[Fnaf 4] juste les bruits des tic tac

La nuit s'installe, enveloppant le monde d'un voile d'obscurité. Pour l'heure, tout semble suivre son cours, malgré la présence inquiétante des animatroniques qui rôdent. La lumière vacillante des néons projette des ombres dansantes, tandis que les échos de pas lourds résonnent, mêlés aux grondements lointains des orages. Il se retourne, la lumière de sa lampe dansant sur le lit, et là, il aperçoit la porte du placard qui s'agite lentement. C'était la première fois qu'il assistait à un tel spectacle. Rassemblant son courage, Evan s'approcha lentement de la porte du placard. Avant de l'ouvrir, il prit une profonde inspiration, puis, d'un geste hésitant, il poussa la porte. À ses pieds, une petite peluche de Foxy, un renard pirate au sourire espiègle, gisait sur le sol, semblant l'observer avec des yeux malicieux. Evan, insouciant face à la peluche inoffensive, éclata de rire avant de regagner son lit. Mais soudain, une ombre gigantesque, quatre fois sa taille, s'étira dans la pénombre. Un animatronique, aux yeux brillants et à la démarche inquiétante, pénétra dans sa chambre, brisant le silence de la nuit. Ne sachant plus où se tourner, figé dans une terreur paralysante, il ne pouvait même pas allumer sa lampe. Le lapin robot, aux yeux brillants d'une lueur malveillante, se tenait prêt à bondir sur lui.

Du fond du couloir, Elisabeth perçoit les hurlements déchirants qui s'échappent de la chambre de son frère. Le cœur battant, elle se précipite à l'intérieur, saisissant Evan dans ses bras tremblants. 

- C'est fini, Evan, je suis là. Dis-moi, pourquoi pleures-tu ainsi ?

Evan lui raconte les événements troublants, bien qu'elle soit consciente qu'aucun animatronique ne se cache dans la maison. Elle feint de fouiller la chambre, espérant ainsi ravir son petit frère, tout en ressentant une étrange tension dans l'air, comme si quelque chose d'invisible les observait. La nuit s'achevait lentement dans la chambre d'Elisabeth, comme si elle cherchait à étouffer les échos des cauchemars d'Evan, pour qu'ils ne reviennent jamais hanter son esprit.

tous étaient affalés sur le canapé, absorbés par l'écran scintillant de la télévision. Soudain, la porte s'ouvrit dans un grincement sinistre, révélant William Afton, le père, qui faisait son entrée. Bien que l'atmosphère fût empreinte de joie, Evan, d'un regard furtif, remarqua une tache sombre sur la chemise de son père. Le sang, frais et inquiétant, se mêlait à la lumière tamisée de la pièce. Mais, dans son esprit embrumé, il se convainquit qu'il ne s'agissait que d'une simple éclaboussure de tomate, un vestige de son travail à la pizzeria. Michael se dirige vers son père, une lueur d'espoir dans les yeux, et lui demande de préparer une fête d'anniversaire pour son frère dans la pizzeria. À la mention de William, son père acquiesce sans hésitation, conscient que le temps presse, car il ne reste que trois jours avant le grand jour. Les cadeaux, déjà soigneusement choisis, sont des voitures miniatures, un T-rex en plastique, et une console de jeux vidéo, des trésors qui promettent d'éveiller l'enthousiasme d'un jeune garçon.

À suivre...