Le temps des Maraudeurs

Chapitre 1 : Fin de vacances

Catégorie: G

Dernière mise à jour 21/07/2009 20:57

Un rayon de soleil filtrait dans une chambre où dormait une jeune fille âgée de 16 ans. Allongée sur le dos, les bras au dessus de sa tête entourant son oreiller, elle semblait paisible et un léger sourire flottait sur son doux visage. En apparence, la jeune fille semblait des plus normale, cependant, si on prenait le temps d’observer la pièce, on remarquait des objets plutôt inhabituels. En effet, au pied du lit se trouvait une énorme malle où s’entassait capes, écharpes, chaudron en étain, livres de magie (métamorphose, potion, sortilèges,…). Sur le bureau, qui se trouvait contre le mur face au lit, on pouvait voir un amoncellement de parchemin et de vieilles plumes ainsi qu’une bouteille d’encre vide. Sur la table de chevet, à côté du radio réveil qui indiquait 8h30, on pouvait apercevoir une étrange photographie. Le plus étrange dans cette dernière ne résidait pas dans les personnes présentent sur celle-ci mais dans le fait qu’elles bougeaient. La vérité était que la belle endormie était en réalité un sorcière. Pas le genre de sorcière qui faisait sortir un lapin de son chapeau ou qui découpait son séduisant assistant en morceau. Non, elle était une véritable sorcière et étudiait dans la plus célèbre école de sorcellerie du monde : Poudlard. Dans une quinzaine de jours, elle allait rentrer en 6ème année dans la dite école de magie. Soudain, la jeune endormie se réveilla en sursaut, attrapa la baguette magique qui se trouvait sous son oreiller puis se mit à regarder tout autour d’elle pour voir ce qui l’avait sortit de son sommeil. Elle poussa un soupir mi amusé mi soulagé lorsqu’elle aperçut un hibou sur le rebord de sa fenêtre entrouverte. Elle s’approcha du volatil qu’elle reconnu comme étant celui de Lily Evans, sa meilleure amie et décrocha l’enveloppe sur laquelle était inscrite d’une belle écriture ronde : Mégane O’Neill. La dite Mégane avait toujours adorée l’écriture de Lily. Avec une hâte non dissimulée (après tout elle était seule dans la pièce), elle ouvrit l’enveloppe et en sortit une lettre.

 

« Salut ma belle !

 

Je suppose que tu n’a toujours pas fait tes achats pour la rentrée donc je te propose qu’on y aille ensemble puisque comme tu le sais cette année je suis partie en Espagne avec mes parents…

 

-Comme si elle ne m’en avait pas parler pendant des semaines, se moqua Mégane avant de reprendre le cours de sa lecture.

 

…et que je ne suis rentrée qu’avant-hier. On a qu’à y aller demain et puis comme ça tu pourras venir à la maison pour le reste des vacances. J’ai plein de choses à te raconter ! Si tu est d’accord on se retrouve vers 11 H au chaudron baveur.

 

Gros Bisous,

Lily »

 

Mégane sourit et replia la lettre qu’elle posa sur son bureau déjà encombré et décida qu’il était grand temps de descendre pour le petit déjeuner. Elle descendit rapidement la volée de marche qui menait au salon puis se rendit à la cuisine où son père se trouvait déjà, une tasse da café à la main.

 

-Bonjour papa, lança joyeusement la jeune fille.

 

-Bonjour chérie, répondit Jack O’Neill. Que me vaut l’honneur de voir ma fille aussi joyeuse ce matin ?

 

-J’ai reçu une lettre de Lily. Elle est rentrée en Angleterre avant-hier, répondit Mégane. On se voit demain pour aller faire nos achats pour la rentrée et après je passe le reste des vacances chez elle.

 

Jack répondit par un hochement de tête. Depuis que Lily et Mégane étaient devenus les meilleures amies du monde, en première année, elles passaient toujours la fin des vacances d’été ensemble chez Lily, en Angleterre. En effet, bien que Mégane étudiait à Poudlard, l’école de sorcellerie anglaise,  elle vivait aux Etats-Unis. Etant née en Angleterre, elle avait été inscrite dès sa naissance à Poudlard bien qu’elle vive dans un autre pays. Ce qui n’était pas toujours facile pour voire ses amis lorsqu’elle rentrait chez elle. De plus, les hibous mettaient plus de temps pour venir jusque dans le Colorado. Mais bon, elle adorait Poudlard et surtout, elle adoraient ces trois meilleures amies : Lily Evans, Alice Benton et Stéphanie Shermann et ensembles elles avaient trouvées le moyen de pouvoir se voir. Comme Alice était une sang pur, elle avait parlé à ses amies dès la première année, de la poudre de cheminette. Cette dernière permettait de se déplacer d’un lieu à un autre par le réseau de cheminée. Après avoir prit un rapide petit déjeuné, Mégane monta dans sa chambre au pas de course pour faire sa valise.

 

 

-Mégane ! Appela Jack du bas des escaliers.

 

-Oui papa ! Répondit Mégane.

 

-Je dois aller à la base, tu veux venir ?

 

-Non pas aujourd’hui, j’ai ma valise à boucler et puis j’aimerais profiter un peu du lac avant de partir demain !

 

-Dis plutôt que tu veux en profiter pour vider ce lac de tout poisson ! Plaisanta Jack qui était maintenant adossé contre le montant de la porte, son blouson de cuir sur l’épaule.

 

-Bien sur, j’ai que ça à faire que de pêcher et puis t’es sûr que y a des poissons dans ton lac ? Répliqua Mégane. Et puis je préfère aller bronzer !

 

-Je ne comprend pas ce besoin qu’on les filles de bronzer, se contenta de dire Jack. Bon, il faut que j’y aille, je ne sais pas quand je rentre. Je t’appellerais pour te tenir au courant. Quelques recommandations au cas où je te revoie pas avant ton départ : pas de pétards dans les chaudrons des Serpentard, pas de balade nocturne et par pitié, je t’en supplie pas de bagarre !

 

-Comme si c’était mon genre ! S’exclama Mégane, une main posée sur le cœur avec sur le visage l’expression de quelqu’un de faussement choqué. Je suis véritablement outrée que tu ose m’accuser de telles ignominies !

 

Avec un soupir amusée, Jack leva les yeux au ciel. Il savait qu’il avait beau la mettre en garde, sa fille n’en ferait qu’à sa tête. Comme toujours ! Il embrassa Mégane et la serra dans ces bras avant de redescendre. Mégane entendit la porte se fermer puis quelques minutes plus tard le son de la voiture se fit entendre car oui, bien qu’elle soit une sorcière ces deux parents étaient des moldus. Lorsqu’elle eu finit d’entasser ses affaires dans sa malle, Mégane traîna cette dernière jusque dans le salon en bénissant Merlin d’avoir choisi une malle qui entrait dans sa cheminée. Elle remonta ensuite chercher la cage d’Abby sa chouette grise qui trépignait d’impatience. Mégane griffonna sur un morceau de papier une réponse positive à l’intention de sa meilleure amie puis attacha son message à la patte de sa chouette.

 

-Apporte sa à Lily ma belle. Reste chez elle, je t’y rejoins demain.

 

Après avoir regardé Abby s’envoler à tire d’aile, Mégane remonta dans sa chambre pour revêtir son maillot de bain. Lorsqu’elle réussit, au bout de quelques minutes de recherches acharnées, à mettre la main sur sa serviette de bain ainsi que sur son « Sorcière Hebdo ». Mégane se dirigea vers la porte fenêtre qui menait au jardin. Elle étendit sa serviette sur le ponton, s’installa sur le ventre et commença à feuilleter « Sorcière Hebdo ». Mégane adorait ses moments où elle pouvait se retrouver seule dans cette maison où elle vivait depuis maintenant près de deux ans avec son père. Avant, elle y venait de temps en temps pour les vacances avec ses deux parents et son petit frère, Charly, jusqu’à se que ce dernier ne se tue accidentellement avec l’arme de service de leur père alors que Mégane était en 4ème année. C’est à ce moment là que Jack, militaire de carrière avait décidé de prendre sa retraite et que lui et Sara (la mère de Mégane) c’était séparé où plutôt que Jack était partit. Etant extrêmement proche de son père, la jeune Gryffondor était allée vivre avec lui. Du moins pendant certaines vacances scolaires. Et jusqu’au début du mois de juillet, Jack était toujours à la retraite, partageant son temps entre la pêche, le contemplation des étoiles et sa fille. Puis un soir, un major répondant au nom de Simmons était venue pour l’emmener voir un certain Général Hammond qui souhaitait que Jack O’Neill reprenne du service et redevienne le colonel qu’il avait toujours été. Le Général souhaitait également qu’il intègre un programme classé secret défense. Jack avait tout d’abord refusé mais après des négociations poussées et après avoir obtenue que sa fille soit mise dans la confidence et puisse se balader comme elle le souhaitait dans la base baptisé SGC (Stargate Programm) qu’il avait accepté. Mais ceci est une autre histoire qui sera conté au fur et à mesure. Pour l’instant, Mégane profitait de ce moment de solitude et de la tranquillité qui régnait ici. En effet, la maison était située assez loin de la ville, entourée d’arbre et bordé par un lac. Quand elle eut finit de feuilleter son magasine, Mégane se retourna sur le dos et plaça ses lunettes de soleil devant ces yeux. Elle soupira de bien être avant de laisser le soleil réchauffer son corps vêtu d’un simple bikini noir.

 

Lorsqu’elle se réveilla le lendemain matin, son réveil indiquait onze heures moins dix.

 

-Eh merde ! S’exclama-t-elle en se levant d’un bon. Lily va me tuer.

 

Elle se précipita dans la salle de bain prit une douche et s’habilla à la hâte : un simple jean et un T-shirt noir à manches courtes. Elle rassembla ses quelques affaires qui traînaient de part et d’autre de la maison, ferma la porte avant de mettre ses clefs dans son sac à dos et sa baguette dans le petit étui accroché à son poignet gauche. Vers onze heures dix, elle arrivait enfin au chaudron baveur grâce au réseau de cheminée. Comme chaque année, elle déposa sa valise et la cage d’Abby auprès de Tom, le barman puis chercha des yeux sa meilleure amie. Elle ne mit pas longtemps à la trouver puisqu’au bout de quelques secondes une tornade rousse lui arriva dessus.

 

-T’es ENCORE en retard !

 

-Bonjour à toi aussi Lils ! Ca me fait plaisir de te voir, lança Mégane avec un sourire.

 

Lily se radoucit et rendit son sourire à son amie avant de la prendre dans ses bras. Et c’est ainsi que bras dessus, bras dessous, les deux Gryffondor se dirigèrent vers l’arrière cours du chaudron baveur. Mégane tapota certaines briques du bout de sa baguette puis franchit le porche qui venait de se former, en compagnie de Lily. Les deux jeunes filles avancèrent sur le Chemin de Traverse en le contemplant comme si c’était la première fois.

 

-J’ai besoin de nouvelles plumes, d’encre et de poudre de cheminette. J’en ai quasiment plus.

 

-En fait, tu ne m’as pas dit combien de BUSE tu avais eu ! Dit Lily en changeant de sujet.

 

-Huit sur les dix. Me suis planté en histoire de la magie et en divination. Par contre j’ai eu  Optimal en Défense, étude des moldus et métamorphose. Sinon j’ai eu que des E dans les autres matières.

 

Lily arbora un immense sourire en félicitant son amie avant de lui lancer un « je t’avais bien dis que les révisions servaient à quelque chose ». Mégane lui répondit par une grimace très très maure avant de lui demander les notes qu’elle avait eu. Comme on peut s’en douter, Lily avait eu toute ses BUSE.

 

-Alors tu continues quoi comme matière ? Questionna Lily.

 

-Eh bien, je garde les cours qui me permettront d’entrer à l’école des Aurors c'est-à-dire la métamorphose, les potions, la botanique, les sortilèges, la défense contre les forces du mal. Et puis je vais aussi garder l’étude des moldus. Ça peut toujours servir. Et toi ?

 

-Comme toi sauf que je vais garder en plus l’arithmancie. C’est bien, on continuera à être en cours ensemble, comme ça.

 

-Merlin qu’ais-je fais pour mériter une telle punition ? S’exclama Mégane les paumes ainsi que le visage tournés vers le ciel.

 

-Pff, soupira Lily devant l’humour désolant de sa meilleure amie. On t’as déjà dit que t’étais pas drôle ?

 

-Oui, presque tous les jours depuis que je sais parler ! Répliqua Mégane avec un grand sourire.

 

-Et le pire de tout c’est que t’es fière de toi, se lamenta Lily en suivant son amie vers la boutique de l’apothicaire car les deux jeunes femmes devaient refaire leur stock d’ingrédients.

 

Lorsqu’elles ressortirent, elles passèrent à la librairie pour acheter leurs livres de cours puis allèrent au magasin d’accessoires magiques où Mégane acheta les plumes, l’encre et la poudre de cheminette qu’il lui fallait. Vers treize heures, sentant leurs estomacs crier famine, elles retournèrent au chaudron baveur pour déjeuner.

 

-Lils, je peux te demander un tuc ? Questionna soudain Mégane.

 

-Oula, j’ai peur, se moqua la rousse.

 

Mégane répliqua par une grimace de son cru et dit :

 

-Roo ça va, c’est pas comme si je sortais une connerie à chaque fois que j’ouvre la bouche.

 

-Non, pas à chaque fois, juste une fois sur deux.

 

-Nianiania ! Lança Mégane. Enfin bon je voulais savoir si ça ne t’embêtait si on passait à la boutique de Quidditch. J’ai besoin de deux ou trois trucs et puis j’aimerais bien voir le nouveau balai qui vient de sortir.

 

Lily poussa un soupir exaspéré avant de répliquer :

 

-Si ça peut te faire plaisir. Mais je continue de dire que le Quidditch est un sport de mec !

 

-Oh arrête Lils ! T’es la première à foncer au stade dès qu’il y a un match !

 

-C’est pas la même chose, moi je me contente de regarder et de supporter l’équipe de Gryffondor.

 

-Mais je trouve ça excitant de jouer quand l’adrénaline s’empare de toi au moment où tu vas marquer un but. C’est fabuleux la sensation que l’on a lorsque l’on est dans les airs. C’est tout simplement génial.

 

-Mouais permet moi d’en douter. En plus c’est brutal.

 

-Brutal ? S’indigna Mégane. Faut pas abuser non plus. Je veux bien admettre qu’il y a des blessés de temps en temps mais autrement c’est vraiment génial de participer au jeu. En plus on a de bons batteurs. Enfin bref, il vaut mieux que l’on s’arrête là parce que l’on ne sera jamais d’accord en se qui concerne le Quidditch.

 

-Ouais t’as raison !

 

-Comme toujours, répliqua Mégane fièrement.

 

-Et modeste avec ça ! Lança la rousse dans un sourire.

 

Les deux amies éclatèrent d’un rire sonore qui fit se retourner vers elles tous les regards. Après s’être rassasiées, Mégane traîna Lily jusqu’à la boutique de Quidditch où elle racheta de la crème polissante pour le manche de son balai et s’extasia devant le nouveau modèle de balai qui venait de sortir. Elles retournèrent ensuite au Chaudron Baveur pour récupérer leurs affaires et prendre le réseau de cheminée afin de se rendre chez Lily. Lorsqu’elles débarquèrent chez la rousse, elles furent accueillies par la mère de cette dernière, toujours ravis de revoir Mégane. Elles s’installèrent dans la chambre de Lily car Mégane avait hâte d’entendre le récit des vacances de son amie.

 

-C’était tout simplement génial, s’emballa Lily. Le soleil, la mer, les mecs !!! Et en plus, tous plus mignons les uns que les autres.

 

Elles passèrent tout l’après-midi à discuter de leurs vacances respectives. Mégane prit bien soin de ne pas divulguer les secrets du nouveau boulot de son père.

 

Les quinze jours passèrent à une vitesse fulgurante comme toutes les fins de vacances. Les deux jeunes filles en profitèrent autant qu’elles purent, passant outre les piques sarcastiques de Pétunia, la sœur aînée de Lily. Le matin du 1er septembre, c’était la panique totale chez les Evans parce que Mégane avait éparpillée la moitié de ses affaires et n’avait toujours pas réussit à mettre la main sur certains vêtements. Enfin, vers 10H, ils réussir à embarquer dans la voiture et à prendre la route de la gare.

 

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