[Fnaf 4] juste les bruits des tic tac

L'obscurité enveloppe la pièce, une lueur vacillante éclaire le lit d'Evan. Pourtant, ce n'est pas sa chambre, mais une chambre d'hôpital, froide et stérile. La mort semble rôder, et il sent les bandages serrés autour de sa tête, comme si une violence inouïe avait laissé sa marque. Autour de lui, des machines lugubres, témoins de son désespoir, l'assistaient dans sa lutte pour la survie. Mais ce que l'on savait, c'était que ses pleurs résonnaient comme un dernier cri, un écho de son âme tourmentée. Une nuit, un ours noir surgit des ombres, immense et terrifiant, traquant le petit sans relâche, ses crocs maculés de sang. Impossible de lui échapper : à droite, il se tenait, à gauche, il guettait. Même sur le lit, il n'y avait plus de peluche, juste une tête décharnée, tandis que dans le placard, le souvenir de Foxy s'était évaporé, laissant place à un silence glaçant. Voici le dernier vestige du petit animatronique nommé Nightmare, mais est-ce vraiment le dernier souvenir ? Quoi qu'il en soit, la créature l'a attaqué, laissant derrière elle un chaos indescriptible.

Le lendemain, la famille se rassembla autour de lui, toussant et pleurant, à l'exception de William, qui restait impassible. Michael, quant à lui, était dans un état de désespoir, ses pleurs résonnant comme un cri déchirant alors qu'il avait toujours été en conflit avec son frère. Et il s'écrie:

- Je suis désolé, je suis désolé, petit frère. 

Comme si la culpabilité pesait sur ses épaules

Quelques jours plus tard, Michael se retrouva contraint de consulter un psychologue, son état étant devenu insupportable. Dans la salle d'attente, l'atmosphère était lourde, presque suffocante. Lorsqu'il fut enfin appelé, une femme, au regard perçant, lui demanda d'une voix glaciale : « Qu'est-ce qui vous a conduit à cet état ? Qu'est-ce qui vous a marqué ? »

Michael halète et dévoile son récit.

-Il y a deux semaines, à l'occasion de l'anniversaire de mon petit frère Evan, j'avais décidé de lui offrir une surprise inoubliable avec mes amis. Nous l'avons conduit dans une pizzeria, et alors que mon père était distrait, j'ai saisi l'opportunité de l'emmener devant Fredbeard, sachant qu'il redoute les animatroniques. Même si l'un de mes amis tentait de me dissuader, je ne pouvais pas l'écouter. L'obsession m'avait envahie. J'ai saisi la tête de mon petit frère et l'ai poussée vers la gueule béante de l'animatronique. 

Puis, tout à coup, un silence glaçant s'est installé, et il s'est arrêté, comme s'il avait été englouti par l'obscurité. La psychologue, d'une voix apaisante, inspire profondément.

-Ne vous en faites pas, j'ai tout ce qu'il vous faut.

Michael, troublé, murmure : 

-Excusez-moi, je vais me ressaisir.

Et puis, lorsque j'ai inséré sa tête dans la gueule de l'animatronique, attiré par les pleurs désespérés de mon frère, cela a provoqué sa mort. L'humidité a corrompu les springlocks, mais j'étais trop naïf pour comprendre ce danger mortel....



À suivre pour le chapitre final..