Le retour du professeur Richard Payne

Chapitre 4 : Denis Paradis et Richard Payne : qui est dangereux pour Jim Clancy ?

Chapitre final

3444 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/10/2022 23:38

De retour dans sa maison, Mélinda lui ouvre la porte et l'embrasse sur les lèvres. Les enfants jouent dans leur chambre avec leurs peluches. Jim attire sa femme dans une pièce voisine et lui rapporte le déroulement de la conversation avec le professeur des sciences occultes. Elle lui dit qu'au moment où il discutait avec le professeur, Aiden et Marie-Anne lui ont demandé quand leur père reviendra à la maison au lieu de parler à n'importe qui de son don. Étonné, il va voir les enfants, qui tournent leurs têtes vers lui lorsqu'il apparaît dans le cadre de la porte de leur chambre.

Jim leur dit : – Pourquoi vous vous êtes inquiétés pour moi, alors que je parlais avec l'ami le professeur ?

Aiden répond : – Il est dangereux !

– Qui ?

– Le monsieur.

– Pourquoi dis-tu qu'il est méchant ?

– Un ami me l'a dit.

Jim embrasse son fils sur le front ; celui-ci reprend son jeu. Jim, lui, revient auprès de Mélinda. Ils sont perplexes. Dans une pièce voisine à la chambre des enfants, ils réfléchissent sur les propos de leur fils. Jim dit : – À vrai dire, la question est de savoir qui notre fils qualifie de méchant : est-ce le professeur Payne, le professeur Paradis ou les deux ?

– Peut-être les deux. Mais j'espère que nous aurons une réponse claire.

– Merci, Mél. Voici la réponse !

Un esprit lumineux apparaît devant lui. Il fait un signe discret à sa femme, qui demeure silencieuse. L'esprit dit : « Il est question de ces deux âmes. C'est pourquoi l'une est attachée à l'autre. Mais faites-vous confiance pour déjouer leurs plans. » Après ces mots, l'esprit lumineux disparaît de sa vue. Jim rapporte alors les paroles à sa femme. Et il conclut : « Il s'agit des deux professeurs. Il faudra alors être plus vigilant. » Sa femme hoche de la tête. Elle commente : – Es-tu sûr alors que nous pouvons faire passer à la Lumière Denis Paradis sans avoir à affronter Gabriel, Romano et leur armée de mauvais esprits ?

– Je ne le sais pas, mais je pense qu'il est possible de le faire passer dans la Lumière, enfin, s'il le souhaite. Nous ne pouvons pas le forcer, n'est-ce pas ?

– Oui, c'est exact.

– Pour le reste, je suis confiant et je ne m'inquiète pas pour rien. Adviendra ce qui adviendra !

L'ambulancier embrasse sa femme sur les lèvres; elle lui rend son baiser.


Le soir, les enfants dorment dans leurs lits respectifs; les parents dans le leur, enlacés. Mélinda rêve que son mari est attaqué par des insectes noirs, qui sont dirigés par Romano et Samuel Douglas. Elle regarde la scène, impuissante. Jim, lui, rêve qu'il se trouve dans un hôpital, où il déambule dans les couloirs noirs, cherchant Mélinda, car il ne veut pas qu'elle se sacrifie pour lui. Il sait qu'il doit faire au plus vite, pour ne pas être rattrapé par Romano, Samuel Douglas et Richard Payne. Il se réveille en sueur.


Le lendemain matin, Jim et Mélinda se racontent leur rêve respectif. Ils comprennent qu'ils doivent être prudents pour convaincre Denis Paradis de passer dans la Lumière.

En après-midi, l'ambulancier se rend à son lieu de travail. La journée de travail est tranquille ; aucune intervention d'urgence. Mais des esprits viennent l'agacer. Parmi eux, Denis Paradis, Samuel Douglas et Romano.

Paradis lui dit : – Monsieur, vous saviez que vous pouvez nous aider à une seule condition, à savoir que vous acceptez de sortir de votre corps et que l'un de nous le possède.

L'ambulancier lui répond mentalement : – Il est hors de question que j'accepte un tel marché !

– Comme vous le vouliez, mais vous finirez bien par changer d'idée !

Après un tel propos, l'esprit passe à travers Jim. Ce dernier tousse. Il regarde autour de lui. Tous ses collègues le fixent (Tim est absent), comme des serpents qui cherchent à l'hypnotiser. Samuel Douglas apparaît derrière eux, le sourire aux lèvres. Jim ne sourcille pas. Il évite leurs regards. L'esprit malveillant arrive en face de lui et dit : – Monsieur Clancy, nous savons, vous et moi, pourquoi nous sommes attachés à cet hôpital, mais aussi pourquoi nous voulons maintenir nos positions respectives, car il y a conflit d'intérêts. Et vous savez que l'endurance est en jeu.

Jim, mentalement : – Je le sais très bien.

– Alors, vous saviez aussi ce qui vous reste à faire !

Et l'esprit se déplace vers sa gauche et le fixe. Romano apparaît en face de l'ambulancier, qui sursaute à sa vue. L'esprit malveillant lui sourit méchamment. Le mari de Mélinda ressent une pression qui lui vient des deux mauvais esprits qui lui soutirent son énergie. Il leur demande de déguerpir et appelle son ange gardien à l'aide. Les deux esprits battent en retraite; ils disparaissent de sa vue avant même la venue de son gardien spirituel.

Après sa journée de travail, il revient chez lui. Les enfants dorment depuis quelques heures, sa femme aussi. Il se déshabille et s'installe dans le lit à ses côtés. Il l'enlace et s'endort aussitôt. Il rêve que Denis Paradis, Richard Payne, Samuel Douglas et Romano l'entraînent de force dans les corridors de l'hôpital Mercy, pour le conduire dans une salle d'opération, sur laquelle il est ligoté. Les quatre hommes sont penchés au-dessus de lui. Il entend Douglas : « Monsieur Payne, allongez-vous sur le lit voisin. » Jim lui demande mentalement : « Que faites-vous ? » Une voix impersonnelle lui répond : « Ils font une expérience dangereuse, dans laquelle il est question d'une instrumentalisation de Richard Payne, qui accepte de participer à cette expérience. Soyez vigilant ! » Jim appelle mentalement Mélinda et son ange gardien à l'aide. Fin du rêve. Il se réveille, étonné. Il regarde son épouse : elle dort tranquillement. Il sourit et essaye de dormir à nouveau, mais il reste éveillé, fixant le plafond de la chambre dans le noir, en attendant que sa femme se réveille.


Le lendemain matin, lorsque Mélinda se réveille, Jim lui raconte son cauchemar et les visites des esprits d'hier, sans lui dissimuler ses craintes. Elle l'enlace et l'embrasse sur les lèvres pour le rassurer. Ils passent la journée à regarder leurs enfants jouer.


En après-midi, la petite famille se promène sur la place de Grandview, puisque les conditions météorologiques le permettent. Au cours de cette promenade, Denis Paradis apparaît devant eux. Tous les quatre le regardent, méfiants.

Il leur dit : – Vous devez accepter l'aide de mon collègue pour me faire passer dans la Lumière, comme vous le dites. Et, par ailleurs, qu'est-ce que c'est cette Lumière ? J'ai déjà passé au travers plusieurs lumières de lampadaires et de lustres, et je suis encore ici.

Jim et Mélinda, à l'unisson : – N'essayez pas de nous effrayer. Mais la Lumière, c'est le lieu où vont les âmes après leur mort physique. Elle est amour, pardon et confiance, dans laquelle vous trouverez vous proches qui sont décédés avant vous.

– Comment puis-je me faire pardonner, si mon collègue me pardonne formellement, mais qu'il m'invoque ?

Puis l'esprit regarde autour de lui, inquiet, et disparaît de leur vue. Samuel Douglas apparaît en face du couple et dit : « Cette fois, vous en savez trop ! » Il murmure à lui-même : « Qu'est-ce qu'il peut avoir la langue bien pendue celui-là ! » Et il disparaît. Jim et Mélinda se regardent, perplexes. Les enfants fixent leurs parents. La famille continue néanmoins la promenade et revient à la maison. Aiden et Marie-Anne s'installent pour jouer avec leurs peluches dans le salon. Leurs parents sont dans la cuisine, assis face à face. Ils réfléchissent à voix basse sur les propos des esprits.

Jim dit : – Mél, je ne sais pas ce que tu en penses, mais, à mon avis, il serait mieux pour nous de se tenir loin du professeur des sciences occultes, car s'il accepte d'être possédé par son collègue et les autres mauvais esprits, c'est trop dangereux pour nous.

– Je me rends à ton avis. Mais, je ne peux pas y croire ! Je pensais que Rick est un ami !

– Et bien ! Toutes ses actions montrent le contraire. Il n'était qu'un bon comédien, c'est tout. Mais, revenons à son collègue. Penses-tu qu'il est possible de le convaincre de passer dans la Lumière sans représailles de la part des mauvais esprits ?

– Je ne le sais pas.

Après quelques minutes de silence, il dit : – Il est possible de le faire passer dans la Lumière, si on prend certaines précautions.

– Lesquelles ?

Jim, avec un sourire énigmatique : – Tu verras.

Puis, il se lève de sa chaise, arrive face à sa femme, l'embrasse sur les lèvres et elle lui rend son bisou.

Mélinda se lève à son tour de sa chaise. Et les parents, entendant que les enfants sont en conversation animée, observent depuis le cadre de la porte du salon. Aiden et Marie-Anne sont en conversation avec un esprit lumineux. Voici ce que les deux adultes entendent.

L'esprit : – Vos parents doivent être prudents avec les professeurs.

Aiden : – Pourquoi ?

– Votre père comprendra.

Et l'esprit se rapproche de Jim, lui posant sa main droite sur l'omoplate droite. Il sort de son corps et l'esprit lumineux, le prenant la main, le guide dans le Monde des esprits. Ils se rendent devant la maison du professeur Richard Payne. De loin, elle semble entourée de nuages sombres et d'un épais brouillard. Jim demande mentalement à l'esprit ce que cela signifie. Celui-ci lui explique que le professeur débute sa séance. Ils regardent par une fenêtre qui donne sur la cuisine. Jim comprend aussitôt que quelque chose de mal se prépare. Sans être vus par le professeur, ils voient qu'il invoque Denis Paradis ; son âme sort de son corps et son collègue en prend possession. Jim et l'esprit lumineux reviennent en un clin d'œil vers le corps de l'ambulancier. Une fois revenu dans son corps, l'esprit lumineux lui dit : « S'il le possède, c'est en raison de ses connaissances. Et par cette possession, il peut agir de manière à vous nuire, même si consciemment, il ne sait pas tout. Soyez vigilant et ayez Tim et Éli près de vous. » L'esprit disparaît de sa vue. Jim est perplexe. Il rapporte sa vision à sa femme (et ses enfants, qui ne sont pas loin). Aiden et Marie-Anne lui sourient ; Mélinda est aussi perplexe que lui.


Cette nuit-là, les enfants dorment d'un sommeil profond, les parents, eux, ont eu un cauchemar. Mélinda se trouve avec un Jim impuissant face à Romano, Samuel Douglas, le professeur Payne et des ombres qui l'attaquent. Et elle se glisse au-devant de lui, mais ils la contournent. Ils mordent Jim, torturé par la douleur. Elle crie, ce qui la réveille en sueur. Jim, lui, dans son cauchemar, est attaqué par Romano, Samuel Douglas, les deux professeurs et des ombres. Ils viennent aspirer son énergie, ce qui l'épuise. Il les supplie d'arrêter, mais ils ne l'écoutent pas. Il tente de se dégager de leur étreinte, mais y parvient qu'en appelant son ange gardien. Jim se réveille en sueur.



Le lendemain matin, Jim et Mélinda se racontent leur rêve respectif et se réconfortent mutuellement. Ils s'enlacent longuement. Après le petit-déjeuner, Jim part à son lieu de travail. Rendu à l'hôpital Mercy, Samuel Douglas apparaît devant lui alors qu'il se dirige vers l'entrée principale. Il le met en fuite lorsqu'il le maudit en pensée. Jim salue ses collègues, qui le saluent en retour. Les ambulanciers ont une intervention d'urgence sur la route. Jim et Tim sautent dans l'un des véhicules, que Tim conduit. Ils se rendent sur le lieu d'intervention. Heureusement, aucun mort, seulement un blessé. Mais Denis Paradis le nargue : « Jim, tu crois vraiment pouvoir nous échapper ? » Comme Jim Clancy l'ignore, il ajoute : « Quelle feinte ! Réponds-moi ! Tu penses vraiment feindre ne pas m'avoir entendu ! Pourtant, tu n'es pas indifférent à nos propos ! On verra bien qui rira le dernier ! » L'ambulancier ne sourcille point. L'esprit disparaît de sa vue. Une fois dans le véhicule, alors que le mari de Mélinda est avec le blessé, Samuel Douglas apparaît entre lui et la civière sur laquelle est allongé le blessé. L'ambulancier sursaute à sa vue. L'esprit lui dit : « Comme vous ne prenez pas au sérieux nos avertissements, les conséquences seront graves. » Jim lui réplique : « C'est ce qu'on verra ! » Puis l'ambulancier se concentre pour faire fuir mentalement l'esprit, qui disparaît de sa vue. Les ambulanciers reviennent sans plus d'histoires à l'hôpital Mercy. Une fois dans la salle d'attente du personnel, Romano apparaît devant lui, un sourire méchant aux lèvres. Il observe silencieusement l'ambulancier. Ce dernier ne sourcille pas, mais le regarde du coin de l'œil. Samuel Douglas apparaît devant Jim, qui sursaute. Le méchant esprit lui dit : « Vous pensez nous ignorer ? Sachez que c'est impossible ! » Puis Douglas et Romano foncent sur l'ambulancier, qui manque de tomber à la renverse, mais qui ne peut pas s'empêcher de tousser par leur contact. Et ils disparaissent.


Après ses heures de travail, le mari de Mélinda revient chez lui. Sur le chemin du retour, il rencontre sur le trottoir le professeur Payne, mais il comprend qu'il est possédé par son collègue. Jim l'ignore, mais le professeur le reconnaît et le salue. Jim le salue en retour et s'excuse pour ne pas avoir le temps de parler avec lui. Il laisse ainsi les deux professeurs déçus. De retour chez lui, l'ambulancier embrasse Mélinda. Aiden et Marie-Anne accourent vers leur père, qui les regarde, perplexe. Aiden dit : « Papa, fais attention lorsque tu rencontres des méchants ! »

Jim le rassure en disant : « Bien sûr, je ferais attention. » Puis il caresse affectueusement la tête du petit garçon et les deux enfants reviennent dans leur chambre, où ils poursuivent leurs jeux. L'ambulancier entraîne sa femme dans le salon, l'air décidé. Une fois assis sur le canapé, il lui dit : – Mél, j'ai une idée !

– Par rapport à quoi ?

– Pour régler le danger dont Romano, Samuel Douglas et Denis Paradis me menacent depuis le retour du professeur Payne. Et, en parlant de ce dernier, je te confirme qu'il est bel et bien possédé par son collègue ; je l'ai rencontré tout à l'heure, alors que je suis revenu du travail. En ce sens, le danger est sérieux, très sérieux.

Mélinda hoche de la tête pour dire qu'elle comprend son propos.

Son mari poursuit : – De plus, je voudrais régler leur cas avant d'être, comme il y a quatre ans et demi, en course contre la montre.

– Je comprends. Alors, quelle solution proposes-tu ?

– C'est simple ! Je les affronterais comme je l'ai fait il y a quatre ans dans le sous-sol de l'École pré-maternelle et maternelle de Grandview.

– Mais fais attention !

Elle enlace Jim, s'assied sur se genoux et poursuit sa pensée : « As-tu pensé au danger auquel tu t'exposes en agissant ainsi ? Comment peux-tu les vaincre puisqu'ils sont plus nombreux ? » Elle éclate en sanglots et dit : – Je... Je ne voudrais pas te perdre !

Jim la rassure : – Ma chérie, ne t'inquiètes pas pour moi. Je sais comment faire. De plus, je me fais confiance, et j'ai confiance en mon ange gardien et aux bons esprits qui nous protègent. Je t'en prie, ne pleures pas. Je ne veux pas que tu t'attristes pour rien ; tu vois bien que je suis là, à tes côtés.

– Tu as raison.

Mélinda s'empresse de sécher ses larmes. Elle s'appuie contre son mari, qui la berce doucement et l'embrasse tendrement. Après quelques minutes, elle se dégage de l'étreinte de Jim puis se dirige vers la chambre des enfants et les regarde jouer depuis le cadre de la porte. Il la rejoint et lui serre la main gauche. Aiden et Marie-Anne tournent leurs têtes vers leurs parents.

La fillette demande : – Pourquoi maman est triste ?

Mélinda répond : – Ce n'est rien, ma chouette.

Les enfants retournent leurs jeux.

Mélinda murmure à son mari : – Quand penses-tu le faire ?

– Quand j'aurais le feux vert de mon ange gardien.

Jim l'embrasse sur les lèvres puis se rend au salon. Samuel Douglas apparaît devant lui et dit : « Vous pensez nous faire peur ? Je ne pense pas que vous rirez lorsque nous vous attrapons ! » Puis il disparaît, comme aspiré par le souterrain,


Le soir, toute la famille dort d'un sommeil profond. Seul Jim a un cauchemar. Il est attaché en esprit sur un lit d'hôpital; Romano, Samuel Douglas, Denis Paradis et Richard Payne l'encadrent. Il regarde, impuissant, car il comprend qu'ils l'ont affaibli afin d'en faire leur jouet. « Ceci ne peut pas arriver », se dit-il, « Je ne peux pas me permettre d'être faible et de changer de personnalité ! Je ne peux pas me le permettre par amour pour Mélinda, Aiden et Marie-Anne ! » Douglas rit et dit : « Vraiment, si vous pensez revenir au matin, vous pouvez l'oublier ! » Les quatre éclatent d'un rire diabolique. Et Douglas ajoute : « Cette fois, avouez que vous êtes vaincu ! Pauvre Mélinda ! » Jim se concentre pour se libérer de leur emprise, et parvient à grand-peine à regagner son corps au matin. La nuit l'a complètement épuisé. Une fois revenu dans son corps, son ange gardien apparaît devant lui et dit : « La journée serait décisive et je ne dois pas t'aider. Par contre, je t'avertis que tu auras le traître soudoyé par les professeurs à tes trousses. » Puis il disparaît, laissant Jim désemparé.


Le lendemain, en après-midi, l'ambulancier se rend à l'hôpital Mercy. Le premier collègue qui le salue est le traître. Jim le salue en retour. Tim ne travaille pas; il a congé et passe sa journée avec Délia. À l'interphone résonne un appel pour une intervention d'urgence. Jim et le traître sautent dans un véhicule ; le traître conduit. Ils se dépêchent de ramener un blessé à l'hôpital. Mais lorsque les deux ambulanciers sont dans la salle d'attente, Samuel Douglas apparaît devant lui et possède le traître, dont l'âme est sortie du corps pour faire place à son hôte. Jim se lève de son siège sur lequel il est assis, et feint de se rendre aux toilettes, afin de ne pas avoir à parler avec lui. Une fois sorti des lieux d'aisances, il rencontre à nouveau le traître possédé qui essaye d'engager une conversation avec lui, mais de cette conversation, qu'il ne peut point éviter, il en a une mauvaise impression. Une fois le traître éloigné, Romano et Samuel Douglas apparaissent devant lui, un sourire ironique aux lèvres ; le mari de Mélinda comprend tout. Perplexe et à moitié rassuré, il retourne chez lui.

Chemin faisant, il rencontre le professeur des sciences occultes qui déambule dans les rues. Son collègue Denis Paradis est à sa gauche et l'influence, de temps en temps le possédant pour le diriger où il le veut. Ainsi, le Richard Payne remarque Jim Clancy et le salue. L'ambulancier comprend qu'il n'est pas venu les mains vides. Ceci ne le réjouit pas, mais il le salue en retour. En conversant un peu avec lui, l'ambulancier se concentre afin que l'esprit ne fait pas ce qu'il voulait. Après quelques minutes de conversation, le professeur, nerveux, s'excuse et continue à déambuler dans les rues.

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