My Klaine story
Le docteur Bells nous fit entrer dans son cabinet. La décoration était aussi peu conventionnelle que sa tenue, une guitare dans un coin, le bureau était à peine visible sous les papiers et autre dossier de ses patients. Il nous fit asseoir, farfouilla dans les tiroirs d’un meuble et en sortit un papier, un bloc de feuilles et un stylo. Il me tendit le stylo et la feuille et il me demanda de la remplir. C’était un formulaire demandant le nom, l’âge, la date et le lieu de naissance et autre renseignements pratique sur le patient. La feuille fut vite remplie et je la lui rendis et il la survola rapidement. Il me demanda de lui expliquer l’enfance de Blaine car c’était la période la plus fragile psychologiquement. Je lui racontai l’enfance à Paris sous la protection d’une cinquantaine de nounous différentes, nos mères qui ne nous accordaient aucune attention, les débuts de l’adolescence en Italie, notre séparation quand il dut aller à Londres et que je partais pour l’Amérique du Sud, cette période où nous n’avons pas eu beaucoup de contacts, nos retrouvailles quelque mois plus tôt suite à la mort de nos mères( nouvelle qu’il dû m’annoncer), le fait que l’on soit amoureux du même garçon, que le dit garçon l’a choisi lui plutôt que moi. Durant ma longue explication le docteur Bells hochait la tête et n’arrêtait pas de passer sa main de ses cheveux. Quand j’eu fini le récit de notre vie, il m’expliqua qu’il devait poser quelque question à Blaine pour comprendre la réaction de mon ami. Il me demanda de les laisser seul, je protestais : « Vous ne pourrez pas communiquer. ». Il me dit de ne pas m’inquiéter et me jeta presque dehors. J’étais seule dans la salle d’attente et je ne sais pas pourquoi mais cela m’inquiétait de laisser Blaine seul avec un inconnu. Je me rappelais que Finn ne se sentait pas bien ce matin mais il avait quand même décidé d’aller en cours. Je lui envoyai un texto pour prendre de ses nouvelles :
-Tu vas mieux mon cœur ?
La réponse arriva rapidement.
-Non pas vraiment, je suis rentré à la maison en fait.
-Tu veux que je rentre ?
-Tu n’es pas avec Blaine chez le psy ?
-Si mais il voulait lui parler seul à seul.
-Blaine reparle français ?!
- Non je ne sais pas comment ils font.
-Tu crois que vous rentrerez bientôt ?
-Je sais pas trop. Tu as toujours de la fièvre ?
-Oui mais j’ai pris un cachet et je suis au lit.
Je m’apprêtais à répondre à Finn quand le docteur Bells ouvrit la porte qui donnait sur la salle d’attente et Blaine sortit en lui serrant la main. Je demandais au psychologue comment il avait fait pour interroger son patient et il m’avait répondu : «Secret professionnel ». Il m’énerve, je demanderais à Blaine de toute façon. Nous rentrâmes à la maison et durant tout le trajet mon ami se tut. Une fois chez nous je montais dans la chambre de Finn pour voir comment il allait, il s’était endormi. Je retournais dans la cuisine pour interroger Blaine sur sa séance de psychanalyse. Il me dit qu’il avait parlé et que le médecin l’écoutait et par moment semblait le comprendre. J’étais rassurée.
Je passais le reste de la journée au côté de Finn, il ne voulait pas que je tombe malade par sa faute. Je le rassurais lui disant que je n’étais jamais malade et que si c’était de sa faute il n’y avait aucun problème. Il était fiévreux et toussait beaucoup, il faut dire que le temps c’est fort rafraichit c’est dernier jours. Kurt rentra vers quatre heure et me demanda directement comment l’entretient de ce matin c’était passé. Je lui expliquai tout et il parut soulager. Le soir venu Finn n’allait pas beaucoup mieux, je lui apportais un bouillon de poule, la seule chose qu’il acceptait de manger, et je restais avec lui laissant Kurt et Blaine seul à seul. Finn et moi passions le reste de la soirée ensemble, nous discutions un peu de tout et de rien quand le téléphone sonna. Je me levais pour aller décrocher mais mon petit ami me prit par la main et m’attira vers lui. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire j’étais allongée au côté de Finn et nos lèvres se touchaient pour le plus passionné de nos baisé. J’étais englobée dans tous les sentiments que renfermait cette étreinte quand Kurt frappa à la porte. Pensant ne pas nous déranger il ouvrit la porte et dit :
-Driz c’est pour toi,il brandissait le téléphone et ne semblait pas avoir remarqué que Finn et moi étions « occupés ».
-Qui est-ce ? Lui demandais-je en m’asseyant sur le lit.
-C’est le docteur Bells.
Je tendis la main et Kurt me donna le téléphone.
-Bonsoir Docteur Bells à l’appareil.
-Bonsoir docteur,dis-je.
-Drizzle vous n’avez pas reprit rendez-vous mais j’aimerais revoir Blaine la semaine prochaine.
-D’accord.
-Même jour, même heure ça vous va ?
-Oui je suppose.
-Parfait passez une bonne soirée.
J’entendis un bruit assez bizarre.
-Vous aussi. Est-ce que c’est une poule qui fait ce bruit ?
-En effet, à la semaine prochaine.
Il avait raccroché. Décidément ce docteur était plutôt particulier mais il était doué.