Être un chat.

Chapitre 10 : J'y suis arrivée.

Chapitre final

2779 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 07:56

Le lendemain matin, je me réveillais avant tout le monde. Felicity m'avait tout indiqué, la veille, au cas où. Barry dormait encore, et les autres aussi. Je filais prendre une douche, et une fois revenue et habillée, je préparais le petit déjeuner. Deux bouteilles de lait devant moi, je les descendais aussi sec, ne m'attendant pas à trouver Olliver torse nu dans la cuisine.

 

- Bonjour.

- Oh, je...

 

Le sursaut qu'il m'avait provoqué le fit rire. J'évitais de le regarder.

 

- Est-ce que... tu pourrais enfiler un t-shirt, s'il te plait? Je me sentirais moins gênée.

- Oh, je... oui, pardon.

 

J'attendais qu'il le fasse avant de reprendre une voix plus normale.

 

 - Bien dormi?

- Comme un chat. Et toi?

- Le coeur léger, je dois dire. Quand Barry m'a dit que tu voulais t'excuser auprès de nous tous, je dois t'avouer que je ne l'ai pas vraiment cru sur le coup. Mais chose étant dite, tu nous as tous surpris hier soir. Et j'en suis très content. 

- Merci.

- Et... permets-moi de te présenter mes condoléances pour le décès de ton mari.

 

Le coeur lourd, je le regardais.

 

- Merci. Je suis sûre qu'il aurait apprécié être parmi nous.

- Je n'en doute pas. Oh, tu as... euh...

 

Il me montrait sa barbe pour me dire d'essuyer ma moustache de lait. Je riais comme une enfant, jusqu'à ce que Barry se lève. 

 

- Attends, tu en as encore un peu, là...

 

Du revers du pouce, il m'enlevait la dernière goutte de lait au coin de ma bouche. Je rougissais comme une pivoine, ce qui faisait rire Olliver qui s'en allait, plateau de petit déjeuner dans les mains. Les cheveux ébourriffés de Barry me faisait rire.

 

- Quoi? J'ai une tête bizarre, c'est ça?

- Tes cheveux sont tout en désordre. C'est mignon. 

- Mignon? Tu trouves?

- Oui, on dirait un enfant qui n'a pas su trouver le sommeil assez tôt. 

 

Je lui ébourriffais les cheveux avant de lui servir une omelette qu'il s'empressait de manger. Thea arrivait à son tour et me serra dans ses bras avant de sentir l'odeur des pancakes tout frais.

 

- Ça sent super bon !

- Tu en veux?

- Oui ! 

- Laisse-moi deviner... Pâte à tartiner, confiture de framboises, et lait de soja?

- Wow. Fortiche.

 

Elle allait vers la table pour s'asseoir, tandis que je servais son petit déjeuner. Ce fût au tour de Roy de se lever, et quand je le vis torse nu, je détournais le regard aussitôt, malgré que la vue soit plutôt plaisante. 

 

- Roy !

- Quoi? 

- Ton t-shirt.

- Oh. Désolé.

 

Je rougissais de honte, avant de finir le petit déjeuner de tout le monde. Une fois le mien préparé, je filais courir un peu avec Felicity, et en revenant, Olliver m'attendait.

 

- Tu viens avec nous, Charisma.

- En quel honneur?

- En l'honneur que tu vas savoir ce que c'est d'agir du côté du bien.

 

Barry me tendait mon costume, et une fois habillée, Thea semblait ravie.

 

- Wow ! J'adore.

- Merci. Je dois avouer que je préfère Iron plutôt que Catwoman. Je me sens plus à mon aise.

 

Je filais avec les deux hommes dans les rues de Starling City. Et une fois devant une scène qui m'horripilait, Olliver me chuchotait à l'oreille. 

 

- Montre-nous que tu peux agir contre ça. Je le sais, tu peux le faire. 

 

Un groupe était en train de cambrioler une banque. De suite sur mes pieds, mon fouet dans les mains, je défonçais les portes d'un simple coup de pied.

 

- Alors, les loosers, on pense trouver la fortune parmi les pauvres de Starling City?

- Qu'est-ce qu'elle veut, la minette? Elle a oublié son bol de lait ce matin, alors elle est grognon?

- Ce que tu ne sembles pas comprendre, gros plein de soupe, c'est ce que tu as devant toi est un cauchemar avant l'enfer. 

 

De mon fouet, je leur faisais lâcher les sacs de billet, avant d'envoyer une onde de choc qui les claquaient tous les trois contre le mur derrière. Faisant sortir toutes les personnes emprisonnées, je ressortais avec les trois comparses attachés, pieds et poings liés. Tous alignés contre le mur de la banque, je m'amusais en attendant la police.

 

- Qui est-ce qui va se faire disputer par Papa et Maman qui viendront les chercher au poste de police? Hmm? Et ben, c'est vous trois ! 

 

Faisant claquer mon fouet, les voitures de police arrivaient, et une fois qu'ils m'avaient vue, je repartais sur les toits grâce à une onde de choc. Les garçons m'attendaient toujours. 

 

- Alors, qu'est-ce que ça fait? me demandait Barry d'un sourire. 

- Ça... ça fait du bien.

- Tu as été excellente. 

 

Nous repartions jusqu'au QG de la team Arrow, une fois quelques petits crimes résolus. Leur QG était... vraiment incroyable. 

 

- Wow, on se croirait dans la Bat-Cave.

- Pas d'insultes, ici, s'il te plait. 

 

Je riais à gorge déployée avant de grimper sur les barres qui se trouvaient au-dessus de moi. Et d'une agilité déconcertante, je me retrouvais en haut.

 

- Un vrai félin, dis donc.

- Ha ha. 

 

Je redescendais la barre en me tendant en arrière, et tombais à la renverse dans les bras de Barry. Tony semblait mécontent.

 

"Lâche ma femme, toi !"

- Tout va bien, chéri, rassure-toi.

- À qui est-ce que tu parles?

- À l'esprit de mon mari resté dans mon subconscient, John.

- Oh. Pardon. 

 

Je souriais à Barry qui me lâchait aussitôt, et m'asseyais aux côtés de Felicity qui me demandait pas mal d'informations.

 

- Personne n'a vraiment su ma véritable histoire, car je ne voulais pas la divulger. Il n'y a que les Snart, et Tony qui étaient au courant de la vérité. Et cette étape de ma vie est loin derrière moi, aujourd'hui. Lewis Snart est mort en emportant avec lui toute la haine qu'il avait contre les Rory après cette fameuse nuit. Mais malheureusement pour moi... Les Snart n'en ont pas fini avec moi. Et Mick non plus. 

- En parlant des Snart, je crois que Cisco a quelque chose.

 

Nous entendions la voix de Cisco depuis l'ordinateur de Felicity.

 

- Leonard Snart est de la partie à Starling City ! 

- Nom de... Charisma, tu dois rester ici, il est prêt à tout pour avoir ta peau.

- Je ne me laisserais pas faire devant lui, il en est hors de question, je suis lassée de me cacher.

- Barry, elle a raison, laisse-la.

- Je ne veux pas risquer de la perdre.

- Barry, je n'ai plus rien à perdre aujourd'hui, si ce n'est vous tous.

 

Tous préparés, nous sortions de l'immeuble pour tomber sur Snart et Mick, prêts à en découdre avec nous. 

 

- Alors, te voilà, tu t'es rangé du côté des faibles, Woodward? Tu pensais vraiment nous échapper?

- Snart, je te l'ai déjà dit, la prochaine fois que tu me parlais comme à un tas d'ordures, ce n'est pas l'arme de ta soeur qui finirait broyée sous l'acier, mais bel et bien ton crâne. 

 

Remplie de colère, j'envoyais une onde de choc qui les fit perdre pied. Barry allait s'emparer de leurs armes, que je réduisais aussitôt en poussière. 

 

- Heidi.

- Oh, il y a bien longtemps que le prénom d'Heidi n'est plus le mien, Mick Rory. Tu n'es plus rien pour moi, depuis le jour où tu m'as laissée sur le bord de la route, la peau complètement calcinée ! Et dommage pour toi que je n'ai pas succombé, car tu vas souffrir encore plus que je n'ai jamais souffert à cause de toi.

"Contrôle-toi, ma puce, tu dois être invincible face à lui. Rappelle-toi ce qu'il t'a fait, tu ne dois pas laisser paraître tes émotions." 

- Je vais te dire un truc, Mickey. Jamais je n'aurais cru que quelqu'un comme toi ne devienne un vil toutou à sa mémère. Mais regarde-toi, tu n'es rien d'autre qu'un lâche collé à la botte d'un cloporte qui n'en a que faire de tes idéaux ! 

- Tais-toi ! 

- Tu n'es plus rien, Mick. Tu n'es plus rien depuis le jour où tu as décidé que ta vie ne serait plus ce qu'elle était auparavant. 

 

La montée de colère qui l'animait l'attirait vers moi. Mais d'un revers du poing, je l'envoyais valser plus loin, tandis qu'Olliver avait déjà ligoté Snart. Le pied sur le torse de Mick, je lui griffais le visage de part et d'autre. 

 

- Si je peux me permettre... Non, je vais te donner un conseil. Toi et moi ne sommes pas de la même famille. Le sang nous unit, mais mis à part ça, tu n'es, et tu ne seras plus jamais quelqu'un de cher à mes yeux, Mick Rory. Alors, si l'envie de parler de moi te prend, au cas où, tu n'auras qu'à dire une seule chose... Ma soeur est morte il y a de ça plus de 10 ans, sous les coups de couteau d'un homme nommé Lewis Snart. 

 

Une autre onde de choc pour l'envoyer valser dans le mur de brique derrière. Il s'effondrait au sol, complètement ko. Et Olliver arrivait vers moi, Snart ligoté comme un vulgaire rôti.

 

- Quant à toi, vermiceau de base, saches que j'ai toujours eu pitié de toi. Le frêle petit cloporte qui se considérait comme un chef alors qu'il se faisait maltraîter comme un rien. Nous ne sommes pas vraiment différents tous les deux. Mais contrairement à toi, j'ai trouvée la voix de la raison. 

 

Je le laissais partir, Olliver le relâchant. Snart prenait Mick avec lui, et je ne leur adressais même pas un regard. Je me sentais libérée, plus que jamais, et quelque chose me fit regarder mon bras. Un tatouage, comme dessiné par magie, avait prit place sur mon poignet. Une orchidée, dans laquelle une phrase était écrite. 

"Sois heureuse, je serai toujours dans ton coeur." 

À cet instant, j'avais compris que Tony avait quitté mon esprit. Il ne serait plus là pour m'accompagner, il avait comprit qu'il était temps pour moi de faire route seule, mais qu'il serait toujours dans mon coeur, quoi qu'il arrive. Quelques larmes coulaient sur mes joues, mais elles furent vite séchées. Retournés au QG, Felicity hurlait de joie.

 

- Wow, c'est bien la première fois que je vois un chat aussi fort ! 

 

Sans le vouloir, je riais avec elle. Et en regardant l'heure, il était temps pour moi de rentrer à Central City. Je savais que Barry devait rester, et étant donné que Caitlin m'avait proposé de rester habiter avec elle, je ne me voyais pas rester alors que ma mission ici était accomplie. J'avais enfin atteint mon but. Et je n'en étais que plus ravie.

Le soir à la gare, tout le monde était là pour me dire au revoir. Les filles me serraient dans leurs bras, en me disant de prévenir quand je serai arrivée. John me disait qu'il serait ravi de me revoir vite, Roy aussi, et Olliver me glissait un "je suis fier de toi" à l'oreille en me serrant dans ses bras à son tour. Et quand vint le tour de Barry, tout le monde s'éloignait.

 

 

- Je ne saurais jamais comment te remercier assez pour tout ce que tu as fait pour moi, Barry Allen. Tu m'as donné confiance en moi, tu m'as prouvé que je pouvais repousser mes limites, et tu me l'as démontré. Grâce à toi, j'ai enfin compris ce qu'était le vrai sens de la vie. Et crois-moi que je n'oublierais jamais ces actes. Merci du fond du coeur, Barry. Grâce à toi, je revis, maintenant.

"Deux minutes avant le départ du train !"

 

Il m'aidait à installer ma valise avant de me raccompagner à l'entrée du train. 

 

- On aura l'occasion de se revoir à Central City, maintenant que Caitlin et moi, ainsi que Ronnie sommes colocataires.

- Je passerais vous voir dès que je serai rentré.

- Aucun souci. Au revoir, Barry.

 

Je lui donnais un tendre baiser sur la joue, avant de me retourner, mais il me retenait la main pour me donner un baiser sur les lèvres. D'une façon tendre, il me tenait le visage avant de me laisser partir, les portes se refermant devant moi, et le train partant vers Central City.

 

 

 

 

 

Après ça, ce fût un trou noir. Et lorsque je me réveillais, je ne voyais que la forme de mes jambes allongées sous des draps. Des draps d'hôpitaux. Où suis-je? Je... Qu'est-ce que je fais à l'hôpital?

 

- Je...

- Oh, nom de dieu... Infirmière ! Infirmière ! 

 

De dos, j'avais reconnu Tony, ainsi que l'hôpital où je me trouvais après mon agression.

 

- Qu'est-ce que je fais ici?

- Tu as passé trois semaines dans le coma. C'est moi qui t'ait trouvée chez toi. Tu étais recouverte de sang.

- Je... Tony, je...

- Comment tu connais mon nom?

- Je... 

 

En enlevant mon masque à oxygène, je lui demandais d'approcher de moi. Et je l'embrassais doucement. Ce à quoi il répondait favorablement, au bout de quelques secondes. 

 

- Qu'est-ce que tu fais? 

- Je prends ma vie en main. 

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