My Klaine story

Chapitre 27 : Décision

Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 04:55

 

Le dimanche soir, Kurt, Blaine et Finn rentraient à Lima en taxi. Je passerais la semaine à Chicago à suivre le procès et soutenir les deux frères. Je passais la plupart de mon temps avec Charlie et plus le jour du verdict se rapprochait plus mon ami devenait nerveux. J’avais encore fait quelque crise mais beaucoup moins forte que la première et je commençais même à m’y habituer. Le verdict tomba enfin vendredi dans l’après-midi, la compagnie fut condamnée à verser  plusieurs millions de dollars d’intérêt au deux frères ainsi qu’aux autres jeunes acteurs ayant porté plainte et le responsable devait présenter des excuses publiques. C’était une grande victoire et un énorme soulagement. Ce soir-là comme tous l’autre soir, nous avons passé la nuit ensemble mais cette nuit était spéciale.

-Je suis heureux, vraiment heureux je me sens bien.

Je souris, j’étais dans les bras de Charlie depuis l’annonce du verdict on ne s’était plus lâché- en fait on ne se lâchait plus depuis dimanche soir- mais cela faisait plusieurs heure que l’on se tenait par la main et je m’étais naturellement mise dans ses bras.

-Je vais-y aller.

Je me redressais vivement, je n’étais pas sure de comprendre.

-Où ça ?

-En Italie, Driz, maintenant je suis libre et il faut que je la retrouve.

-Charlie, j’hésitais, tu te rends compte qu’il y a peu de chance que tu la retrouve ?

-Mais Driz je l’aime j’ai besoin de la retrouver ou du moins d’essayer.

-Elle à probablement déménager peut-être même qu’elle vit dans un autre pays et elle a forcément changé physiquement.

 -Pourquoi es-tu si pessimiste ? S’énerva-t-il.

-Je suis réaliste, je tiens à toi et je ne veux pas te voir malheureux.

-Alors laisse-moi tenter de la retrouver, je suis encore plus malheureux sans savoir. Je pense à elle tous les jours et j’ai déjà essayé d’arrêter, j’ai sincèrement essayé d’arrêter de l’aimer mais c’est impossible. C’est la femme de ma vie et je ferais n’importe quoi pour la retrouver.

Je posais ma main sur son épaule,

-Je vais t’aider à la trouver.

-Merci, dit-il en m’embrassant au coin des lèvres, ce qui était devenu une habitude entre nous.

Dimanche soir arriva bien trop vite et je dus rentrer à Lima. Je promis à Charlie de le rejoindre en Italie pendant les vacances de noël qui approchait à grand pas. Mon ami partirais pour Rome dans un peu moins d’une semaine, il irait  dans tous les lieux où il avait vu l’inconnue et avec sa photo irait interroger les habitants ainsi que les commerçants. Il avait déjà quelque piste et comptait passer des coups de fils avant son départ.  Mes malaises avaient recommencés de plus belle et je m’inquiétais  de savoir comment j’allais les arrêter sans Charlie. Lundi matin je me levais plutôt que d’habitude  et hésitais un instant avant d’appeler le docteur Bells. Je ne semblais même pas le réveiller et je pus lui faire part de mes inquiétudes. Il me conseilla même  de venir le voir  le soir après les cours ce que je lui promis de faire.  Pendant la deuxième heure de cours, je commençais à me sentir de plus en plus mal. Je recommençais à avoir des difficultés à respirer et j’avais de terribles vertiges. Quand  le cours fut fini et que tout le monde rangeais ses affaire je me concentrais pour trouver la force de me lever sans  tomber. Kurt était assis un peu plus loin et voyant que je ne me levais pas il s’approcha de moi et me demanda si tout allait bien. Je hochais légèrement la tête me sentant incapable de parler. Mon ami m’aida à me lever et au bout de quelques pas dans le couloir je sentis le sol se dérober sous mes pieds et je commençais à pleurer. Kurt s’agenouilla à côté de moi et me saisit par les épaules essayant de calmer mes tremblements. Je le vis sortir son téléphone de sa poche et je compris rapidement qu’il parlait à Blaine,  il me tendit son portable  mais je n’eus même pas la force de le saisir. Il l’approcha de mon oreille et j’entendis mon meilleur ami essayer de me réconforter puis il comprit ce qu’il fallait faire.  Il me dit de raccrocher et de rentrer à la maison, je soulevais difficilement ma main et m’emparais du téléphone de Kurt. Je soufflais un « Merci » et appuyais sur la touche raccroché. Je me levais, sous le regard ébahi de Kurt, et je dirigeais vers l’infirmerie. L’infermière ne voulait pas me laisser rentrer chez moi à moins d’être accompagnée par un adulte et je ne trouvais pas d’autre solution que d’appeler mon psychiatre qui à ma grande surprise lâcha tout et vint me chercher rapidement.  Le cerbère qui servait d’infermière à l’école me laissa repartir en sa compagnie après lui avoir fait signer plusieurs papiers officiels. Bells m’aida à marcher jusqu’à la voiture et ne me donnant pas le choix il m’emmena à son cabinet. Je protestais :

-Je veux rentrer chez moi !

-Pas question, tu es sous ma responsabilité et tu m’avais de toute façon promis de venir en séance aujourd’hui.

-Oui mais…

-Il n’y a pas de mais qui tienne,  dit-il d’un ton ferme et attirant tout en se passant la main dans les cheveux.

Je restais silencieuse sur le peu de temps que dura encore le trajet et j’avais retrouvé assez de force pour marcher jusqu’au bureau et m’effondrer dans le canapé.  Je vis avec amusement qu’il y avait une pile de dossier renversé qui d’après mes souvenir devaient s’être effondré une semaine auparavant. J’avais les yeux fixés sur les papiers éparpillés  et j’étais perdue dans mes pensées. Le médecin fouilla  son bureau à la recherche du bloc note qu’il avait déjà utilisé. Je n’avais pas envie de parler j’avais besoin de m’abandonner. Ayant retrouvé toute mes forces je me levais et faisais face à Bells qui était à peine plus grand que moi. Je le regardais dans les yeux et nous savions tous les deux ce qui allait arriver.  Je ne trouvais aucune opposition dans ce regard j’avais même l’impression qu’il m’incitait à aller au bout de mes intentions. Je fermais les yeux et m’approchais de lui quand nos lèvres se rencontrèrent je fus parcourue d’un frisson. Je sentis sa main descendre le long de mon dos jusqu’à mes fesses, je passais une de mes main dans ses cheveux tandis que je commençais à déboutonner sa chemise de l’autre. Il passa ses mains sous mon t-shirt et il rompu le contact entre nos lèvres quelques instant pour me l’enlever.  Je m’empressais de lui enlever son jeans et il fit de même pour moi toujours en nous embrassant.  D’un coup de son bras il débarrassa tout le bureau de son encombrement, il posa ses mains sur mes cuisses et m’assit sur le bureau dégagé. Je recommençais à l’embrasser  tout en faisant glisser mes mains vers son entre-jambe, je sentis sa peau frissonner sous mes doigts. Il m’enleva mes sous vêtement et je me retrouvais complètement nue. Je collais mon corps au siens et il commença à m’embrasser dans le cou pendant que je lui enlevais le dernier vêtement qu’il portait, je faisais glisser ma main de haut en bas. Il gémit, je l’entourais de mes jambes l’attirant vers moi, il releva la tête et croisa mon regard cherchant mon approbation, je l’attirais plus près. Je me cambrais juste avant qu’il n’entre en moi, je gémis suite à la douleur- ce n’était que la deuxième fois pour moi- il croisa a nouveau mon regard et je l’embrassais le poussant à continuer. Il m’allongea et me domina, il m’embrassait dans le cou et descendais vers ma poitrine tout en commençant un mouvement de vas et viens. Je gémissais à chaque fois qu’il s’aventurait plus loin, sa respiration était saccadée et je me rapprochais  un peu plus de l’orgasme à chaque seconde. J’enfonçais mes ongles dans son dos augmentant notre plaisir mutuel. Il accéléra le mouvement et j’étouffais un cri. J’enfonçais mes ongles jusqu’à le faire saigner, je criais en atteignant l’orgasme et il poussa un gémissement de plaisir. Il se détacha  de moi et se rhabilla Je me relevais et récupérais mes vêtements éparpillés dans la pièce. Il était planté devant son bureau  vide, son regard passa alternativement de l’amas de papier sur le sol à l’endroit où ils étaient précédemment. Je l’entourais de mes bras, il se retourna et m’embrassa de nouveau. Il me chuchota à l’oreille :

-C’est pas ce que je voulais dire par une séance.

Je ris.

-Moi non plus mais il y a un côté positif à ça.

-Juste un ?Dit-il en posant ses mains sur mes hanches et en m’attirant vers lui.

-Non il y en a plusieurs, dont le fait que tu vas être obligé de ranger.

Il rit de son rire aigu et persan mais adorable et m’embrassa.

-Comment-est-ce que je rentre maintenant ?

-Je te ramènerais chez toi tout à l’heure.

-Quand ?

-Quand j’aurais fini de travailler.

Je fis une moue boudeuse et il me sourit. Son prochain patient arrivait dans une dizaine de minutes, il ramassa la pile de dossier et les jeta sur le bureau quant à moi je passais le reste de la journée dans la salle d’attente.

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