Je suis une Légende
Chapitre 8 : Un plat qui se mange froid
904 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 24/07/2017 22:15
La porte du placard s'ouvrit et Maxime prit une dizaine de mines à capsules qu'il fourra dans son sac. Contrairement aux autres journées où il aimait se lever vers neuf-dix heures, ce matin, il avait décidé de se réveiller dès que le soleil était levé vers six heures et demie. Il ne prit pas le temps d'aller manger, il se contenta de prendre une boîte de porc aux haricots, de pommes Dandy Boy et sortit. Il commença d'abord par enterrer Canigou dans un champ non loin de chez lui. Maxime resta dix bonnes minutes devant sa tombe en repensant à tous les moments qu'ils avaient vécu ensemble. « Je suis vraiment désolé pour ce qui t'est arrivé, déclara t-il. Tu vas sacrément me manquer mon vieux... »
Il regarda la carte sur son Pip-Boy et se rendit aux endroits qu'il avait marqués d'un symbole indiquant que des hordes de goules y avaient élu domicile. Une fois arrivé devant le bâtiment indiqué, Maxime entra au rez-de-chaussée en espérant que les goules n'étaient pas trop près de lui. Il posa une mine à capsules qu'il activa et se dépêcha de sortir avant d'avoir été repéré. Une fois à l'extérieur, il voyagea jusqu'à une autre planque de goules et s'y engouffra pour y placer une autre mine à capsules. Il répéta la même opération durant toute la matinée jusqu'à ce qu'il n'ait plus de mines.
Midi arriva. Par habitude, Maxime se rendit à la passerelle de Rivet City. Mais il n'était pas d'humeur à contacter d'autres survivants. Maintenant que son chien n'était plus là, Maxime n'avait plus aucune raison de continuer son combat. Une fois son repas terminé, Maxime quitta la passerelle et retourna dans le centre-ville. Il pénétra dans un des appartements du Mall, puis il entendit du bruit, s'arrêta et se cacha derrière un mur. Des goules habitaient ici. Maxime n'hésita pas, il sortit de sa cachette et tira dans le tas. Les créatures furent aussitôt projetées au mur suite à l'impact des balles. Il n'y avait que seulement deux goules, un mâle et une femelle. Le plus surprenant, c'est qu'elles étaient habillées avec des vêtements d'avant-guerre en très bon état, alors que la plupart des goules ne sont généralement vêtues que de haillons. L'appartement, bien que ne sentant pas très bon était bien rangé. Maxime trouva quelques boîtes de conserves, de la bière, du vin et un Nuka Cola. Il y avait également un plat de nouilles laissé dans le frigo. « Eh ben, se dit Maxime. Vous vous emmerdez pas mes salauds... » Une fois son sac rempli, Maxime se dirigea vers la sortie après avoir craché sur les cadavres des goules, satisfait de s'être débarrassé de ces monstres.
Maxime se balada en ville et entra dans une armurerie où il passait une fois par semaine ou par mois, suivant la fréquence à laquelle il devait se servir de son arme. Durant les mois qui avaient suivi, il s'était servi de ses armes uniquement pour se défendre, mais maintenant, le moment était venu pour lui de faire la guerre. Il prit les munitions dont il avait besoin avec une dizaine d'autres mines et sortit. Il continua sa tournée en plaçant une mine à capsules dans chaque bâtiment jusqu'à ce qu'il n'en ait plus. C'est alors qu'il vit dans la rue une brahime isolée, une vache mutante à deux têtes. Il prit son fusil et tua l'animal de deux balles dans la tête. Il extirpa une grosse quantité de viande qu'il avait bien l'intention de dévorer au dîner. En y songeant, il vit le ciel d'une teinte orange. Il examina alors l'heure sur son Pip-Boy et constata qu'il était l'heure de partir. Il rentra alors chez lui en laissant ce qui restait de la brahime aux autres animaux.
Dès qu'il rentra, Maxime rangea son butin de la journée sans prendre le temps de le noter dans son registre. Il alla à la cuisine et prépara son steak de brahime. Un peu plus tard, il s'installa dans la cuisine et entama son steak avec une purée-minute et un Nuka-Cola. Dès qu'il eut terminé, il regarda l'heure et vit qu'il faisait pratiquement nuit. Il monta alors au balcon avec un phonographe, un disque et son détonateur après avoir fermé tous les volets ( excepté ceux du balcon ) et activé la sécurité. Il posa sur un tabouret son phonographe dans lequel il mit le disque et s'installa sur une chaise. Dans quelques minutes, les goules allaient sortir et envahir les rues. Mais Maxime leur réserva une petite surprise...
Il examina l'heure, les goules commencèrent à sortir. Ce fut le moment de passer à l'action. Il démarra le phonographe qui diffusa Carmen de Georges Bizet et appuya sur le bouton du détonateur. Les bâtiments dans lesquels Maxime avait installé les mines à capsules furent détruits dans de formidables explosions. Pratiquement toutes les goules qui étaient à proximité ou encore à l'intérieur furent éjectées dans tous les sens et réduites en cendres. Ce fut un spectacle éblouissant et impressionnant pour Maxime qui se mit à sourire. « Prenez-ça dans vos gueules, songea t-il. Salopards de zombies... »