[Fnaf 4] juste les bruits des tic tac

Il était déjà 22 heures, laissant encore deux heures pour se préparer à l'angoisse nocturne. Il s'installa dans son lit, un livre à la main, espérant que les mots l'emporteraient vers un sommeil apaisant. À l'extérieur, un vent hurlant s'engouffrait dans les ruelles, faisant vibrer les volets avec une violence qui glaçait le sang d'Evan. Il avait l'impression d'entendre des murmures sinistres se mêler à la tempête. À cet instant, la famille était plongée dans un sommeil profond, car le lendemain, chacun devait se rendre à l'école ou au travail. La maison, enveloppée dans un silence pesant, semblait presque figée dans le temps.

Tout à coup, l'horloge émit un coup de gong qui fit trembler Evan, le cœur lourd de larmes, car elle marquait minuit. Il saisit une lampe posée sur son chevalet et murmura dans l'ombre : 

-Je suis prêt

La chambre était plongée dans l'obscurité, seule une lampe vacillante projetait une lueur tremblotante sur un lit, où une peluche attendait, silencieuse. Devant lui, l'armoire se tenait comme un spectre, tandis que de chaque côté, deux portes se dressaient, mystérieuses et menaçantes. Pendant trois heures, il s'acharnait à illuminer les deux portes, le lit et l'armoire, bien que, pour l'heure, aucun événement troublant n'ait été rapporté. Un fracas de casseroles résonna soudainement, faisant frémir Evan. Un soupir échappa de ses lèvres, tandis qu'une peur sourde s'emparait de lui, annonçant le début de l'horreur imminente. La créature se tenait dans la cuisine , Chica, mais dans une incarnation cauchemardesque, un animatronique en forme de poule. Forgée par son père, elle était devenue l'incarnation de ses terreurs. Evan, déjà hanté par la présence des animatroniques, se demandait si c'était réellement elle qui se tenait dans la cuisine ou si son esprit troublé lui jouait des tours, bien qu'elle semblait plus menaçante que jamais. Il poussa la porte de droite, révélant une silhouette étrange : un lapin violet répondant au nom de Bonnie. Heureusement, Evan avait suffisamment de lumière pour chasser cette apparition troublante. Il tente de s'accorder une brève pause, cherchant à apaiser son esprit tourmenté et à réprimer les larmes qui menacent de couler. Soudain, des bruits étranges attirent son attention. Evan se retourne et découvre, figé d'effroi, trois petites créatures se tenant près de sa peluche, comme des ombres malveillantes surgies des profondeurs de son angoisse. Il les flashes rapidement grâce à sa lampe de torche , conscient qu'il a frôlé la mort elle-même. 

Tout à coup, le réveil sonne à 6 heures. Il s'étire lentement, conscient que la première nuit de terreur est derrière lui, bien que cette journée s'annonce d'une fatigue accablante. Il quitte sa chambre, une mélancolie pesante l'accompagnant, et aperçoit la pluie qui tombe, comme des larmes du ciel. En se dirigeant vers le salon, il découvre son père, absorbé dans un repas, indifférent à la tempête qui gronde à l'extérieur. Son père l'aperçoit à son tour et, d'une voix glaciale, il lâche : 

-Tu as des cernes, es-tu certain d'avoir dormi aujourd'hui ? 

Evan ne souhaitait pas que son père découvre que son fils était hanté par des cauchemars peuplés d'animatroniques. Pour lui, ces créatures n'étaient que de simples machines, dépourvues de mystère. Pourtant, une présence inexplicable émanait d'elles, une aura sombre qui le troublait profondément. Tout à coup, le frère d'Evan s'approcha, provoquant un sourire sur le visage d'Evan, car il avait habilement détourné la conversation. Evan se dirige vers Michael et lui lance un bonjour. Michael, de son côté, ne se soucie guère d'Evan et choisit plutôt de se concentrer sur un en-cas. Tandis que chacun est déjà debout et prêt, William conduit les enfants à l'école avant de se rendre à son bureau.

À suivre