Jeune pousse

Chapitre 10 : Partie 9

952 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/03/2022 09:46


  • Hyder la nuit enfile son épais manteau d'hiver et une partie de la ville est plongé dans le noir, je prends des lampes torchées dit Alaois.
  • Nous allons pouvoir voir les étoiles danser dans le ciel dis-je en m'emmitouflant dans mon pull et je vois un sourire coquin reparaître sur son visage.


« Le ciel de nuit n'est qu'une sorte de papier carbone bleu-Noir, aux périodes très marquées d'étoiles. Qui laissent passer la lumière, Judas après Judas». cite-il


  • Sylvia Plath est la première femme poète que j'ai découverte, j'ai d'abord été dérouté de ne pas trouver de vers ni de rythme, plus je lisais plus je comprenais qu'ils étaient dans l'histoire elle-même.
  • On dirait que tu as étudié Madame Plath sous toutes les coutures
  • J'adore sa poésie, elle m'amenait un peu de magie quand j'étais à Stewart et toi comment tu la connais.
  • Enfaîte c'est la seule citation que je connais par c?ur parce qu'elle parle d'étoile, tu pourras m'en faire découvrir un peu plus.
  • Quand tu veux, en attendant parle-moi de cette ville, qu'est-ce qui en fait ton havre de paix ?
  • Je vais te parler de son histoire si tu veux bien.
  • mmm acquiesce-je.
  • Le peuple Nisga'a ( un peuple autochtone des premières nations au Canada) vivait à l'ouest de la Colombie-Britannique, nommait cet endroit Shama-kount, le lieu sur, sûrement parce qu'ils pouvaient s'affranchir du harcèlement de leurs voisins les Haïdas( un peuple amérindien). Plus tard le capitaine Gaillard, ingénieur de l'US Army a exploré le fjord et dès 1898 de l'or et de l'argent y fut découvert plus particulièrement du coté Canadien dans le cours de la rivière Salmon, des baraquements furent installés de chaque côté de la frontière. Côte alaskienne un village nommé Portland city fut construit, mais au moment d'y ouvrir la poste, ce nom a été refusé. Il y avait déjà un trop grand nombre de localités portant le même nom aux États-Unis. Il a donc pris le nom d'Hyder en souvenir de Frederick Hyder, un prospecteur Canadien. De 1920 à 1930 le village a connu un accroissement important de la population dû à l'exploitation maximum des mines de zinc, de cuivre, de plomb, d'or, d'argent, et de tungstène. En 1920 une partie de la localité a brûlé pendant la prohibition aux États-Unis. Mais une petite communauté appelée Hyder BC s'est créé juste le long de la frontière canadienne pour servir de débit de boissons aux mineurs.Hyder vit maintenant de tourisme qui entretient le souvenir minier, on y pratique aussi la pêche.
  • Tu en connais un paquet sur ces lieux.
  • J'ai fait des rechercher avant de venir m'installer dans la région.
  • Tout s'explique.
  • Nous y sommes dits-il en allumant sa lampe torche, je vois y apparaître une plage de galet et le bout d'une rivière passe tout près. Une rivière dont j'entends le courant descendre et suivre son chemin, j'imagine qu'au soleil ses rayons viennent en révéler toute la beauté. Je ne serais pas expliqué ma fascination pour la lumière de l'eau face au soleil. Je vois qu'Alaois a les yeux posés sur moi, quand je me tourne vers lui
  • Ce lieu est magnifique, je croyais que tu nous amènerais à la cabane, pour que tu puis jouer au piano. Dis-je
  • C'est trop loin du village pour il y allait de nuit puis cette plage de galet est de mes endroit préférer dans le coin.
  • C'est romantique, regarde on voit la lune apparaître entre les arbres, attends c'est la rivière Salmon où on y trouvait de l'or autrefois.
  • Pourquoi crois-tu que je t'y ai amené, si ce n'est pour t'impressionner dit-il en me tendant la main?
  • Je le rejoins et m’assois sur les galets au bord de l'eau, je ne peux plus lui en-vouloir dans ce décor magique. L'ambiance est parfaite, je pourrais presque m'endormir ici, j'étends mon corps tout entier sur le champ de pierres. Je pose délicatement ma tête sur le torse d'Alaois alors le ciel illuminé de mille lumières scintillantes s'offre à mes yeux.
  • À Stewart il y a trop de lumières urbaine pour profiter d'un tel spectacle, dis-je après quelques minutes de silence.
  • Ça veut dire que je n'ai pas complètement eu tort de t'amener ici.
  • Je te suivrai au bout du monde tu le sais, c'est la façon dont tu t'y es pris. En agissant dans mon dos comme si mon avis ne comptait pas.
  • Bien sûr, qu'il compte, j'étais un idiot de ne pas croire en toi. Tu m'as appris qu'on peut être surpris par les gens et toi tu ne cesses de le faire notamment en me suivant sans rien dire.
  • Ai-je bien eu le choix, tu m'as quasiment enlevé.
  • Je pensais qu'il y avait un côté romantique à se lever à l'aube, partir et tout quitter sens se retourner.
  • Seulement dans les films.
  • Et pourtant te voilà.
  • Parce que tu m'as promis qu'Annabelle et Alex seraient en sécurité.
  • Et toi aussi, je veux dire, tu t'es toujours senti en sécurité avec moi, non.
  • Étrangement oui, je t'ai aimé aux premières notes de musique que tu as joué, sans même te voir je me suis dit qu'une personne jouant de si jolie mélodies mériter de l'amour.
  • Tu m'as donc totalement pardonné d'avoir agi en idiot?
  • Pas encore, j'aimerais que tu me parles de ton ami riche celui qui a permis à ma soeur d'avoir une nouvelle vie, après on verra.





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