Je suis une Légende
Maxime ouvrit les yeux. L'air manquait et il avait du mal à respirer. Il frappa la porte de la capsule pour tenter de l'ouvrir et réussit à sortir. Cependant, il était très faible et tomba par terre. Après quelques minutes de repos, Maxime se releva et ouvrit les capsules de son père et de sa mère. Malheureusement, ils étaient morts ainsi que tous les autres habitants de l'abri, le processus de cryogénisation ayant beaucoup trop augmenté à cause du court-circuit. Maxime quitta alors la chambre d'hibernation et se dirigea vers les couloirs en cherchant la sortie de l'abri. Mais alors qu'il progressait, il vit des cafards aussi gros que des chiens l'attaquer. Avant que la bestiole ne puisse l'attaquer, Maxime écrasa son abdomen du pied. « Nom de dieu, se dit-il. C'est quoi ce bordel ? »
En passant par les bureaux, il vit les squelettes des autres habitants et ne put s'empêcher d'éprouver du dégoût et de la pitié pour eux. Il trouva alors un revolver sur le bureau qu'il ramassa et s'en servit pour se défendre contre les autres cafards qui grouillaient dans les couloirs. Il finit par trouver la sortie de l'abri, mais ne sut comment l'ouvrir. Il vit alors par terre les restes d'un des scientifiques de l'abri et ôta le Pip-Boy de sa main squelettique qu'il fixa sur son poignet. Maxime se dirigea ensuite vers la commande principale de la porte et inséra un câble relié à son bracelet qui déverrouilla le bouton d'entrée de l'abri. Il appuya sur le bouton et une alarme retentit, ce qui annonçait l'ouverture de la porte. La porte s'ouvrit dans un grincement assourdissant et Maxime avança vers l'extérieur. « Bon retour à l'extérieur, dit une voix enregistrée. Et merci d'avoir choisi Vault-Tec. »
Une fois dehors, Maxime se couvrit les yeux. Le soleil était d'une lueur aveuglante. Petit à petit, Maxime retrouva la vue et constata que le paysage avait radicalement changé. Les arbres étaient tous morts, les villes étaient dévastées et la nature avait repris ses droits. Il se raviva et se mit en route en quête de survivants. En passant par les maisons d'un petit village, il vit sur la porte d'entrée un calendrier où était marqué la date de la fin du monde. Il voulut alors savoir combien de temps s'était déroulé pendant son sommeil. Il regarda alors la date sur son Pip-Boy et constata qu'il avait dormi pendant plus de 200 ans. Difficile de dire si d'autres personnes avaient survécu aux explosions nucléaires. Maxime avait lui-même du mal à comprendre pourquoi il était le seul habitant de l'abri 101 à avoir survécu. Sans parler de tous ces cafards qui avaient une taille anormale pour des insectes. Il se rappela que les cafards étaient des insectes extrêmement résistants qui pouvaient survivre à n'importe quelle situation, même à l'apocalypse. Peut-être était-ce les radiations qui les avaient fait muter ? Mystère. En tout cas, si il voulait survivre, il avait intérêt à trouver un refuge et de la nourriture le plus vite possible. Ceci étant dit, il se remit en route vers la ville la plus proche des environs. Alors qu'il marchait, il passa près d'une décharge où un chien était assis et attendait. Il tourna alors la tête et remarqua la présence de Maxime qui avançait vers lui. « T'as perdu ton maître, mon vieux ? » Le chien s'approcha de Maxime et se mit à le renifler et à le lécher. « D'accord, dit-il. On va faire un bout de route ensemble. » Il se leva et continua sa route vers la ville tandis que Canigou se mit à suivre son nouveau maître.
Puis plus rien. Maxime se réveilla dans son lit au milieu de la nuit. Il regarda alors la couchette vide de Canigou et se rappela qu'il était maintenant seul. Il se redressa, s'assit sur le bord de son lit et se mit à pleurer. « Mon dieu, Canigou... sanglota t-il. Pourquoi toi ? Pourquoi ? Je m'en veux tellement, si tu savais... » Il s'arrêta de pleurer pendant une seconde et put entendre les goules qui criaient dehors. « Mais je te jure que ces enfoirés vont le payer très cher... »