Être un chat.
Charisma et moi étions attendus par Felicity et Olliver à la gare. Felicity prenait Charisma avec elle, tandis qu'Olliver et moi marchions derrière.
- Comment est-ce qu'elle a pu changer aussi vite? Je veux dire... Je n'ai jamais vu un changement aussi radical de la part d'un criminel.
- Elle s'est sûrement dit que le fait d'avoir perdu ses raisons de vivre devaient l'amener à un changement. Et je suis sûr que Tony n'en est que plus fier d'elle.
- Tu l'as connu d'où, ce... Tony?
- Quand Iris et moi étions au collège. C'était la brute, en quelques sortes. Mais quand il m'a parlé alors qu'elle était endormie, j'ai compris qu'il avait changé aussi. Voilà pourquoi je veux l'aider. Pour qu'elle soit libérée.
- Tout le monde nous attend dans la tour.
- Tout le monde est là?
- Oui. Roy ne sait pas trop comment prendre la chose, mais Thea, elle... Elle voit l'occasion de se faire une nouvelle amie.
- Ta soeur est encore un peu ado dans sa tête.
- Tout comme toi, Barry. Tu n'as pas décollé tes yeux de son visage depuis qu'elles se sont arrêtées devant nous il y a cinq minutes.
C'était vrai. Je n'avais pas détourné le regard de ses yeux depuis qu'elles étaient devant nous. Olliver prenait Felicity dans ses bras.
- Tout va bien?
- Oui, je disais à Charisma qu'elle n'avait pas à s'inquiéter du fait de voir tout le monde. Ils l'attendent tous avec impatience.
- L'équipe de Starling City n'est pas rancunière.
- Pas le moins du monde. Et des excuses sont toujours acceptées avec grand plaisir.
Lorsque nous montions dans l'ascenseur, je voyais sur le visage de mon amie que la peur se faisait ressentir. Elle regardait au sol, mais lorsque je lui prenais la main, elle semblait aller un peu mieux. Et une fois les portes ouvertes, nous fîmes tous un bond en entendant le "SURPRISE!"Tout le monde était là, de John à Roy, en passant par Thea. Je tendais la main à Charisma qui approchait, et qui lançait un timide "bonsoir tout le monde".
- N'aie pas peur, on va pas te dévorer !
Thea semblait conquise de sa nouvelle amie, et elle l'emmenait dehors pour discuter. Diggle arrivait vers moi.
- Tu sembles heureux, Allen.
- Tu sais comme moi que je suis ici pour aider une personne qui est mon amie. Et qui, par conséquent, veut s'excuser auprès de vous tous.
Les filles ressortaient, et Roy tendit un verre à Charisma qui demandait l'attention de tout le monde.
- S'il vous plait...
Nous nous retournions tous vers elle.
- Si j'ai demandé à Barry de venir ce soir, c'est pour m'excuser auprès de vous tous. Je sais que j'ai fait plusieurs choses qui ne sont pas vraiment excusables, mais je préférais tous vous avoir en face de moi. J'ai agi comme la pire des brutes en plusieurs années, et pour tout cela, je voulais vous présenter à tous mes plus plates excuses. À chacun et chacune d'entre vous, que j'aurais pu heurter, blesser, ou même pire. Je me trouvais du mauvais côté de la barrière pendant tout ce temps, et perdre la personne qui m'était la plus chère au monde m'a fait prendre conscience qu'il était temps pour moi de changer de vie. Je ne remercierais jamais assez toutes les personnes qui m'ont aidée, et qui m'ont donné le courage d'être ici.
Elle me regardait, sourire sur le visage.
- À vous tous qui êtes ici ce soir, sachez que vous êtes des personnes formidables, et que quelqu'un comme moi... se voit chanceuse d'être aussi rapidement pardonnée.
Nous applaudissions tous avant de nous retrouver sur les canapés pour un apéritif dinatoire. Pendant une bonne partie de la soirée, nous discutions vivement de tout et de rien, jusqu'à ce que la nuit passe à une heure avancée, ce qui signifiait qu'il était temps pour nous tous d'aller nous coucher. Barry et moi restions dans le salon.
- Voilà au moins une bonne chose de faite.
- Je suis content que tu sois là, Charisma. Tu as prouvé à tous que j'avais raison à propos de toi, tu n'es pas quelqu'un de méchant. Il te fallait juste un... électrochoc, si on peut dire ça comme ça.
Je m'attendais à une réaction déchaînée, mais ce ne fût pas ce qui arrivait. Charisma souriait, et en prenant mon visage dans ses mains, elle me déposa un tendre baiser sur la joue.
- Passe une bonne nuit, Barry.
Et elle alla devant la fenêtre, s'asseyant paisiblement, et prenant sa forme féline, avant de s'étirer et de s'endormir.