My Klaine story

Chapitre 20 : Procès

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 07:54

 

 Le téléphone sonna à nouveau, je décrochais.

-Allô ?

-Driz, je ne dérange pas ?

-Non pas du tout.

Je fis signe à Finn que j’allais dans ma chambre, il acquiesça faiblement.

-Voilà je suis au calme, dis-je

-ça me fait du bien d’entendre ta voix.

Je souris.

-Alors comment c’est passé ce premier jour de procès ?

-Il ne s’est pas passé grand-chose. Ton père nous avait prévenus que les choses sérieuses commenceraient demain.

Sa voix avait changé en disant la fin de la phrase, on pouvait y percevoir de l’anxiété.

-ça va aller ?

-Il faudra bien,il soupira.

-Je suis là pour toi, si je peux faire quoi que ce soit…

-Merci, je…je crois bien que tu es ma seule véritable amie.

-J’en suis flattée.Une amie bien sûr, c’est déjà plus que ce que je n’aurais jamais pu espérer, me dis-je.

Charlie et moi parlâmes pendant plusieurs heures. Plus notre conversation avançait plus je me demandais si il savait. Nous avons parlé d’un peu de tout et de rien, Charlie racontait des anecdotes de tournage et moi quelques-unes à propos de mon enfance passée avec Blaine.  Je me sentais bien avec lui puis je me rendis compte qu’il était minuit quart, nous nous quittâmes à contrecœur et Charlie promit de me rappeler le lendemain. Je n’arrivais pas à m’endormir, je pensais à lui.  Je fermais à peine les yeux que je fus réveillée par un cri, c’était Blaine j’en étais sûre. Je me levais  et j’allais directement vers la chambre de mon ami. Je venais de franchir la porte quand je vis Blaine assis dans son lit. Il avait ramené ses jambes contre son torse, nu, sa tête était posée sur ses genoux, il tremblait et était en sueur. Je m’assis sur le bord de son lit et je lui pris la main, il tourna légèrement la tête et me souris faiblement. Je déposai un baiser sur sa joue quand Kurt entra, je le rassurais en lui disant que Blaine avait fait un cauchemar et que je restais près de lui. Il embrassa son petit ami puis retourna se coucher. Blaine me supplia de rester dormir avec lui, on était revenu plusieurs années en arrière mais les rôles étaient inversés cette fois. Blaine se recoucha, je m’allongeais à côté de lui et je le pris dans mes bras il mit longtemps à se rendormir. Le lendemain matin je fus réveillée par les premiers raillons de soleil, l’étreinte de mon ami était encore forte et je ne pouvais me résoudre à le laisser seul  avec ses démons. Quand il se réveilla enfin je descendis préparer le petit déjeuner et il alla prendre une douche. Quelques minutes plus tard, je remontais pour amener à Finn un bol de lait chaud avec du miel et des biscotes. En sortant de la chambre de mon petit ami je croisais Kurt qui me demanda comment allait Blaine, je lui dis qu’il avait peux dormi et qu’il prenait une douche  il me demanda aussi si je savais en quoi consistait son cauchemar, je lui répondis que Blaine ne m’en avait pas parlé mais qu’il le ferait surement. Kurt était maintenant rassuré et il descendit nonchalamment les escaliers et se prépara son petit déjeuner équilibré. Je buvais mon bol de café en pensant à Blaine, il faisait rarement de mauvais rêve et aussi loin que je me souvienne  il était très rare que mon ami dorme mal. En fait, c’est moi qui petite faisait des cauchemars à peu près tous les soirs et c’est Blaine qui passait des heures à me calmer jusqu’au petit matin quand je m’endormais enfin, dans ses bras, à bout de force après avoir passé toute la nuit à pleurer. Il faudra que j’en parle au docteur Bells, car cela commence à m’inquiéter. Je finissais de manger quand Blaine nous rejoins dans la cuisine, il embrassa Kurt, me prit dans ses bras et murmura : « Merci », je souris. Kurt et moi devions partir pour le lycée, je demandais à Blaine de veiller sur Finn et de m’appeler en cas de problème. Je ne partais pas la conscience tranquille, laisser mon meilleur ami seul ne m’enchantais guère. Kurt sembla le remarquer et me demanda :

-Qu’est-ce qui ne va pas ?

Il me tira hors de mes pensées et je lui répondis,

-C’est Blaine, je me fais du souci pour lui.

-Moi aussi à vrai dire,il hésita un instant puis me demanda,si jamais il t’appelle tu pourras me donner de ses nouvelles ?

-Bien sûr, mais comment à tu compris ce que je lui ai dit ?

-Je ne sais pas trop, tu sais à force de vous entendre parler cette langue je pense que je l’ai un peu apprise.

Je souris et me tourna vers Kurt, il fit de même et nous nous regardâmes dans les yeux quelques secondes avant que mon ami ne regarde à nouveau la route et se gare dans le parking du lycée. Dès que je pouvais, je vérifiais que je n’avais reçu aucun texto ou que ni Blaine ni Finn n’avait essayé de m’appeler. A l’heure du déjeuner je retrouvais Kurt et Mercedes  au réfectoire. La conversation arriva naturellement sur les nouveaux potins du glee club mais je ne l’écoutais qu’à moitié. Je venais d’envoyer un S.M.S à Finn lui demandant comment il allait et s’il avait vu Blaine, comme à son habitude il me répondit rapidement, il disait qu’il allait mieux et qu’il était sorti de son lit et il avait vu Blaine qui avait juste l’air fatigué. Je lui rappelais qu’il devait prendre ses cachets  pour la fièvre et lui demandais de veiller sur mon ami. Quand je relevais la tête Kurt m’interrogea du regard et je lui montrais le texto que mon petit ami m’avais envoyé. Il reprit sa discussion avec Mercedes et je les écoutais plus attentivement cette fois-ci mais je ne pris pas part à la conversation. Je me dirigeais vers mon  casier pour prendre mon livre de biologie quand Rachel m’accosta et me demanda :

-Finn est malade ?

-Oui un petit rhume rien de grave, il va déjà mieux apparemment.

Elle hocha la tête, j’étais arrivée à destination je pensais qu’elle continuerait son chemin mais elle s’arrêta aussi et me dit :

-Tu sais je crois qu’on a plus de points en commun que ce que l’on croit.

-C’est possible,dis-je en refermant mon casier et en me dirigeant vers le cours suivant.

-On devrait s’asseoir l’une à côté de l’autre à la répétition du glee club tout à l’heure.

-D’accord,dis-je un peu surprise par cette demande qui n’en était pas vraiment une.

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