Fallout : Washington DC

Chapitre 7 : Retour à Springvale

10156 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/07/2023 11:38

Le départ eut lieu à la tombée de la nuit, ils allaient évoluer dans ce désert inhospitalité de la tombé de la nuit à 10h du matin. Pour éviter les heures les plus chaudes et économiser l’eau, une fois sortie de Megaton, trouver de l’eau purifié sera terriblement compliqué et comme les rad-away ne sont pas donné il valait mieux éviter de rendre l’expédition infructueuse avant même son départ.

Les marchands appliquaient cette méthode depuis toujours et ça leur réussissaient plutôt bien.

Simms les avait accompagné jusqu’à la porte avec Emmett et Stockholm, après une accolade à leur collègue Al eut une petite discussion avec le shériff.


- « Je sais que vous êtes un homme d’honneur shériff, j’ai demandé à Moira et Jenny de veiller sur mes colocatrices, Moriarty essayera d’une manière ou d’une autre de leur faire du mal, si vous voulez éviter d’avoir un massacre sur les bras veiller aussi à leur sécurité. Promettez le moi.

- Albert, je vous promet de veiller sur tous les habitants de Megaton comme je l’ai toujours fais depuis que je porte cette insigne, peu importe leur richesse, tous le monde est logé à la même enseigne, notable ou simple ouvrier.

- Mais elles sont toujours frappé d’une condamnation.

- C’est vrai, mais on s’est mit d’accord sur le fait que je n’appliquerais pas moi même la sentence, mais si un autre résident veut s’en charger je ne pourrais l’en empêcher, il serait en droit. Cependant si ce résident compte leur faire subir tout autre préjudice je devrais m’y opposer.

- C’est ce que j’espérais entendre, merci shériff.

- De rien Al je fais simplement mon devoir, reviens nous vite. »


Ils partirent alors en direction de Spingvale, arrivé au croisement, Albert choisit de continuer tout droit vers la ville, au lieu de tourner à droite vers DC et sa banlieue.

Les mercenaires ne perdirent pas un instant pour s’en interroger et contester la décision, après tout cela pouvait leur faire perdre une journée sur le planning, une journée qui ne leur serait pas payer.

Mais Al les força à avancer jusqu’à un garage dans les abords de la ville, à l’intérieur un camion remplie de nourriture et d’eau. Il chargea Jericho le plus compétent pour conduire ce véhicule, au vu de son passé chez les raiders, de le ramener à Megaton pour offrir la nourriture aux habitants et de revendre l’eau aux marchands cela devrait couvrir le retard. Effectivement il avait un autre objectif à Spingvale, une vengeance à régler.

Il voulait attaquer l’école primaire et la débarrasser des derniers raiders, les mercenaires une nouvelle fois s’opposèrent à ce risque superflus.


- « Écoute mon grand, tu nous as payé, je dirais pas bien payé mais payé quand même, pour une mission précise, on est lié par un contrat. Alors pour récupérer ton petit trésor et se faire un supplément à peu de frais, d’accord. Mais prendre d’assaut une planque de raiders, non. Begum face à Al agitait son doigt comme une mère autoritaire.

- Elle a raison, même si ces enfoirés sont affaiblis, ça fait quand même trois mois, ils ont eu le temps de se rééquiper et de renforcer leur position se sachant en danger. Jean assis sur une caisse du garage fumait une cigarette en regardant au loin.

- Bob, Jack ? Interrogea Albert pour connaître l’avis de ceux qui restaient silencieux.

- C’est une idée à la con. Bob donna le fond de sa pensé en peu de mot.

- Moi je suis pas contre un peu d’action mais si on perd quelqu’un là bas je veux récupérer sa part. Jack quand à lui y voyait une opportunité, ses explosifs lui avaient coûté cher il voulait les rembourser au plus vite.

- D’accord, alors écoutez moi bien, la démocratie ok, on prend les décisions ensemble. Mais pour des situations de vie ou de mort, là c’est une bande raiders, des saloperies de pillards défoncés au jet et au psycho. Si vous flippez de vous les faire autant vous casser tout de suite, parce que vous ferez pas le poids devant des super-mutants. Je suis votre chef et si je vous dit qu’on va se les faire, putain on va se les faire, en avant maintenant ! »


Cette crise d’autorité était risqué, les mercenaires auraient pu démissionner devant la témérité de leur jeune chef ou bien se mutiner pour tuer Al et garder leur avances sur salaire, mais ils n’en firent rien. Tous se regardèrent et d’un mouvement se levèrent pour le suivre vers le nord de la ville, vers l’école. Il prévenu également Jericho en laissant un mot dans le garage.


Arrivé là bas dans le début d’après-midi, ils se rendirent compte qu’ils n’étaient pas les premiers sur place. Une bande de négrier, une vingtaine, avaient installé leurs tentes autour de l’école, ils en faisaient le siège. Jack reconnu leur chef, un certain Gouse, il avait souvent travailler pour eux, réparant leurs colliers explosifs, indispensable à leur profession.

Il servit alors d’intermédiaire entre lui et Albert tandis que les autres restèrent à couvert au cas où la situation tournait mal, les négrier de Paradise Fall étant particulièrement imprévisibles.

Gouse était un homme noir, les cheveux court, il n’était pas particulièrement grand mais large, la vingtaine bien avancé et arborant un bouc ainsi qu’un regard vicieux, il fumait un cigarette quand Jack s’approcha de lui pour le saluer, il leva immédiatement la main pour ordonner à ses hommes de l’arrêter.


- « Pas si vite Jack, je te connais, j’ai pas envie de terminer comme le chef des Artilleurs.

- Arrêtes Gouse, tu sais très bien qu’on est pote tous les deux. Dit Jack alors que les négriers le fouillaient.

- J’ai pas de pote en dehors de Paradise Fall, Jack, que des associer.

- Il est propre, aucun explosif caché. Déclara un des hommes.

- Pareil pour le deuxième.

- Alors qu’est ce que vous voulez les gars, parce qu’on est occupé là. Gouse les traitait comme des importuns pourtant Albert était sûr de pouvoir le convaincre.

- On aimerait entrer dans l’école et butter les raiders.

- Très marrant, et t’es qui toi ?

- C’est Albert Cole, le protecteur de Megaton, désarmorceur de bombe, habitant d’abri et surtout cauchemars des raiders, c’est lui qui a buté Boppo. Le présenta Jack avec un peu de fierté de faire partie de son équipe.

- Albert Cole hein ? 101 ? On a entendu parlé de toi.

- Les nouvelles vont vite dans les terres désolées.

-T’as pas idée.

- Alors ? S’impatienta Albert.

- Alors tu veux terminer le travail ?

- Exact.

- Ouais, ça fait deux semaines qu’on est là, ces enfoirés n’ont ni payer ce qu’ils devaient pour les esclaves qu’on leur a livré l’an dernier, ni l’avance qu’on leur filé en armement. Eulogy en a eu marre et nous envoyé récupérer ses caps, plus intérêts.

- Je vois et qu’est-ce que vous attendez ? Al se retourna vers l’école, ils avaient couvert d’au moins deux gardes chaque sortie potentielle et fortifié leur position par des tranchés et des barricades.

- J’ai envoyé mes deux meilleurs gars pour ouvrir le passage, ils ne sont jamais ressorti, je me suis alors dit qu’il valait mieux attendre un petit mois qu’ils crèvent de faim et que le manque de jet leur fasse tourner la tête.

- Malin, tu as couvert toutes les sorties ? Le jeune homme s’interrogeait quand même sur de possible sortie de secours comme un tunnel.

- Ouais, tu me prends pour qui ?!

- Si ça fait deux semaines que tu es là et en sachant ce que ces tarés s’envoient de drogue, ils n’ont pas pu tenir plus d’une semaine sur leurs réserves, les effets de manque apparaissant en moins de 12h, ça doit déjà faire une bonne semaine qu’ils se roulent en boule en suppliant pour un fixe. Et pour ce qui est de la bouffe la dernière fois que j’étais là ces gars se bouffaient déjà entre eux pour pas crever de faim.

- À t’entendre ça doit être un jeu d’enfant de rentrer alors ?

- On peut dire ça.

- Je t’en pris alors, à toi l’honneur.

- Jack va chercher les autres on va rentrer, vous veillez à ce que personne ne s’échappe.

- Bonne chance mon gars ». Gouse déclara ça ironiquement évidemment mais Al partie le pas assuré.


Jack rassembla l’équipe, à l’exception de Jean qui resta à couvert pour couvrir le bâtiment et ses fenêtres de son sniper, ils repérèrent ensuite une entrée sur le versant ouest du bâtiment, celui-ci complètement effondré, le bâtiment éventré, il donnait directement accès à la cave, cette faille n’avait été que faiblement fortifié par les raiders, à l’aide de gravas et de grillages.

Personne ne semblait la garder du côté des assiégés, ils devaient être au fenêtre ou derrière les portes, en s’approchant de l’entrée Jack et Bob remarquèrent plusieurs pièges, deux clochettes pour signaler une attaque et une mine à ferraille pour transpercer quiconque s’approcherait de la porte.


Ceci étant encore en état et la zone sous la ligne de tir des assiégeants, Albert en déduit que les deux gars de Gouse n’étaient pas passé par là mais sans doute par un des étages supérieurs.

Les pièges furent désactivé par Bob et Jack se chargea avec une grande facilité de la mine, Al se dit qu’il avait encore beaucoup à apprendre en voyant l’adresse de l’ancien Artilleur.

En entrant dans la cave, Al se remémora ses deux jours de captivité entre ses murs, la douleur de sa blessure, les humiliations de Boppo et des autres, avant de sentir l’odeur, ça s’entait toujours le moisi et la mort.

Il s’interrogea aussi sur ces négriers, ils ne semblaient pas être une menace mais voudraient sans doute partager le butin même si ils ne participeraient pas à la prise du lieu. C’était inévitable, mais Al était près à leur concéder, un faible butin et la renommé de cette entreprise le dédommagerai suffisamment.


Évoluant à travers les couloirs humides de la cave, ils se rendirent compte que plus personne ne se trouvait, ni dans les cellules, ni à la garde. Une porte verrouillée de l’extérieur par des meubles attira leur attention mais il fallait d’abord sécuriser les autres étages.

Remonter empêcherait les raiders de fuir maintenant qu’ils avaient vérifier qu’aucun tunnel secret ne partait du bâtiment.

Au rez-de-chaussé l’ambiance était différente, les couloirs et les salles de classes étaient plus sales et malodorante que la dernière fois qu’il était venu, maculées de sang. Peut être l’œuvre des gars de Gouse mais peu probable au vu du carnage il semblait que c’était dû à un massacre entre raiders. Arrivé dans le hall qui couvrait également le premier étage, ils remarquèrent que l’arène était vide, Al se souvenait que c’était l’endroit qui était toujours fréquenté avant, la cage cependant comptait encore quelques prisonnier bien amaigri et suppliant quand ils les virent.

Begum les obligea à se taire en les menaçant de son arme, des bruits à l’étage résonnèrent, des bruits de pas. L’équipe se réfugia dans les couloirs, un raiders s’appuyant sur la rambarde du et hurla au bas. - « Fermez là ! On vous bouffera bien assez tôt ne soyez pas impatient » avant de repartir en ricanant.

Ils étaient encore là, trop peu nombreux pour occuper tout le bâtiment, ils avaient dû se concentrer dans les deux étages supérieurs.

L’équipe à l’aide d’un plan accroché au mur, qui avait survécu au temps, repérèrent les trois escaliers de l’école, un étant détruit car se trouvant dans la zone effondrée, ils se divisèrent les deux derniers entre, Al et Bob, Begum et Jack.

Commençant à gravir l’escalier ils entendirent quelqu’un le descendre, ils se préparaient à l’accueillir, Al de son 10mm à silencieux et Bob de son grand couteau pour finir le travail.

Mais à leur surprise le raiders s’arrêta au demi niveau de l’escalier et se mit à uriner contre le mur, ils se regardèrent stupéfait, Albert rangea alors son pistolet dans son étui et sorti son couteau, se faufila dans le dos du pillard tandis que Bob ayant repris son R91 couvrait l’escalier.

Le jeune homme plongea sa lame dans la gorge du raiders avant de continuer sa progression, il arrivèrent à l’étage, de nouveaux couloirs moins ensanglantés que les précédents s’offraient à eux.

Ils convergeaient en fouillant chaque salle de classe vers l’escalier de Begum et Jack, mais au détour d’un couloir un raiders armé d’un fusil de combat, fusil à gros calibre et chargeur tambour, se planta devant eux. Albert le tua immédiatement d’une balle dans la tête, malheureusement pour leur effet de surprise au même moment un autre sortait de la bibliothèque, pièce centrale de cet étage.

Encore bien en vu au milieu du couloir, Bob ne pu attendre que Albert l’abatte il le mitrailla de son R91 et le tua sans mal.

Quelques secondes plus tard alors qu’il se préparaient à entrer dans la bibliothèque, d’où un remue-ménage se faisait entendre, d’autre tir et une explosion émana de la zone de leurs compagnons.


Ils ne perdirent pas de temps et Bob envoya une grenade dans la bibliothèque alors que Al se ruait à l’intérieur pour aller se mettre à couvert derrière des étagères renversées.

La grenade explosa emportant la jambe d’un raiders, Albert qui avait ramassé le fusil de combat, arrosa la salle de cartouches, deux raiders tombèrent.

Bob en abattu un autre avant de devoir se remettre à couvert car pris pour cible par deux R91 et deux armes de fortunes.

Albert rechargeait son arme alors qu’une grenade tomba près de lui, il eut juste le temps de plonger derrière une nouvelle étagère, pour se mettre à couvert, qu’elle explosa.

Heureusement Begum et Jack entrèrent à leur tour dans la pièce et terminèrent les quatre derniers raiders. La féroce femme achevant de son poignard les blessés, tandis que Jack s’assurait que son chef aille bien.


- « Pas si compliqué finalement. Fanfaronna Jack.

- Pourquoi vous avez mit autant de tant ? Se plaignit Albert les oreilles sifflante de l’explosion.

- Notre escalier conduit aussi au dernier étage, il n’y a qu’une pièce fermé là haut et on vient d’abattre les derniers raiders ici.

- Le bâtiment est sécurisé alors ? Demanda le chef.

- À l’exception faite de cette pièce à l’étage et de celle de la cave, ça doit être bon. Répondit Jack.

- Begum et Bob avec moi, Jack va prévenir Gouse qu’ils peuvent entrer.

- Les gars, je vous conseil de récupérer le maximum de munition maintenant, les négriers ne sont pas du style à partager équitablement. Leur conseilla Jack avant de partir.

- T’inquiète Jack on prendra aussi ta part. Lui répondit Begum en remplissant son sac de munitions et d’armes ».


Une fois les munitions ramassé au point de remplir leur sacs à ras bord ils montèrent au dernier étage, la porte fermé à clé et barricadé de l’intérieur ne résista pas à un tir de fusil dans la serrure et aux charges furieuse de Bob qui fit sauter les gonds. Ils se faufilèrent à plat ventre d’abord derrière la barricade de la porte puis derrière les meubles, des tirs de revolver les firent garder leur position avant que Begum après deux coups d’œil vers l’attaquant se leva en hurlant et fonça sur lui.

Il tenta de lui tirer dessus mais la loupa en jurant, elle lui sauta dessus et le poignarda de sa lame avant de tout bonnement le décapiter.


- « Tu ne fais pas dans la dentelle Begum, j’aime ton style. La complimenta Albert en remettant une cartouche dans son tambour.

- Je rend honneur à Cali et puis sa tête servira d’avertissement au prochain raiders qui voudrait s’installer ici. Elle exhiba fièrement la tête de sa victime en cherchant une pique pour l’y planter.

- C’est impossible de les raisonner, un terminal, il y a un code, chef ? Déclara de manière saccader Bob.

- Oui je m’en occupe ».


Les terminaux protégé par un code étaient complexe et long à déverrouiller mais avec le Pip-boy de 101 et son logiciel d’attaque par force, il les déverrouillait en un rien de temps.

C’était le terminal qui servait de bulletin de compte à Boppo, pour son matériel et ses ventes de drogue, il s’en servait aussi comme journal de bord. Enfin ça devait plutôt être Braun qui écrivait ce que lui dictait Boppo, d’ailleurs les dernières notes étaient signé Braun et non Boppo.

Albert tourna alors la tête vers le raiders que Begum venait de décapiter, c’était bien lui, Braun le techno des raiders du gang 21.

Il ressentit un profond soulagement de le savoir mort, avant de reprendre sa lecture à voix haute pour la faire partager à ses camarades.


- « Jour 3 depuis la mort de Boppo. Beaucoup des gars se sont barré avec leur butin des caravanes, surtout des femmes auparavant fidèle à Melys et Sayna, putain Sayna pourquoi tu as fais ça je t’aimais, on aurait pu partir ensemble et refaire notre vie, Boppo à voulu se précipiter je l’avais prévenu que c’était une mauvaise idée et qu’on aurait mieux fait d’utiliser un tunnel.

- Jour 22. Les gars sont de plus en plus ingérables, ils me respectent comme chef mais le manque de drogue et de bouffe commence à les peser, Moriarty à remis la main sur le marché et plus aucun marchands ne vient jusque nous, pour la bouffe on a commencé à manger nos derniers esclaves, mais je ne les laisserait pas tous les bouffer j’ai des projets pour eux.

- (…)

- Jour 38. Le manque est vraiment insupportable, mais j’ai réussi à mettre au point une ventilation viable pour mon projet de tunnel, j’ai aussi réussi à convaincre une partie des gars de creuser le tunnel, avec les esclaves qui nous restent ça ne devrait pas prendre plus de trois mois pour faire ces 2 miles qui nous séparent de Megaton, ces enfoirés ne nous verrons pas venir.

- (…)

- Jour 78 J’ai du mater une révolte après que des négriers aient posé le siège devant l’école, ils ont envoyé deux gars qui ont fait pas mal de dégât dans nos rangs mais on les a eu, cet enfoiré de Eulogy réclame ses caps, mais une fois qu’on sera les maître de Megaton il nous traitera avec plus de respect. Point positif maintenant avec tous ces cadavres on a de quoi manger pour un moment.

-(…)

- Jour 93 Ces putains de Négrier sont toujours dehors, mais le manque a complètement disparu j’y vois plus clair, par contre on est tombé sur un nid de fourmi dans le tunnel, tous les esclaves qui creusaient sont mort avec la moitié de mes gars, je ne suis pas sûr d’avoir eu toutes les fourmis, je n’ai presque plus de munitions et la dizaine de gars qui me reste veulent me faire la peau. »


- « Bordel c’était une pipelette ce gars, s’il avait passé plus de temps à réfléchir plutôt que d’écrire ces conneries il ne serait pas foutu dans cette merde. Begum déclara ça en observant sa tête coupée dans le blanc des yeux.

- Tout le monde sait que la région compte de nombreux nids de fourmis c’était stupide de creuser un tunnel avec si peu de moyen pour s’en protéger. Bob même s’il n’était pas de la région le savait.

- Braun n’était pas le plus malin, c’est sûr. Dit Albert.

- Putain ouais sinon vous n’auriez pas réussi à l’avoir. Gouse entra dans la pièce suivit de quatre de ses gars.

- Gouse tu viens après la bataille. Le piqua Albert.

- À charge de revanche, les armes et l’équipement qu’il y a ici devrait suffire pour rembourser ce qu’ils devaient.

- Au moins, j’ai compté pour 6000 caps de matos. Bob avait en peu de temps réussi à faire une estimation précise du prix du matériel présent.

- Un génie du calcul votre pote ?

- On peut dire ça. Répondit Jack.

- C’est pas comme toi, allez faites pas la gueule les mecs, vous ramassez les restes mais vous êtes toujours entier et libre et puis des mercenaires aussi compétents que vous aurez toujours leur place dans les rangs de Paradise Fall.

- S’ils payent bien.

- Personne ne paye mieux que Eulogy dans ces putains de terres désolées, sauf Tenpenny peut être mais je vous conseil de vous méfier de ce salopard.

- Message reçu Gouse, à la prochaine. Les menaces déguisés du négrier ne plaisaient pas à 101 et puis il avait encore des choses à faire ici.

- À la prochaine. Lui répondit Jack.

- On va fouiller la pièce du bas. Ordonna Albert une fois les négriers redescendues en emportant l’ordinateur et le revolver de Braun plus tout le matériel qui traînait.

- Mauvaise idée s’il y a encore des fourmis là dedans ça va être compliqué. Jack ne semblait une nouvelle fois pas emballé.

- Ouais mais les négriers n’iront pas voir là bas, ils vont vider les caches d’armes et dépouiller les cadavres, récupérer les esclaves, prendre le matériel. Je suis sûr qu’il y a quelques armes et munitions supplémentaires en bas.

- Tu as déjà vu une fourmis hors de tes livres d’abri, elles ont beaucoup changées? Se moqua Begum.

- Les fourmis géantes, ouais j’ai lu un rapport sur elles, et je sais qu’elles sont très sensibles à une fréquence particulière. Si j’avais eu le temps j’aurais même pu vous mettre au point le composé chimique qui permet de les contrôler, mais on va se contenter de la fréquence. Albert impressionna le groupe par ses connaissances scientifique même s’ils étaient perplexe, ils acceptèrent.

- Bon on te fait confiance. Dit Begum.

- J’espère bien. »



Ils descendirent au sous-sol et dégagèrent la porte, celle-ci donnait sur un remise, vide, mais au fond de celle-ci ce trouvait un tunnel, pas plus large qu’une porte. Il était cependant desservi par une aération qui tournait toujours ainsi que par des lumières, alimentées par le générateur de l’école. Le générateur de secoure qui fournissait aussi de l’électricité à l’ensemble de l’école grâce à une pile à fusion qui tournait depuis plus de cinquante ans au vu de l’oscillation des lumières.

Ces connaissances techniques ainsi que la qualité des soutènements confirmèrent à Albert que le tunnel était sûr et ne risquait pas de s’effondrer.

Les quatre mercenaires se glissèrent à l’intérieur l’un après l’autre, pour y marcher un bon miles avant de tomber sur les premières armes, des armes de fortunes essentiellement mais leurs munitions et leurs matériaux étaient toujours utile, mais aussi des couteaux et des hachettes, un peu plus loin des pelles et des pioches. Le groupe ramassa tout ça avant que Begum conseilla de partir au plus vite sans plus s’enfoncer dans le tunnel. Effectivement les traces de sang et l’absence de corps que ça soit de fourmis ou d’humain voulait dire que les fourmis n’étaient pas loin.

Albert ne pouvait les forcer à aller plus loin, un combat avec une colonie entière de fourmis, sans doute plus d’une centaine d’individus, était risqué et serait gourmand en munitions, mais le jeune homme n’était pas sortie de l’abri pour agir continuellement de manière raisonné, il renvoya ses hommes en arrière et leur transmeta son sac pleins de munitions et de pièces d’armes puis s’enfonça seul vers le danger déterminer à agrandir son butin et testa sa fréquence.


Quelques pas plus loin il put encore ramasser deux pelles et une pioche mais aussi un magnifique magnum avec une sacoche de munition 0,44, il leva la tête et vit devant lui un trou au fond du tunnel, à quelques pas de là, soudain une tête de fourmi la franchi faisant tomber la terre autour d’elle, avant que tout le corps ne passe. Puis une deuxième et une troisième, elles courraient vers lui, elles étaient effrayante, aussi grande qu’un chien mais bien plus menaçante avec leur mandibule et leur puissante pattes.

Il activa immédiatement la fréquence sur son Pip-boy, cela eut l’effet escompté les trois fourmis frissonnant de leur antennes poussèrent des cris aigus, Albert en profita pour foncer sur elles et poignarda leurs têtes de son couteau.


Les insectes terrassés, il alluma la lampe de son Pip-boy et pénétra dans l’orifice de la fourmilière, à l’intérieur, une odeur âcre inconnue qui se mêlait à l’odeur de terre humide. Il y avait une grande salle ici, où il pouvait se tenir debout mais impossible d’y voir clair, il mit alors sa paire de lunette de soleil higtech. Plusieurs tunnels partaient dans chaque direction. Albert remercia le destin de s’être acharné sur ces raiders en les faisant tomber en plein sur une fourmilière.

Il y avait devant lui des carcasses vides de fourmis ainsi qu’un sac, un sac rempli d’explosif, Braun avait sûrement tenté de faire exploser la zone avant de se faire déborder, les cadavres des esclaves et de ses raiders devait déjà nourrir la reine. Le peu de matériel qu’ils avaient laissé, des bouts d’armure de cuir, quelques vêtements et du métal ne valait pas la peine de s’enfoncer plus loin au risque d’y être bloqué.

Il déclencha le sac d’explosif avec une minuterie, lui laissant deux minutes pour s’éloigner, mais à ce moment là une fourmi plus grande que les autres, ailé et plus agressive sortie d’un des tunnels. La fréquence devait également la faire souffrir mais celle-ci considérait ça comme une menace à abattre la rendant encore plus vaillante.

Albert tenta de fuir au plus vite mais passé l’entrée de la fourmilière la fourmi guerrière le rattrapa enfonçant le passage et attrapant 101 au torse.

Il tenta de se dégager de l’emprise de ses mandibules mais elle l’agrippait avec puissance et resserrait maintenant son étreinte, l’armure protégea un temps Al le temps qu’il dégaine son canon scié, mais il sentait maintenant sa cache thoracique se comprimer son souffle se couper.

Il lui tira en pleine tête, celle-ci explosa et permit au jeune homme de fuir au plus vite, le sac menaçant d’exploser d’une seconde à l’autre emportant tout à plusieurs centaines de mètres à la ronde.


Il remonta le tunnel le plus vite qu’il put alourdi des affaires qu’il avait récupéré, arrivé au bout il se jeta dans la cave, Begum et Bob était là et le réceptionnèrent. La bombe explosa, le souffle remonta le tunnel en projetant les trois mercenaires au sol, puis une nappe de fumée envahi la pièce.

Le groupe sortie de la pièce en toussant, ils se regardèrent avant d’éclater de rire.


- « Bordel chef, t’es vraiment un taré. Lui lança Begum.

- Pas de gain sans peine.

- C’est bien vrai. Confirma Bob.

- Aller remontons, Jean et Jack doivent être revenu.


Au rez-de-chaussé les esclavagistes continuaient de vider la planque et chargeaient leurs brahimins autant qu’ils le pouvaient. Les esclaves restants portaient maintenant tous un collier, marque de leur appartenance à Paradise Fall mais aussi les empêchant de fuir leur nouveau maître. Une balise faisait exploser le collier si l’esclave s’éloigner trop du maître des clés, un négrier muni d’un Pip-boy 3000 Mark VI, à fermeture biométrique comme celui d’Albert. En soit s’il arrivait quelque chose à ce dernier ils mourraient, s’il décidait de le déclencher, ils mourraient, s’ils essaient de fuir et qu’ils y arrivaient, ils mourraient.

Une arme d’asservissement redoutable, les esclaves n’avaient aucune chance de s’en débarrasser, les esclavagistes ne prirent même pas la peine de les menotter, le collier était suffisant.

Par ailleurs Albert vit aussi une faille, si le système était numérique, il pouvait être piraté. Mais il rangea cette idée dans un coin de son esprit, ils devaient partir, ici il n’y avait plus rien d’intéressant à ramasser, à part des déchets ou de la matière première, il laissait ça aux récupérateurs.

Les sacs chargés sur leurs brahamins ils repartirent en direction du garage sur le chemin ils furent rejoint par Jericho qui avait rempli sa tâche. Revendu l’eau à des marchands contre 800 capsules qui seraient divisaient entre chaque membre du groupe à leur retour de mission. Pour l’instant conservé en sécurité dans le coffre de Moira.

Ils passèrent le reste de la journée à marcher vers la banlieue proche de DC à travers des ruines et des étendus désertiques, jusqu’à se rapprocher de Grayditch au point de voir avec précision ses ruines et son Super Duper Mart, celui ci au contraire des autres bâtiments du secteur était en très bon état, sans doute protégé par le pont autoroutier qui lui faisait face et l’absence de bâtiment des alentours, le protégeant des incendies. L’habitant d’abri avait du mal à concevoir ce que pouvait bien receler un super marché aussi grand qu’un stade de football. Mais les mercenaires en avaient déjà visité plusieurs et savait qu’ils étaient toujours source de bonne prise, mais aussi occupé par des raiders ou des bandes armées.


Albert imaginait déjà des plans pour s’y faufiler et s’en emparer en dévorant sa boîte tiède au coin du feu le regard plongé vers cet immense bâtiment.


Le lendemain après une bonne nuit de sommeil, Begum et Jean s’étant occupé de la garde , Albert redoubla d’énergie pour convaincre ses hommes du bien fonder de son plan d’attaque sur le Super Duper. Les mercenaires étaient très peu motiver, fuyant au possible les situations dangereuses, mais leur victoire de la veille et le faible butin qu’ils ont pu en tirer les renforcer dans l’idée de retenter leur chance.

Albert avait éveillé chez eux une soif de richesse, ce jeune homme, doué et prometteur les tirait chaque jour un peu plus de leur routine, contrat, combat, paye.

Ils n’avaient plus rien à prouver après une carrière bien remplie mais ajouter quelques capsules à leur plan retraite et se draper de la gloire de fait d’arme supplémentaire les attiraient. Ils n’avaient cas exterminer une nouvelle bande de raiders pour y arriver.


Le bâtiment était précédé d’un parking large et découvert, seul moyen d’atteindre l’entrée principale, surmonté d’une immense baie vitré, l’entrée secondaire était identique. Concernant les entrées de services, les deux quai de chargement étaient fortement gardé, des mitrailleuses sortaient de meurtrière creusé dans les murs. On pouvait aussi imaginer que de nombreux gardes se trouvait derrière, quant aux portes de services elles avaient été muré ou barricadés de bennes.

L’avant d’après les repérages était faiblement gardé quelques raiders étaient posté au niveau des deux portes, protégé de barricade.

Des tags sur la structure portaient le numéro 18, confirmant qu’il s’agissait de la planque de la bande de raiders 18 sous le contrôle de Ever Green mils.

Jericho conseilla d’observer les activités de la bande quelques jours avant d’intervenir, une opportunité pouvant se présenter.

C’est au deuxième jour de surveillance que celle-ci se présenta, des rampes sortir des quai qui venaient de s’ouvrir et une dizaine de motos les empruntèrent avant de disparaître à l’horizon.

D’après l’ex raiders elles étaient parti à la chasse, de provision, de munition, d’esclave ou de drogues, tout ce qui pouvait réjouir un raider, les massacres qui s’en suivaient étant la cerise sur le gâteau pour eux.

De dix à quinze raiders venaient donc de quitter la base, de plus Albert avait réussi à capter leurs transmissions radio, la bande demandait des renforts d’homme et de munitions à Ever Green Mils, apparemment, leur coffre était pleins mais ils avaient subis des pertes importantes lors d’un combat contre des super-mutant.

Une occasion en or confirma Jericho, d’après ce qu’il en savait la base ne devait pas compter plus d’une vingtaine de raiders, ces derniers étant mal armé, quelques fusils d’assaut et de fusils à pompes avec peu de munitions, essentiellement des armes de fortunes et des armes blanches.


Ils passèrent à l’action, Jack piégea le chemin de retour des motos, Jean pris position sur un pont auto routier en ruine non loin du magasin, qui lui donnait une vue imprenable sur ses deux entrée. Tandis que Jericho, Begum, Albert et Bob allaient attaquer en force la porte.


Jean tira sur les gardes de l’entrée, il les élimina l’un après l’autre d’un tir en pleine tête, ces derniers ne pouvant réagir et trop faiblement protégé, un fini par comprendre ce qui lui arrivait et se réfugia derrière une barricade mais avant qu’il ne puisse donner l’alerte Begum lui tomba dessus et l’égorgea.

Ils pénètrent sans encombre dans le Super Duper, passé les première porte qui furent un jour automatiques avant de tomber en panne, ils arrivèrent sur un premier couloir, rempli de vieux caddy emboîter les uns aux autres, certains étaient en pièce, désossés pour leurs matériaux.

Une sorte de guichet se trouvait sur leur droite.

Un garde affalé sur le comptoir ronflait non loin d’une bouteille de scotch, Bob s’approcha de lui et enfonça son couteau dans son crâne, le transperçant de part en part, rappelant une nouvelle fois sa force impressionnante. Puis le gaillard passa par-dessus le bureau pour aller fouiller l’arrière salle de l’accueil. Les trois autres foncèrent tout droit passant les caisses bien alignés pour atteindre une immense salle.


Albert n’en avait jamais vu d’aussi grande, plus grande que l’atrium et plus grande que la ferme, remplie de rayon sur des centaines de mètres. Ils évoluèrent à pas léger, des planches avaient été disposé sur les rayons et deux gardes les parcouraient.

Ils évoluaient vers l’entrée, sans doute avaient ils entendu les coups de feu, mais trop tard l’ennemi était à l’intérieur et maintenant abrité des rayons.

Albert une fois à porté en abatis un, Beggum utilisa son couteau pour le lancer sur le second. Jericho quand à lui avait déjà atteint l’extrême ouest du bâtiment et ses WC, il se réfugia derrière un mur en entendant des pas avancer vers lui.

Un raider de garde se présenta armé d’une batte garnie de barbelé, il était grand et coiffé d’un casque à mèche, très impressionnant, mais il n’avait aucune chance face au fusil d’assaut de Jericho.

Il sorti de sa cachette pour le menacer de son arme.

Le raiders savait que sa seul chance était de se rendre, il lâcha sa batte et leva les mains, le mercenaire s’approcha de lui, mais dans un élan de courage le pillard hurla pour donner l’alerte.

Jericho l’assomma d’un grand coup de crosse en plein menton, le géant s’applatit de tout son long, mais les deux toilettes homme et femme ou bout du couloir s’agitèrent, le vieux guerrier n’avait que quelques secondes pour trouver une solution, ses alliés étaient trop loin pour venir l’aider.

Il glissa alors deux grenades sous le raider assommé et fila se mettre à couvert derrière les rayons, une dizaine de raiders sortirent des toilettes armé de couteaux, de pistolets de fortunes mais aussi deux carabines 22. et d’une mitraillette 9mm.

Une puissance de feu et un nombre trop important même pour ses deux collègues, heureusement il avait tout prévu, il avait tiré un fil de pêche attaché à la goupille de la grenade il n’avait plus qu’à le tirer quand tous ces idiots se seront rassemblé autour du dormeur.


Ce qui ne manqua pas, la grenade fut dégoupillé et explosa, emportant plusieurs ennemis et en blessant d’autres. Jericho leur fonça dessus et les arrosa de son fusil d’assaut, ses tirs en courses était imprécis et mais il put tout de même abattre plusieurs ennemis. Les deux raiders toujours valide abandonnèrent leurs armes et coururent se réfugier dans les toilettes des femmes barricadant la porte derrière eux.

Sous la stupeur ces derniers passaient être attaqué par plusieurs ennemis et devant leur perte ils abandonnèrent le combat.

Le mercenaire pris soin d’achever au couteau les blessés pour ne laisser personne capable de lui tirer dans le dos.

Puis il avança jusqu’à la porte, il tenta de l’enfoncer mais les fuyards l’avait solidement barricadé, il explora alors le deuxième toilette, muni d’urinoir servant de fontaine et de toilette servant de siège, les cloisons avaient été retiré pour y mettre une longue table, des matelas et des paillasses étaient disposé le long du mur, c’était donc là leurs dortoir.

Bob arriva à son tour, il tenta à son tour d’enfoncer la porte, sans y parvenir.


- « On avait dit en discrétion Jericho.

- Ils étaient trop nombreux.

- Il y en a encore dedans ?

- Au moins deux, tu en as eu à l’entrée ?

- Deux de plus qui dormait dans le bureau de l’accueil.

- Ok sert toi de ton bras pour enfoncer la porte, ils l’ont barricadé.

- Et toi qui m’avait déconseillé de me faire poser ce bras bionique.

- Ouais, ça a beau être utile, pour moi t’es plus qu’un enfoiré de cyborg.

- Écrase vieux salopard.


Le mercenaire enfonça alors la porte de plusieurs coup de poing de son bras bionique, les trous formé leurs permirent d’arracher le haut de la porte et de s’engoufrer à l’intérieur pour y débusquer les deux raiders.

Ces derniers supplièrent pour leurs vies, ils les attachèrent solidement à une canalisation, dégagèrent la porte et repartirent vers Albert et Begum.

Eux avaient éliminé un autre garde avant que Jericho fasse exploser ses grenades et ouvre le feu, ils se sont retrouvé alors bloqué entre des réfrigérateur et des bacs réfrigéré.

Les raiders dorénavant alerté tenaient leur position dans la pharmacie et au niveau de l’entrée de l’entrepôt.

Bien défendu, Albert et Begum ne pouvaient plus bouger sans risquer de se faire abattre, il n’avait qu’une solution riposter en restant à couvert et espérer l’arrivé de leurs deux compagnons.

Les raiders encore assez nombreux et défoncé au jet et au psycho crurent qu’une sortie pouvait leur être profitable, deux d’entre eux sortirent alors de leurs position pour débusquer les attaquants.

Grossière erreur, le premier armé d’une tronçonneuse, se fit repérer bien avant de passer l’entrée de la pharmacie, Begum l’abattu de son R91.

Le deuxième plus malin sauta par-dessus le comptoir et tenta de déborder les deux mercenaires par la droite, mais Al ses lunettes sur le nez vit sa source de chaleur derrière les étagères et à peine avait-il tenté d’avancé hors de sa couverture qu’il fut abattu d’un tir de magnum qui lui emporta la moitié de la tête.


Les six ou sept raiders encore présent derrière le comptoir de la pharmacie ou au niveau de l’entrepôt n’osait plus bouger et tiraient à l’aveuglette vers les positions ennemis, Jericho et Bob n’arrivant toujours pas, Al ordonna à Beggum de bouger.

Ils foncèrent vers le comptoir, une fois à l’intérieur de la pharmacie il était protégé des tir venant de l’entrepôt et grâce à sa vision thermique il voyait très bien les deux raiders derrière le comptoir.

Maintenant armé de son canon scié il tira à travers le bois du comptoir, blessant gravement les deux ennemis, Beggum ne perdit par une seconde et l’enjamba pour les achever de sa lame.


Alors qu’ils rechargeait leurs armes en cherchant un moyen de se sortir de là, une porte caché derrière une étagère de la remise de la boutique s’ouvrit et un rafale de mitrailleuse partie, Beggum fut touché à la jambe.

Albert la tira immédiatement à couvert, la mitrailleuse sans doute une des deux venant des quai arrosait maintenant la remise et ses balles traversaient même les murs de cette dernière pour siffler à travers la pharmacie.


- « Putain ! Comment j’ai fais pour louper cette porte derrière cette putain d’étagère ! Pesta Beggum alors que Al lui apportait les premiers soins.

- Tant fait pas, moi aussi je l’avais pas vu et j’étais tellement occupé à surveiller l’entrée que j’ai même pas pris la peine de correctement inspecter le fond.

- On a tous les deux commis une belle bourde et dans notre boulot ce genre de truc est mortel.

- T’en fais pas, je ne commet jamais de bourde juste des petites erreurs, tiens un stimpack, . . l’hémorragie va cesser immédiatement, couvre l’entrée.

- Merci, ils vont essayer de passer en force par devant, bordel qu’est-ce que foute les deux autres ?!


Albert s’allongea en travers de la porte et tira ses deux cartouches sur la mitrailleuse, le tireur fut blessé, mais immédiatement la mitrailleuse fut enlevée, la porte s’ouvrit et l’étagère tomba. Deux raiders armé de R91 rentrèrent dans la pièce.

Le jeune homme eu juste de temps de rouler derrière le mur qu’ils tiraient une nouvelle volé à travers la pièce. Beggum ne pouvant pas bouger, un stimpack enfoncé dans la cuisse, tenta de riposter mais ses tirs ne touchèrent personne et elle fut elle même touché en plein gilet, avant de s’effondrer.

Les deux raiders foncèrent vers leurs ennemis pour les tuer tout en tirant de leurs armes, Albert les voyait courir vers eux à travers le mur, mais il ne trembla pas, ne tressaillit pas, rechargea avec un grand calme son arme au milieu des balles qui sifflaient et des bouts de mur qui volaient.

Quand le premier raider passa la porte de la remise il le fit voler d’une cartouche en plein torse. Il tenta de tirer à travers le mur mais le deuxième tir manqua sa cible encore mobile.


- « T’es mort enfoiré ! Hurla le raider en pointa son fusil d’assaut sur Al puis tira, mais l’arme s’enrailla. Non ! Merde ! Cria le raider en tentant de recharger son arme.


Son adversaire, trembla, glissa de ses mains moite sur la culasse d’acier de son arme, alors que Albert saisissant sa chance, couteau à la main plongea sur lui.

Il le poignarda à plusieurs reprise mais l’ennemi renforcé par la drogue le saisi au cou et le plaqua contre le mur.

Il vit dans ses yeux rouge et son teint livide, de la peur et quelques larmes, Albert continuait à le poignarder dans le ventre et glissa sur ses cottes, alors qu’un voile noir tombait sur ses yeux il tenta de frapper à la gorge, au visage, mais le bras de son adversaire le bloquait, il frappa alors dans la veine fémorale. Trop tard il s’évanouit en entendant un coup de feu.


Quand il émergea à nouveau Jericho se tenait au-dessus de lui, il venait d’abattre le raider d’une balle dans la tête, lui et Bob avait remonté l’entrepôt jusqu’à eux. Ceci expliquant que personne n’avait tenté de les attaquer par là, mais aussi qu’ils avaient mit si longtemps à venir les soutenir.


- « Ca va aller chef ?

- Ouais ça ira. Dit Albert encore sonné.

- On a terminé ces enfoiré dans l’entrepôt. Continua Jericho.

- Super boulot, comment va Beggum ?

- Bien elle est légèrement blessé, rien de grave, sa plaie à la jambe s’est déjà refermée.

- Super, je vais me reposer ici un petit moment. Albert avait tenté de se relever mais sa tête tournait et il se sentait faible.

- Récupère chef, on va rappeler Jack et Jean pour poser quelques mines de plus aux entrées pour accueillir comme il se doit nos amis quand ils vont rentrer.

- Parfait.

- Et ces prochains jour on pourra un peu parler de combat au corps à corps, je sais pas ce qu’ils t’ont appris dans l’abri mais c’est à chier. Se moqua Jericho.

- Ça marche veille carne. Répondit Albert.

- Le combat au corps à corps c’est pour moi. Cria Beggum alors que Bob lui retirait son par-balle, ce qui semblait très douloureux.

- Je t’attend Beggum. Albert voulait apprendre, même s’ils avaient gagné le combat, il savait qu’il ne pourrait pas toujours compte sur un coup de chance pour gagner.


Les quatres mercenaires rassemblé ils piégèrent toutes les entrées puis au niveau de l’accueil ils se servirent des deux caméras encore en marche pour surveiller les quais et l’entrée principale.

Malheureusement pour eux les raiders ne les avaient pas utilisé, Albert qui avait repris ses esprits veillait la radio en attendant les messages de retour des motos.

Beggum encore sous jet pour compensé le coup du stimpack n’avait pas perdu de temps, profitant du dopage pour faire un état des lieux rapide, le magasin était un véritable coffre fort pour les raiders de la région, sans doute que certains ayant fuit Springvale étaient venu les rejoindre.

Le frigo de l’entrepôt était rempli de médicaments, Buffout, jet, psycho, rad-away, rad-X med-X, stimpack, free-D contre les dépendances, tout un catalogue, quand Albert la rejoint dans le frigo il se rendit compte du butin conséquent sur lequel ils avaient mit la main, in n’avait même jamais vu certains de ces produits alors que l’abri était exceptionnellement bien fournis par rapport à une clinique des terres désolées comme celle de Megaton.

Dans ce frigo il y avait aussi des dizaines de caisses de Nuka-Cola, Classique, Quantum et Cherry, Albert en aurait bien bu un ça faisait si longtemps, mais il n’était pas glacé, le frigo n’étant plus fonctionnel, ça sera un crime de gâcher en les consommant tiède.

Ils virent aussi du matériel médical de toute sorte, des pièces de rechange pour les armes, des munitions pour huit types d’armes allant de la mitrailleuse au revolver 22. , des explosifs notamment une pleine caisse de grenade offensive et incendiaire. Un mortier avec quatre obus et assez de nourriture pour un groupe d’une centaine d’individus pour un mois.

Jericho repéra deux autres cache plus petite dans le magasin avec du matériel médicale, des armes et de la nourriture. Ainsi que deux protectron hors service mais que Albert grâce au logiciel de contrôle que lui avait installé Moira sur son Pip-boy et les pièces de rechange que recelait ce bâtiment il n’aurait pas de mal à les remettre en marche.

Ils étaient riche, ça ne faisait aucun doute, une fois revendu et les bénéfice partagé ce trésor les mettrai hors du besoin pour toujours.

Cependant ils ne devaient pas baissé leur garde, les raiders allaient revenir pour contester leur contrôle sur le Super-Duper.

Le message vint le lendemain dans la soirée alors que le chef du groupe de mercenaire terminait avec l’aide de Jack de remettre en marche les protectrons.


- « Hé les gars, on est de retour préparez la rampe.

- Bordel qu’est-ce que vous foutez on est là, ouvrez !

- Désolé les potes, la place est prise.

- Putain c’est quoi ce bordel !


Après la vocifération du raider, Bob ouvrit le feu sur le groupe grâce à la mitrailleuse du quai, il fit un carton et toucha sept raider et détruisit six motos. Par ailleurs les huit motos restante réussir à fuirent les quais et partirent en direction de l’avant du magasin.

Ils foncèrent sur la porte principale avant de descendre en trompe de leurs motos et passer les barricades pour s’engouffrer à l’intérieur. Arrivé dans l’entrée les douze raiders aveuglé par le changement de luminosité ne virent pas les mines camouflé sous des journaux et autre détritus.

Elles emportèrent les jambes de cinq d’entre eux, les suivants réussir à passer mais immédiatement pris à parti par les R91 de Beggum et de Bob depuis le bureau de l’accueil.

Un raider eut la présence d’esprit de lancer un fumigène pour couvrir leur avancée, mais alors qu’ils voulaient passer la ligne des caisses et entrer dans le magasin deux protectrons bras levée marchèrent de leur pas pathos mais irrépressible vers eux en déclarant de leurs voix robotiques « Votre présence dans cet espace n’est pas autorisé, déposez vos armes ou vous serez éliminé », quelques secondes plus tard et alors que les raiders continuaient de tirer de leurs armes de fortunes et de leurs fusil à pompe sur l’accueil et sur les protectrons. Ceux-ci ayant encaissé avec brio les tirs du fait de leur blindage épais et de leurs poids frôlant la demi-tonne les empêchant de basculer. Ils ouvrirent le feu de laser sortant de leurs mains composé de pince tripartite, après avoir déclaré « Liste de cible approuvé, ouverture du feu ».

Les lasers identique à ceux des pistolets laser, transpercèrent les raiders en enflammant leurs habits et leurs cheveux et en faisant fondre leurs corps aux points d’impact.

Trois raiders succombèrent aux lasers en hurlants et brûlants, les deux derniers partirent en courant vers l’extérieur, passant fuir par le parking, ils furent déçu quand ils se rendirent compte que Jean les attendaient camouflé sur le pont.

Un autre fut abattu et le dernier se rendit, rejoignant les deux premiers prisonnier.


Les armes et les munitions ramassé, les corps rassemblé, pillé et brûlé devant la porte principale, les mercenaires prirent toute la considération de leurs victoires, Bob parti chercher de quoi boire, Beggum et Jack et de quoi manger et Jean à la surveillance n’en revendiquait pas moins sa bouteille de vin ou du bourbon pour fêter cela dignement, à défaut de trouver du champagne ici.

Albert quant à lui envoya un message à Megaton pour les prévenir que le Super-Duper Mark était prit et qu’elle devait envoyer une grande caravane pour rapatrier les biens les plus importants dans les murs de la ville, comme la nourriture, les médicaments et les munitions, mais aussi Billy Creel et une vingtaine de garde pour tenir la position.


L’alcool coula à flot et les estomac furent remplis, ils étaient heureux de leurs victoires et de leurs richesse, il dansait en écoutant les titres de Galaxy News Radio que les radios notamment celle du Pip-boy captait bien maintenant. La fête avait lieu en plein milieu du magasin dans un zone qui avait été dégagé de ses rayons par les raiders et où l’ont avait disposé des tables et des chaises mais aussi une petite arène. Les trois prisonniers étaient là pour qu’on puisse garder un œil sur eux.

Jean les rejoignit vers 00h alors que Billy Creel et seize garde embauché à la hâte parmi les habitants de Megaton prirent le relais de la garde après que Jean est transmit leur signalement aux protectron qui patrouillait dans le complexe.


- « Je savais que tu nous apporterais la gloire et la richesse Al. Notre chef victorieux !

- Oui tu as encore eu du flair Jericho en misant sur lui.

- Merci les gars mais c’est aussi grâce à vous, je suis peut être le meilleur chef mais je suis entouré des meilleurs mercenaire de toutes les terres désolées.

- Houra !

- Je voulais aussi vous remercier de m’avoir suivit jusqu’ici même si je sais que la paye que je vous propose ne semble plus intéressante maintenant que nous avons trouvé ce trésor, j’aurais encore besoin de vous, au moins le temps que je sache ce qu’il est arrivé à mon père.

- Engage quelqu’un pour le découvrir, il y a des détective très compétent dans tes moyens maintenant, ça sera moins risqué. Conseilla Billy.

- Je vais déjà essayer de rentrer en contact avec GNR maintenant qu ‘on est assez proche, mais s’il n’est pas là bas il faudra quand même que je parte vers une autre destination.

- Je te suivrais où il faudra Chef. Dit Beggum.

- Pareil pour moi. Suivit Bob.

- Et pour moi aussi Capitaine. Dit Jean.

- Je t’avoue chef que l’envie de me taper avec des super-mutants et des hordes de goules me tente moyen maintenant que je peux me payer une place dans la Tower, mais on te doit bien ça. Dit Jack.

- Jusqu’au bout de l’enfer ! Hurla Jericho bientôt suivit par les autres.

- Je peux te trouver tout un tas d’acheteur si tu veux.

- Parfait Billy, toujours des bons tuyaux.

-Je suis là pour ça, bon on va prendre le relais de la surveillance, Larry viendra demain avec une caravane complète pour le ramassage, profitez de votre victoire vous l’avez bien méritez.


Albert était soulagé de ne pas devoir continuer plus avant vers le danger, depuis l’épisode de l’étranglement, il savait qu’il n’était pas encore prêt pour se mesurer au centre de DC. Il devait réunir un meilleur équipement, améliorer son armure et surtout ses techniques de combat au corps à corps.

Mais maintenant c’était l’heure de s’enivrer avec le bourbon de Jean et de se détendre sous les mélodies Rock qui passait à la radio en regardant Jericho et Beggum dansé.

Bob après avoir avalé une bouteille de whisky et six converse de porc aux haricots, Jack somnolait aussi dans un coin, ils partirent finalement avec Jean s’allonger sur les matelas des toilettes.

La danse et l’alcool avait donné chaud aux deux mercenaire ils décidèrent donc de s’occuper de leurs prisonniers, ils seraient vendu dès le lendemain alors autant en profitant maintenant se dirent-ils.

Albert n’approuvait pas ces comportement mais il ne pouvait l’interdire à ses guerriers, ils avaient mérité leurs butins et puis ces hommes étaient des raiders, des tortionnaires et des meurtriers, ils avaient sans doute violé et volé à de nombreuses reprises, ce n’était que justice.

Jericho trouva une jeune fille dans le groupe des trois mercenaire, la crasse et son crâne rasé l’avait d’abord confondu avec les deux autres.

Mais quand Jericho la déshabilla il vit, comme s’il avait trouvé un nouveau trésor, il explosa de joie. Beggum qui avait injecté une dose de Psycho et forcé à avaler des Buffout aux deux autres pour garantir de leurs coopérations après les avoir préalablement déshabillé.

Le spectacle devenait insoutenable pour Albert qui non perturbé par un bon massacre ne pouvait toujours pas soutenir des viols, il préféra quitta la zone et aller dormir avec Jack et Jean.


Le lendemain matin, Albert fut réveillé par un des gardes de Creel pour le prévenir de l’arrivé de Larry et de la caravane. En passant par l’arène il put voir qu’un des prisonnier avait la gorge tranché, l’autre en boule dans un coin ne bougeait plus, tandis que la jeune fille se trouvait au centre de l’arène, il semblait qu’elle avait été le centre de toutes les attentions même celle de Beggum. Bob les avait aussi rejoint pendant la nuit.

La prochaine fois il s’assurerait personnellement de ne laisser aucun prisonnier, le traitement que leur avait fait subir les mercenaires était insupportable pour Albert. Mais il garda le silence et s’occupa de ses affaires.


Larry félicita grandement Al, il le prévenu aussi que Moriarty était de plus en plus agité depuis son départ mais qu’il n’avait rien tenté pour l’instant, Taylor et Kate étaient toujours en sécurité.

Pour la nourriture et les médicaments Larry paya 10 000 capsules, sachant qu’il pourrait en tirer le double, 5000 capsules et le reste en munitions.

Billy Creel paya pour le reste que n’avait pas pu prendre Larry 6 000 capsules, 2 000 capsules et le reste en avance pour la garde du Super-Duper pour les six prochains mois.

Les 3 000 capsules de matériels, munitions et médicament furent offertes à Megaton, un nouveau cadeau de la part d’Albert pour s’offrir les bonnes grâce des habitants.

Les 7000 capsules partiraient chez Moira toujours en guise de prime de fin de mission pour les mercenaires. La technicienne allait devoir acheter d’autres coffre fort au rythme où Albert les remplissait.


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