne m’était pas destinée. Encore, si j’avais été la véritable victime, ça m’aurait probablement fait rire mais là, je me suis prit un seau d’eau glacée sur la tronche dans le vent. Alors maintenant fiches moi la paix et va faire joujou avec la blonde qui te dévore des yeux depuis que t’es là. Et c’est pareil pour toi Potter sauf que c’est une brune qui te dévore des yeux.

-Peut-être mais t’es plus importante que ses filles, se défendit James.

-Oui mais elles ont mieux à vous proposez, répliqua sèchement Mégane.

-Ah ouais ? Lança James avec un sourire. Et toi, tu aurais quoi à nous proposer ?

Mégane eut un sourire sadique et attrapa deux pichets de jus de citrouille qui se trouvaient à sa portée, puis les renversa sur la tête des deux Gryffondor qui se retrouvèrent trempés de la tête aux pieds. Dégoulinant de jus de citrouille, James et Sirius se relevèrent et tentèrent de se sécher du mieux qu’ils pouvaient. Un peu plus loin, Remus et Peter se moquaient royalement de leurs copains tandis que Mégane les gratifia de son sourire le plus moqueur et leur dit :

-Maintenant on est quitte les garçons !

La jeune Gryffondor se détourna des deux garçons et reprit le cours de son repas alors que ses amies se retenaient de rire devant l’air ahurit de James et Sirius. Lorsqu’ils eurent enfin regagner leurs places, Lily, Stéphanie, Alice et Mégane éclatèrent de rire, ce qui fit se retourner quelques personnes qui reprirent rapidement le cours de leur dîner. Quand elles se furent enfin calmées, Mégane remarqua que la 1ère Année installée sur le banc d’en face à côté de Stéphanie, ne quittait pas Sirius des yeux.

-Comment tu t’appelles ? La questionna Mégane.

-Audrey, répondit la petite blonde un peu intimidée par cette 6ème Année qui lui adressait la parole.

-Eh bien Audrey, si j’ai un conseil à te donner c’est de ne pas te laisser avoir par le charme de notre très cher Sirius Black.

-Pourquoi ? Demanda-t-elle timidement.

-Parce que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne vire maboule, déjà que par moment je m’inquiète pour sa santé mentale. Et puis, tu es trop jeune pour lui.

-Tu crois vraiment que ça l’arrêterait ? Lança Lily en rigolant.

-Oh, ça va Lils, il est pas pédophile non plus, répliqua Mégane.

-En tout cas, j’ai adoré le coup des pichets de jus de citrouille, ajouta Stéphanie.

-J’avais pas d’autre idée, et puis ils l’ont bien mérité.

-Eh Meg ! Y a Stevens qui ne t’a pas lâché des yeux depuis que Potter et Black sont venus te voir, dit Lily en désignant un jeune homme à la table des Serdaigles.

-Je crois qu’il a encore le béguin pour toi, dit Alice avec philosophie.

Un peu plus loin, James et Sirius n’en revenaient toujours pas de s’être laissés aussi facilement avoir par leur amie.

-Depuis le temps que vous la connaissez, vous auriez dû vous doutez qu’elle se vengerait.
.
-Oui mais pas aussi vite, avoua James. D’habitude, elle se venge au bout de plusieurs jours. Qu’est ce qui se passe Remus ? Ajouta le brun alors que son ami fixait quelque chose ou quelqu’un.

-C’est Stevens, dit Remus d’une voix froide qui ne lui ressemblait pas. Je ne sais pas ce qu’il a derrière la tête mais il n’arrête pas de fixer Mégane depuis au moins cinq bonnes minutes.

James et Sirius se retournèrent d’un seul mouvement vers la table des Serdaigles pour constater que leur ami n’avait pas tort. Les des compères savaient qu’il s’était passé quelque chose entre Mégane et Rémy Stevens, qu’ils étaient sortis ensemble pendant quelques temps mais du jour au lendemain, plus rien, sans que ni James ni Sirius ne sache pourquoi. Cependant, ils virent bien que Remus en savait beaucoup plus que se qu’il voulait bien dire.

-Tu sais pourquoi Meg et lui ne sont plus ensemble, affirma James à Remus plus qu’il ne demandait.

-Oui, se contenta de répondre le lycanthrope.

-Et encore, insista Sirius.

-J’aimerais bien vous en parlez mais je lui ai promis que je garderais ce qu’elle m’a dit pour moi.

-Pourquoi c’est toujours à toi qu’elle vient se confier ? Râla Sirius.

-Parce que je sais l’écouter sans avoir besoin d’en rajouter une couche, répliqua Remus en souriant alors que son ami se renfrognait.

A la fin du festin, Lily et Remus accompagnèrent les 1ère Année jusque dans la Salle Commune. Alors qu’elle allait passé les portes de la Grande Salle ne compagnie de ses meilleures amies, Mégane sentit que quelqu’un l’attrapait par le bras.

-Je peux te parler ? Demanda un grand blond aux yeux bleus.

-Non, répondit-elle sèchement en tentant de se libérer de l’éteinte du jeune Serdaigle.

-S’il te plais, insista-t-il en resserrant la pression sur le bras de la brune.

-J’ai dit non c’est nom, Stevens. Alors maintenant tu me lâches et tu me fous la paix.

-Je ne te demande pas de me faire la conversation, juste de m’écouter.

-Elle t’as dit non Stevens, t’es sourd ou t’es débile ? Lança Stéphanie.

-Je ne t’es rien demandé Sherman, répliqua le  blond.

-Peut-être mais Mégane, elle, elle t’as demandé de la lâcher, dit une voix masculine derrière Stevens.

Ce dernier lâcha les poignets de Mégane et se retourna. Il se retrouva nez à nez avec James Potter et Sirius Black qui le regardaient de haut puisqu’ils faisaient quelques centimètres de plus que le Serdaigle.

-Black et Potter, toujours là quand il ne faut pas.

-Surtout quand il s’agit de défendre nos amis, répliqua hargneusement Sirius. Alors maintenant tu dégages de là avant qu’on te donne un coup de main… ou de pied au cul si tu préfères.

Ne voulant pas provoquer les deux garçons qui se trouvaient être beaucoup plus musclés que lui grâce au Quidditch, il bouscula les quelques personnes se trouvant entre lui et la sortit et partit rejoindre sa Salle Commune.

-Merci, dit simplement Mégane.

-Mais de rien ma ptite lionne, répondit James en l’attrapant par une épaule alors que Sirius l’attrapait par l’autre. On est toujours prêt à défendre une belle demoiselle en détresse.

-En détresse, c’est pas le mot que j’aurais employé, mais j’aurais pu me débrouiller seule, ajouta Mégane alors que le petit groupe montait dans la Salle Commune des Gryffondor.

-En tout cas, je me demande vraiment ce que tu lui as trouvé à ce naze, dit Sirius en prenant un air pensif.

-Arrêtes de réfléchir Black, ça fait peur se moqua gentiment Stéphanie alors que le brun lui tirait la langue en guise de réponse.

Lorsqu’ils arrivèrent dans la Salle Commune, Lily et Remus les attendaient assis devant la cheminée et discutaient.

-Vous en avez mit du temps, lança Remus. Vous vous êtes perdu ?

-Non, répondit James. On a simplement tirés cette jeune demoiselle des griffes de Stevens.

Remus interrogea son amie des yeux. Celle-ci lui répondit également d’un regard et Remus compris qu’elle lui expliquerait plus tard.

-Vous pouvez pas arrêter de faire ça, s’exclama Sirius. C’est chiant, on comprend jamais rien.

-Je monte me coucher, déclara Mégane pour couper court à la discussion qui promettait d’être longue. Bonne nuit les garçons.

-Bonne nuit, répondirent-ils d’une même voix.

Mégane monta dans son dortoir suivit de ses amies et se changea pour revêtir son pyjama tout en expliquant à Lily se qu’il s’était passé avec Stevens. Elle fit ensuite un tour dans la salle de bain pour se brosser les dents et se glissa dans les draps.

Le lendemain matin, quand le réveil sonna à 6h30, un grognement digne d’un homme de Cro-Magnon, sortit du lit de Mégane avant que sa main ne sorte de sous les draps et attrapa le réveil. Elle le balança de toutes ses forces contre le mur pour le faire taire. Elle sortit difficilement de son lit, attrapa son uniforme dans sa valise et se dirigea « au radar » jusque dans la salle de bain pour se préparer. Quand elle sortit au bout d’un quart d’heure, ces trois amies étaient debout et le dortoir commençait à s’animer. Certaines faisaient leur lit, d’autres cherchaient leurs vêtements.

-Jvous attend en bas, grogna Mégane que la douche n’avait pas complètement réveillée.

Pour toute réponse, elle eut de simple hochement de tête puis elle descendit la volée de marches qui menaient à la Salle Commune où elle y retrouva Remus installé sur le canapé devant la cheminée.

-B’jour Mus, marmonna Mégane.

-Salut, répondit le lycanthrope. Toujours aussi difficile de se réveiller ?

-Ouais.

Vers 7H, les trois filles que Mégane avait laissées dans le dortoir les rejoignirent en même temps que James, Sirius et Peter descendaient du dortoir des garçons de 6ème Année.

-Quelle magnifique vision de si bon matin, lança James à Lily en passant une main dans ses cheveux. Dis-moi est ce que la beauté est héréditaire dans famille ma belle Lily ?

-Apparemment, elle ne l’ai pas dans la tienne, répliqua la jeune rousse du tac au tac se qui fit ricaner tout le monde. Et puis, je ne suis pas ta belle Lily, pour toi, c’est Evans.

-Est-ce que tu veux sortir avec moi ? Continua James comme si de rien n’était.

-Même si tu étais le dernier garçon sur terre je ne voudrais pas de toi. Je préfèrerais encore sortir avec le calamar géant.

Sur ces mots, elle tourna les talons et se dirigea en trombe vers le portrait de la Grosse Dame.

-Bravo Potter, tu perds vraiment pas de temps. L’année vient à peine de commencer que tu la fous déjà en pétard, lança Mégane en suivant ses amies jusque dans la Grande Salle pour le petit déjeuner.

Alors que Mégane entamait sa tasse de café, une nuée de hiboux s’engouffra dans la Grande Salle pour la distribution du courrier. Ne s’attendant pas à recevoir du courrier, elle fit surprise de voir Abby, sa chouette se poser devant elle une enveloppe attacher à la patte. Mégane la détacha et tendit un morceau de toast au volatil qui s’envola à tir d’aile.

-Je devrais vraiment la rebaptiser Ventilo, dit Mégane.

-Pourquoi ? Questionna Alice.

-Parce qu’elle bat des ailes plus vite que son ombre.

Cela déclancha un fou rire chez les quatre jeunes filles mais Mégane perdit vite son sourire lorsqu’elle parcourut des yeux la lettre qu’elle venait de recevoir.
 

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