My Klaine story

Chapitre 24 : Chicago

Catégorie: G

Dernière mise à jour 11/10/2012 11:30

 

Voilà comment vendredi soir nous étions tous sur l'autoroute vers Chicago. Charlie au volant, Finn, Blaine et Kurt à l'arrière. J'étais sur le siège passager et j'avais pour mission de garder Charlie éveillé. Les garçons à l'arrière avaient tout le loisir de dormir, ce que Kurt & Blaine ne manquèrent pas de faire mais Finn ne ferma pas l'œil trop occupé à nous surveiller Charlie et moi. J'aurais voulu que mon petit ami dorme pour pouvoir demander à Charlie la raison pour laquelle il avait exigé que je l'accompagne et reste avec lui pour la semaine mais Finn était méfiant. Nous arrivâmes au building de mon père vers 22h, et comme je m'y attendais, il m’accueillit comme si nous nous étions quitté dix minutes plus tôt alors que nous ne nous somme plus vu depuis près de trois mois. Nous prîmes tous l’ascenseur jusqu’au dernier étage où étaient installés les deux frères. Thomas accueillit Blaine et Finn chaleureusement et Charlie m'accompagna à ma chambre, adjacente à la sienne, sans un mot. Il déposa mon sac sur le lit et s'approcha de moi. Il avait les yeux brillant et se contrôlait pour ne pas pleurer, il fit un pas de plus dans ma direction et se laissa tomber dans mes bras. Il était tendu et luttait intensément pour retenir ses larmes. Il murmura plusieurs "Merci" presque inaudibles et prit une grande inspiration avant de se redresser et de dire comme pour lui-même : " ça va". Je lui souris de manière réconfortante. Tous étaient réunis dans la cuisine, autour de la table, et établissaient déjà des plans pour le week-end tandis que mes avocats de père et parrain mettaient au point une de leur tactique en vue du procès qui recommençait lundi. Quand j'entrai dans la pièce suivie de Charlie mon père se tourna vers nous mais ne tarda pas à reprendre sa conversation. Finn tira la chaise à côté de lui et me fis signe de m'asseoir. Il passa son bras autour de mes épaules , m'obligeant à me rapprocher de lui et je pensais que j'allais passer tout le reste de la soirée comme cela jusqu'à ce que mon père demande à me parler. Finn le regarda honteux avant de me laisser partir. Je suivis l'avocat jusqu'à son bureau où il me fit asseoir comme une de ses clientes. Il commença:"

-Drizzle, il croisa les mains sur son buvard, je ne sais pas ce que tu as fait à ce garçon mais il parle beaucoup de toi et il a même exigé que tu vienne passer la semaine ici, il marqua une pause pour donner de l'importance à ses propos tout en m'offrant son sourire d'avocat sûr de lui, comme convenu tu resteras ici jusqu'à samedi soir et tu seras présente à chaque audience. J'attends de toi une conduite irréprochable.

Il en avait fini et j'aurais voulu lui dire qu'il était mon père et que je ne supportais pas qu'il se conduise comme cela avec moi ma pour Charlie je me tût et acquiesçais suivit d'un: «Bien sûr" . Il sourit satisfait et je sortis de son bureau en colère contre lui. J'entendais les voix de Finn, Kurt, Blaine et Thomas toujours dans la cuisine. J'étais fatiguée et je ne voulais qu'une chose dormir. Je retournais silencieusement vers ma chambre quand je sentis une main se poser sur mon épaule. Je pensais que c'était Finn qui voulait encore me garder prisonnière dans ses bras pour le reste de la soirée mais en me retournant je découvris que c'était Charlie qui m'avait arrêté. Il lâcha mon épaule et posa un doigt sur sa bouche m'incitant à me taire il désigna ensuite de se même doigt la porte de sa chambre. Il ferma la porte derrière lui et me dit:"

-Je crois que je te dois des explications, il prit une inspiration, je sais que c'est très bizarre d'exiger que tu viennes passer la semaine ici surtout sans t'en avoir parler avant mais...

Il se tût. Il était clair qu'il cherchait ses mots.

-Je..., Il rit de lui-même, c'est ridicule oublie ça.

Je posais ma main sur son bras,

-Dis ce que tu voulais me dire, s'il te plaît.

Son visage s'assombrit.

-Non c'est...ça n'a aucun sens, Il commençait à s'énervé.

J'insistais,

-Charlie...

-Ce n'est pas comme ça que je voulais te le dire mais tu ne me laisse pas le choix.

Il me fit signe de m’asseoir et me tourna le dos quelques instants.

-Je te demanderais de ne pas m'interrompre et de me laisser poursuivre ma pensée jusqu'au bout.

J’approuvais d'un signe de tête le cœur battant. Il déglutit et se racla la gorge.

-Depuis l'instant où je t'ai rencontré, j'ai eu l'impression de te connaitre. Je t'observais, je te parlais et je me sentais proche de toi. Mais c'est le soir du match que la "connexion" c'est établie. Ensuite tu as tout fais pour m'éviter et une fois ici tu as commencé à me manquer. Ta présence,  ton sourire, ta façon de parler avec ce petit accent, ton rire, le regard que tu m'adressais bien malgré toi- Il sourit. Alors je t'ais appeler juste pour entendre ta voix, te faire rire, pour te garder près de moi. Mais il y avait aussi le procès, tous ces mauvais moments à revivre et j'avais encore plus besoin de toi. 

Il marqua une pause, me laissant prendre conscience de tout ce qu'il venait de m'avouer.

-Tout est assez confus, continua-t-il, t'appeler ne me suffisait plus j'avais besoin de te voir, de t'avoir près de moi. J'ai besoin de toi, me dit-il en me regardant dans les yeux.

Il vint s’asseoir à côté de moi, me prit la main et caressa le dos de son pouce.

-J'ai besoin de toi, répéta-t-il.

Un lourd silence s'en suivit, j’essayais de rassembler mes idées et de trouver quelque chose à dire. Après une longue réflexion je lui répondis:

-Moi aussi.

Il lâcha ma main et me serra dans ses bras plusieurs minutes. Je relevais la tête et déposais un baiser sur sa joue avant de me lever et d'aller dans ma chambre pour enfiler mon pyjama. C'est en ouvrant mon sac que je réalisais vraiment tout ce que Charlie venait de m'avouer. Je m'apprêtais à retourner dans sa chambre quand l'on frappa à ma porte. Je trouvais un Blaine radieux, il m'exposa les projets établis pour les jours à venir avec enthousiasme. Quand il remarqua que je ne me préoccupais pas le moins du monde  de ce que nous allions faire le lendemain il me demanda ce qui occupait mes pensées. Je lui répétais ce que Charlie m'avait dit  quelques minutes plutôt et son sourire s'élargit. Il me dit simplement d'aller le retrouver ce que je m'empressais de faire. J'ouvris la porte de la chambre d'à côté sans un bruit et j'avançais vers le lit  quand je remarquais que mon ami c'était endormi le sourire aux lèvres. J'esquissais  moi-même un sourire, puis me retournais en direction de ma chambre quand il m'arrêta:

-Driz.

Je me retournais pour lui faire face, il tendit son bras vers moi et je lui pris la main. Il me tira vers lui et nous passâmes la nuit enlacés. Le lendemain matin quand j'ouvris les yeux, je vis Charlie en train de m'observer. Il avait un léger sourire aux lèvres mais celui-ci s'agrandit quand nos regards se croisèrent.

"-Bonjour.

-Bonjour, répondis-je tout en me frottant les yeux.

-Bien dormi, demanda-t-il enjoué 

-Très bien, dis-je en souriant, et toi?

-C'est la meilleure nuit que j'ai passé depuis des semaines, dit-il en me prenant dans ses bras.

Je me détachais de lui à contrecœur et sortis du lit, il fit de même. Nous allâmes tous deux à la cuisine, je cherchais le beurre quand Finn entra. Il s'avança vers moi et sans même un "bonjour" me fit pivoté vers lui et m'embrassa. Je ne le repoussais pas mais j'écourtais rapidement le baiser. Mon petit-ami regarda Charlie avec dédain et se tourna de nouveaux vers moi.

-Tu es levée depuis longtemps? demanda-t-il

-Une dizaine de minutes.

Il hocha la tête et alla s’asseoir à table. Je le rejoignis peut après et allait m'asseoir à côté de lui, plus par habitude que par envie. Il me prit instantanément la main et la caressa amoureusement. Je retirais ma main d'un geste vif  et Finn tourna rapidement son regard vers moi. Dans ses yeux on pouvait voir un mélange de questionnement et de colère.  Il me demanda en haussant la voix:

-Je te gène?

Je tournais la tête vers lui et ne compris pas tout de suite la cause de sa colère puis je lui répondit le plus gentiment possible:

-j'avais besoin de ma main.

-Je sais très bien que ce n'est pas ça, s'exclama-t-il, je ne suis pet être pas très intelligent mais je ne suis pas aveugle, dit-il en tournant tout son corps vers Charlie le regard assassin.

-Alors que vois-tu? Demandais-je moqueuse

-Vous deux, répondit-il plus calme.

Je répondis d'un ton méchant et amusé

- Mais c'est très bien tu auras dix sur dix à l'examen pour ta vision.

Charlie laissa échapper un rire qu'il contrôla rapidement et je souris fière de ma réflexion mais aussi d'avoir fait rire mon ami. Finn fusilla le garçon du regard et reprit la conversation-si l'on pouvait appeler cela une conversation-de façon sérieuse.

 -Très intelligent, il soupira, je vois ce qu'il se passe entre vous deux.

J'étais sincèrement surprise et je ne le cachais pas, il continua.

-Ne faites pas les innocent, je sais que c'est pour que vous soyez ensemble que tu veux me quitter.

-Finn!, m'écriais-je, si je veux te quitter c'est parce que ça ne va plus entre nous. Charlie n’a rien avoir là-dedans.

-Ne vous moquez pas de moi, dit-il en regardant tour à tour mon ami et moi, je sais que vous avez encore passé la nuit ensemble.

Ma bouche s'ouvrit d'elle-même et je regardais Charlie, il était aussi surprit que moi.

-Comment? demanda le jeune garçon honteux. 

Finn sourit exprimant la fierté d'avoir découvert le pot-aux-rose et exposa les faits.

 -Hier soir j'avais du mal à m'endormir et je pensais à toi alors je suis allé dans ta chambre. Je remarquais ton sac ouvert et tes vêtements pliés sur le lit. Je me suis donc dit que tu étais dans la chambre de Blaine ou de Kurt, dont tu t'es fort rapprochée ces temps-ci. Je suis sortis de ta chambre et j'allais aller voir dans celle de Blaine quand j'ai entendu ta voix dans la pièce d'à côté. La porte était entre-ouverte et je me suis rapproché pour entendre. C'était un murmure mais j'entendais ta voix suivie de celle de Charlie. Je me suis penché pour vous voir et vous étiez tous les deux couché sur le lit côte à coté, enlacé.

Il est vrai que Charlie et moi avions beaucoup discuté la veille au soir et que nous étions resté enlacé pendant tout ce temps mais il y avait une chose que Finn n'avait pas vue et je me saisit de cet argument:

-Et alors nous avons discuté jusque tard dans la nuit, c'est vrai, mais rien ne prouve que nous avons passé la nuit dans le même lit.

-Et bien si, dit Finn content de parfaitement maîtriser la situation, ce matin en me levant je suis allé dans ta chambre et elle était exactement dans le même état qu'hier soir donc tu n'as pas dormis là.

-Belle déduction Sherlock', dis-je méchamment car la méchanceté restait ma seule arme de défense.

-Alors vous avouez? demanda-t-il pour conclure

-C'est vrai, dit Charlie avant que je n'ai pu dire quoi que ce soit.

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