Une autre fin et d'autres solutions

« Menacer le brave de la mort, c'est menacer le canard de la rivière » Proverbe arabe

Le second mariage de Tricia Sattar, amie de Jim Clancy, avec Hunter Clayton a été annulé à la dernière minute. Elle avait compris grâce à l'aide de Mélinda Gordon, de l'esprit errant Owen Grace et de sa fille, Nathalie, que son fiancé est un menteur. Une fois que le mariage a été annulé et que les organisateurs, y incluant Jim Clancy, rangèrent les tables et les chaises prévues pour l'évènement, Mélinda Gordon voit Owen Grace qui lui dit qu'elle doit se dépêcher de faire quelque chose si elle ne veut pas qu'un malheur arrive à son mari. Elle appelle son mari, mais ce dernier à laisser le cellulaire dans la voiture. Mélinda Gordon appelle un ami de son mari, l'inspecteur Carl Neely pour qu'ils aillent sur place. Aussitôt dit, aussitôt fait, l'inspecteur et l'épouse de Jim Clancy se rapprochent de la cabane où sont l'ex-fiancé et Jim Clancy. L'ami de ce dernier fait signe à Mélinda Gordon de garder une distance du cabanon, alors qu'il se rapproche de l'endroit, l'arme à la main, étant inquiet en voyant les ombres des deux hommes autour d'un fusil. Carl Neely ouvre la porte et rentre dans la cabane, alors que Mélinda Gordon appelle la police. Owen Grace apparaît à côté de la femme et lui dit que, maintenant, tout se joue et disparaît. Mélinda Gordon, voit, de l’embrasure, son mari et Hunter Clayton debout, chacun essayant d’avoir l’arme de son côté. Lorsque le détective fait irruption dans le cabanon, se cachant derrière la porte, pointant son arme vers l’ex-fiancé de Tricia Sattar, ce dernier appuyant sur la détente, tire au hasard, brisant une vitre; Jim Clancy a évité de peu la balle. Hunter Clayton, pointant l’arme vers l'inspecteur, n’a pas vu que le mari de Mélinda Gordon s’approche de lui, le désarmant. Hunter Clayton, remarquant que le fusil n’est plus entre ses mains, s’accroche au canon et se laisse tomber au sol, entraînant l’ambulancier dans sa chute. Maintenant que Hunter Clayton, immobilisé sous le poids de l’ambulancier, Carl Neely parvient à extraire le fusil qui était entre les deux hommes et le jette le plus loin possible, alors que Jim Clancy se relève péniblement tout en immobilisant l’autre homme, l'inspecteur retient les mains de Hunter Clayton derrière le dos, celui-ci n’essaie pas de se libérer de l’emprise de Carl Neely. Jim Clancy tombe au sol lourdement, ne pouvant plus supporter la douleur. Mélinda Gordon, n’entendant ni ne voyant plus rien, se rapproche du cabanon et entre pour s’assoir à côté de son mari, inquiète pour celui-ci. Dès que la femme est entrée, l’esprit errant Owen Grace lui dit :

— Je m’excuse. Je ne pouvais faire mieux.

Et disparaît sur ces mots. Les policiers arrivèrent une heure plus tard avec les ambulanciers. Ces derniers amènent Jim Clancy à l’hôpital, les policiers amènent Hunter Clayton dans leur voiture et interroge l'inspecteur sur les évènements passés. Mélinda Gordon est dans la salle d’attente de l’hôpital, inquiète pour l’état de santé de son mari. Elle voit Owen Grace, alors qu’elle se dirige vers la salle où est le lit de son mari. Le docteur informe l’épouse de Jim Clancy que l’état de santé de son mari n’est pas critique, mais qu’une période de convalescence plus longue que prévue sera nécessaire, puisque plusieurs fractures aux bras et aux jambes sont présentes. Mélinda Gordon, seule dans la salle avec son mari, endormi, voit Owen Grace qui lui présente ses excuses de n’avoir pas plus aidé Jim Clancy et disparaît. Mélinda Gordon s’endort au chevet du lit de son mari. À son réveil, elle voit son mari à côté d’elle lui souriant et lui dit :

— Tu es réveillé. Sache que tu es très belle et que je t’aime toujours, ma chérie.

— Mais Jim, dit Mélinda Gordon en reculant un peu, tu ne peux pas me quitter, reviens avant qu’il ne soit trop tard. Je t’en supplie.

— Je verrai si je reviendrai, mais je veux au moins que tu me regardes une dernière fois.

Dès qu’il termine sa phrase, Mélinda Gordon entend l’alarme du moniteur sonner, une infirmière arrive rapidement et procède à la réanimation de Jim Clancy. L’âme de l’ambulancier disparaît de la vue de sa femme pour se déplacer vers la fenêtre de la chambre et se rapprocher de son corps pour le réanimer. L’épouse de Jim Clancy ne pouvait réprimer un soupir de joie lorsqu’elle a vu l’âme de son mari revenir dans son corps. Mélinda Gordon venait tous les jours voir son mari pendant toute la semaine qu’il était à l’hôpital. Parfois, l’épouse de Jim Clancy voyait l’âme de son mari sortir de son corps et revenir après quelques minutes. Le septième jour, alors que le docteur voulait faire les tests pour savoir l’état de santé de Jim Clancy, Mélinda Gordon, qui était dans la salle d’attente, anxieuse pour son mari, voit l’âme de son mari en face d’elle qui lui dit de faire attention au docteur, qu’elle doit se méfier du docteur, puisqu’il ne lui veut pas de bien. Sur ces mots, son mari disparaît de sa vue, ayant regagner son corps. Dix minutes plus tard, le docteur sort de la chambre et invite Mélinda Gordon dans la salle. L’épouse sourit à son mari, le tenant par la main, et écoute le docteur. Ce dernier dit au couple que Jim Clancy peut retourner chez lui, mais qu’il doit faire attention à certains mouvements, ne pas transporter des lourds objets et, surtout, qu’il doit se reposer pendant au moins deux semaines. Mélinda Gordon remercie le docteur et informe Délia Banks et Élie James de la situation de son mari dès que le couple les rejoigne dans la salle d’attente. Chacun rentre chez soi, et Mélinda Gordon conduit la voiture, alors que son mari, assis à côté d’elle, ferme les yeux, fatigué, et demande à sa femme si le docteur lui a recommandé des médicaments. Son épouse, étonnée de la question, lui répond affirmativement et sort du sac les médicaments et les ordonnances les accompagnant, donnant le tout à son mari. Ce dernier les regarde, les lit, et ne peut pas réprimer un rire en voyant l’un des médicaments, un médicament anxiolytique qu’est le benzodiazépine. Il dit à sa femme, commentant le médicament :

— Le docteur a trouvé une manière de me tuer, puisque ce médicament peut engendrer, entre autres, la sédation, la dépendance, des troubles de la mémoire et des difficultés de coordination et d’équilibre. Son professionnalisme est étonnant!

— Mon amour, t’es sûr que tu n’exagères pas un peu. Tu es fatigué, tu devrait te reposer.

— Ma chère Mélinda, je ne suis pas fou, je connais les effets de ce médicament. Heureusement, nous arrivons bientôt à la maison, j’ai hâte d’aller dormir. Sinon, as-tu vu un esprit errant d’une fillette vêtue d’un peignoir bleu très maigre avec les cheveux en désordre dans l’hôpital ? Chaque fois que je sortais de mon corps, la fillette n’était pas loin, mais me fuyait chaque fois que je voulais lui demander sa raison d’être encore parmi les vivants.

— Pour être honnête, je ne l’ai pas vu.

— Tu la verras certainement un de ces jours.

Sur ces mots, le couple arrive à la maison. Mélinda Gordon aide Jim Clancy pour monter les escaliers qui mènent à leur chambre. Dès qu’il s’est endormi, elle redescend pour s’occuper du repas. Une fois qu’elle avait terminé de préparer le repas, Mélinda Gordon voit un esprit errant, une fillette qui joue avec les ustensiles, les lançant sur le cadre de la porte de la cuisine. La chuchoteuse d'esprits lui somme de cesser son jeu et de lui décliner son nom, les circonstances de sa mort et sa raison pour rester parmi les vivants. La fillette lui dit qu’elle s’appelle Caitlin Mahoney et qu’elle est fautive de la situation dans laquelle se trouve son mari, Jim Clancy, et son beau-père. Avant que Mélinda Gordon ne puisse lui demander l'identité du beau-père, l’esprit errant disparaît de sa vue. Mélinda Gordon apporte le repas de son mari au lit, question qu'il se fatigue le moins possible. Jim Clancy sourit à sa femme et lui murmure :

— Soit prudente, ma chérie, je ne veux pas te perdre, ni toi, ni notre fils.

— Jim, comment tu peux être si certain que je sois enceinte, alors que je ne saurais te le dire.

— Tu sais, dit son mari avec un sourire énigmatique, depuis mon expérience de mort imminente lors de mon rétablissement, j'ai vu certains événements d'un futur proche, et je sais que tu es enceinte. Disons, continue le mari en rougissant un peu, que nous avons conçu notre fils une semaine avant la cérémonie de mariage de Tricia.

Mélinda Gordon, étonnée et contente, embrasse son mari sur les lèvres et lui murmure :

— Je serais très prudente, mon amour. D'ailleurs, j'ai vu la fillette que tu m'avais mentionné, elle s'appelle Caitlin Mahoney et se considère fautive pour la situation dans laquelle tu te trouves et son beau-père. Elle lançait des ustensiles sur la porte.

Jim Clancy hoche la tête et réfléchit. Au même moment, Caitlin Mahoney se présente dans l'embrasure de la porte de chambre du couple, Mélinda se retourne pour regarder l'esprit errant, alors que Jim feint ne pas voir l'esprit. Mélinda Gordon demande à Caitlin Mahoney l'identité de son beau-père, elle lui répond :

— L'inspecteur Carl Neely.

Sur ces mots, elle s'en va. Jim Clancy commente la situation :

— Je comprends mieux maintenant, Caitlin Mahoney est la belle-fille de notre ami l'inspecteur Carl Neely.

— Jim, ne me dit pas que tu peux entendre ou voir les esprits errants ?

— Depuis mon expérience de mort imminente, provoquée à la suite d'une combinaison de médicaments donnés par le docteur, je peux voir, entendre et sentir les esprits errants. Tu seras moins seule ma chérie. D'ailleurs, il faudrait que nous trouvons une manière pour que Carl Neely fasse l'enquête sur sa belle-fille, même si que je suis conscient qu'il doit être douloureux de faire l'enquête pour lui. Je peux faire une partie de la recherche de mon côté en consultant les archives de l'hôpital.

Mélinda Gordon est étonnée, mais contente que son mari soit vivant, l'embrasse tendrement.

Deux semaines plus tard, Jim Clancy, frais et dispos, part au travail. Il salue ses collègues, surtout Tim Flaherty. Le mari de Mélinda Gordon part consulter les archives de l'hôpital pour retrouver le dossier de Caitlin Mahoney. Lorsqu'il est dans les archives, il remarque un esprit errant qui ressemble à un octogénaire vêtu d'un complet noir et d'une chemise blanche qui le regarde avec une mauvaise lueur dans le regard. L'esprit errant se rapproche de l'ambulancier et lui murmure froidement à l'oreille :

— Vous pensez nous échapper, vous vous trompez lourdement. Il faut que vous nous affrontez, sinon, nous pouvons toujours poursuivre votre très belle épouse et votre fils. Nous verrons qui rira le dernier.

Sur ces mots, l'esprit errant disparaît en faisant tomber certains documents d'archive. Jim Clancy ramasse les documents pour les remettre à leur place et fait une photocopie du document qui l'intéresse.

Lorsqu'il a terminé son travail, à 22 h 00, Jim Clancy rentre à la maison et voit Caitlin Mahoney à sa droite, puis disparaître aussitôt qu'elle est venue. L'ambulancier salue sa femme, l'embrasse et lui donne les photocopies. Il commente à sa femme le document :

— Mél, j'ai l'impression que le document dans les archives n'est pas le vrai document, mais un document de substitution. Il y a quelque chose qui se trame en voulant ainsi cacher la vérité, mais c'est l'enquête de notre ami l'inspecteur, non la nôtre. Je pense que je l'appellerais demain pour le convaincre de mener cette enquête.

Le couple s'endorme et Jim Clancy fait un cauchemar.

Le lendemain matin, Jim Clancy explique à sa femme son rêve et lui dit :

— Je comprends que je dois mener une enquête sur mes ancêtres et certains collègues de travail avant que tu n'accouches de notre fils, puisqu'ils voudraient lui faire du mal. Cette enquête est sérieusement dangereuse pour moi, je pourrais perdre ma vie, et je ne peux t'informer des résultats de l'enquête. Je vais essayer de mener l'enquête à partir d'ici, mais je sais qu'il y a un point où il est préférable, pour ne pas te mettre en danger, que je te quitte. Rendu à ce moment, deux possibilités se présentent à toi, soit nous divorçons officiellement et deux jours après le divorce, avec l'aide de Tim Flaherty et Élie James, j'organise ma mort et mes funérailles, et je prendrais un pseudonyme et vivrais dans une autre ville; soit nous demeurons mariés et nous organisons ma mort et mes funérailles, officiellement d'une erreur médicale et d'une combinaison de médicaments, alors que je vais vivre sous un pseudonyme. Ne t'inquiète pas, même divorcé, tu sais que tu es ma seule femme, mon amour. L'enquête devrait se terminer avant neuf mois. J'espère revenir vivant de l'enquête.

Mélinda Gordon, émue et attristée, lui dit qu'elle préfère la seconde option.

Lorsque Jim Clancy appelle l'inspecteur Carl Neely et le convainc de mener son enquête sur la mort de sa belle-fille, il voit la belle-fille à sa droite lui sourit timidement et hoche la tête, pour confirmer que la démarche de l'ambulancier est exacte. Dès que Jim Clancy a convaincu son ami et a raccroché le téléphone, il demande à Caitlin Mahoney la raison de l'éviter, puisqu'elle n'est pas fautive de sa situation, l'inspecteur lui-même ne pouvait mieux agir dans la situation. La fille lui sourit tristement et s'en va, rassurée, se sentant moins coupable.

Jim Clancy commence à chercher sur ses ancêtres et trouve que l'octogénaire vêtu de noir qui le menaçait lorsqu'il était dans les archives est son arrière-arrière-grand-père paternel, Marc-Hubert Clancy, fils d'Adolphe-Roger Clancy et Marie-Camille Goy, marié à Simone Lévis et père de Simon Clancy, son arrière-grand-père paternel, de Jeanne Clancy, d'Antoine Clancy et de Claude Clancy. Simon Clancy marié à Hélène-Émilienne Baron a trois enfants, Agathe, Frédérique et Olivier. Olivier Clancy, son grand-père, se marie avec Christine Lucas, est à deux enfants, Aiden et Arthur. Jim Clancy comprend que la mort de son père et de son frère ne sont pas des accidents, ni des hasards et qu'il doit comprendre son histoire de famille afin qu'il ne lui arrive aucun mal. Il comprend aussi que deux de ses collègues, Martin Puttemann et Bobby Tooch, sont ses ennemis, alors qu'ils se font passé pour ses amis. Après deux semaines de recherche, Jim Clancy a trouvé le maximum de dossiers, mais il sait qu'il doit quitter Grandview pour mieux enquêter sur ses ancêtres et revenir dans sa ville natale Northview, ville éloignée de deux cent kilomètres de Grandview.

Le lendemain, après ces deux semaines, Jim Clancy affirme à sa femme :

— J'ai tous les documents possibles de la ville de Grandview concernant ma famille et mes collègues. Il faut maintenant que je reviens dans ma ville natale, ville que j'ai quitté depuis mes études. J'informerais ma mère, Faith Kantorowicz-Clancy, qu'elle sera bientôt grand-mère. Nous nous reverrons bientôt dans deux semaines. Ne te fatigue pas trop, il ne faut pas faire du mal à notre fils. Je t'aime beaucoup, ma chérie.

Lors des deux semaines, Mélinda Gordon a peur de rester veuve, mais fait confiance en son mari. Jim Clancy commence par interroger sa mère sur la famille, celle-ci lui donne des informations précieuses et lui confirme ses soupçons concernant la mort « accidentelle » de son mari, Aiden Clancy, et de son fils, Daniel Clancy, mais sans avoir plus de preuve qu'une intuition. Faith Clancy informe son fils :

— Sache que j'ai demandé une enquête sur les circonstances de la mort de ton père et de ton frère, mais dans les deux cas, il m'a dit qu'il est question d'un accident, ce que je ne crois pas et je l'ai dit à l'enquêteur, Jean Puttemann, mais il m'a dit une menace voilée, à savoir que si je me mêler de cette enquête ou souffle un mot à quelqu'un concernant mon doute, qu'il connaît des hommes qui te tueront, toi, Jim, mon dernier fils. Comme je ne pouvais accepter que ces salauds s'en prennent à toi, alors je n'ai rien dit. Je ne pourrais supporter perdre tous ceux que j'aime, mon mari et mes fils. Il m'est déjà difficile de savoir que je n'ai que toi, mon fils, parmi les vivants. Je ne voudrais pas mourir de chagrin.

Jim Clancy voit à la droite de sa mère, son père et son frère qui lui sourient tristement et lui disent :

— Nous sommes contents que tu sois parmi les vivants, que tu sois revenu des morts, puisque tu n'as pas encore terminé, il faut encore que tu apprennes et voit qui sont tes réels amis et alliés et qui sont tes ennemis. Il faut que tu comprennes les histoires de famille.

Le mari de Mélinda Gordon fait son enquête entre une enquête sur le terrain, dans la ville de Northview en collaboration avec les vivants et les âmes des défunts, et avec ses rêves. Il a compris l'importance de son enquête, à savoir qu'il doit comprendre sa famille pour mieux comprendre soi-même et ne pas répéter les mêmes erreurs que dans sa vie précédente. Dans cette vie, il était Hélène-Marie Clancy-Vuković, sœur de son arrière-arrière-grand-père paternel, épouse de Vladimir Vuković, avec qui elle avait trois enfants, deux garçons et une fille, mais elle est morte peu de temps après l'accouchement de son dernier enfant. Son épouse, Mélinda Gordon, était, dans cette vie passée, sa sœur, Sophie-Anne Clancy-Jung, et sa mère, Faith Clancy, était l'époux de Sophie-Anne Clancy-Jung, à savoir Abraham Jung. Aussi, Jim Clancy comprend que l'erreur dans sa vie précédente est celle de s'être marié à Vladimir Vuković qui avait pratiqué un sombre rituel de magie noire sur un collier d'or qu'il avait donné à sa femme le jour de leur mariage. Et ce collier agit négativement sur la femme, surtout pour qu'elle ne puisse survivre à son dernier accouchement et, si elle survit, qu'elle ne peut plus avoir d'enfants. L'ambulancier comprend, s'il ne veut pas rester sans descendance, qu'il doit retrouver ce collier et le détruire avant que son fils ne naisse pour qu'aucune complication ne survient à son épouse. Ce collier est caché dans la demeure de son grand-père. Ce dernier est conscient de l'effet négatif du collier sur ses descendants. En faisant une recherche, Jim Clancy trouve que Jean Puttemann, coroner de métier, est le père de Martin Puttemann.

Jim Clancy dit à sa femme que son plan doit être activé, puisqu'il a l'intuition qu'il ne peut plus continuer con enquête sous son nom sans mettre en danger sa femme. Il ne peut se rendre chez son grand-père et lui demander de récupérer le collier. Jim Clancy dit à sa femme qu'elle appelle Élie James et Tim Flaherty pour simuler sa mort et lui donne une feuille de papier où il a écrit son pseudonyme, à savoir Boris Roussopoulos, policier-détective, officiellement célibataire, avec l'instruction de brûler la feuille de papier le plus rapidement possible, avant qu'elle ne tombe entre de mauvaises mains. Mélinda Gordon embrasse son mari, brûle le papier et appelle le professeur de psychologie et le collègue de son mari, alors que celui-ci prépare son spectacle. Les deux hommes arrivent comme prévu, Tim Flaherty constate la « mort » de Jim Clancy et le transporte à la morgue, alors qu'Élie James constate la cause du décès, puisqu'il connaît certains médicaments. Le soir, Tim Flaherty sort Jim Clancy de la morgue, lui donne d'autres vêtements, d'autres papiers et des verres de contact de couleur brune (pour camoufler ses yeux bleus). Cette opération de déguisement et de papiers ne sont possibles que parce que Jim Clancy a des connaissances dans la police qui lui ont donnés des papiers d'identité au nom de Boris Roussopoulos. Une fois que Jim Clancy s'est déguisé, son collègue lui souhaite bonne chance dans son projet et les deux hommes se quittent. L'ex-ambulancier se signe trois fois, retire son alliance pour la glisser sur l'annulaire de sa main droite et quitte la ville.

Le lendemain matin, Jim Clancy (Boris Roussopoulos), qui avait passé la nuit à la belle étoile sur un banc du parc de la ville de Grandview, se rend dans la ville de Belview, ville où habite son grand-père. Une fois rendu dans la ville, il voit à sa droite son frère et son père qui lui disent la démarche à faire, à savoir qu'il doit d'abord se rendre à la station de police de la ville pour retrouver « son poste », qu'il ne doit jamais se laisser émouvoir par ses ennemis au point qu'il voudrait les aider, sinon, son couvert sera vite découvert, et qu'il doit apprendre à utiliser ses armes et les procédures des inspecteurs chez un inspecteur de confiance, à savoir un certain Ahmad Ebrahim. Jim Clancy décide de rendre visite à Ahmad Ebrahim, à la fois pour l'apprentissage du métier et pour se faire un allié, bien sûr, sans jamais relevé sa réelle identité. Jim Clancy apprend l'usage et les méthodes des inspecteurs et des policiers pendant une semaine. Il a expliqué à Ahmad Ebrahim qu'il mène une enquête, mais qu'il est devenu partiellement amnésique à la suite d'un évènement traumatisant, d'où son réapprentissage. L'inspecteur a accepté son explication et a pris au sérieux l'éducation de l'ambulancier. Lors de cette semaine d'entraînement et d'apprentissage, Jim Clancy/Boris Roussopoulos explique son enquête concernant la famille Clancy, plus exactement concernant la mort d'Aiden Clancy et de Daniel Clancy, mais aussi sur les ancêtres et plus particulièrement un collier d'or qu'il doit retrouver. L'inspecteur lui propose son aide pour l'enquête, ce que Jim Clancy accepte, puisque son père et son frère approuvent d'un signe de tête l'aide d'Ahmad Ebrahim et disparaissent de sa vue. La troisième semaine, Jim Clancy/Boris Roussopoulos vient à la station de police pour reprendre « son poste ».

Dès qu'il est arrivé, l'un de ses collègues, un certain John O'Connor, lui demande s'il vit encore avec une certaine Mary Smith, qui est la maîtresse depuis longtemps de Boris Roussopoulos, il lui répond qu'il ne l'a pas vu depuis longtemps. Deux jours plus tard, son père, Aiden Clancy, informe son fils qu'il doit faire attention, puisque des collègues planifient de le piéger, de le tuer, et que Mary Smith viendra le voir pour essayer de revenir, bref un test de fidélité conjugale. Jim Clancy remercie son père de l'avertissement et redouble de vigilance. Jim Clancy, grâce à son frère et son père, évite le piège de ses collègues, ils voulaient créer une embuscade dans un cul-de-sac.

Un peu plus tard, il voit Mary Smith, la mystérieuse amante de Boris Roussopoulos, Jim Clancy doit bien reconnaître que la femme est fort belle, élégante et présente de belles formes féminines, une femme aux yeux bleus et cheveux blonds, mais il n'a pas oublié son épouse, enceinte, à Grandview, qu'il trouve, sous tous les angles, beaucoup plus intéressante que cette femme, n'ayant jamais d'intérêt pour les blondes. L'ex-ambulancier la refuse poliment, lui faisant savoir que, depuis la dispute (dispute qui, selon ce que Jim Clancy a compris, a mis un terme à leur relation depuis plus d'un an), il ne revient plus avec elle. Ce qui déçoit la femme et le quitte, clairement fâchée de son refus. Dès que Mary Smith a quitté le bureau de Jim Clancy/Boris Roussopoulos, Aiden Clancy se présente à la droite de son fils et lui dit :

— Je pense que tu viens de te créer un ennemi de la belle vipère. Je te fais confiance, mon fils, tu ne tomberas pas dans son piège. Heureusement, tu n'as pas l'habitude de consommer beaucoup d'alcool chez n'importe qui, et que tu sais ce qu'est la fidélité conjugale.

— D'ailleurs, père, pour mon métier, il n'est pas souhaitable de conduire un véhicule sous l'effet de l'alcool, donc je ne pense pas qu'il doit y avoir des inquiétudes de ce côté-ci. Et je sais ce qu'est la fidélité, j'avais bien plusieurs occasions à Grandview même de tromper ma femme, et je ne l'ai pas fait.

— Merci de me le rappeler, mais sérieusement, ne sous-estime pas la vipère.

Sur ces mots, Aiden Clancy disparaît de la vue de son fils. Jim Clancy se trouve un petit appartement en banlieue de la ville et continue à mener son enquête sur sa famille avec l'aide de son allié Ahmad Ebrahim et le beau-père de celui-ci, aussi inspecteur de métier, David Rosenberg. Ainsi, ils trouvèrent des informations intéressantes et très éclairantes sur la famille Clancy.

Pendant ce temps, dans la ville de Grandview.

Mélinda Gordon est très inquiète pour son mari, mais ne se laisse pas décourager et décide de se consacrer un peu plus de temps à augmenter ses connaissances culinaires, pour ne pas avoir à voir une Délia Banks qui veut la consoler de son « veuvage ». Mélinda Gordon voit à sa droite la belle-fille du détective Carl Neely qui lui demande de convaincre son beau-père de mener l'enquête sur sa mort afin qu'il comprenne mieux son épouse avant qu'il ne soit trop tard. La future mère, en prenant les documents de Caitlin Mahoney et en les lisant, voit l'esprit errant à sa droite lui sourire tristement et lui dit :

— Les documents ne sont que mensonge, mais il faut que mon beau-père mène l'enquête. Cette enquête doit être sa priorité, s'il ne veut pas comprendre une fois mort le monstre qu'il a pris pour épouse, ou pire qu'il demeure en vie et s'accuse de ma mort, en plus de celle de votre mari, alors qu'il n'y est pour rien. Son sentiment de culpabilité n'a pas lieu d'être, faites-le lui comprendre, je vous en prie. Plus tôt Carl Neely commence son enquête, plus il augmente ses chances d'être parmi les vivants. Aussi, qu'il ne se laisse pas manipuler par l'un de ses ancêtres qui veut l'influencer, l'entraîner de son côté, l'entraînant vers la mauvaise voie. Au moins, en jouant la veuve, vous saurez qui sont vrais amis et qui sont vos ennemis. Je ne voulais pas vous mettre dans une telle situation, ni vous, ni votre mari. Toutes mes excuses. Je comprendrais bien que vous ne me pardonnez pas.

Sur ces mots, Caitlin Mahoney disparaît de la vue de la femme. Mélinda Gordon appelle l'inspecteur Carl Neely, mais il ne répond pas au téléphone.

Le lendemain matin, la future mère se rend à sa boutique d'antiquités ranger les nouvelles acquisitions et voit son beau-père à sa droite lui sourire et l'informe :

— Ma bru, mon fils, ton mari, a trouvé des alliés fiables pour mener son enquête, mais l'enquête ne sera pas tranquille, il y aura maintes épreuves sous tous les fronts, mais je ne doute pas une seconde qu'il s'en sortira bien. Sachez que vous saurez bientôt la réelle valeur de vos amis et des amis de votre mari, autant de Carl Neely que de Tim Flaherty, d'Élie James, de Délia Banks, de Martin Puttemann et de Richard Payne. Ne soyez pas étonnés pour certains d'eux, ils n'étaient que de bons comédiens. Que Dieu vous protège, vous et mon petit-fils que vous portez. Sachez que je continue à aider mon fils du mieux que je peux.

Sur ces mots, le beau-père disparaît. À ce moment, Délia Banks appelle Mélinda Gordon pour qu'elle s'occupe d'un client qui recherche une vaisselle précise. La future mère sort de l'entrepôt et s'occupe du client et remarque qu'il est suivi par un esprit errant qui est son frère aîné. Cet esprit errant est un grand homme vêtu d'un complet vert sali par une grosse tache de sang proche du cœur. Dès que le vivant est parti, Mélinda Gordon voit que l'esprit errant la regarde et lui dit :

— Vous m'avez vu, n'est-ce pas ? Je suis Omar Al-Azem, frère d'Ali Al-Azem, marié à Fatima Menem depuis dix ans, père de trois enfants, deux garçons et une fille. Mon frère est mon meurtrier, je recherche que la justice soit faite. Je vous conseille de vous méfier de lui, vous ignorez sa perfidie et ses contacts.

Sur ces mots, l'esprit errant disparaît. Mélinda Gordon appelle Carl Neely est lui soumet le cas d'Omar Al-Azem et celui de sa belle-fille comme objets d'enquête, ce qu'il accepte.

Dès que Carl Neely commence à mener l'enquête sur le cas d'Omar Al-Azem, l'esprit errant se présente à Mélinda Gordon et lui dit d'être prudente, puisque son frère l'a repérée et souhaite l'éliminer en collaboration avec Délia Banks et Richard Payne. D'ailleurs cette femme est devenue l'amante de son frère, malgré le fait qu'il soit marié. Mélinda Gordon, étonnée du complot de ceux qu'elle considérait ses amis, demande à l'esprit errant le rapport des trois individus. Omar Al-Azem lui répond :

— Faites votre propre enquête, vous le saurez rapidement, mais je vous avertis que mon frère n'a aucun scrupule, il n'est que musulman officiellement, mais n'a rien de la foi, contrairement à moi. Qu'Allah vous protège, vous et les vôtre.

L'esprit errant disparaît sur ces mots. Mélinda Gordon cherche des informations sur Omar Al-Azem et Ali Al-Azem et trouve que le premier était professeur en génie à l'université, le second est professeur des religions, spécialiste de l'islam, à l'université et connaît le professeur Richard Payne, puisque les deux hommes se sont rencontrés lors d'une conférence internationale sur les croyances islamiques et les superstitions aux Proche et Moyen Orients. Dès qu'elle a trouvé les informations, Omar Al-Azem se présente à la droite de la femme est lui dit :

— Vous comprenez mieux le réseau de mon frère, des pratiquants de l'occulte dans toutes les branches universitaires. D'ailleurs, mon frère et ce professeur des sciences occultes se sont plusieurs fois rencontrés en dehors de ces conférences, ils sont de très bons amis.

Sur ces mots, l'esprit errant disparaît, laissant la femme perplexe. Le soir, Mélinda Gordon fait un rêve qui lui permet de comprendre les derniers moments de vie d'Omar Al-Azem, comprenant qu'Ali Al-Azem a commis fratricide, meurtre dans lequel il a été secondé, indirectement par Richard Payne. La femme s'est réveillé en sueur. Le lendemain matin, elle appelle l'inspecteur Carl Neely pour l'informer d'une hypothèse importante concernant le cas d'Omar Al-Azem, à savoir qu'il est victime d'un fratricide. Celui-ci, étonné de l'hypothèse, en prend note, la remercie de son aide et raccroche. La femme voit devant elle Caitlin Mahoney qui lui révèle :

— Avez-vous remarqué que mon beau-père n'est pas au sommet de sa santé, qu'il est fatigué, sachez que ma mère et l'un de ses ancêtres, combiné à un sentiment de culpabilité qui le ronge, sont la cause.

Sur ces mots, la fillette disparaît. Mélinda Gordon appelle Délia Banks pour l'informer qu'elle sera seule à la boutique pour la journée et raccroche. Elle décide de se promener dans le parc de Grandview pour un peu changer ses idées et voit Ned Banks qui la salue. La femme demande au jeune homme s'il a remarqué que sa mère entretient une relation avec un homme, il lui répond qu'il a remarqué que depuis une semaine sa mère s'est clairement rapprochée d'un homme, professeur d'université. À ce moment Omar Al-Azem apparaît à la droite de Mélinda Gordon et l'avertit :

— Faites attention, mon frère est de l'autre côté du trottoir, il ne faut pas qu'il vous voit, il a toute une cohorte de djinns qui le suivent.

L'esprit errant disparaît. Mélinda Gordon remercie rapidement le jeune homme et dépêche de s'éclipser de la vue d'Ali Al-Azem. Ainsi, il passe sans la voir.

Deux jours plus tard, Mélinda Gordon se rend au bureau d'Élie James pour lui expliquer le cas d'Omar Al-Azem, le rapport d'Ali Al-Azem avec le professeur Payne et la récente liaison avec Délia Banks. Le professeur de psychologie l'écoute, étonné, mais il croit à son amie, et lui raconte le cas de l'esprit errant qui le préoccupe, étant rattaché à l'un de ses patients. Mélinda Gordon parvient à ne jamais rencontrer en personne Ali Al-Azem lors des quatre semaines qu'il était à Grandview. Lors de la quatrième semaine, l'inspecteur Carl Neely, avec des collègues policiers, arrêtent Ali Al-Azem, accusé de fratricide. L'homme est condamné en prison pour dix ans. Omar Al-Azem, après le jugement de son frère, se présente à Mélinda Gordon et lui commente :

— La justice terrestre a fait son travail, il ne reste que la Justice Divine. Je me sens mieux maintenant, j'irai au-devant Mon Juge, le Très-Miséricordieux Allah. Qu'Il vous protège de vos ennemis et des mécréants.

Sur ces mots, l'esprit errant est parti dans la Lumière, comparaître devant Dieu.

Mélinda Gordon s'assoit ayant un peu le vertige à l'idée d'un réseau international d'individus pratiquant la magie noire, parmi lesquels Richard Payne s'y trouve, et se répète à mi-voix, pour elle-même :

— C'est impossible, le professeur Richard Payne ne peut faire parti de leur camp, il remarquera son erreur. Sinon, pourquoi m'aurait-il aidé avec le cas du chuchoteur d'esprits démoniaque qu'est Gabriel Lawrence ?

Après quelques minutes à ruminer ses pensées, l'épouse de Jim Clancy commence à se faire du mauvais sang pour son mari et se réveille une heure plus tard et voit son mari à sa droite. Jim Clancy sourit à sa femme et lui dit :

— Ne t'inquiète pas, je suis encore parmi les vivants, mon corps est maintenant au repos. Mon enquête avance bien, je comprends mieux ma famille et mon passé, je t'expliquerais toute cette histoire à mon retour de vive voix, en corps et en âme. Je pense que d'ici trois mois, tout sera réglé et je serais de retour à la maison. Je t'aime beaucoup, tu me manques beaucoup.

Sur ces mots, Jim Clancy disparaît de sa vue, regagnant son corps. Mélinda Gordon est rassurée pour son mari et décide d'épier un peu son associée lorsqu'elle sera à la boutique pour essayer de noter un comportement inhabituel chez son associée.

Mélinda Gordon procède ainsi lorsqu'elle arrive à la boutique pendant deux mois. Délia Banks, la première moitié du mois essaie de consoler la femme de la « perte » de son mari, l'autre moitié du mois, elle essaie de convaincre Mélinda Gordon de tourner la page de ne pas être dans le déni concernant son mari.

Le second mois, l'associée essaie de convaincre la plus jeune femme que la vie continue et qu'elle pourrait penser à se remarier dans un an ou qu'elle peut toujours essayer de trouver une aventure si elle ne veut pas encore une relation sérieuse. Mélinda Gordon est étonnée et dégoûtée de l'audace éhontée de son associée. Lorsque son associée lui faisait de telles suggestions, puisqu'elle a remarqué que la plus jeune femme a deux prétendants, à savoir Bobby Tooch et Martin Puttemann, les deux collègues de Jim Clancy, Mélinda Gordon lui répond toujours :

— Ma chère associée, je vous prie de bien me laisser en paix, je ne peux oublier si facilement un si bon mari, et je n'ai aucune envie de rentrer dans une relation avec un autre homme avant trois-quatre ans. D'ailleurs, vous-même, ma associée, êtes veuve de votre mari et vous ne vous êtes pas encore remariée, alors, veuillez bien vous mêlez de vos affaires.

Délia Banks demeure coite devant la réponse de la plus jeune femme. Heureusement, Mélinda Gordon s'occupe suffisamment avec divers cas d'esprits errants secondée d'Élie James pour ne pas trop voir les deux prétendants et son associée, en attendant que son mari revienne de son enquête.

À suivre.