Le Temps de la Nuit

Chapitre 16 : Because love was forbidden

3969 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 02/12/2016 10:44

Coincée à Arkham, Annie attendait alors, que tout passe. Elle voyait Pingouin se transformer, petit à petit. Devenir gentil, prévoyant, attentionné. Strange ne lui avait pas reparlé, et était devenu un véritable fantôme. On remarquait seulement que quelques patients manquaient à l'appel. Ils sortaient et ne revenaient pas.


-         Bonjour, Annie.

-         Salut, Oswald, répondit-elle d'une voix normale, sans sarcasme ou dédain, ce qui surprit Pingouin.

-         Tu as l'air bien triste.


Elle secoua la tête.


-         Que font les oiseaux en cage ? Tu le sais mieux que personne, Pingouin.

-         Tu n'es pas un oiseau, Annie, dit ce dernier en s'asseyant à côté d'elle.

-         Pourquoi tu fais ça ? Demanda-t-elle sans prévenir.

-         Quoi ? Questionna Pingouin, étonné.

-         Pourquoi tu te laisses faire ? Je comprends vraiment pas, Oswald.

-         Il faut que tu comprennes... les gens changent, dit-il tout en réfléchissant. Et parfois, c'est bon de changer. Tu veux rester ce que tu es toute ta vie et ne plus jamais sortir de cet asile ? Toi aussi, tu vaux mieux que ça, Annie. Je regrette tout ce que j'ai fais avant, il faut que tu comprennes que ce n’est pas... une bonne chose.


Elle ne répondit pas, et détourna son regard de celui de Pingouin.


-         Tout était tellement plus simple, lorsqu'il y avait Jérôme, murmura-t-elle sans s'en rendre compte, laissant s’exprimer ses pensées profondes.

-         Jérôme n'était qu'un gamin arrogant, répondit Pingouin d'une voix incroyablement douce qu'elle apprécia presque. Il était comme toi, il n'a jamais comprit qu'il était mauvais. Tu as encore une chance.


Elle ferma les yeux quelques secondes, refoulant les pleurs absurdes qui la menaçaient. Elle souleva ses paupières.


-         Laisse moi, Pingouin, ordonna-t-elle la voix dure.


Il se leva et s'éloigna de la jeune femme après une dernière hésitation.

 


Les semaines s'écoulaient, à présent. Jusqu'au moment ou on l'averti qu'elle devait se rendre en salle de visite. On ne lui avait pas dit qui venait la voir. Gordon, pour lui cracher sa haine, une nouvelle fois ? Jeri, venue prendre de ses nouvelles, histoire de lui montrer qu'elle ne l'avait pas tout à fait oublié ? Elle pensa même à Barbara, avec une jolie robe, venue pour lui reprocher sa trahison et l'ironie de son destin. Ils lui firent traverser Arkham. Elle entra dans la salle de rencontre, pleine de chaises et de tables vides, excepté une seule. Il y a avait une femme de dos, qu'elle reconnu immédiatement. Elle allait se retourner, et dire au garde qu'elle ne voulait pas rester, mais la femme fut plus rapide et ses yeux la dévisagèrent. Elle entre-ouvrit la bouche, sans pouvoir faire sortir un son.

Annie se résigna, et s'installa silencieusement en face d'elle.


-         Bonjour, dit sa mère ne pouvant empêcher sa voix de trembler.


Annie baissa le regard. Ses mains posées sur la table, elle sentit celle chaude de sa mère sur poser sur son poignet droit. Elle tourna la tête vers son épaule.


-         Ann, regarde-moi. Regarde-moi.


Elle s'exécuta.


-         Je ne suis pas une inconnue, rassura-t-elle de sa voix calme et paisible qui la caractérisait.

-         Ce n'est pas toi, l'inconnue, répondit Annie avec une assurance que sa mère ne lui connaissait pas.

-         Non, Ann, tu es ma fille.


Annie leva tout à fait la tête, et laissa sa mère l'observer plusieurs secondes.


-         Pourquoi est-ce que tu continues à croire que je suis celle que tu as connue ? Questionna Annie.


Sa mère passa une main sur sa joue froide et sèche.


-         Parce que c'est ce que font les parents, Annie. Je voudrais que tu me parle. Que tu me dises pourquoi tu as fait ça.

-         Pourquoi vous voulez tous qu'il y ait une raison ? Certaines choses ne s'expliquent pas. Ce qu'il y a, c'est que je ne me suis jamais sentie aussi bien ! Pour la première fois, j'étais libre,

j'avais une véritable famille !

-         Mais tu n'étais pas aimée, la coupa sa mère, tu ne peux pas être heureuse ainsi.


Annie fit mouvoir sa tête, comme si l'évidence se trouvait dans l'espace autour d'elle.


-         L'amour, c'est une illusion parmi d'autre ! Qui aime réellement ? Qui peut croire à des sentiments aussi instables !

-         Et toi ? Est-ce que tu aimes vraiment ?

-         Jamais. Je n'y crois pas.

-         Ce n'est pas parce que tu n'y crois pas, que ça n'existe pas, essaya sa mère.

-         Je ne veux pas y croire ! Hurla-t-elle presque.


Sa mère sursauta, et mit involontairement de la distance entre elles. Annie prit une longue inspiration.


-         Excuse-moi. Il faut que tu comprennes, dit-elle la voix inflexible, j'ai fait des choses que jamais tu ne me pardonneras. J'ai tué des gens, parce que je l'ai voulu. J'ai tué des gens, parce qu'il l'a voulu. À présent, j'ai un nom, un visage, une histoire. Je suis un monstre, tu l'a bien vu. Je veux que cette ville meurt. Je veux la voir souffrir, je veux que chacun de ses habitants comprenne qu'il n'est qu'une insignifiante créature.

-         Ce ne sont pas tes mots, se durcit sa mère. « Il », répéta-t-elle, c'est ce garçon, n'est-ce pas ? Celui du gcpd ?

-         Jérôme Valeska, dit-elle avec une fierté dissimulée.

-         Que tu le veuilles ou non, tu aimes.


Annie se redressa sur sa chaise. Elle fronça très légèrement les sourcils, en pleine réflexion.


-         On est obligé ? Demanda-t-elle.


Elle eut à cet instant l'impression d'être d'une normalité agaçante. Une fille perdue, priant pour un conseil enfantin, suppliant intérieurement pour un répit vain.


-         Je ne sais pas, ma chérie, répondit sa mère. Dis-moi pourquoi tu l'aimais ?

-         Je ne sais pas. Sûrement sans raison, parce que je suis... folle, finit-elle après une rapide introspection. Mais aussi, parce que je ne devais pas.

-         Annie, si... si j'avais été là... est-ce qu...

-         Ça n'aurait rien changé, la devança-t-elle. Il fallait que je fasse tout ça, parce que c'était ce que j'étais supposé faire.

-         Je suis tellement désolée.

-         Moi aussi. Mais pas pour ce que tu crois.

-         Pourquoi, alors ?

-         D'avoir cru en des gens qui n'étaient pas digne de confiance, pour ne pas avoir comprit que Jérôme allait mourir, pour ne pas avoir tué Galavan de mes propres mains, d'être ici, alors que

je devrais être à l'extérieur, et de ne pas être sortie de ma chambre avant.

-         Alors si, c'est de ma faute, murmura Abigail en la regardant.

-         Parfois, la faute ne revient à personne. Chacun trouve son réconfort, maman.

-         « Maman », répéta-t-elle.


Annie détourna le regard, gênée.


-         Je dois y aller, dit Annie en commençant à se lever.

-         Attends, l'arrêta sa mère en fouillant dans son sac. J'ai quelque chose pour toi.


Elle se stoppa dans son élan, et l'observa avec curiosité. Sa mère lui tendit une enveloppe blanche, sans aucune écriture, simple. La jeune femme s'en empara. Sa mère se leva à son tour, et la prit malgré elle dans ses bras. Annie ne répondit pas à son élan d'affection, et elle se dirigea vers le garde sans un mot.


Annie entra dans la salle commune avec les autres, l'enveloppe à la main. Elle n'arrivait pas à l'ouvrir. Pingouin la rejoignit.


-         Qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-il.

-         Je sais pas.

-         Tu ne veux pas l'ouvrir ?

-         Ma mère me l'a donné.

-         Tu as peur ?


Annie lui lança un regard en coin.


-         Tu veux que je le fasse pour toi ?

-         Pingouin, est-ce que je suis le genre de personne qui a peur d'ouvrir une enveloppe ?

-         Tu sais, certains ont peur des trous...


Annie tourna tout à fait la tête avec lui avec une grimace d'incompréhension mêlée à du dédain. Elle attrapa l'enveloppe à deux mains et l'ouvrit lentement. Elle en sortit une photographie. C'était une belle femme, assise sur un fauteuil rouge et abîmé par le temps, qui tenait sur ses genoux une petite fille au sourire heureux. Annie resta ainsi pendant plusieurs secondes à se regarder, elle et sa mère.


-         C'est toi ? Questionna Pingouin.

-         Non, répondit Annie d'une voix blanche, sans quitter l'image des yeux.


Elle laissa s'écouler quelques instants, avant de demander :

-         Tu sais si quelqu'un a du feu ?

-         Je... non, c'est interdit...


Annie souffla, désespérée par Pingouin, et se mit à chercher une pile et un chewing-gum. Elle coupa le papier du chewing-gum en bande, et en plaqua une sur les bornes de la pile, sous les yeux de Pingouin. Elle fit jouer la friction, et une flamme apparut, qu'elle dirigea vers la photo.


-         Pourquoi fais-tu ça ? Demanda Pingouin.

Elle attendit que l'image brûle dans sa totalité. Elle voyait les flammes se nourrir ardemment de leurs deux visages réjouis, qui se déformaient avec l'avancée de la chaleur. La photo se rétractait au fur et à mesure, et elle ne fut plus que cendres noires sur la table, qui volaient sous son souffle.


-         Je te l'ai dit, répondit enfin Annie, ce n'est pas moi.

Elle laissa les cendres s'étaler sur la table, comme dernière écume de ce qu'elle n'était plus, comme si par ce geste, elle avait fait disparaître les dernières traces de son passé. Elle fit valser les cendres d'un revers de la main, qui tombèrent sur le pantalon de Pingouin et sur sa robe. Il les observa un instant, et leva les yeux sur Annie. Elle le regardait déjà.


-         Tu sais Pingouin, tes yeux sont vraiment glaçant, dit-elle sans raison.


Elle se leva et s'allongea sur son lit.

 


Le lendemain, elle s'installa au même endroit, pour lire le journal avec un intérêt maladroit. Tout était plat et inintéressant, comme toujours. Sa conversation avec sa mère l'avait perturbé, même pendant son sommeil. Elle avait mélangé le visage de sa mère, avec celui que Strange, et leurs mots même se confondaient, au point ou en se réveillant, elle ne savait plus vraiment qui avait dit quoi. Son cœur restait incertain, même après le petit déjeuner.


-         Tu peux me tenir mon doudou, s'il te plaît ?


La jeune femme laissa tomber son journal et se tourna vers l'homme qui l'importunait. Elle se leva pour se mettre à sa hauteur, menaçante. Elle s'empara de la peluche et la jeta à l'autre bout de la pièce, à la suite de quoi elle fit reculer le propriétaire de cette dernière. Elle se décidait à agir.

Elle monta sur le banc qui bascula lorsqu'elle s'élança sur la table. Elle fit quelques pas pour attirer l'attention.


-         Pourquoi tu as jeté mon doudou ? Interpella l'homme d'une voix éraillée et puissante.

-         Parce que j'en ai rien à foutre de ta merde.


Elle voulait faire du bruit. Seulement se faire remarquer.


-         Annie, qu'est-ce qui te prends ? Demanda Pingouin avec indignation.

-         Toi, ferme ta gueule. Tu te crois malin ? T'es comme tous ces abrutis ! Un petit chien galeux, soumis au bon vouloir d'un docteur stupide.


Tout le monde s'indigna. Elle ne savait pas s'ils avaient réagi à l'insulte qu'elle avait lancé à leur égard, ou celle qui visait Strange.


-         Tu n'as pas le droit de parler comme ça ! Protesta l'homme à la peluche.

-         Qui m'en empêche ? Toi ? Strange ? Il se sert de vous, vous êtes des marionnettes débiles !


D'abord, on aurait pu croire qu'Annie cherchait à raisonner les patients d'Arkham. Mais elle n'avait aucune raison de le faire. Et Strange l'avait bien vite comprit, mais avait décidé de ne pas intervenir, car chaque expérience est bonne à être observée et étudiée. Il avait attendu cela, depuis qu'elle était arrivée. Depuis qu'Annie était Arley.

Annie voulait que ça bouge, que tout le monde se lève d'un coup, et que la situation devienne incontrôlable, qu'il y ait des conséquences, et notamment humaines, quitte à en subir les conséquences, qu'importe soient-elles.


-         Qu'est-ce que vous attendez ? Vous êtes bien plus nombreux que les gardiens, vous pourriez sortir d'ici en quelques minutes.


Les fous se regardèrent avec incompréhension, parfois les yeux perdus dans la vague même, tout à fait extérieurs aux événements. Des voix s'élevèrent, incohérentes, adhérant ou non aux paroles d'Annie.


-         Allez bande de crétins, levez-vous !


Elle repéra un grand homme assis quelques mètres devant elle, qui déchirait minutieusement un journal en lamelles égales. Elle se dirigea vers lui sans hésiter et envoya son pied dans une carafe d'eau qui se versa presque entièrement sur lui. Il mit un certain temps à réagir, observant avec surprise son pantalon et son haut mouillés, pour lever lentement les yeux sur Annie. Elle se baissa vers lui.


-         Lève ton cul de là, ordonna-t-elle dans un murmure élevé, alors que tout le monde s'était tu sous l'étonnement général.

-         Tu as mouillé mes vêtements, articula-t-il.


Elle ne répondit pas et se contenta de sourire en comprenant qu'elle allait sûrement réussir. L'homme, qui était d'un habituel tranquille et isolé, sans doute enfermé à Arkham pour avoir approché une fille d'un peu trop près, serra ses poings si fort qu'ils blanchirent. On pouvait voir sur son visage qu'il se concentrait profondément, pour essayer de retenir certaines pulsions qui faisaient battre ses veines déjà à vifs.


Soudainement, il frappa ses avant-bras sur la table avec force, la faisant trembler elle et Annie dessus, pour renverser brutalement ses lamelles de papier. Il se mit à hurler une première fois, mais étrangement, aucun garde n'intervint. Ils avaient en effet reçu l’ordre de ne pas intervenir L'homme se souleva, paumes posées à plat, faisant ressortir les veines puissantes de ses muscles, et attrapa la cheville d'Annie pour la tirer vers lui. Sans qu'elle ne comprenne, sa tête s'abattit sur la table, son dos cogna contre le banc et tout son corps se retrouva allongé sur le sol. Elle eut simplement le temps de rouvrir les yeux et de soupirer sa douleur, qu'il la souleva presque immédiatement, sans aucun ménagement.

Annie sentait déjà la souffrance parcourir son corps, mais elle n'ouvrit pas la bouche, sachant que tout ne faisait que commencer. Les autres s'étaient attroupés autour d'eux, passifs ou encourageants. Son dernier réflexe fut de lever les yeux vers les caméras de surveillance, comme si elle avait pu y voir les lunettes de Strange en leur unique œil.


L'homme la plaqua au mur, lui tenant sa gorge entre ses doigts boursouflés avec une main, et lui maintenant le ventre de l'autre. Il semblait savoir exactement quoi faire pour ne pas la tuer, et seulement l'empêcher de réfléchir.


-         Je te reconnais, toi, je te reconnais ! Hurla-t-il.


Elle se demanda d'abord de quoi il voulait parler, et si son délire le menait assez loin pour imaginer la connaître et ainsi trouver un prétexte à ses élans meurtriers.


-         C'est ton pote qui a voulu tuer ma sœur !


Elle ne comprit pas. Les jambes remuantes pour essayer de se dégager dans un instinct de survie, elle se força à parler :


-         De quoi tu parles ?! S'étouffa-t-elle.


Elle sentait ses pieds toucher le corps imposant du pachyderme qui la tenait entre l'étouffement et la liberté, mais il restait insensible à son contacte.


-         Il a voulu tuer ma sœur dans son bus de pom-pom girl !


La réflexion active, les images de Jérôme et des Maniax en train d'attaquer le bus de jeunes femmes lui revint à l'esprit.


-         Je n'étais pas avec lui à ce moment là ! Se défendit d'abord Annie. Je n'y étais pas ! Lâche moi s'il te plaît, maintenant, dit-elle en forçant sur sa gorge, n'arrivant presque plus à en sortir des sons compréhensibles.


Les doigts dé-serrèrent leur emprise doucement, et Annie s'effondra sur le sol, en respirant fort, essayant de rattraper tout ce qu'elle avait manqué d'air. Mais ses inspirations étaient mêlées à des rires incontrôlés, qui perturbèrent l'assemblée, et même l'un des gardes. Elle posa une main sur sa gorge douloureuse.


-         J'y étais pas, se força-t-elle à continuer, mais si j'avais dû le faire, je l'aurais fait, espèce d'abruti. On aurait mit le feu à ce putain de bus, et tout le monde serait mort.


Elle toussa, avec cette impression qu'elle allait recracher ses entrailles.


-         Et tu sais quoi ? On aurait rien regretté, parce qu'on est libre. Et que tuer, c'est ce qu'on aime. Peut-être qu'ensuite on serait venu jusqu'à chez toi, et qu'on aurait buté tout le monde ?

Qu'est-ce qui te reste ? Un frère ? Une sœur ? Ta mère ? Ton vieux père ? On adorait tuer des papas, tu sais...


En entendant les paroles, d'Annie, le garde secoua la tête, désapprobateur, et laissa le prisonnier frapper Annie plusieurs fois dans le ventre, sans qu'elle n'eut le temps de continuer à parler. Un coup en engendrant d'autres, se furent bientôt tout le monde qui participa à ses tortures. Deux la maintenaient par les épaules au mur, et le grand homme lui assénait gifles sur gifles, jusqu'à que le sang s'écoule de son nez et de sa bouche. Elle perdait lentement connaissance. Au bout d'un moment, elle ne sentait plus les nouvelles douleurs, couvertes par les anciennes. Les gardes calmèrent les autres seulement lorsqu'Annie n'ouvrait plus les yeux. Ils la lâchèrent, et elle atterrit lourdement sur le sol une nouvelle fois. Elle essayait de bouger ses membres, pour effacer le sang, pour apaiser ses douleurs, mais rien ne voulait répondre à ses attentes.


-         Et surtout, persista-t-elle alors que bouger les mâchoires la faisait souffrir dans le reste du corps, n'oubliez pas de sourire... Ha... Ha... Ha...


Un garde souleva la tête d'Annie en lui empoignant des cheveux, mais la jeune femme avait perdu connaissance. Sa dernière pensée fut qu'elle avait réussi à montrer à Strange qu'élever ses patins dans un même élan de violence était la chose la plus facile à faire, et que si cela se reproduisait, l'équilibre d'Arkham était définitivement perdu.


Salut tout le monde ! Wokay, alors j'ai juste trop adoré écrire ce chapitre, la rencontre avec sa mère, l'impuissance d'Annie face à ses sentiments, et ce qu'ils l'ont pousée à faire ! J'espère qu'il vous aura plu autant qu'à moi en tout cas x)

Bon, on approche tout doucement de la fin, puisqu'il y aura 20 chapitres :')


On se retrouve au prochain ! (qui devrait arriver rapidement, d'ailleurs) :3


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