Une autre fin et d'autres solutions

Chapitre 2 : Suite des enquêtes

10243 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 11/03/2023 02:09

« Il faut se mettre en règle un jour avant la mort ; il faut donc se mettre en règle aujourd'hui, puisque nous pouvons mourir demain. » Proverbe juif




Depuis deux mois, Jim Clancy, sous son pseudonyme de Boris Roussopoulos, dans la ville voisine de Grandview, Belview, continue son enquête et sa collecte d'informations sur sa famille et, avec l'aide de ses alliés inspecteurs, Ahmad Ebrahim et le beau-père de celui-ci, David Rosenberg, cherchent un moyen de mettre la main sur le collier d'or qui est dans la demeure familiale du grand-père de Jim Clancy. Les deux alliés de l'ex-ambulancier ne doutent jamais des bonnes intentions de Boris Roussopoulos, même si l'intérêt de leur collègue pour les Clancy leur semble plutôt étrange et inhabituel, mais l'aide sans jamais hésiter ou le trahir.



Simultanément, à Grandview.

L'inspecteur Carl Neely, une fois qu'il a enquêté sur le cas d'Omar Al-Azem, commence, à la demande de Mélinda Gordon, son enquête sur la mort de sa belle-fille, Caitlin Mahoney, non par envie, mais pour respecter la dernière volonté de son ami Jim Clancy et la promesse faite à l'épouse de Jim Clancy. L'ami de l'ambulancier se sent fautif pour la mort de sa belle-fille, en plus que son épouse, Marguerite Neely, née Smith, et mère de la fille, l'accuse indirectement de négligence. Carl Neely demande à sa femme de le laisser en paix, puisqu'il a une enquête à faire. Lorsque sa femme est partie travailler, elle travaille à temps partiel comme caissière, Carl Neely commence à fouiller la chambre de sa belle-fille, ne trouvant que des revues, des livres et un journal intime. L'inspecteur feuillette le journal, photographie certaines pages et, en se dirigeant vers la cuisine, entend un son dans le salon, il se retourne, rapidement, et voit des photographies sur le plancher, des photos de sa femme avec sa belle-fille, il les regarde et constate, avec horreur, que les mains de sa femme sont tachées de sang, sang qui se déverse sur la fillette.

Il ferme les yeux devant l'horreur, et les rouvre pour constater que les mains sanglantes de sa femme ne sont plus présentes, il soupire, rassuré et néanmoins apeuré et inquiet de cette illusion. Il range les photographies et se rend dans la cuisine, pour voir un couteau volé dans les airs et se planter dans le cadre de la porte, le faisant sursauter. Carl Neely range le couteau à sa place et commence à chercher dans sa chambre, plus précisément dans le chevet de nuit de sa femme, pour trouver diverses prescriptions médicales et des médicaments. Il prend en note les noms des médicaments et photographie les prescriptions. Il quitte la maison pour aller à son bureau, faisant une recherche sur le père de sa belle-fille, Christian Mahoney, pour trouver, dans les dossiers de la police, qu'il serait mort d'une surdose d'alcool à la suite d'une dispute avec sa femme. Il consulte le dossier de sa belle-fille, officiellement morte d'anorexie. L'inspecteur prend note sur un papier les informations du dossier, que, tout à coup, il est possédé par sa belle-fille qui lui fait écrire sur ce papier « tout n'est que mensonge, apparence trompeuse, 19765 ».

Le beau-père de Caitlin Mahoney lit, étonné, ce qu'il a écrit et comprend que le code est un numéro de dossier. Il consulte le dossier numéro 19765. Ce dossier est celui d'un criminel psychopathe accusé d'homicides à plusieurs reprises, qui avait une manie de camoufler ses crimes comme étant des accidents, mais il fut découvert, parce qu'il s'est vanté, ivre, devant un policier en civil qui l'a attrapé à son piège en lui posant des questions. Carl Neely, commence sérieusement à s'inquiéter de sa santé mentale, range le dossier, s'excuse auprès de ses collègues et rentre chez lui.


Le soir, préparant le repas pour lui et sa femme, il réfléchissait à toutes ses recherches, mais s'arrête en cours de réflexion, pensant qu'il commence à devenir paranoïaque. Dès que le couple se mette à table, et termine leur repas, Marguerite dit à son mari :

— T'es sûr que tu ne te tues pas à travail, tu as l'air fatigué, mon amour ? Tu veux te reposer.

— Je me sens...

L'inspecteur peinait à garder les yeux ouverts.

— ... tellement fatigué, mon enquête m'a épuisé. J'irai dormir plus tôt aujourd'hui. J'avoue que mon petit verre de vin de ce soir n'aide pas, mais bon.

— Alors va dormir, je m'occuperais de la vaisselles.

Sur ces mots, il se lève, titubant de fatigue et un peu assommé par son verre d'alcool, et se rend jusqu'à leur chambre. Il s'endort rapidement et sa nuit est agitée de cauchemars. Carl Neely se réveille tôt et, voyant son épouse à ses côtés, l'enlace, lui murmure des mots doux et essaie de l'attirer vers les plaisirs de l'amour, pensant lui faire un enfant, mais son épouse ne partage pas son intérêt, se retourne pour continuer à dormir. Lorsque le couple se lève et prenne leur petit-déjeuner, Carl Neely demande à sa femme si elle pense avoir des enfants avec lui, elle lui répond à l'affirmative, puisque la fille de son premier mariage est morte. Alors Marguerite Neely demande à son mari si réellement, il n'a aucun enfant de son premier mariage avec Camille Deschamps, ce qui attrista et fâcha l'inspecteur, qui se lève de la table, la quittant, et la salue froidement. Carl Neely est parti s'enfermer dans son bureau.

Quelques minutes plus tard, Marguerite rentre dans son bureau, étonné de voir son mari pleurer au-dessus d'une photographie, en jetant un coup d'œil rapide, elle comprit que c'est une photographie de la famille, Camille Deschamps, Carl Neely et deux enfants, un garçon et une fille qui n'ont pas plus d'un an de différence. Carl Neely lève ses yeux rougis par les larmes versées de ses souvenirs douloureux et lui demande :

— Que veux-tu, femme ? Laisse-moi seul avec ma tristesse.

Il lui somme de sortir immédiatement de son bureau.

Marguerite hoche la tête et s'en va dans la cuisine pour prendre des médicaments et les mettre dans le vin qu'elle réserve pour son mari.


Après une heure, Carl Neely sort du bureau, salue froidement sa femme et lui dit qu'elle devra s'occuper du repas de ce soir, puisqu'il doit mener son enquête et qu'elle ne travaille pas si tard aujourd'hui, pour toute réponse, elle hoche la tête. Carl Neely part à son bureau pour continuer à mener son enquête et retrouve le policier qui s'est occupé du dossier de sa belle-fille. Il le contacte et le rencontre en après-midi. Le policier en question, un certain Jean Lefrançois, est un collègue du détective. Jean Lefrançois, étonné que Carl Neely désire le rencontre, accepte son rendez-vous.

À l'heure prévue, Jean Lefrançois salue son collègue et Carl Neely l'interroge :

— Avez-vous, Monsieur Jean Lefrançois des informations concernant les circonstances de la mort de ma belle-fille ? Avez-vous des soupçons concernant sa mort ?

— Je dois vous avouer que le rapport officiel ne comporte pas tout, une partie a été retirée, sur l'ordre de notre supérieur et je ne devrais divulguer à personne les réels documents, ni toutes informations qui contrediraient la version officielle, mais, vous connaissant, Monsieur Neely, je vais prendre le risque de m'exposer aux sanctions, y incluant l'accusation de diffamation et d'atteinte à l'honneur de certains individus.

— Parlez, je vous écoute.

— Votre belle-fille, anorexique, n'est pas morte à la suite de son anorexie, même s'il est exact qu'elle n'aurait pas vécu longtemps, deux mois tout au plus, mais est morte tuée par sa mère, une surdose de somnifère. La mère, c'est-à-dire votre épouse, n'a pas réagi lorsque sa fille est tombée dans le coma, la laissant plutôt mourir, alors qu'il aurait été possible de la sauver. Aussi, sur le corps de votre belle-fille, j'ai repéré des longs traits de plaies autour du cœur de la fillette, suggérant que sa mère, de temps en temps, avec un couteau, lui piquait suffisamment autour du cœur pour qu'elle en saigne, mais jamais pour qu'elle en meure. Bref, un comportement maladif, sadique. Et lorsque j'ai porté le corps à l'analyse de sang, les experts ont trouvé un taux anormal de médicaments, sédatifs et somnifères de toutes sortes. J'ai conclu, même si que je n'ai pas de preuves, ayant obtenu l'ordre de notre supérieur de ne pas fouiller la maison, que votre épouse est responsable de la mort de votre fille en lui donnant pendant plusieurs années des médicaments de toutes sortes dans la nourriture. J'espère juste qu'elle ne glisse pas certains de ces mélanges de médicaments dans votre vin. Excusez-moi de réfléchir à voix haute, je ne veux pas que vous vous disputiez avec votre femme, je ne fais que formuler une hypothèse sans plus de fondement.

— Je vous remercie de votre précieuse collaboration. À la prochaine, mon cher collègue.

Les deux hommes se quittent, Carl Neely est encore plus perplexe qu'avant. 

L'inspecteur rentre chez lui, perplexe, inquiet et fâché. En rentrant chez lui, il est accueilli par sa femme qui s'affairait dans la cuisine. Il la salue d'un signe de tête et part dans le salon regarder les photographies de Caitlin et de Marguerite. Dès que Carl et Marguerite Neely ont terminé de manger leur repas, le mari se sent subitement très fatigué et affirme à sa femme, d'une voix hésitante :

— Ma chérie... je suis... très fatigué... j'irais... dormir... J'ai le vertige.

Il se lève maladroitement, manquant de renverser son assiette, se dirige, les jambes vacillantes, vers la chambre du couple. Son épouse l'a aidé à s'y rendre tellement il se sentait faible. Carl Neely s'endort d'un sommeil sans rêves.


Le lendemain matin, Carl Neely demande à sa femme Marguerite :

— Ma chérie, je me sens très fatigué ces derniers jours, je pense que je dois prendre un congé d'au moins deux semaines et peut-être consulter un médecin. Je pense que je devrais aussi consulté un psychologue, puisque j'ai un sentiment de culpabilité d'avoir engendré la mort de Jim Clancy, mon ami ambulancier, et de ma belle-fille, n'ayant rien fait ni pour l'un ni pour l'autre, alors que je pouvais agir autrement. Je pense que je terminerais mon enquête principale et que je changerais de métier, puisque depuis que j'ai commencé mon enquête, j'ai l'impression de devenir fou, parvenant à des conclusions insensées, absurdes, paranoïaques et en ne me rappelant pas d'avoir écrit des numéros de dossiers qui n'ont aucun rapport avec mon enquête.

— Agis comme bon te semble, mon amour, sache que je te soutiendrais dans ton choix.

— Merci.

Carl Neely, se penchant pour embrasser sa femme, sursaute à la forte odeur de sang qui lui monte aux narines, renonce à l'embrasser, revient à sa place. L'inspecteur se lève, s'excuse de devoir la quitter plus tôt, récupère son sac de travail et part au travail. Rendu à son bureau, il demande à son supérieur s'il lui est possible de prendre deux semaines de congé pour raison de santé, ce qui lui fut accordé immédiatement. Son supérieur, l’inspecteur Harry Cooper, suggère à Carl Neely :

— Je vous conseille de ne pas vous mêlez des enquêtes des autres, si vous ne voulez pas subir les conséquences de votre curiosité. Après, à vous de décider de vos actions. À plus tard, au plaisir de se revoir dans deux semaines bien rétabli.

Sur ce conseil, il congédie l’inspecteur de son bureau. Carl Neely est perplexe à la remarque de son supérieur, mais retourne à son bureau sans dire un mot. Rendu à son bureau, il commence une enquête de meurtre obscur, laissant de côté l'enquête sur sa belle-fille.


À son troisième jour de repos à la maison, Carl Neely entend la nouvelle du décès soudain de son collègue Jean Lefrançois, officiellement mort par défenestration à la suite d'une consommation excessive d'alcool. L'inspecteur n'est pas convaincu en la version officielle, puisqu'il sait que ce collègue n'est pas alcoolique, n'ayant jamais eu de problème, contrairement à d'autres, et que rien n'expliquerait un changement de comportement si soudain. L'inspecteur à beau être en congé de maladie et rester à la maison, il continue son enquête principale, celle sur sa belle-fille, recueillant des indices et s'écrivant des pistes de solutions.


Ainsi, le quatrième jour, temporairement possédé par sa belle-fille, il écrit sur sa feuille de réflexion les mots suivants : « Elle n'est pas comme elle se présente. 16365 ».

L'inspecteur, curieux, appelle un très bon collègue au commissariat pour qu'il lui envoie une copie du dossier numéro 16365, le collègue lui envoie la copie du dossier demandé la journée même, même s'il trouve sa demande très inhabituelle. Carl Neely consulte le dossier, celui d'un criminel, qui avec sa maîtresse, a orchestré l'homicide de son épouse. Il est perplexe et mille idées se succèdent dans sa tête, lui donnant mal à la tête.


À chaque jour, l'épouse de Carl Neely s'occupait des repas de son mari, et après chaque repas, il était très fatigué, commençant à douter de la présence de somnifères et autres médicaments, surtout dans son vin, ce qui expliquerait sa fatigue. Alors, le quatrième jour, Carl Neely somme à Marguerite :

— Je suis en congé de maladie, mais je peux m'occuper des repas, je m'ennuis à rester allonger dans le lit sans faire quelque chose d'utile.

— Mais, chéri, pense un peu à toi, reposes-toi, ne te surmène pas. Je suis là pour t'aider.

— Oui, mais tu ne veux pas que je me tue d'ennuis ou, pire, que je développe un vice, alors laisse-moi s'occuper de la cuisine le temps que tu travailles trois à quatre jours. D'ailleurs, tu pourrais penser à travailler à temps plein, puisque je ne travaille pas encore.

Comme le ton de son mari ne souffrait d'aucune réplique, Marguerite Neely ne dit mot et opine du chef.

Carl Neely remarque qu'il est moins fatigué depuis qu'il s'occupe des repas et sert le vin. Ce qui confirme sa théorie de la présence de médicaments dans son vin que sa femme lui donne.


Le lendemain, alors que l'inspecteur réunit ses idées et essaie de former une image plus complète de sa femme et de sa belle-fille, il entend un bruit dans le salon, il se rend jusqu'à la source et voit toutes les photographies de son épouse et de sa belle-fille par terre, il s'approche des photographies et voit des traces de sang sur les mains de sa femme, le faisant sursauter de peur et voit que les photographies forment un message, à savoir « Dépêchez-vous avant qu'il ne soit trop tard et que vous soyez le prochain » et la dernière photographie est celle de son second mariage où sa femme a les mains couvertes de sang qui se déverse sur lui, laissant l'inspecteur inquiet et mort de peur.

Carl Neely est sérieusement inquiet de sa santé mentale, surtout à voir ces hallucinations qui disparaissent peu de temps après les avoir vues.


Le cinquième jour, il est parti consulter un médecin, un certain Serge Robinson, qui lui prescrit un somnifère et le septième jour, il est parti consulté un psychologue-psychiatre, collègue à Élie James, Robert Murphy, qui lui a diagnostiqué une psychose paranoïaque précoce et lui donne un anxiolytique et un antipsychotique. Carl Neely remarque, lorsqu'il prend les médicaments, qu'il est totalement amorphe, sans volonté pour faire quelque chose, y incluant son enquête principale, puisqu'il est totalement assommé par les médicaments, mais au moins, il n'a pas d'hallucinations visuelles.


Le dixième jour, Carl Neely décide de filer sa femme, ayant la vague intuition qu'elle lui cache son activité qui ne serait pas le travail. Il voit qu'elle est bien accueillie par Harry Cooper, son supérieur, et que chaque trois jours, elle lui rend visite. Le détective déroule dans sa tête les scénarios possibles, soit sa femme le trompe avec son supérieur, soit elle complote contre lui pour le tuer en collaboration avec Harry Cooper, soit elle est infidèle et perfide. Le soir, Carl Neely ne parvient à dormir, ruminant de sombres pensées, se lève et, avant de prendre le somnifère, s'arrête dans la cuisine, en passant par le salon. Au moment où il voulait prendre les médicaments, il entend un bruit qui provient du salon. Cette fois, toutes les photographies où il apparaît sont en désordre et présentes une caractéristique, à savoir qu'il a l'impression qu'il est un point de mire, littéralement. L'inspecteur devient blême, vérifie le coffre où il range son arme, prend les médicaments et part dans la chambre, avale les médicaments et s'endort aux côtés de Marguerite.


Le douzième jour, Carl Neely contacte le policier qui s'est occupé du dossier de Christian Mahoney, à savoir Louis Bergmann. Ce dernier accepte le rendez-vous. À l'heure du rendez-vous, Louis Bergmann donne à Carl Neely les copies des dossiers de l'enquête en lui précisant que le dossier est confidentiel. Dossier qui doit être brûlé dès qu'il a trouvé ce qui l'intéresse, Carl Neely hoche la tête et remercie le policier de son aide. Il rentre chez lui. À son arrivée, un désordre régnait dans le salon. Il voit des feuilles jetées par terre qui forment un message, à savoir la phrase suivante : « Votre enquête est connue et surveillée par nous. »

Il se frotte les yeux, part lire le dossier confidentiel et est étonné des informations trouvées. Christian Mahoney, mort officiellement d'une surdose d'alcool, présentait, lors de l'autopsie une concentration élevée de médicaments et somnifères de toutes sortes dans le sang qui aurait été ingérée simultanément à l'alcool. Ainsi, l'homme est mort par une surdose de médicaments combinée avec de l'alcool qui accentue l'effet de ces médicaments. Carl Neely prend en note ce qui l'intéresse, range le dossier dans son tiroir, vérifie que son arme est bien rangée dans son coffre et s'allonge sur le lit pour faire une petite sieste.


Le lendemain, l'inspecteur file encore sa femme et, cette fois, est déterminé à connaître ce que sa femme fait avec son supérieur. Lorsque sa femme est sortie de l'appartement du supérieur, Carl Neely remarque un sourire malsain, digne d'un psychopathe, sur le visage de sa femme, ce qui l'inquiète beaucoup, et se dépêche de rentrer à la maison avant sa femme. Lorsque Marguerite arrive, il l'épie discrètement, redoutant un mauvais coup de sa part, mais rien de suspect n'arrive. Carl Neely commence sérieusement à douter de sa raison et de son jugement.


Carl Neely continue à filer sa femme pendant quatre semaines et finit par comprendre les raisons de sa visite chez Harry Cooper. Cette réalisation le laisse étonné, assommé et déprimé, à savoir que sa femme, non seulement lui est infidèle avec son supérieur, mais trame un complot pour le faire disparaître sans que l'un ou l'autre des amants ne puissent être accusés d'homicide, puisque Marguerite a compris que son mari enquête sur le cas de Caitlin Mahoney.



Carl Neely, ayant compris la vérité et la réalité sur sa femme, étonné, mais aussi attristé et se sentant dépassé par la situation, en plus d'être rongé par la culpabilité concernant la mort de son ami Jim Clancy et de sa belle-fille, part chercher une bouteille de vin et un verre, s'assoit et se verse un verre de l'alcool, tout en se répétant mentalement à lui-même :

— C'est impossible, je dois halluciner, je suis devenu paranoïa, j'ai mal interprété et compris les événements. je dois être dans l'erreur. Suis-je si incapable de fonder une famille ? Serais-je maudit ? Quel incompétent je suis pour ne pas avoir remarqué la vipère d'épouse et le mauvais traitement de ma belle-fille ? Non seulement j'ai une vipère comme femme, mais en plus elle me trompe. Je sais que je ne pourrais pas divorcé si facilement d'elle, elle me tuerait avant même de divorcer.

Puis il se verse un autre verre, qu'il vide d'un seul trait, et encore un autre, et encore un autre, mais cesse son action, s'étant grisé avec ses consommations rapides. Le vin capiteux ne l'aide pas, mais l'agent de l'ordre n'avait pas l'intention de s'arrêter si rapidement, voulant un peu oublier son chagrin, sa culpabilité et sa réalité.


À ce moment, quelqu'un frappe à la porte, l'inspecteur se lève, plus étonné que rien d'autre, titubant légèrement pour ranger la bouteille à sa place dans le réfrigérateur, et vide d'un seul trait le peu de vin dans son verre. Il ne voulait pas que son invité pense qu'il se noie dans l'alcool pour échapper à la réalité, même s'il est très tenté de le faire, mais il sait que ce n'est pas une solution, ni une très bonne idée.


En se dirigeant vers la porte, une idée lui vient à l'esprit, il sourit à son idée et ouvre la porte, voyant Mélinda Gordon, il reprend un air sérieux et invite la femme à l'intérieur. Mélinda Gordon remarque sa démarche vacillante, et à sa gauche un esprit errant qui lui sourit ironiquement, tout en suivant l'ami de son mari, mais Mélinda Gordon ne dit pas un mot, le suivant. Une fois assis en face de Mélinda Gordon, Carl Neely lui dit :

— Je m"étonne de votre visite. Sachez, Madame Gordon, que je comprendrais tout refus de me voir, je suis le meurtrier de votre mari. Je vous rassure, je quitterais bientôt le métier. Si vous êtes venu pour mettre fin à notre amitié, je comprends et, c'est correct, je ne peux pas me fâcher et j'accepte que nous n'aurons plus de contact.

— Inspecteur, veuillez, je vous prie, cesser vos propos nébuleux et écoutez moi.

— D'accord..., ajoute Carl Neely en hochant la tête.

Il se lève pour chercher un verre d'eau pour la femme et un verre de gin pour lui, sur le conseil du mauvais l'esprit errant.

— ... Je suis tout oreille, complète-t-il lorsqu'il se rassoit à sa place.

— D'abord, votre sentiment de culpabilité envers votre belle-fille et mon mari n'a pas lieu d'être. Mon mari n'est pas mort par votre faute ou votre inattention, mais par complication médicale, ce qui est une autre histoire. Ensuite, votre belle-fille est morte avant même que vous pouvez agir, rien ne pouvait la sauver.

— Veuillez bien m'excuser de vous interrompre, commente l'ami de Jim Clancy en se massant les tempes, mais, à la réaction de votre visage, vous semblez avoir plus d'informations concernant votre mari.

— Exactement, mais je ne peux vous les divulguer. C'est confidentiel.

— Très bien, commente Carl Neely, mais pourquoi venir maintenant ?

— J'ai décidé de venir aujourd'hui, parce que votre belle-fille, Caitlin Mahoney, m'a dit de venir pour parler avec vous, puisque vous êtes seul à la maison avec un esprit errant qui vous influence négativement, et que votre belle-fille s'inquiète pour vous. Elle est à votre droite. Je vous précise que je peux voir et entendre les esprits errants. D'ailleurs, le méchant esprit errant qui vous influence est à votre gauche.

— Et que veut ma belle-fille, me rappeler que je suis un mauvais beau-père ?...

Neely se lève de son siège, légèrement fâché, échauffé par l'alcool et influencé par l'esprit errant à sa gauche, gesticulant nerveusement.

— ... Veut-elle que je me culpabilise jusqu'à la fin de mes jours ? Que je me suicide ? Que je sombre dans la dépression la plus noire ou dans un vice quelconque pour m'échapper de la réalité comme punition ? Ou encore meilleur, que je rate mon suicide, puisqu'aucune femme ne me veut comme mari et père de ses enfants ? Serais-je maudit ? M'a-t-elle maudit ? J'ai raté ma vie, je ne vaux rien, je suis un cas perdu, un meurtrier et incapable de fonder une famille, qui a le malheur qui me suis. Homme malheureux doublé d'un mauvais jugement.

L'inspecteur éclate en sanglots.

— Calmez-vous, inspecteur Carl Neely, votre belle-fille ne vous poursuit pas, elle ne vous maudit pas. Au contraire, elle se préoccupe pour votre bien-être. Et le méchant esprit errant à votre gauche ne veut que votre ruine, votre déchéance. N'abandonnez pas si facilement la partie, continuez à lutter. Luttez contre le désespoir, tout n'est pas perdu. Carl Neely, remontez-vous le moral, reprenez la situation en main, vous êtes capable de le faire.

— Je ne veux pas vous décevoir, mais je pense que ce soit au-dessus de mes forces, surtout depuis que j'ai compris la réelle nature de ma femme. D'ailleurs, vous ne devrez pas vous faire de soucis pour un criminel qui travaille encore, mais pas pour longtemps, dans la police.

— Ne soyez pas si pessimiste et cessez vos balivernes. Sachez que vous êtes toujours un ami pour moi.

— Madame..., arrêtez de me flatter...

Il part dans la cuisine chercher les médicaments et dans la chambre le coffre qui contient son arme, et revient à sa place, les montrant à Mélinda Gordon.

— ... Ne me dites pas que quelqu'un de normal prend autant de médicaments, somnifère, anxiolytique et antipsychotique, et garde chez soi son arme de travail ?

— Pardonnez mon indiscrétion, mais quel psychiatre avez-vous consulter ?

— Le psychiatre Robert Murphy.

— Je vous conseillerais plutôt le psychiatre Élie James, une bonne connaissance.

— Merci, je prends en note le nom.

Alors que Mélinda Gordon voulait dire un commentaire à l'inspecteur, Caitlin Mahoney informe à la chuchoteuse d'esprits :

— J'ignore qui est ce méchant esprit, probablement un ancêtre de sa famille, mais je sais qu'il faut que Carl Neely se débarrasse au plus vite de ma mère, puisqu'elle a l'intention, demain matin, de mettre en marche son plan, celui de donner du mercure dans son café. Il faut absolument que ce soir, il la quitte, s'il veut rester en vie. Essayez de le convaincre pour son bien, il est un très bon inspecteur, intègre et moral, il serait dommage qu'il meurt trop tôt.

Mélinda ne fait qu'hocher la tête pour toute réponse.

Carl Neely la regarde bizarrement et lui demande :

— Un fantôme vient de vous parler ?

— Oui, et ce n'est pas n'importe quel esprit errant, c'est votre belle-fille.

— D'accord.

Sur ces mots, il porte son verre à ses lèvres, mais est arrêté par Mélinda Gordon qui lui retient le bras et lui somme de l'écouter et non de boire. L'inspecteur obtempère et joue avec son verre lorsqu'il écoute la jeune femme.


Il blêmit en entendant le plan machiavélique de Marguerite Neely et réfléchit rapidement à une manière de provoquer un divorce et une idée lui vient. L'inspecteur s'éclaircit la voix et suggère, timidement, à l'épouse de son ami :

— J'ai une idée pour divorcer de ma femme, puisque je sais qu'elle ne reconnaîtra pas son infidélité, alors acceptez-vous de jouer le rôle de ma maîtresse, suffisamment pour que ma femme soit convaincue de mon infidélité. Ne vous inquiétez pas, je n'irais jamais vous demander d'être nue devant moi ou de faire quelque chose de plus explicite avec moi, par respect pour mon ami et pour vous, noble femme. Vous n'aurez qu'à vous comportez comme si nous étions des amants depuis longtemps, si vous êtes d'accord.

Mélinda Gordon réfléchit au plan proposé et voit que le mauvais esprit essaie d'influencer l'inspecteur, alors que Caitlin Mahoney promène son regard de son beau-père à la passeuse d'esprits et vice-versa et s'écrie :

— J'ai une meilleure idée, vous pouvez lui suggérer de faire la même chose que pour votre mari, simuler sa mort, que ce soit un suicide, une consommation d'alcool ou une surdose des médicaments, à votre choix, mais contacter Élie James et Tim Flaherty, ils vous aideront beaucoup pour la mise en scène.

Mélinda Gordon rapporte à l'inspecteur l'idée de sa belle-fille, en omettant de mentionner la partie en rapport avec Jim Clancy. Incrédule de l'efficacité du plan, il l'accepte néanmoins et demande à l'épouse de son ami de contacter les deux hommes mentionnés. Aussitôt dit, aussitôt fait, l'inspecteur choisit « sa mort », à savoir le suicide en utilisant son arme. Élie James et Tim Flaherty préparent la mise en scène qui attendra la femme de Carl Neely et préparent les documents pour la nouvelle identité de l'inspecteur, à savoir Franck Fischer, inspecteur qui est veuf depuis une semaine. Mélinda Gordon conseille à Carl Neely qu'il parte dans une autre ville pour sa sécurité. Il remercie la chuchoteuse d'esprits et les deux amis du couple de leur aide, puisque, maintenant, il est plus optimiste, ayant retrouvé une volonté de vivre.


La mise en scène est prête et Carl Neely attend le moment. Dès que Marguerite Neely rentre dans la maison, elle s'inquiète de ne pas entendre son mari, le voit sur le sol, « mort », son arme dans la main. Elle appelle les ambulanciers, Tim Flaherty avec son équipe arrive. L'ambulancier constate la « mort » de l'inspecteur et l'amène à la morgue. Beaucoup plus tard, dans la soirée, Tim Flaherty sort Carl Neely de la morgue, lui donne les nouveaux documents et des vêtements, le salue et les deux hommes se quittent. L'inspecteur, entre temps, s'est dégrisé de sa consommation d'alcool et est beaucoup plus optimiste. Une fois que l'ami de son mari est sorti de la morgue, Mélinda Gordon l'attendait pour lui dire qu'il ne doute pas de ses capacités d'enquêteur et que sa belle-fille lui demande d'enquêter sur ses ancêtres, surtout pour mieux comprendre le mauvais esprit qui le suit et l'avait influencé négativement, un grand homme octogénaire vêtu de vêtements noirs de la tête au pied, le visage brûlé par l'alcool qui l'avait menacé de l'éliminer et qui veut l'influencer pour qu'il tombe dans le désespoir et la déchéance. Il remercie l'aide de Mélinda Gordon, la salue, lui promet qu'il n'oubliera pas l'enquête demandée par sa belle-fille et se dirige à l'extérieur de la ville.



Mélinda, elle, est rentrée à la maison, ignorant les lettres et déclarations d'amour des deux prétendants que sont Bobby Tooch et Martin Puttemann. Elle voit, à sa droite, Caitlin Mahoney qui lui sourit, la remercie de son aide et lui dit qu'elle n'a que deux détails à régler, et disparaît. Mélinda Gordon commence à compter les jours qui restent avant le retour de son mari, puisque Jim Clancy lui a dit qu'il ne lui reste qu'à trouver un objet, un collier, qu'il doit détruire avant de rentrer à Grandview, à la maison. Il pense qu'il devrait y arriver d'ici un mois à un mois et demi.


Tous les jours, Mélinda Gordon refuse les avances des deux prétendants, continue à régler des cas d'esprits errants aidée par Élie James qui lui sert de garde du corps et d'allié pour aider les esprits errants à passer dans la Lumière et pour tenir loin les prétendants d'elle et à gérer sa boutique d'antiquités.


Deux semaines après la « mort » de Carl Neely, Caitlin Mahoney se présente à la droite de Mélinda Gordon, contente, et l'avise :

— J'ai réglé le cas de ma mère, mon beau-père est maintenant réellement veuf, mais il ne le sait pas encore. Maintenant, je vais m'occuper de mon dernier souci, mon beau-père, pour qu'il soit en sécurité et ait une stabilité de vie qu'il mérite tant. Je verrai ce que je peux faire.

Elle parla ainsi et elle disparaît.



Deux semaines et demie après la « mort » de Carl Neely, à Belview.

Jim Clancy/Boris Roussopoulos avec ses deux alliés, Ahmad Ebrahim et David Rosenberg, réfléchissent à un moyen pour entrer dans la demeure familiale d'Olivier Clancy. Après une heure de réflexion, il les quitte. L'ex-ambulancier et actuel inspecteur rentre chez lui, dans son appartement. Dès qu'il franchit le seuil de son appartement, il remet son alliance à sa main gauche et retire les verres de contact colorés et salue son père et son frère qui sont à sa droite. Après le repas du soir, il consulte le dossier de sa famille.


Ainsi, son arrière-arrière-grand-père paternel, Marc-Hubert Clancy, un banquier, avait deux sœurs, Hélène-Marie Clancy-Vuković et Sophie-Anne Clancy-Jung, sur lesquelles Marc-Hubert Clancy, avec l'accord tacite des parents, a poussé une malédiction familiale sur elles et sur ses propres descendants. Cette malédiction est le résultat d'une action malhonnête, perfide de Marc-Hubert Clancy, qui, au lieu de payer pour son malhonnêteté, à savoir d'avoir séduit la femme d'un collègue, Hannah Bergson-Bergmann, de lui avoir fait un enfant et d'avoir préméditer l'assassinat du collègue, Jonah Bergmann, la pousse sur les autres. Avant de mourir, Jonah Bergmann a maudit Marc-Hubert Clancy et sa femme de connaître une fin similaire à la sienne. Marc-Hubert Clancy, pour éviter de mourir tôt, pousse la malédiction sur ses sœurs et ses descendants. Et comme les générations suivantes repoussaient toujours la malédiction, elle a fini par tomber sur Aiden Clancy, son père qui meurt plutôt jeune, et sur Daniel Clancy, son frère. Jim Clancy comprend qu'il doit faire cesser cette malédiction pour que sa femme puisse accoucher de leur fils. Il a compris que la fausse-couche de sa femme est en rapport avec cette malédiction. L'ex-ambulancier sait qu'il doit retrouver le collier d'Hélène-Marie Clancy-Vuković et le détruire le plus rapidement possible. Mais, maintenant, la seule difficulté est se rendre dans la demeure de son grand-père pour récupérer le collier qui l'intéresse.


Alors qu'il range les dossiers, il voit Caitlin Mahoney se manifester à sa droite, lui sourit, et lui révèle :

— Mon beau-père, Carl Neely, est parmi les vivants. Toute une histoire, puisqu'il a compris, grâce à mon aide un peu maladroite, la vipère qu'est ma mère. J'ai contactée votre épouse pour lui donner l'idée de simuler sa mort. Il est vivant sous l'identité de Franck Fischer, inspecteur. Présentement, il est un sans-abri dans la ville de Bigview et n'a pas encore commencé l'enquête qu'il doit faire, et je pense le diriger vers vous. Il pourra vous aider, si vous le voulez. D'ailleurs, il est veuf de ma mère, mais il ne le sait pas encore.

— Je ne refuse pas un renfort aussi efficace, ni de revoir un bon ami.

— D'accord. Je pense que d'ici une à deux semaines, il sera proche de votre appartement. Vous le reconnaîtrez facilement, mais ne lui dites pas si tôt que vous savez qu'il est Carl Neely, puisqu'il ignore que vous êtes Jim Clancy. Aussi, Carl Neely sait les capacités surnaturelles de votre femme.

Sur ces mots, la belle-fille de Carl Neely s'en va. Jim Clancy sourit à l'idée de revoir son ami l'inspecteur.


Daniel Clancy commente à son frère la situation :

— Mon frère, tu peux te considérer très chanceux d'avoir Carl Neely de notre côté. Je pense qu'il vous aidera à avoir accès à la demeure de notre grand-père et récupérer le collier. Je te laisse, tu as une joyeuse visite ce soir, mais, pour te consoler, ta femme, Mélinda, a deux prétendants, qui sont tes anciens collègues. Alors, le retour à la maison ne sera pas si calme que tu le penses.

Son frère s'évapore de sa vue avant que Jim Clancy ne lui demande l'identité des prétendants.

L'ex-ambulancier/actuel inspecteur soupire en entendant quelqu'un frapper à sa porte, puisqu'il sait que c'est Mary Smith, la belle vipère qui veut se glisser dans son lit. Il l'ignore comme toujours, ne lui ouvrant même pas la porte. Jim Clancy, lors de ses enquêtes, a bien croisé plusieurs femmes qui ne manquent pas de charme et de beauté, mais il a résisté à ces sirènes, se rappelant de sa Mélinda et de son alliance.



Une semaine plus tard, Jim Clancy, lorsqu'il termine sa journée de travail au commissariat, remarque Caitlin Mahoney à sa droite qui s'exprime ainsi :

— Comme promis, mon beau-père est à l'entrée du bâtiment.

L'ambulancier chuchoteur d'esprits hoche la tête et voit, effectivement, à l'entrée du bâtiment, un homme dans un état plutôt triste, manifestement un sans-abri, suivi par un esprit errant d'un octogénaire alcoolique. Jim Clancy salue le sans-abri et lui demande s'il a des papiers, Carl Neely/Franck Fischer, qui s'est réveillé, sursaute et le supplie :

— Vous êtes un policier. Je ne faisais rien d'autre que dormir un peu, puisque j'arrive rarement à dormir. Je quitte l'endroit maintenant, il n'y a pas de problème. Mais pitié, ne me maltraitez pas.

Carl Neely se redresse sur ses pieds.

— Attendez, ne partez pas si vite. D'abord, déclinez-vous, vous avez un nom et un métier, je peux toujours vous aider à trouver un métier, j'ai beaucoup de contacts et je peux vous héberger chez moi le temps nécessaire pour vous trouver un logis acceptable.

— Je suis... C..., non, je suis... Franck Fischer, j'étais inspecteur. Je ne comprends pas pourquoi vous m'aiderez, alors que depuis deux-trois semaines je vis ainsi, sans emploi, ni lieu fixe pour dormir, ni de quoi manger ou boire, et personne ne s'en souci. Je n'ai ni femme ni enfant, un inspecteur désespéré qui n'a plus aucun espoir de revenir dans le métier, surtout après ce que j'ai fait... mais bon. J'ai eu l'illusion de croire qu'en m'enfuyant de ma ville sans arme et sans médicaments que je pourrai refaire ma vie, oublier mon passé, mais il me rattrape ce passé. Je me sens tellement coupable que je regrette d'être encore parmi les vivants. J'étais optimiste deux semaines plus tôt, mais maintenant, j'ai perdu tout espoir, je ne suis qu'un bon à rien...

— Monsieur Franck Fischer, vous êtes un collègue à moi et nous cherchons justement un candidat au poste, alors je peux vous aider, venez chez moi. Je veux vous aider.

— Vous ne savez rien de moi, peut-être suis-je un meurtrier ? Je suis étonné que vous ne soyez pas plus méfiant.

Jim Clancy/Boris Roussopoulos et Caitlin Mahoney, exaspérés du comportement si pessimiste de Carl Neely, influencé par son ancêtre à sa gauche, décident, tacitement, de passer à l'action; la belle-fille essaie d'influencer son beau-père, alors que Jim Clancy le maîtrise pour l'amener dans son appartement. Carl Neely, n'ayant aucune force pour résister à Jim Clancy, se laisse faire.


Carl Neely/Franck Fischer assit en face de Jim Clancy/Boris Roussopoulos baisse les yeux, se regardant les pieds, puisqu'il s'attendait à un interrogatoire de la part de l'inspecteur. Contre toute attente, Jim Clancy/Boris Roussopoulos donne à son ami de la nourriture, de l'eau, du jus et un peu de vin. Carl Neely lui sourit timidement et commence à se nourrir tranquillement, alors que, sous les yeux de Jim Clancy, le mauvais esprit chuchote à son ami toutes sortes d'idées et accusations. Il voit bien que les propos de l'esprit a une influence sur son ami, contribuant à le rendre pessimiste, alors Jim Clancy se permet d'intervenir, au grand étonnement de Carl Neely qui faillit avaler de travers sa nourriture, en ces termes :

— Mon cher collègue, il n'est pas étonnant que vous soyez si pessimiste, puisqu'un mauvais esprit vous suit et vous nuit. Cet esprit est un vieil homme alcoolique qui ne cesse de vous chuchoter et suggérer toutes sortes d'inepties. D'ailleurs, dit le chuchoteur d'esprits au mauvais esprit errant, laissez Franck Fischer en paix, je sais qu'il est un très bon inspecteur, cessez de le culpabiliser pour quelque chose qu'il n'a jamais commis. Sachez que j'ai des alliés très efficace et vous, vieil alcoolique démoniaque, ne pourrez pas empêcher mon collègue de le détourner de son enquête.

Le mauvais esprit errant éclate de rire et lui annonce :

— Vous pensez me faire peur, vous n'oubliez pas que je connais mieux Carl Neely que vous. Vous l'ignorez, mais il est alcoolique et est un bisexuel latent. Ah!Ah!

Sur ces mots, le méchant esprit s'évapore de la vue, de l'ouïe et du nez de Jim Clancy. Carl Neely, devenu blême lorsque son ami a mentionné son enquête qu'il n'a pas encore commencé, ayant peur qu'il soit découvert, lui demande, pour faire divergence :

— Vous communiquez aussi avec les esprits ? J'ai moi-même rencontré une femme, lorsque j'étais dans une ville non loin d'ici, qui m'avait expliqué qu'elle voyait les esprits et c'est elle qui m'avait donné la mission d'enquêter sur le cas d'un ancêtre obscur de Carl Neely, un collègue et ami, mort depuis quelques semaines. Enquête que je n'ai pas encore commencé, puisque je n'ai encore aucun emploi qui me permettrais de justifier d'avoir accès à certains endroits. Mais bon... laissons mes problèmes personnels de côté, aurez-vous encore un peu de vin ?

— Mon cher collègue, j'ignore tout de la nature de votre enquête, c'est votre enquête, mais je pense savoir la femme et la ville où vous avez été, est-ce Mélinda Gordon, épouse de l'ambulancier Jim Clancy, veuve depuis deux mois, qui vit dans la ville de Grandview ?

— Comment avez-vous deviné ?

Carl Neely est devenu encore plus blême.

— Jim Clancy m'a donné une enquête, je dois l'aider, pour que sa femme et leur enfant soient en sécurité. Mon enquête principale, qui piétine un peu sur place maintenant, est le cas de la famille Clancy. Je dois retrouver un certain collier qui est dans une demeure, mais mon équipe et moi ignorons comment nous pourrons rentrer avec une raison valide.

— Mais, c'est simple, vous n'avez qu'à demander à un juge qu'il vous donne une autorisation écrite pour faire une perquisition dans la demeure.

— Malheureusement, nous n'avons trouvé aucun juge.

— Dans ce cas, il y a toujours l'option d'observer l'endroit et d'essayer de voir s'il y a des activités suspectes. À partir du moment que nous doutons de la présence d'activités suspectes et dangereuses, n'importe quel juge nous donnera les autorisations. Ainsi, d'une pierre deux mouches, nous réglons un problème et vous récupérez le collier. Sinon, il y a toujours l'option de faire une perquisition sans autorisation, mais c'est illégal. Si vous n'avez plus de vin, vous pouvez toujours me donner un digestif ?

— Mon collègue, je ne pense pas que Carl Neely serait très fier de vous si vous commencez votre enquête après avoir bu. Ressaisissez-vous, vous êtes clairement un inspecteur compétent, sinon Carl Neely ne vous aurait pas confié cette enquête. Et je sais de Jim Clancy que Carl Neely est un inspecteur très intègre, compétent et sérieux.

— C'est gentil de me flatter...

Carl Neely affiche un petit sourire forcé à la remarque de son ami et continue à parler.

— ... mais vous ignorez encore à quel fou vous avez affaire. Bon, je prendrais de l'eau alors.

Carl Neely/Franck Fischer vide d'un seul trait deux verres d'eau et réfléchit pendant quelques minutes avant d'affirmer timidement à son collègue :

— J'accepte votre offre, si vous ne vous y opposez pas.

— Je ne m'oppose aucunement.

— D'accord. Alors, je vais me préparer pour trouver un emploi le plus rapidement possible, question que je ne sois pas un fardeau pour vous. Je ne pense pas que vous pourrez me supporter bien longtemps, je suis un malade de mon espèce. J'ai, selon le psychiatre consulté, une psychose paranoïaque précoce et, pour calmer mes crises, je consommais des somnifères, des anxiolytiques et des antipsychotiques, ces médicaments étaient très efficaces. Je ne consomme plus ces médicaments depuis que j'ai fui ma ville, puisque mon supérieur, qui était l'amant de ma femme, avait prémédité mon meurtre. Et je l'ai échappé de peu.

Sur ces mots, Carl Neely se tait et observe son collègue en face de lui. Jim Clancy/Boris Roussopoulos ne dit rien, puisqu'il écoute la réelle explication des évènements que Caitlin Mahoney lui narre, tout en lui précisant que les médicaments n'avaient aucun effet bénéfique pour son beau-père, le laissant amorphe et sans aucune volonté toute la journée. Le chuchoteur d'esprits se racle un peu la gorge, réfléchissant ce qu'il dirait pour ne pas effrayer son ami, et lui annonce :

— Collègue, sérieusement, n'essayez pas de m"effrayer, vous ne pouvez être un tel homme. Je vous fais confiance, puisque Carl Neely vous a choisi pour mener à bien cette enquête, tout comme que j'ai l'enquête de Jim Clancy à faire. Je pourrais être un précieux allié pour vous, comme vous pour moi. N'écoutez pas les propos pernicieux de ce mauvais esprit et tout ira mieux.

Carl Neely hoche la tête pour toute réponse. Jim Clancy lui a préparé une chambre d'invité.


Le soir, chacun des deux hommes dorment dans leur lit, mais Carl Neely a une nuit très agitée, ne parvenant pas à dormir, n'ayant que des cauchemars que le mauvais esprit lui présente. Il se lève pour se diriger, comme un somnambule, vers la cuisine. Dès qu'il est arrivé dans la cuisine, il voit un couteau voler et se planter à deux centimètres de lui, le laissant mort de frayeur.

À ce moment, Jim Clancy entre dans la pièce et dit au mauvais esprit de laisser l'inspecteur tranquille, de cesser son jeu perfide. Le mauvais esprit éclate de rire et fait voler un dernier couteau vers Carl Neely, le blessant, et disparaît. Jim Clancy/Boris Roussopoulos se dépêche d'aider Carl Neely, le soignant. Carl Neely commente, après l'intervention de premiers soins de l'ex-ambulancier :

— Merci de votre aide. Mais je vous ai bien dit que je suis un fou, voir des couteaux volés sans que quelqu'un les ait pris...

— Cessez vos balivernes, mon collègue, je vous le dis qu'il est affaire d'esprit. C'est ce mauvais esprit alcoolique qui vous joue le tour. Heureusement, je l'ai chassé, puisque j'ai du renfort dans le monde des esprits.

— Merci.

Un silence gênant s'installe entre les deux hommes. Après plusieurs minutes dans un silence pesant, Jim Clancy demande à son ami :

— Vous ne parveniez pas dormir, n'est-ce pas ?

— Exactement.

— Pour quelle raison ? Un cauchemar ?

— Oui, c'est terrible.

— Quel est votre cauchemar, si la question n'est pas indiscrète ?

— Disons...

Carl Neely regarde ses pieds, réfléchissant à ce qu'il lui répondrait.

— ... Tantôt c'est une répétition de ma plus grande erreur de ma carrière, tantôt, c'est des rêves à caractère érotique qui me dégoûte, tantôt c'est la répétition de la mort de quelqu'un que j'apprécie beaucoup qui ne cesse de m'accuser de sa mort. Ces cauchemars se répètent tous les soirs, raison de mon insomnie.

— Vous n'êtes pas obligé de me donner plus de détails si vous ne le voulez pas. Retournez dormir et tout sera correct. 

Carl Neely/Franck Fischer ne fait qu'opiner du chef pour toute réponse et revient dans son lit.



Le lendemain matin, Carl Neely/Franck Fischer postule au poste d'inspecteur au commissariat de la ville. Dès le lendemain après-midi, il reçoit un appel d'entrevue d'embauche pour le lendemain. Dès qu'il arrive à l'entrevue, il est étonné de voir, parmi ses interlocuteurs, Boris Roussopoulos, mais n'affiche pas son étonnement.

La semaine prochaine, Carl Neely est embauché comme inspecteur et se joint, à la demande de Jim Clancy/Boris Roussopoulos à son équipe.


David Rosenberg et son gendre sont partis faire une observation du terrain, pour voir s'il y a des activités inhabituelles ou dangereuses dans la demeure d'Olivier Clancy depuis deux semaines. Les deux inspecteurs reviennent à leur poste après trois semaines d'observation. David Rosenberg avise à Jim Clancy/Boris Roussopoulos du résultat de leur observation :

— Monsieur Boris Roussopolous, nous avons remarqué une activité bizarre dans la maison, il y a toutes sortes d'individus masqués qui entrent et sortent, se réunissant une fois par semaine, et, par le bruit qui nous parvient à l'extérieur, il est évident qu'à un moment c'est une fête, voire des orgies, à un autre moment c'est un air solennel, quasi religieux, mais je trouve que ces individus sont plus mécréants que rien d'autres. Avis que mon gendre partage avec moi. Je pense que nous avons une fort bonne raison d'entrer, puisqu'il est évident qu'il y a des activités illicites qui se passent, puisqu'il y a beaucoup de mouvements des automobiles à la demeure et vice-versa dans la plus grande discrétion chaque deux à trois jours.

L'intéressé écoute sans dire de commentaire, hochant la tête pour marquer son approbation à la perquisition de la demeure au courant de la semaine.


Jim Clancy/Boris Roussopoulos aide aussi Carl Neely/Franck Fischer dans son enquête. Depuis que Carl Neely a commencé son enquête sur sa famille, le méchant esprit errant du vieil alcoolique essaie de plus en plus de l'influencer en ne lui suggérant qu'un pessimisme qui commence sérieusement à avoir un effet sur son ami. Jim Clancy a remarqué que l’inspecteur d'une semaine à l'autre présente de moins en moins d'intérêt à son travail, l'évite de plus en plus et soupçonne qu'il a commencé à consommer de l'alcool plus que d'habitude, puisqu'il voit que le mauvais esprit errant qui le suit sourit ironiquement au chuchoteur d'esprits. Jim Clancy/Boris Roussopoulos décide de filer son ami, même s'il n'est guère intéressé à le faire. Carl Neely continue son enquête sur sa famille est trouve que son père, Andrew Neely, policier de métier, marié à Marianne Hervé-Neely, est le fils de Frédérick Neely, juge, et Erika McOnnar-Neely. Ce Frédérick Neely est lui-même fils d'un juge, Antoine Neely, et de Fenella Macpherson-Neely. L'arrière-grand-père est le mauvais esprit qui influence négativement Carl Neely, mais l'ami inspecteur de Jim Clancy l'ignore, puisque Jim Clancy n'est pas encore parvenu à l'informer, puisque, à chaque fois qu'il voulait l'informer, Antoine Neely, l'esprit errant du vieil alcoolique, détourne et dérange son arrière-petit-fils. En filant Carl Neely, Jim Clancy remarque qu’il ne cesse de feuilleter son dossier de recherche, ne cesse de soupirer d'exaspération, comme si la tâche était insurmontable, et ne cesse de murmurer contre lui-même et de s'accuser d'incapacité. Pour oublier ses sombres pensées, l’inspecteur, outre son verre de vin habituel, se console dans un verre de scotch, évitant soigneusement de s'enivrer trop, mais suffisamment pour s'assommer un peu avec l'alcool. Il est clairement ivre, n'étant jamais habitué à boire de si fort alcool en quantité plus importante.

Jim Clancy et Caitlin Mahoney, qui se présente à la droite de Jim Clancy, soupirent en voyant le comportement de l’inspecteur Carl Neely et la belle-fille s'inquiète :

— Mon beau-père commence sérieusement à tomber sous l'influence de ce mauvais esprit, je n'apprécie pas le désespoir qui l'a attrapé sous l'influence de ce vieil alcoolique, je vais essayer de l'influencer, mais sans aucune garantie. Vous pouvez toujours essayer, de votre côté, de lui remonter le moral.

— Pardonnez-moi de mon indiscrétion, mais restez-vous encore parmi les vivants pour aider votre beau-père ?

— Oui, je ne veux pas qu'il sombre dans le désespoir et l'alcool, alors qu'il est un bon homme, certes très rationnel, mais intègre.

Sur ce discours, Caitlin Mahoney disparaît de la vue de Jim Clancy pour être à la droite de son beau-père.


Jim Clancy revient chez lui, réfléchissant à ce qu'il pourra faire. En entrant dans son appartement, Daniel et Aiden Clancy l'informent qu'Antoine Neely a commencé à s'intéresser à lui, surtout depuis qu'il a compris qu'il veut sérieusement aidé Carl Neely à mener son enquête. La nuit n'a pas été calme ni pour Carl Neely, ni pour Jim Clancy.


Le lendemain matin, Jim Clancy comprend, à partir de son rêve, qu'Antoine Neely, surnommé de son vivant Gaylord, était alcoolique, bisexuel et adepte de Satan, qui pousse sa malédiction sur son arrière-petit-fils et qui essaie de l'entraîner dans son camp. Pour briser cette malédiction, il faut que Carl Neely se débarrasse d'une bague que son grand-père lui a donné lorsqu'il était un jeune homme. Cette bague est ensorcelée et est celle qui attire autant de malheurs sur lui, en plus de son arrière-grand-père qui le dérange. Dès son réveil, Jim Clancy discerne Caitlin Mahoney, paniquée, lui hurler :

— Aide urgente dans l'appartement de Carl Neely! Si vous ne voulez pas qu'il quitte définitivement le monde des vivants!



Carl Neely, un peu avant que sa belle-fille accoure chez Jim Clancy, a vécu une expérience de mort imminente, entre la consommation d'alcool et la réalisation en rêve sur son ancêtre. Ce dernier veut le piéger, le fatiguer, le pourchasser, le harceler et le menacer, désirant le posséder. Alors Carl Neely, ne pouvant plus supporter la pression, décide de ne plus animer son corps au matin. Et c'est à ce moment que le mari de Mélinda Gordon fait irruption dans la chambre. Depuis cette expérience de mort imminente, l’inspecteur a acquis une capacité surnaturelle, celle de rétrocognition, c'est-à-dire en étant dans une salle ou en touchant un objet, il a des visions de ce qui s'était passé, l'aidant à résoudre des énigmes policières.



Jim Clancy, aussi rapide que l'éclair, se rend chez Carl Neely, qui, heureusement, habite l'appartement voisin au sien, et procède à sa réanimation, puisqu'il a vu son âme proche de la fenêtre de sa chambre totalement désorientée et fatiguée, frappée par une soudaine réalisation. Comme Jim Clancy ne cesse de le réanimer, en plus de le convaincre par des mots de revenir parmi les vivants jusqu'à ce que l'âme de Carl Neely revienne dans son corps, l’inspecteur finit par ouvrir les yeux, étonné de voir Jim Clancy/Boris Roussopoulos à côté de lui, vérifiant ses signes vitaux, lui murmure :

— Vous n'avez aucune obligation à venir me sauver, mais merci de votre aide. Vous êtes inspecteur, mais vous semblez avoir des connaissances plus que minimales en secourisme. Est-ce un esprit qui vous a informé de mon état pour que vous venez si rapidement ?

— Oui.

— Qui est-ce ?

— Caitlin Mahoney, votre belle-fille.

— Merde! Vous avez alors compris depuis le début que je suis Carl Neely, et que Franck Fischer est un pseudonyme qui m'a permis de fuir de Grandview.

— Vous avez très exactement compris, Monsieur Carl Neely, mais je jouais votre jeu, pour votre sécurité. Et, soyez rassuré, je ne vous trahirais pas, je ne relèverais à personne votre réelle identité. Au contraire, j'ai des informations très importantes à vous confier concernant ce mauvais esprit qu'est votre arrière-grand-père, mais j'attendrais que vous vous rétablissez un peu.

— Merci beaucoup, Monsieur Boris Roussopoulos.

Carl Neely soupire de joie, étonné d'être encore parmi les vivants, surtout après la longue nuit parsemée de cauchemars et de luttes avec son arrière-grand-père. Jim Clancy, saluant son ami, quitte son appartement pour rentrer chez lui.


Un peu plus tard, au travail, Jim Clancy/Boris Roussopoulos demande à Carl Neely de venir à son bureau, ayant des informations importantes concernant son enquête familiale. L'ex-ambulancier/actuel détective explique à l’inspecteur ses conclusions concernant la malédiction qui l'avait frappé et le moyen de s'en débarrasser. Dès qu'il commence à expliquer le moyen pour mettre fin à la malédiction, Jim Clancy voit Antoine Neely, furieux, essaie d'influencer son arrière-petit-fils, mais il déguerpit vite lorsqu'il voit Aiden et Daniel Clancy se rapprocher de lui. Carl Neely, étonné des révélations de son ami, retire de son index une bague, puisqu'elle est cette bague ensorcelée. Il remercie Jim Clancy/Boris Roussopoulos de l'avoir aidé et part jeter dans la rivière la bague. Dès qu'il est de retour à son bureau, Jim Clancy remarque que Carl Neely est beaucoup plus léger et optimiste. D'ailleurs, Antoine Neely a tout simplement disparu, emporté par ses démons sous la terre, aspiré par le monde souterrain.


La même journée, les deux alliés de Jim Clancy lui annoncent une bonne nouvelle qui fera avancer leur enquête, à savoir qu'un juge leur a donné une autorisation pour une perquisition de la demeure d'Olivier Clancy, maintenant demeure d'un cousin obscur à Jim Clancy, un certain Erwin Clancy. Jim Clancy/Boris Roussopoulos, content, somme aux trois autres collègues :

— Messieurs Rosenberg, Ebrahim et Fischer, demain, nous irons enfin faire la dernière étape de mon enquête. J'attends de vous une collaboration sans faille, ce que je ne doute pas. Ainsi, nous nous rencontrerons directement sur le terrain, demain à 7 h 00.

Sur ces mots, les quatre inspecteurs rentrent chacun chez soi.



Le lendemain, les quatre inspecteurs s'attendent proche de la demeure à perquisitionner avant 7 h 00. Jim Clancy/Boris Roussopoulos s'organise avec ses collègues pour faire rapidement leur travail :

— Vous vous occupez de perquisitionner tous objets suspects, alors que je m'occupe de mon enquête des Clancy.

Les quatre hommes, forçant la porte, procèdent à leur travail. Les trois inspecteurs trouvent de curieux objets anciens et, dans le sous-sol, des tonnes de bouteilles d'alcool et de drogues en tout genre et un journal chiffré qui traite d'un commerce illicite. Jim Clancy, guidé par son père, a trouvé le collier qui l'intéresse. Il range le collier dans sa poche et vient aider ses collègues.


Après deux heures de travail, les agents de l’ordre reviennent au commissariat, signalant à d'autres collègues les activités illicites trouvées lors de leur perquisition, leur laissant le soin de s'occuper du cas. Jim Clancy/Boris Roussopoulos remercie ses collègues de leur collaboration et leur dit qu'il doit maintenant passer à une autre étape qui ne les concerne pas, mais que Franck Fischer peut l'aider. Carl Neely, étonné, accepte de l'aider et le suit jusqu'à son appartement. L'ex-ambulancier/actuel détective avise Carl Neely, une fois rendu dans son appartement :

— Monsieur Carl Neely, j'aurais besoin de votre aide pour la dernière étape de mon enquête. Une fois que j'aurais détruit le collier, il faut revenir à Grandview pour donner une leçon aux prétendants de Mélinda Gordon, vous me seconderez dans la tâche. Aussi, il faut enquêter sur ces deux prétendants. D'accord ?

— Tout est clair. J'accepte.

— Excellent. Demain, nous irons à Grandview. Pour votre information, vous êtes réellement veuf de Marguerite Smith-Neely deux semaines après la simulation de votre mort. Votre belle-fille s'en est occupée personnellement et, depuis que vous avez jeté la bague, elle est partie dans la Lumière.

À ces mots, Carl Neely est ému et remercie son collègue de l'information.


Le lendemain matin, Aiden Clancy dit un dernier au revoir à son fils et part dans la Lumière, alors que Daniel Clancy demeure encore parmi les vivants, informant son frère, dès qu'il est arrivé à Grandview, de l'identité des deux prétendants.



Simultanément à la venue de Jim Clancy et de Carl Neely à Grandview. À Grandview même.

Mélinda Gordon rangeant des nouvelles acquisitions voit Daniel Clancy qui lui annonce le prochain retour de son mari à la maison, et le retour de leur ami Carl Neely. La future mère, contente, remercie son beau-frère de lui faire parvenir de si bonne nouvelle.

— Mais, l'avertit Daniel Clancy, ne vous réjouissez pas si vite, n'oubliez pas que vous avez deux prétendants et que votre mari doit les vaincre. Vous ignorez tout d'eux et ils sont plus obscurs qu'ils ne le paraissent.

Sur ces mots, il s'en va, laissant Mélinda Gordon perplexe et inquiète pour son mari.




À suivre.

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