Le retour du professeur Richard Payne

Chapitre 2 : Les esprits lumineux et une nouvelle découverte

Chapitre final

1625 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/10/2022 23:27

Lorsque Jim revient le soir chez lui, Mélinda l'informe du retour du professeur des sciences occultes. Aiden et Marie-Anne dorment depuis un certain temps. À entendre la nouvelle, il sourit et embrasse sa femme. Il lui demande : – Est-ce que les enfants vont bien ?

– Oui ! Ils sont vraiment adorables. Entre leurs jeux avec les peluches et leurs amis esprits (que je ne vois pas).

Après une courte pause elle dit : – Devrais-je m'inquiéter du fait que nos enfants voient des esprits que je ne vois pas ? Comment leur dire ? Mais, pour me rassurer, pourrais-tu une fois regarder nos enfants jouer, afin de savoir si tu ne pourrais pas peut-être voir les mêmes esprits qu'eux ?

– Bien sûr, ma chérie.

Puis Jim embrasse Mélinda sur les lèvres. Elle l'embrasse en retour et ils dorment dans leur lit, Mélinda dans les bras de son mari. Les deux font de beaux rêves dans lesquels Aiden et Marie-Anne leur expliquent certaines choses du monde des esprits.


Le lendemain matin, Jim et Mélinda se racontent leur rêves respectifs. Mélinda, en regardant l'heure sur son réveil, se lève du lit et embrasse son mari. Ce dernier se lève à son tour; ils s'habillent en vitesse puis filent dans la chambre des enfants pour les réveiller, afin qu'ils brossent leurs dents, que Mélinda coiffe Marie-Anne puis se coiffe elle-même et qu'ils prennent leur petit-déjeuner ensemble. Évidemment, seuls les parents boivent leur tasse de café matinale. Après le petit-déjeuner, les enfants jouent dans le salon avec des peluches. Mélinda demande à Jim : – Travailles-tu aujourd'hui ?

– Oui, en après-midi.

Ils regardent leurs enfants s'amuser. Outre les peluches, des esprits lumineux jouent avec eux. Ils sont en conversation avec deux esprits. Mélinda et Jim regardent la scène, perplexes; elle ne voit point les esprits avec lesquels ils conversent; il les voit comme une pure lumière diaphane, mais ne peut pas distinguer les traits. L'un dit : « Soyez prudent ! Vous comprendrez aujourd'hui qui sont vos amis et vos ennemis ! » Puis, les esprits lumineux disparaissent. Jim comprend que ce message s'adresse à lui. Il pense : « J'espère que je saurais les différencier. » Un esprit apparaît devant lui ; Samuel Douglas. Jim tressaille. Aiden dit : « Papa, fais-toi confiance, comme tu l'as jusqu'à maintenant ! » L'esprit vient face à l'ambulancier, qui ne sourcille pas. Samuel Douglas lui dit : « Bien que tu nous a vaincu, saches que nous avons toute une équipe parmi les esprits et les vivants. Ne penses pas trouver sitôt la paix après une découverte aussi importante ! » L'esprit disparaît de sa vue. Jim demeure perplexe, son regard se promène de Mélinda à Aiden puis à Marie-Anne, pour se fixer dans le vide. Sa femme et ses enfants le regardent. Pour changer de sujet, il dit : – Aiden et Marie-Anne, pouvez-vous me dire qui sont vos amis les esprits lumineux avec lesquels vous étiez en conversation ? Je ne les vois que comme lumière diaphane, ce qui me fait penser qu'ils sont vos anges gardiens, car c'est ainsi que je vois le mien.

Marie-Anne : – Oui. Sauf qu'ils ne sont pas seulement les nôtres, Ils protègent aussi d'autres gens.

Jim : – Quels sont les sujets de conversation ?

Aiden : – De tout et de rien.

Jim : – Plus précisément ?

Aiden : – Les bons et les méchants esprits, leur influence dans notre monde et dans l'autre monde.

Jim : – Cet autre monde, il est comme le nôtre, sauf qu'il est invisible. Et il est possible à notre âme de voyager dans ce monde, bien qu'elle soit rattachée à un corps ?

Aiden : – Oui.

Jim embrasse ses enfants sur le front puis sa femme sur les lèvres. Il lui serre tendrement la main droite.

Les parents s'occupent du repas du midi. Après le repas, Jim se prépare pour le travail. Il embrasse sa femme et ses enfants puis va à l'hôpital Mercy.


Une fois rendu dans son lieu de travail, Jim Clancy salue ses collègues dans la salle d'attente du personnel. En une fraction de seconde, il a l'impression que ses collègues ont changé. Il les voit tels qu'ils sont dans la dimension spirituelle. Ils sont des serpents, sauf Tim Flaherty, qui est une grosse mangouste. Il voit aussi Romano et Samuel Douglas devant le groupe de serpents. Jim s'efforce de ne rien laisser paraître de ce qu'il a vu et salue d'un ton neutre ses collègues et s'assied à la gauche de Tim. Samuel Douglas arrive en face de lui et dit : – Et bien, si tu es courageux, viens nous affronter ! Mais saches que la victoire est entre nos mains !

Jim lui répond mentalement : – Je n'en suis pas si sûr !

– Vous êtes vraiment téméraire !

Jim, ignorant l'esprit, s'adresse à Tim : – Veux-tu venir avec moi pour la prochaine intervention ?

– Oui, bien sûr !

– Et je conduis le véhicule ?

– D'accord, puisque tu le veux.


Jim regarde à nouveau ses collègues. Il les voit dans leur forme humaine. Il feint de n'avoir rien vu. Bobby vient au-devant lui et lui demande s'il pourrait aussi venir avec eux en cas d'intervention majeure. Jim et Tim le remercient poliment, disant qu'ils savent s'organiser et, du reste, il serait bien de ne pas surcharger le véhicule.


La voix de l'interphone résonne dans la salle d'attente : « Une équipe d'ambulanciers est demandée à l'adresse suivante : 1000, rue Heizel. Dépêchez-vous ! » Jim Clancy et Tim Flaherty, d'un bond, filent vers un véhicule que Jim conduit. En écoutant en chemin le rapport du policier transmis par l'émetteur-récepteur portatif. Simplement, il y a collision de deux véhicules. Jim remarque que Romano est entre lui et Tim. L'esprit malveillant use son énergie pour prendre le contrôle du véhicule, mais l'ambulancier se concentre mentalement pour lui envoyer des ondes positives, le faisant déguerpir. Il se place devant le véhicule, dérangeant la conduite, mais il disparaît rapidement de sa vue, dérangé par les esprits lumineux qui accourent autour du véhicule. Accompagnés de ces bons esprits, les deux ambulanciers se rendent à l'endroit où ils doivent intervenir. Jim remercie par la pensée les esprits, qui disparaissent de sa vue. Les policiers remercient les ambulanciers d'être venus rapidement. Ils dégagent en vitesse les débris des véhicules et font attention pour ne pas blesser davantage les conducteurs. Jim voit l'esprit de l'un des conducteurs à côté de son corps. L'ambulancier se dépêche de le réanimer, forçant l'âme à revenir dans le corps. Son collègue dépose l'autre conducteur sur une civière jusqu'à l'ambulance. Puis les deux hommes placent tour à tour les deux blessés dans le véhicule. Jim conduit jusqu'à l'hôpital Mercy, tandis que Tim l'informe de l'état des blessures au moyen de l'émetteur-récepteur portatif. Ils arrivent sans encombre à l'hôpital, où les blessés sont pris en charge par une équipe de docteurs. Les deux ambulanciers se reposent dans la salle du personnel. Jim voit à nouveau toutes les personnes présentes dans cette salle dans leur apparence dans la dimension spirituelle, ce qui l’embarrasse un peu, car il a l'impression de se trouver dans un nid de serpents. Seul Tim est une grosse mangouste bienveillante qui montre les dents et jette des regards furieux aux serpents. Jim se demande ce qu'il doit faire. Samuel Douglas, comme s'il a lu ses pensées, lui dit : – Tu dois nous affronter ou déguerpir et perdre la raison. Tu as le choix !

Jim lui demande mentalement : – Si je vous affronte, quelle en est la conséquence ?

– Tu le sais très bien.

– Ma fin, ce qui revient à la même chose. Puis-je simplement ne pas combattre ces serpents et pouvez-vous enfin me laisser en paix ?

Tout à coup, son ange gardien arrive devant Jim, l'aveuglant : il ne voit que lumière blanche. Le mauvais esprit déguerpit à son approche, effrayé par la lumière. Jim remarque que les serpents le fixent, mais aucun n'ose agir. La mangouste aussi le regarde, étonnée de son comportement, tout en ayant à l'œil les serpents. L'ange gardien dit : « Ne te mêles pas à cette histoire, laisses les vipères enterrer les vipères, comme il faut laisser les morts enterrer leurs morts. » Puis il disparaît et la salle est redevenue telle qu'elle est dans le monde matériel.


À la fin de sa journée de travail, Jim Clancy revient chez lui. Les enfants dorment depuis quelques heures, tandis que Mélinda se prépare pour dormir. Comme il est arrivé, elle le salue, l'embrasse et lui souhaite bonne nuit. Les deux, finalement, dorment enlacés. Jim a un rêve dans lequel Samuel Douglas et Romano viennent le provoquer et le faire peur, le menaçant de s'en prendre à Mélinda, Aiden et Marie-Anne s'il ne les affrontait pas. Il se réveille en sueur. Mélinda, elle, dans son rêve, se trouvait dans une librairie avec ses enfants. Ils cherchent un livre, et elle monte sur un escabeau pour regarder des livres sur une étagère. Une voix, semblable à celle Samuel Douglas lui dit : « Madame, ne fouillez pas parmi les livres sur l'étagère supérieure ! » Elle descend de l'escabeau. Fin du rêve.

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