My Klaine story

Chapitre 26 : Première "crise"

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 04:12

 

Un étau serrait ma poitrine, j’avais froid, de plus en plus froid. Mes jambes et mes mains s’engourdissaient. Un voile noir passa devant mes yeux et je ne pouvais résister plus longtemps. Le souffle me manquait, je fermis les yeux à bout de force prête à m’abandonner quand j’entendis la porte de ma chambre s’ouvrir. Une voix appelait mon nom, Charlie ?  Il s’assit à mes côtés et répéta mon nom de plus en plus inquiet. Il posa deux doigts  sur ma carotide et ne perçu pas les faibles et irréguliers battements de mon cœur. Il posa une main sur ma joue que je sentais se mouiller. Je pleurais ? Non pas moi, Charlie.  Je sentais son souffle chaud sur mon visage et les larmes qui continuaient de couler tandis que mes poumons se vidaient de l’air qu’ils leur restaient. Je sentis une légère pression sur mes lèvres. Je retrouvais l’usage de mes membres et  sentis mes joues de plus en plus humides. Je pleurais.  Je me séparais de Charlie à regret et prit une grande inspiration. L’entrée de l’air dans mes poumons était douloureuse, mon ami me prit la main répétant : « Je suis là ». Je haletais et mon cœur battait la chamade, pas seulement à cause de ma « crise ». Je me redressais et m’assit en tailleur, essuyant d’un  rapide revers de la main mes joues humides de larmes, mon ami m’imita. Je le regardais dans les yeux et quand je sentis que j’avais regagné assez de forces pour parler je lui dis :

-Merci

Il resserra ma  main en signe de réconfort.

-Je…j’ai…j’ai cru que tu étais mortes, réussit-il à articuler.

-Moi aussi, dis-je en fixant ses yeux embués de larmes.

Il posa une main sur ma joue et plongea mon regard  dans le sien. Un regard captivant, hypnotisant, dans lequel étaient mêlés inquiétude et amour. Il approcha son visage du mien, je pouvais à nouveaux sentir son souffle se répandre sur mes lèvres.  Il me laissa combler le peu de distance qu’il restait entre nous. Je pressais doucement mes lèvre sur les sienne  et il passa sa main dans ma nuque nous rapprochant le plus possible. Au même moment, nous avons entrouvert nos lèvres pour approfondir le baiser. Il appuya son front sur le mien et me poussa à m’allonger. Il était au-dessus de moi et j’aurais pu continuer à l’embrasser pour l’éternité si je n’avais pas été à bout de souffle. Je nous séparais une nouvelle fois et il resta plusieurs minutes sans bouger à me regarder droit dans les yeux. Je reprenais doucement mon souffle et il s’allongea à côté de moi. Je posais ma tête sur son torse  et il m’entoura de ses bras. J’étais bercée par sa respiration régulière et les battements de son cœur. Le lendemain matin je me réveillais seule. Je m’assis sur mon lit  et jetais un regard aux alentours. Je voulu me lever  mais mes genoux heurtèrent violement le sol. A bout de force, je vis la pièce se remplir d’eau  et s’assombrir. Il faisait froid,  je haletais, ma vue se brouillais, je ne distinguais plus le haut du bas, je ne savais pas où aller, j’étais perdue. Des bruits de pas et Charlie de nouveaux. J’étais revenue dans ma chambre et je reprenais ma respiration. Charlie me serra dans ses bras et m’aida à me rasseoir sur mon lit. Il ne me lâcha pas de peur que je flanche à nouveaux.

-Driz tu es malade, tu dois aller voir un médecin.  Je t’emmène à l’hôpital, dit-il la voix pleine d’inquiétude.

Je serais son bras un peu plus fort,

-Non, je sais ce qui ne va pas et j’ai la solution.

-Driz,  dit-il suppliant.

Je plongeais mon regard dans le sien

-Fais-moi confiance.

Il m’embrassa sur le front et me laissa seule en promettant de venir voir si j’allais bien régulièrement. Je me saisis de mon portable et appelais le docteur Bells, il décrocha rapidement.

-Bonjour docteur Bells, ici Drizzle McKlane excuser-moi de vous appeler un dimanche mais j’ai besoin de votre aide.

-D’accord, patiente deux minutes je vais prendre mon bloc note et de quoi écrire.

J’entendis des bruit de papier et un « boum » dû à la chute de plusieurs dossier ainsi qu’un jurons suivit d’un « Je rangerais plus tard » qui me décrocha  un rire car vu l’état de son bureau je doutais que le psychiatre ai jamais rangé. Il reprit le téléphone en main et m’invita à lui expliquer la raison de mon appel. Je lui expliquais tout ce que  qui m’était arrivé et aussi ma conviction que ce n’était pas un problème physique. Il sembla d’accord avec moi et me fixa un rendez-vous à son cabinet  pour la semaine suivante. Je le remerciais de m’avoir accordé de son temps un dimanche  et raccrochais. Charlie arriva dans ma chambre pour la nième fois aujourd’hui mais cette fois ce n’était pas que pour veiller sur moi.

-Tout le monde commence à se demander pourquoi tu ne sors pas de ta chambre, j’ai réussis à les occuper jusqu’à maintenant mais…

Je le coupais :

-Dis leurs que je me sentais pas bien, une indigestion, mais que maintenant je vais mieux et laisses les venir.

Charlie semblait contrarier, il s’avança vers moi et s’assit sur le bord de mon lit. Je lui pris la main,

-Je suis désolée de te mettre dans une situation pareille, dis-je,mais tu ne dois pas leur dire.

-Je sais, répondit-il en se levant.

 

-Merci, soufflais-je avant qu’il ne quitte ma chambre. Il ferma la porte derrière lui et je me préparais à voir Blaine et peut-être bien Finn arriver.  Je repensais au baiser que nous avions échangé la veille mais dont nous n’avions pas parlé °~peut-être qu’on ne devrait pas, c’était sous le coup de l’émotion et rien d’autre, puis ce n’est qu’un baiser ça…°~La porte s’ouvrit, sur Blaine suivit de Finn, ce qui me tira de mes pensées. Mon ami s’assit à côté de moi et me regarda dans les yeux, il  comprit tout de suite que ce n’était pas une simple indigestion mais il ne dit rien et se contenta de me regarder mi- inquiet mi- vexé que je lui cache quelque chose. Quant à mon petit-ami il se tenait dans un coin de ma chambre et m’observait silencieusement.

-ça va ? me demanda Finn en me voyant esquisser une grimace due à mes vertiges.

-Oui oui, j’ai encore un peu la nausée, mentis-je.

-Tu as besoin de quelque chose ?

-Non ça va j’ai déjà pris un cachet, je vais me reposer et ça ira mieux.

-Tu ne viens pas avec nous, alors ?Demanda Blaine en me réprimandant du regard.

-Non je serais mieux ici.

-Je reste avec toi,dit Finn.

Je fus assez étonnée de sa proposition mais je trouvais rapidement une façon de le convaincre.

-Non vas-y profite de la journée ici, ne t’inquiète pas pour moi.

-Mais je ne veux pas te laisser seule,protesta-il.

-Je ne serais pas seule mon père et celui de Blaine sont à l’étage juste en dessous en cas de problème et je crois que Charlie m’a dit qu’il voulait rester ici.

Je n’eus pas besoin d’en dire plus et il accepta de me laisser il m’embrassa sur la joue avant de me laisser avec Blaine.

-Toi tu mens trop bien, grogna-t-il.

-Pas assez bien, répondis-je sur le même ton.

-Je suis ton meilleur ami tu ne peux rien me cacher, dit-il en souriant,tu vas me dire ce qui ce passe ou je trouverais tout seul ? demanda-il sur un ton de défi.

Je me penchais vers lui et l’embrassais sur le front,

-Tu le sauras en temps voulu.

Il me fusilla du regard et se dirigea vers la porte.                                                                                                     

-J’te déteste.

-Je t’aime aussi mon amour, dis-je en riant.

Il me fit un clin d’œil avant de fermer la porte derrière lui et je me replongeais dans mes pensées. Je commençais à avoir faim mais je n’osais pas me lever de peur de flancher à nouveau. Charlie entra de ma chambre un bol de soupe et deux cuillères à la main. Nous avons partagé la soupe en silence sans pour autant ne pas communiquer. Je le remerciais du regard et il m’interrogea sur mon état de la même façon. J’avais vraiment besoin de cette complicité de ce quelque chose entre nous. J’avais moi aussi besoin de lui et à chaque instant je m’inquiétais de ne rien changer parce que je trouvais notre relation parfaite et que je ne voulais pas tout gâcher en un instant comme cela avait déjà failli arriver plusieurs fois. Il déposa notre bol de soupe vide sur la table de nuit  et je me  réfugiais dans ses bras. Je reprenais le cours de mes pensées hésitant toujours à lui en parler°~ Je devrais quitter Finn, je devrais vraiment le quitter. Mais est-ce que ça changerais vraiment quelque chose ? Et je devrais lui dire, je devrais vraiment lui dire. Il me faudrait l’avis de Blaine je crois. Je lui parlerais tantôt mais si je lui en parle il voudra absolument savoir ce qui m’arrive et je ne veux pas lui dire il est encore trop fragile. Je vais me débrouiller toute seule, j’ai juste besoin de Charlie il n’y a que quand je suis avec lui que tout va bien il est mon antidote. ~°

 

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