Une connexion à part

Chapitre 8 : Une nuit d'inquiétude

848 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 3 mois

Sephiroth était reparti au secteur 5 après avoir laissée la jeune femme en sécurité. Arrivé vers la maison, la brigade et les secours etaient encore sur place. Le chaos dans le logement n’était pas encore tout à fait résolu, et Angeal était là, discutant brièvement avec Sephiroth à propos des événements. Sephiroth était silencieux, absorbé par ses pensées, analysant chaque details de cette discussion avec son ami. une colere froide le traversant, il n’avait pas oublié ce qu’il venait faire. Mais il se permis un léger détour il se rendit vers le fourgon où les deux miliciens étaient retenus. Les yeux de Sephiroth brillaient d’une haine maîtrisée alors qu'il se penchait pour les menacer.


"Si vous vous en sortez, si la Shinra ose vous relâcher, sachez que je ne vous laisserai pas tranquille. Vous paierez pour ce que vous avez fait," dit-il d’un ton glacial, aussi impitoyable que l’acier. Un frisson parcourut l'échine des miliciens en entendant les mots qui résonnaient, mais aussi en ressentant l'autorité et la menace dans sa voix. Ces hommes étaient encore en vie, mais pas pour longtemps s'il en était de sa volonté.


Après les avoir laissés aux mains des autorités de la Shinra, Sephiroth retourna à l'intérieur de la maison. Il se rendit directement vers la chambre de sa protégée, observant l'espace dans lequel il se rappela qu'elle lui servait de refuge au quotidien. Il prit un sac et chercha des vêtements secs, mesurant chaque geste. Puis, ses yeux se posèrent sur les dessins éparpillés autour de la pièce, des esquisses, des croquis faits à la main. Il s'attarda quelques instants devant un portrait ou elle était souriante, entourée de ses deux amies. Elles étaient toutes les trois sur un chocobo, rieuses et insouciantes. Le contraste avec la situation actuelle ne faisait qu’accentuer la dureté de ce moment. Un léger sourire effleura ses lèvres, mais il ne tarda pas à se ressaisir. Il ne voulait pas s'attarder sur cette image du passé.


***


Il revint vers moi une bonne heure plus tard. Je n’avais pas bougé, comme figée par le traumatisme. Il remarqua au moin un point positif, je ne tremblait plus malgré mes habits trempés. La chaleur de la piece parvenait à m'apaiser un temps soit peu. il me regarda, une douceur visible sur le visage et tendit un sac dans ma direction. je reconnus de suite mes vêtements. "Tiens, change-toi," dit-il d’un ton qui ne laissait place à aucune objection.


Je pris le sac d'une main légèrement tremblante, et il sortit quelques instants pour me laisser un peu d’intimité. Le silence envahit la pièce, mais ce silence était apaisant, presque réconfortant. Il ne m’avait pas jugée, ne m’avait pas forcée à tout raconter.


Quelques minutes plus tard, Sephiroth revint. Je n'avais pas bougé de ma position, m’asseyant sur le lit enfin au sec, épuisée, et les pensées encore tourmentées par ce que j'avais vécu. Il semblait vouloir alléger l'atmosphère, mais ses paroles eurent un effet presque contraire.


"Ne t'inquiète pas. Je sais très bien dormir sur une chaise, assis. Tu peux rester ici cette nuit," dit-il avec une pointe d'humour dans la voix, comme si cela pourrait apaiser l’angoisse qui m'habitait.


Je me laissai aller un peu, mes premiers mots franchissant mes lèvres depuis ce cauchemar : "Merci." Puis, un frisson traversa mon corps, et la réalité m’envahit à nouveau. "Ils voulaient… abuser de moi," murmurai-je, la voix brisée par l'émotion qui refaisait surface.


Sephiroth me regarda sans sourciller. Il ne semblait ni surpris ni choqué, juste sérieux, presque distant dans sa manière de gérer la situation.


"Tu n'as pas à te justifier," répondit-il calmement, sa voix basse et apaisante. Il ne voulait pas entendre cette histoire de ma bouche il l'a connaissait deja dans les grandes lignes. "mais, si cela te fais du bien d'en parler, je peux t'écouter"


Ses mots me touchèrent plus que je ne l'aurais cru. Pour une raison inconnue, je me sentis un peu moins seule, un peu moins perdue. Il n'avait pas besoin de connaître tous les détails pour savoir ce qui s'était réellement passé. Il ne me poussait pas à dévoiler mes blessures, à parler plus que je ne le pouvais. Tout ce qu'il avait fait, c’était m’offrir un refuge, une lueur de calme dans cette tempête.


Je n'avais pas la force de lui répondre. Mes paupières se fermaient lentement, et une étrange quiétude m'envahit. Le sommeil, enfin, me submergea, emportant avec lui toutes les pensées confuses et le poids de la soirée.


La dernière chose que je perçus avant de sombrer dans le noir fut sa silhouette, toujours présente dans la pièce, veillant sur moi dans le silence de la nuit.

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