Jeune pousse

Chapitre 8 : Partie 7

3484 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/02/2022 13:10


Je n'ai pas revu Alaois depuis qu'il a joué Carmina Burana, surtout depuis que je lui ai proposé de visiter mon village. Je ne l'ai pas trouvé à la cabane, ni dans les alentours de la forêt, j'ai dû lui faire peur, j'espère quand même qu'il va bien. Depuis que je sais qu'il est malade c'est la première fois que je m'inquiète autant.


De plus Ronnie m'a de nouveau frappé, j'ai un oeil au beurre noir pour preuve, heureusement qu'encore une fois Leslie était là pour intervenir sinon cela aurait pu être pire.

Nous sommes installés chez moi dans mon canapé à discuter :


  • Tu devrais porter plainte contre Ronnie dit-elle
  • Je ne sais pas, il a tous les flics du coin dans sa poche.
  • Demandé alors à Alaois de t'emmenais très loin d'ici. Tout le monde sait que tu mérites mieux.
  • Pas plus qu'une autre.
  • Tu es la seule de mes amis qui rêvent d'autre chose, tu as besoin de voir du pays et ton pianiste peut te donner tout ça.
  • Il ne risque pas de m'emmener ou que ce soit je ne l'aie pas vu de depuis six jours, puis je ne peux pas laisser ma s?ur et ma nièce ici.
  • C'est certain qu'il va revenir, il a peut-être juste eu un empêchement, en attendant tu devrais démissionner.
  • Quelle bonne idée et je gagne ma vie comment ? En bossant pour Robie ou dans l'auberge Riplay Creek pour jouer les bonniches.
  • Tu es déjà la bonniche de Ronnie en plus de son punching-ball, A. Riplay Creek au moins c'est plus classe qu'au dîner et puis tu serais plus près de ta nièce.
  • Mmmm c'est sûr, mais tu sais que le patron de l'auberge ne m'aime pas alors m'embaucher.
  • Merde Chloé je ne vais pas tout te dire, tu dois trouver une solution toute seule comme une grande.
  • Tu as raison je vais démissionner, personne ne lèvera jamais la main sur moi et je vais aller bouger ma soeur pour qu'elle regagne la garde de sa fille.
  • Voilà là Chloé combattante que je connais et que j'aime. Tu sais quoi tu n'auras même pas à te déplacer ce soir, je vais me faire un plaisir d'annoncer nouvelle à Ronnie.
  • Tu ferais ça pour moi.
  • Bien sûr, c'est à ça que servent les amis non. Puis comme ça tu peux aller retrouver ton homme des bois quelque chose me dit qu'il va venir aujourd'hui.
  • Ah bon et quel genre de choses.
  • Mon instinct me le dit tout simplement puis je crois que ton destin t'attend dans cette forêt.
  • Ouai, je ne sais pas.
  • C'est le hasard qui vous a fait vous rencontrer.
  • Tu ne vas quand même pas croire à la légende dont je t'ai parlé. Tu ne crois pas qu'un serf lumineux ce balade dans la forêt et que c'est lui qui nous à réunit.
  • Mmm qui sait ce que nous réserve l'avenir.
  • Je ne te savais pas aussi superstitieuse.
  • Je ne le montre pas forcément à tout le monde et surtout pas au boulot.
  • Ce n'est pas un truc à dire à Ronnie et ces potes, c'est sûr.
  • Tu crois sérieusement qu'il y a quelque chose de magique qui m'a attirée jusqu'à ce piano.
  • C'est certain, si tu n'y retournes pas tu ne pourras jamais le savoir.
  • Tu as raison, je te laisse fermer la porte en partant.
  • Oui va-y.
  • Merci Leslie, dis-je en passant le pas de la porte.


Je rentre dans la forêt en courant, en oubliant toutes précautions, tant pis si je tombais dans la boue et si j'ai des feuilles dans les cheveux il faut que je voie Alaois.

La nature semble aussi en pleine révolution, les feuilles tourbillonnent dans le vents, la lumière est plus forte et les buissons autour de moi sont comme vivant.

Leslie à peut-être raison, la magie a envahi les lieux depuis longtemps, si la lumière du soleil était un signe pour moi. Un signe que ma place est ici, ici auprès d'Alaois.

En ouvrant la porte je suis dépité de ne pas voir Alaois, ne sachant où le chercher je préfère m'asseoir devant le piano. Je pose un doigt l'un après l'autre sur l'instrument glacial, je ferme les yeux et cherche sa présence, je revois ses yeux bleus, son sourire malicieux et ses mains caressaient les touches. Mes mains sur le clavier sont comme à leur tour posséder par la musique, les notes se répètent et s'enchaînent dans une harmonie parfaite.

Je suis totalement emporté par cet air, que je remarque la présence d'Alaois seulement à l'instant ou j'entends de nouvelles notes m'accompagner. Lui au contraire de moi n'a pas besoin de voir où sont ses doigts, il pose un doux regardé sur moi,il me comprend. Ensemble nous jouons en parfaite symbiose comme si nous l'avions faits des millions de fois et comme la nature autour de nous.


  • Vous connaissiez aussi la musique plus moderne et électro, dis-je en lâchant prise l'instrument.
  • Je suis musicien, pour inventé d'autres compostaient il faut connaître tous les styles, puis ce duo Kygo Séléna Gomes est connus, même ici au fin fond du monde.
  • Vous me surprenez à chaque fois qu'on se voit. Dis-je en souriant.
  • Pour quelqu'un qui ce dit amateur en musique vous jouez bien, vos étés douer et ça aussi c'est surprenant.
  • Je ne crois pas, je me suis juste laissé porté, les notes sont venus jusqu'à mes doigts.
  • C'est magique, tout comme peut l'être cet endroit.
  • Peut-être dis-je en me tournant de sorte à être face à lui, j'en oublie que j'ai un vilain oeil au beurre noir.
  • Tout en me touchant doucement la joue, son sourire disparaît et il me dit :
  • C'est Ronnie qui vous a fait ça ?
  • Mmm dis-je tout simplement en baissant la tête honteuse.
  • Putain je vais aller le tuer dit-il en ce levant, en deux pas il a disparu de ma vue, la porte de la cabane est ouverte et la seule chose que je vois en sortant c'est sa silhouette se profilant déjà loin dans la forêt.Le bois est redevenus calme, sombre et silencieux, je frissonne de peur et de froid, je ne peux vraiment pas le laissé aller voir Ronnie dans cet état de colère. Après plusieurs longues et rapides foulées je le rattrape et le retiens par la main pour l'empêcher de continuer d'avancée et je lui dis:
  • Ne fait pas ça, il en vos mêmes par la peine.
  • Regarde ce qu'il t'a fait, aucune femme ne mérite d'être frappé.
  • C'est vrai et il ne le refera plus j'ai démissionné.
  • Ce n'est pas suffisant, il recommencera avec d'autres femmes je connais ce genre de type. Puis ce sera l'occasion de voir Stewart.
  • Comment tu sais que mon village c'est Stewart ?
  • Tu m'as proposé de le visité.
  • Ah oui c'était il y a six jours quand tu tes enfui comme un voleur.
  • C'est vrai que je suis partie précipitamment, ce n'était pas à cause de toi.
  • C'était quoi le problème alors dis-je les bras croisse en attend l'excuse d'Alaois.
  • C'était à cause de la muco comme toujours, j'avais besoin de rentrer faire mes soins, j'étais vraiment fatigué et cela pendant les six jours suivants.
  • Mmm pourquoi tu m'a pas dit ça en partant,au lieu de me lancer je dois rentrer
  • Tu sais que les hommes n'aiment pas montrer leurs faiblesses.
  • Ah bon dis-je en souriant.
  • Mais comme nous venons de partager un beau duo au piano et que tu me tutoies je peux bien t'avouer mes faiblesses et de quoi est fait mon coeur.
  • De tendresse.
  • Depuis que je t'ai vue faire face à cet ours c'est ce que je ressens pour toi, je ne savais pas comme te le montre ou te le dire.
  • Et bien pour un artiste tu as du mal à tu'exprimais.
  • Cela a toujours été dur pour moi avec les mots.
  • Beaucoup moins avec la musique.
  • C'est mon langage et le moyen de m'exprimer.
  • J'adore ta façon de communiquer, évitons d'employer la violence.
  • Alors je n'utiliserais pas mes poings sur la figure de Roonie, je trouverais les mots pour remettre à sa place ce sale type.
  • Je préfère ça j'aime pas les hommes rudes et méchants.
  • Je ne suis pas un homme rude mais te voir avec un ?il est au beurre noir ma fait péter les plombs je m'excuse, si je t'ai paru méchant.
  • Oublions ça dis-je en lui tendant la main.


Ensemble nous traversons une partie de la forêt et nous retrouvons à l'entrée du village où je suis née, où j'ai grandi, où j'ai eu le coeur brisé et où j'ai perdu mes parents. Une fois sur la route principale je lui fais un rapide court d'histoire sur mon village natal.


  • Voici Stewart, tu le sais sûrement appartient à la Colombie-Britannique et tient son nom de deux frères prospecteurs qui s'y sont installé en 1902 lors de la ruée vers l'or, c'est une région riche en ressources minières. La dernière mine d'or à fermer en 1984 depuis le village vit d'exploitation du bois et du tourisme.
  • Je ne pensais pas que c'était un lieu touristique.
  • Certaines mines se visitent, des randonné sont organisés pour découvrir la biodiversité qu'offre la nature et tu peux même croiser des Grizzly dis-je en riant .
  • Et dans le village en lui-même ?
  • Le café Temptation Barkey est super tu peux y mangeaient des viennoiseries comme si tu étais en France. Le Silverade Café et Pizza ou l'auberge Ripley Creek tous deux construit dans des maisons d'antan typiques des villages de l'Ouest Canadien.
  • Ça l'air bien comme endroit ou vivre. Je comprends que tu n'y serais jamais partie.
  • Oh j'allais oublier, tu vois la grande maison en jaune là-bas lui dis-je en tendant le doigt vers une grande baraque Jaune.
  • Ça se visite ?
  • En quelque sorte oui, c'est un magasin de souvenirs, qui à garder un cadre très historique.
  • Oh on y va .
  • Plus tard, j'aimerais d'abord te montrer le glacier des saumons les reflets du soleil qui se pose sur les neiges éternelles, c'est magnifique.
  • Il y a un glacier de Stewart.
  • Et oui dis-je fièrement
  • OK.
  • Tu n'aimes pas les glaciers.
  • J'adore, une nature qui vit malgré la présence tout près de l'homme. Seulement comme tu me le présentes on dirait un endroit faite pour y aller en amoureux.
  • Justement dis-je d'un rire coquin.
  • En avant pour une randonner alors. Dit-il en me faisant un clin d'oeil.
  • Cela t'ennuie par je préfère y aller avec ceci dis-je en lui montrant une vespa bleu nuit.
  • Tu sais conduire cet engin .
  • Qu'est-ce que tu crois, elle était à ma soeur, elle m'a appris à la conduire avant de me la donner quand elle est devenu maman.
  • Je t'imaginais plutôt aux voles d'une mini.
  • Ah bon, pourquoi ?
  • C'est moins dangereux d'avoir quatre roues non.
  • Oui certes mais pourquoi une mini?
  • C'est cool comme toi.
  • Moi cool non, non pas du dis-je en rougissant.
  • Pourquoi tu dis ça.
  • Une femme cool née travail pas dans un dîner minable pour un parton violent, mais en même temps j'avais pas le choix, je n'ai toujours pas le choix il faut que je trouve un boulot même un qui me déplaît.
  • Pourquoi tu n'as pas le choix.
  • C'est pour aider ma soeur que je reste dans le coin.
  • Tu travailles pour deux c'est ça que tu veux dire.
  • On peut dire ça, Annabelle a perdu la garde de sa fille et n'a pas de boulot qui l'aiderait à remonter la pente alors oui je bosse pour elle surtout
  • Moi qui commencé à apprendre à te connaître voilà que tu me surprends. J'ai dû m'éloigner trop longtemps de du vrai vit, j'en ai oublié qu'une personne est faite de plusieurs facettes comme un diamant
  • Mais toi aussi tu es surprenant.
  • Ah non moi, je n'ai aucun secret.
  • Si bien sûr que tu en as. On ne connaît jamais vraiment les gens, il reste toujours quelque chose à découvrir chez les autres.
  • C'est vrai, les secrets des autres nous attirent vers eux et c'est parce que nous voulons en partager d'autre que se crée un lien d'amitié.
  • C'est une belle définition de....
  • De la vie. Me coupe-t-il.
  • Encore une fois tu me surprends en étant philosophe dis-je en souriant.


Ensemble nous profitons du paysage qui s'ouvre à nous au long de la route. Je me rends compte à la moitié du trajet menant au glacier que les mains d'Alaois sont serrées autour de ma taille. Je sais bien que c'est pour ne pas tomber de la Vespa, pourtant dans mon esprit je ne peux m'empêcher de ressentir autrement se contacte avec son corps.

En arrivant au parking du glacier je suis soulagé de m'échapper de ses bras, alors je descends du scooter et je lui dis :


  • C'est ici que l'on commence à la randonner la suite du chemin est interdit à tout véhicule polluant.
  • C'est bien pour la nature.
  • Il y a quelques années ce parking n'existai pas, l'axé se fessait à pied puis…
  • Les hommes se sont fais plus fainéants et plus pressez-me coup-il.
  • C'est une vision pessimiste de notre évolution mais bien vrai
  • En effet, désoler mais quand on me parle de pollution...
  • Tu sors les cross le coupe-je à mon tour accompagné d'un léger rire.
  • C'est un peu ça, encore désoler.
  • Ne soit pas désolé d'avoir des convictions ça me plaît, puis je fais pareille quand on s'attaque à ma famille et mes amis
  • Heureusement que ta soeur et ta nièce peuvent compter sur toi
  • Je donnerais ma vie pour elles, c'est la seule famille qui me reste
  • On a tous cet instinct de protection.
  • Parfois être près d'elles ne suffire pas, avec le genre de mec qu'est le père d'Alex.
  • Un mec comme Ronnie ?
  • Pire Ronnie a coté c'est un enfant de choeur.
  • Mais Annabelle ne peut vraiment récupérer ses droits sur sa fille .
  • Sans travail impossible, vu comme elle boit personne voudras l'embaucher.
  • Et comment elle a perdu la garde .
  • Toujours a cause de ses jobs, elle ne les garde pas longtemps, elle a un caractère de cochon, incompatible avec patron sérieux, après tout s'est enchaîné des problèmes d'argent, de santé etc. Puis Roy son ex et père d'Alex a réussi à faire croire à tout le monde surtout l'assistante sociale que c'était un père exemplaire.
  • Et il ne l'a clairement pas.
  • Oh non, lui aussi bois, il se drogue et quand il perd pied a cause de tous ce qu'il prend il devient violent.
  • Il frappe la petite .
  • Ça n'est jamais arrivé jusque-là mais elle a peur de lui et quand ça arrive elle vient chez moi, euh …ça t'ennuie pas si on parle d'autre chose, je...euh j'aime pas trop en parler.
  • Oui désoler je voulais pas être aussi indiscret.
  • Non tu l'as pas trop été ça fait partie de ma vie mais ça reste dur à vivre et en parler. En plus nous sommes venus ici pour le calme et la beauté de la nature.
  • Tu as raison sortons nos problèmes de nos esprits un instant et profitons de cet endroit. Il semble qu'on soit seul...nous...nous pourrions nous tenir la main. Dit de cette manière ça fait gamin... j'aime bien sentir ta main dans la mienne quand on se balade.
  • Ce n'est pas gamin, je trouve ça adorable, tiens on arrive je vais te montrer mon coin préférer pour profiter au mieux de la vue dit-je en l'attrapant la main.
  • OK dit-il simplement en riant sa main dans la mienne et ses pas suivant les miens.


J'aimerais lui dire qu'être en ces lieux avec lui me rend heureuse comme jamais je ne l'étais, mais je ne voudrais pas lui faire peur. Je me vois déjà vivre ici avec lui alors qu'il ne s'est encore rien passé entre nous puis je ne voudrais pas l'obliger à rester. Même si ensemble nous pourrions partager plus que des notes de musique, je pourrais essayer de lui donner de l'espoir et l'envie qui lui manque pour se battre contre sa maladie.

Ça serait aussi très égoïste, s'il a cessé de se battre c'est qu'il a ses raisons et qui suis-je pour lui faire changer d'avis et si ça se trouve il ne ressent pas la même chose que moi.


Assise sans rien dire à ses côtés près du poste de surveillance, nos yeux rivés sur le spectacle offert par cette nature nullement modifiée pas l'homme je profite du moment présent. J'aime voir les yeux bleus d'Alaois se remplir d'étoiles alors qu'il regarde le glacier et la nature tout juste éclos tout autour. Soudain je ne sais pas ce qui me prend peut-être est l'ambiance, de le sentir si proche de moi, j'approche doucement mon visage de lui et dépose mes lèvres sur les siens.


Il répond a mon baiser et celui-ci se fait plus long, nos langues se trouvent, je frissonne d'en partager plus. Quand sa main vient toucher tout doucement le dessous de mon menton je ne peux retenir un gémissement. Nos bouches se séparent, mais pas nos regards et je me dis que je ne m'attendais pas à une telle ardeur en lui. Personne ne m'avait jamais embrassé comme ça encore moins la première fois.



*

Un quart d'heure plus tard alors que nous nous sommes séparer, Alaois voulais faire un tour en ville et moi je devais aller chercher ma nièce chez son père. Seulement la voilà qui ce dirige vers moi et le sourire au lèvre elle me dit:


  • C'est là que tu te caches Tata toute la ville te chercher depuis des heures .
  • Toute la ville tu n'exagères pas un peu Alex.
  • Oui bon, maman, Leslie, Éric et Ronnie te cherchent depuis quelques heures.
  • Pourquoi qu'est ce qui se passe?
  • Tu sais comment les gens parlent dans les petites villes et que les nouvelles ont vite fait le tour.
  • Oui ça je le sais et donc.
  • On a vite appris que tu avais démissionné de chez Ronnie et encore plus vite que tu traîne avec un étranger.
  • J'avais oublié que les gens ici peut être con parfois .
  • Ronnie est venue me voir pour que je dise à maman que comme tu es parti c'est à elle de te remplacer.
  • Putain j'aurais dû laisser faire Alaois quand il voulait aller lui casser la gueule.
  • Hey hey il est où là, il paraît que c'est un beau gosse.
  • Il fait un petit tour en ville.
  • Seul tu veux pas être son guide .
  • En fait on s'embrasser au glacier et depuis on s'est plus dit un mot.
  • C'est ça l'amour.
  • Qu'est-ce que tu connais à l'amour des adultes tu as 13 ans ?
  • Bientôt 14 je connais pas grand-chose c'est vrai mais je te connais Tata quand tu es amoureuse tu te sens malaise surtout si les sentiments ne sont pas réciproques.
  • Ce n'est pas important pour l'instant. Il faut que j'aille voir Ronnie et m'expliquer avec lui, toi tu aller voir ta mère je vous rejoins après.
  • Fait gaffe avec Ronnie, il doit être bourré à l'heure qu'il est.
  • T'en fais pas pour moi .
  • Je reprends ma route vers le dîner prête à en découdre avec Ronnie, en chemin je retrouve Alaois et lui dit :
  • Je vais parler à Ronnie.
  • Pas la peine.
  • Bien sûr que si, il a menacé ma famille.
  • D'accord euh euh … je ne peux pas tout te dire, mais tu me fais confiances.
  • Bien sûr dis-je sans hésiter.
  • Ok alors ta famille et toi vous allez pouvoir quitter ce village.


*


Une fois tous réuni chez ma soeur Alaois me demande:


  • Vient vivre avec moi dans mon village tu y sera bien?
  • Euh … tu...tu sais bien que je ne peux pas laisser Annabelle et Alex seul ici, pas avec Ronnie.
  • J'ai tout arrangé avec un ami qui me doit un service, ta soeur et ta fille peuvent quitter Stewart en toute sécurité même avec son homme.
  • Mais... je...euh j'ai .
  • Tu peux me suivre et quitter ce lieu en toute sécurité, vous pouvez tous partir sans craindre que qui que ce soit vous suit. Rajoute Alaois en nous regardant un à un pour nous rassurer.
  • Ok dis-je seulement en pensant que j'étais prête à le suivre aveuglément.




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