My Klaine story
Le meilleur moment de la journée était arrivé, c’était l’heure d’aller au glee club. Tina, Mike, Brittany et Santana étaient déjà là, je les saluais en entrant. Kurt arriva quelques minutes après moi accompagné de Mercedes, ils s’assirent près de moi et Rachel comme toujours arriva la dernière et se mit juste à côté de moi. Elle voulut me dire quelque chose mais monsieur Schuester entra dans la pièce et distribua des partitions. Nous allions commencer à chanter quand je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche, je fis signe au professeur, qui était au courant de la situation, et il hocha la tête m’autorisant à sortir. A peine dans le couloir je décrochais, c’était Finn qui appelait.
-Finn ? Que se passe-t-il ?
-C’est Blaine, il a vraiment l’air mal.
Je sentis l’angoisse me gagner.
-Où est-il ?
-Il est dans la cave…
Je le coupais, je connaissais la réponse à cette question avant de l’avoir posée mais je devais en être sûre.
-J’arrive, dis-je.
Je raccrochais et rentrais dans la salle de musique à toute vitesse, ils avaient déjà commencé à chanter, quelques-uns s’arrêtèrent à mon entrée. Mon regard croisa celui de Kurt et il comprit tout de suite, il nous excusa auprès de monsieur Schuester et je couru vers le parking, Kurt sur mes talons. Kurt était un très bon conducteur et il était toujours prudent mais aujourd’hui l’anxiété le faisait rouler plus vite, dépassant les limitations de vitesse. Il se gara dans l’allée de la maison et je sortis de la voiture aussi vite que possible. La porte était ouverte, je franchis le salon à grand pas et pivotais directement vers la cave. Je savais où trouver Blaine, je descendis les escaliers quatre à quatre et je soulevais la vielle nappe qui était colée au carton de déménagement. Mon ami était recroquevillé sur lui-même, quand il se rendit compte de ma présence il leva la tête et me regarda avec l’air de chien battu que je connaissais trop bien. Je m’assis par terre à côté de lui et l’entourais de mes bras. Je pouvais sentir son cœur qui battait la chamade et sa respiration était saccadée, je me tournis vers Finn et je lui demandais d’aller chercher le téléphone ainsi qu’un verre de lait à la fraise. Il s’exécuta, Blaine bu le lait d’une traite pendant que je composais le numéro du docteur Bells. Je dû laisser sonner longtemps et je pestais contre ce médecin qui n’était jamais la quand on avait besoin de lui puis il décrocha enfin. Je lui expliquais brièvement que Blaine avait fait un cauchemar et qu’il faisait actuellement une crise de panique. Il avait justement un créneau possible dans vingt minutes et il acceptais de recevoir Blaine, je le remerciais et demandais à Finn de nous conduire à son cabinet. Blaine ne c’était pas vraiment calmé quand nous arrivâmes auprès du docteur Bells. Le médecin nous fit entrer, il voulait que je sorte mais Blaine ne m’a pas laissé partir. Bells l’encouragea à nous expliquer ce qui l’angoissait tant, mon ami refusait de parler mais je ne sais par quel moyen le psychiatre a réussi à le calmer et lui à décrocher quelques phrases qui résumaient la situation. Blaine faisait depuis son accident le même cauchemar qui était de plus en plus terrifiant chaque nuit, mon ami avait repris confiance et il me demanda lui-même de le laisser seul avec le docteur Bells. La salle d’attente était assez petite et nous l’occupions dans sa quasi-totalité. Kurt était assis sur un fauteuil rouge, les jambes croisées et il remuait fébrilement son pied. Finn faisait les cents pas et moi j’étais figée sur le grand canapé et je suivais mon petit ami du regard. Je lui pris la main et l’attirais vers moi, il s’assit à côté de moi et ouvrit ses bras. Je me jetais contre son torse et j’enfouis ma tête au creux de sa nuque. Je sentis les larmes monter, je me mordis la lèvre mais le sentiment d’avoir faillis à mon rôle me dégoutait tellement de moi-même que je commençais à pleurer silencieusement dans les bras de Finn. Ces derniers jours, j’étais tellement préoccupée par mes problèmes personnels que j’avais délaissé mon meilleur ami qui avait plus que jamais besoin de moi. Au bout d’un quart d’heure de larme, la porte s’ouvrit Blaine sortit du cabinet les traits tiré mais il semblait aller mieux. Je me levais et me jetais sur lui toujours en larme et murmurais « Je suis désolée ».Il m’entoura de ces bras et répondit « Je sais. » en français. Je reculais étonnée et j’aperçu un Blaine souriant. Kurt se leva d’un bon et embrassa son petit ami, Finn détourna le regard mais il se leva et serra la main de Blaine. Je me tournais vers le docteur Bells, je le pris dans mes bras et murmurais merci. Il se contenta de sourire. Nous étions à peine rentrés à la maison que le téléphone sonna, je décrochais le sourire aux lèvres et quand j’entendis la voix de mon interlocuteur mon sourire s’élargit.
« -Driz tout va bien ? Je viens de voir ton texto.
J’avais complètement oublié, je me sentais mal vis-à-vis de Blaine et j’avais besoin de parler, j’avais tout de suite pensé à Charlie mais n’obtenant aucune réponse j’avais essayé de trouver du réconfort dans les bras de Finn
-Oui ça va mieux maintenant. Blaine reparle français alors tout va bien.
-Vraiment ? Tant mieux… Je vais vous laisser fêter ça alors, je rappellerais plus tard
Charlie paraissait vraiment content pour Blaine mais il semblait aussi déçus, j’étais tiraillée entre aller retrouver mes amis pour fêter la guérison de la personne la plus importante au monde pour moi ou rester au téléphone avec celui qui occupait mes pensée depuis trois ans. Je trouvais un compromis, j’allais rester avec Blaine et les autres jusqu’à vingt et une heure et ensuite j’appellerais Charlie et nous pourrons discuter jusqu’au lendemain. Charlie était content de cet arrangement. Je passais donc la soirée en compagnie de mes trois ‘’hommes ‘’ et à vingt et une heure pile j’allais dans ma chambre et j’appelais mon homme.
« -Tu es ponctuelle, dit-il en décrochant
-J’avais promis, dis-je en souriant.
Le ton de sa voix changea
-Je pense que l’on se connait assez maintenant pour que je te parle de ça.
Il prit une grande inspiration.
-Il y a trois ans je suis tombé amoureux d’une fille, le coup de foudre, je ne l’ai plus jamais revu et je ne connais même pas son nom mais depuis cette après- midi de mai elle hante mes nuits et mes journées et je pense qu’il est temps que je prenne une décision.
-Quels sont les choix possibles ?Demandais-je le cœur battant.
-L’oublier ou essayer de la retrouver.
-Peux importe ton choix je serais la pour toi.
-Merci mais j’aurais besoin de ton aide pour faire mon choix.
-D’accord,je réfléchis un instant ma tactique était risquée mais si je réussissais cela pourrait être la meilleure chose qu’il m’arrive de toute ma vie, je pris une inspiration, Tu devrais l’oublier.
-Non je ne peux pas,répondit-il instantanément.
Je souris.
-Tu as ta réponse.
-C’était une tactique, découvrit-il content.
-Oui et cela a fonctionné.
Le reste de la soirée il me décrivit cette fille et tous les détails dont il se souvenait et au fur et à mesure mon sourire s’allongeait. Il n’avait rien oublié.