Fallout : Washington DC

Chapitre 5 : La bombe

9612 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 16/06/2023 10:38

Al dormit douze heures d’affilée, il avait du sommeil à rattraper de ces trois jours mouvementés et des blessures à cicatriser. Il quitta sa couche et descendit l’escalier pour atteindre la cuisine. Larry en sous-vêtement comme Moira prenaient leur café en lisant un magazine de Grognac le barbare pour le mercenaire et une revue d’électronique pour la technicienne.

- « Bien dormi, le yao-guai ?

- Désolé je parle pas chinois, uniquement français, arabe, espagnole et anglais bien sûr.

- Tu as appris toutes ses langues à l’école ? L’interrogea Moira.

- Ouais j’ai pris toutes les cours supplémentaire de langue avec Béatrice et M,Brotch, je me suis pas mal instruit tout seul aussi avec les manuels de langues que j’ai pu trouver.

- Et le chinois n’en faisait pas parti ? C’était pourtant la langue parlé par la moitié des habitants de la planète avant la guerre.

- Ceux qui ont construit les abris devaient considérer qu’il ne resterait plus de sinophone après la chute des bombes.

- Tu m’en diras tant…

- Larry adore lire des livres d’histoire.

- C’est une horrible bête les yao-guai, très rapide, robuste et plutôt agressive.

- Et c’est à ça que je t’ai fais penser en me levant ce matin ?

- Non, c’est parce qu’elles hibernent, comme toi cette nuit.

- Très marrant, bon qu’est ce que je peux faire pour vous, vous m’offrez le gîte et le couvert, la moindre des choses c’est que je vous donne un coup de main ?

- C’est Moira la boss, c’est elle qui décide.

- C’est très gentil Al, mais pour l’instant je n’ai pas besoin de tant d’aide que ça et le plus important c’est que tu fasses quelque chose en ville pour te faire voir des habitants et gagner des capsules.

- Et tu as une idée d’où je pourrais aller ?

- Vas voir Walter, il cherche tout le temps de la main-d’œuvre.

- Il va mettre des années à s’enrichir en travaillant chez Walter, on pourrait le mettre dans l’équipe de récup plutôt, avec ces compétences…

- … je pourrais aussi réduire ta solde.

- Mon gars il va falloir que tu bosses chez Walter.

- Ne t’inquiète pas Larry, Moira va garder ses capsules et moi je vais me remplir les poches chez Walter, d’ailleurs où est Ben ?

- Il est partit il y a une bonne heure, il doit être chez Moiriarty pour affaire de toute façon aujourd’hui le saloon c’est l’un des seuls établissements avec la taverne des Stahl qui est ouvert ».


Incroyable que le dimanche soit jour de congé dehors aussi, pourtant aucun de ces gens n’ont l’air chrétien ni même d’avoir entendu une seule fois parler de la bible. Après avoir tenté à de multiples reprise de contacter Amata par l’intermédiaire de son Pip-Boy, il dût se rendre à l’évidence, aucune réponse de sa part ne signifiait que deux choses, soit elle avait réussi à rentrer dans l’abri et le brouillage de celui-ci l’empêcherait de communiquer avec l’extérieur, soit elle était morte. Dans les deux cas il devait l’oublier, dorénavant leurs chemins c’était séparé, il devait s’y faire.

Al cette douloureuse constation faite s’empressa de quitter les réserves de Craterside pour monter de deux niveaux jusqu’à la station des eaux dirigé par Walter.

Quand il entra dans la bâtisse il fut atterré par la pagaille qui y régnait, comment une telle installation qui dé-servait en eau toute la ville pouvait-elle fonctionner. Tous ce qui la composait était rouillé ou sur le point de rompre. Il remarqua en deux minutes plusieurs mal fonction et une erreur flagrante de conception. Un vieil homme légèrement voûté, le teint hâlé et la barbe blanche vint à sa rencontre.


- « Tu dois être Albert notre visiteur d’abri.

- Exact et vous Walter le patron de ce tas de rouille.

- Tu ne peux pas t’imaginer comme c’est compliqué de tenir tout ça en marche.

- J’imagine, vous avez besoin d’aide ?

- J’emploie déjà une dizaine de gars, en vérité ce n’est pas le nombre de main qui me manque mais plutôt des matériaux en bon état et certainement une restructuration de ce bordel, ça fait des années que je me suis laissé dépasser.

- Je vois, je pense que je pourrais vous aider mon vieux.

- Ah bon ? On t’a appris à gérer une pression de trois bars sur une installation de récup avec un approvisionnement aussi aride que ce foutu désert. On t’apprend ça dans ton abri ?

- Non la pression est plutôt de 2 bars dans l’abri et le matériel même s’il vient à manquer est plutôt accessible. Ce qui me dérange surtout c’est la conception. En détournant ces deux arrivés et en mettant la pompe ici je pense qu’on arriverait à faire tenir tout ça debout.

- Je l’aurais bien fait il y a deux mois déjà mais j’ai des problèmes de fuites à régler en urgence sans compter les dégâts sur l’arrivé principale et le réservoir nord. L’attaque à fait pas mal de dégâts là bas.

- Si vous m’embaucher je peux m’occuper de la restructuration ici pendant que vous gérez les réparations en ville ?

- Tu penses faire ça tous seule ?

- Ouais sans problème et si vous parvenez à me trouver un générateur à fusion et assez de conduite en bon état je peux vous faire un système qui tiendra toute une année sans pane.

- Eh ben, tu sais quoi, même si ce que tu me racontes n’a aucun sens, je suis tellement désespéré que je vais accepter, enfile cette blouse ça serait dommage d’abîmer ta belle combinaison. »


Albert réussi à tenir sa promesse en une demi journée de travail il parvint à rationaliser le système de pompage. Il prit l’heure qui lui restait avant le retour de Walter pour explorer la ville et repérer les possible amélioration sur le système de distribution. Une constatation le frappa également, l’eau qui était pompée était de toute évidence contaminé mais de multiples stations d’assainissement avaient poussé dans la ville, surtout au niveau des commerces. Des hommes de Moriarty les géraient, grâce à un savant dispositif utilisant des rad-away et de filtration-évaporation. Un système rudimentaire par rapport à celui de l’abri mais très efficace.

En y repensant c’était également le cas de cette station, on leur avait toujours promis un monde inhabitable où la civilisation était morte. Appuyé contre la balustrade en observant la ville grouillante sous ses pieds, il vu que c’était faux. La vie s’était accroché aussi affaibli fut t’elle et recommençait à prospérer sous une nouvelle forme.


- « Alors tu as bien avancé ? Dit Walter en venant s’appuyer à la balustrade avec Al.

- J’ai fini chef.

- Déjà ?! Je crois que je t’embaucher finalement. Walter tandis une cigarette au jeune homme.

- Des cigarettes ?

- Proscrit dans l’abri je sais, mais tu n’es plus dans l’abri.

- C’est vrai. Al porta la cigarette à ses lèvres tandis que les vieille homme de ses mains noires et abîmées lui allumait.

- Rien de mieux après une bonne journée de travail que de s’allumer une clope, la détente chez Moriarty c’est bien aussi mais tu es peut être un peu jeune pour ça.

- J’ai 20 ans l’ancêtre.

- 20 ?! Je t’en aurais donné 15 maximum. De toute façon garde ton argent le saloon c’est la fin de toute fortune.

- Vous saviez que les cigarettes étaient interdites dans l’abri ?

- Ouais, respire la fumée, ces cochonneries ne sont pas donné, je dois travailler une journée pour m’en payer un paquet fermée, alors la gâche pas. Al s’exécuta et toussa immédiatement.

- Bordel vous voulez m’empoissonner.

- Mais non, tu verras que tu finiras par y prendre goût.

- Ça m’étonnerait. Dit-il en laissant le reste du tabac à Walter.

- Un certain James a vécu ici il y a une vingtaine d’année, il venait aussi d’un abri.

- Vous avez vu James ?

- Ouais il est repassé il y a quelques jours chez Moriarty, je pensais qu’il était mort depuis tout ce temps.

- Je savais qu’il était encore en vie.

- Mais attends, il serait pas de ta famille ?

- Si c’est mon père.

- Bordel il nous avait fait promettre de ne rien dire à son fils sur son passage, j’oubliais que vous êtes tous parenté dans les abris.

- Quoi ?! Comment ça vous ne deviez rien dire ?!

- Une parole est une parole, reteins ça, c’est très important dans les terres désolées. Aller viens on va voir ce que tu nous a bricolé. »


Par rapport à la complexité des installations de l’abri et la charge de travail revoir les embranchement archaïque de cette station avait été assez simple pour Albert. Et Walter le paya douze capsules pour ce travail. Il lui offrit également un poste en tant que chef d’équipe. Ça lui laisserait plus de temps pour gérer la station et organiser les futurs réparations.

Albert compris quand en quittant la bâtisse il croisa l’équipe de Walter. Soit trop jeune, soit trop vieux, de toute évidence illettré et sans qualification. Ils étaient là pour servir de mains aux maîtres des eaux de la ville mais cela rendait très mauvaises toutes leur initiative. Albert aurait maintenant le temps de les former.

Ils partirent tous dans les sommet nord de la ville, au se trouvait le saloon de Moriarty. Un établissement qui servait boisson et compagnie.

En pénétrant dans cette immense maison, les vapeurs d’alcool et l’odeur de transpiration prirent Al de dégoût. Mais ses mauvaises sensations furent vite dissipés par deux verres de whisky, les néons aux couleurs vives et les tenues légères des hôtesses.

Le bruit ambiant, les rires avec ses nouveaux collègues, les lumières hypnotisantes et l’alcool adoucir l’esprit du jeune homme. Mais il pensait toujours à son père et à ce que Walter lui avait dit, ou plutôt ce qu’il refusait de lui dire.

Il finit par se lever pour payer sa tournée, arrivé au bar il s’apprêta à passer sa commande quand soudain un mort-vivant lui fit face. Un homme, ou plutôt ce qu’il en restait, suintant, la chair en lambeaux, le crâne dégarnis. Le cadavre ambulant astiquait une choppe de bière et en regardant Albert d’un regard non-challant lui lança.


- « Qu’est ce qu’il te faudra mon gars ?

- Euh… Six bière… s’il te plaît.

- Polis la peau-lisse, ça m’arrive rarement.

- Peau-lisse ?

- Ouais par rapport à la mienne.

- D’accord, euh désolé, mais c’est une maladie ce que tu as là ?

- Une maladie ? Ouais on peut dire ça. Je suis une goule quoi, me dit pas que tu n’en as jamais vu ?

- À vrai dire non. Albert ouvrit sa blouse de travail pour laisser voir sa combinaison d’abri.

- Tu viens d’un abri, ok je comprends mieux.

- Mais c’est quoi une goule alors ?

- Un humain qui a pas eu la chance de se trouver dans un abri quand les bombes sont tombés.

- Ok donc ces les radiations qui t’ont fait ça ?

- Ouais les radiations ou la peste ou un peu des deux, de toute façon c’est pas très important, mais des fois je me demande si ça valait vraiment le coup de survivre pour ça.

- Tu fous la déprime pour un barman.

- Je t’assure que c’est pas drôle tous les jours d’être une goule, entre le racisme, les insultes et les bouts de peaux qui tombent dans les verres.

- De peau ? Le jeune homme observa immédiatement sa bière pour essayer d’y trouver un beau de goule.

- Je rigole pour les bouts de peaux, mais le reste est vrai.

- Ok, tu m’excuses je vais aller me pendre.

- Bizarre d’habitude les clients aime bien avoir un barman qui a une vie plus misérable que la leur.

- La mienne est sûrement pas encore assez misérable.

- Laisse le temps aux terres désolés de faire leur travail.

- Albert au fait. Dit-il en lui tendant la main.

- Gob. Répondit la goule en serrant la sienne.

- Tu viens d’où Gob ?

- Underworld dans le centre de DC.

- Connais pas.

- Ouais on essai de rester discret beaucoup de gens ne nous aime pas trop.

- De l’ignorance avant tout j’imagine.

- Ouais sûrement.

- Dis maintenant qu’on est devenu pote, tu connais pas un certains James, c’est un ami à moi, il a dû passer il y a quelques jours.

- James ? Euh… je …

- Gob ! Je t’ai déjà dis de ne pas parler avec les clients retourne en cuisine, il faut sortir les fritures.

- Enchanté, Moriarty pour vous servir, monsieur ?

- Jonas, Jonas Palmer.

- J’espère que tu passes une bonne soirée dans mon établissement Jonas.

- Oui c’est très sympa.

- Bonne soirée alors.

- Bonne soirée. »


L’homme grand les cheveux volumineux et rabattu en arrière, grisonnait. Il portait des vêtements en très bon état, un t-shirt d’un blanc immaculé, un pantalon et un veston de cuir. Même ses chaussures des bottines étaient parfaitement cirées. Il était de toute évidence riche et ne sortait que rarement de son établissement. Étrangement il n’avait pas reconnu Al, ce dernier étant revêtu de sa blouse et partiellement couvert de poussière et de graisse. De plus il ne l’avait vu que de loin durant son procès sur la place de la bombe. Le jeune homme comptait bien recueillir ses informations sur son père mais il pourrait encore interroger le shériff ou ce tenancier mais d’ici une semaine ou deux quand il aura gagné sa confiance.

En quittant le saloon ce soir là il remarqua un groupe d’homme en costume au fond de la salle. Walter lui dit qu’il s’agissait de Burke et de ses gars. Personne ne savait d’où ils venaient mais c’était un invité de Moriarty donc personne même le shériff ne cherchait à savoir.


Les jours qui suivirent se ressemblèrent, puis les semaines, Albert travaillait à la station où il avait permis à Walter et son équipe de reprendre du terrain sur la décrépitude de l’installation. La ville était de nouveau complètement desservis en eau. Bron quand à lui avait pris ces trois semaines pour se refaire une réserve de capsules en commerçant avec le camp de marchands et la ville, Al dû reconnaître qu’il avait de la ressource et de bonnes relations pour amasser une telle fortune en si peu de temps.

Grâce à elle, il équipa une nouvelle caravane et paya deux mercenaire pour la protéger, Bron proposa au jeune homme de le suivre dans son retour vers Canterburry Commons. Albert refusa il avait décidé de retrouver son père ou au moins d’apprendre ce qui l’avait fait quitter l’abri en le laissant derrière lui.

Pour cela il avait un plan, vu que la quête d’information n’avait rien donné ni au près du shérif, ni au près des Stahl, il avait décidé de passer plus de temps au saloon. Les capsules récolté chez Walter lui permettait maintenant de se payer la compagnie d’une de ses hôtesses. Pour gagner la confiance de Moriarty il ne pouvait se contenter de boire des verres avec ses collègues, il devait aussi s’immerge complètement dans son milieu et y dépenser une quantité ostensible de capsules.

Ce soir là après le départ de Bron vers l’est, il pénétra dans le saloon comme à son habitude accompagné de Walter, mais au lieu de s’asseoir à table avec lui il parti immédiatement vers le fond de la pièce vers l’escalier qui montait aux étages, ici il y avait un salon. On pouvait s’y prélasser dans des canapés en payant des verres aux hôtesses avant de les emmener dans les chambres.

Il n’y avait pas grand monde, il avait l’embarra du choix en ce qui concernait les prostitués, il pensa d’abord choisir, la plus belle, puis la plus jeune, avant de se raviser sur celle qui semblait avoir le plus d’expérience.


- « Nova, enchantée. La femme d’une trentaine d’année, aux cheveux rouge soigneusement coiffé en carré ondulé. Tendue sa main au jeune homme.

- Albert, pareillement. Il s’assit à côté d’elle et pu apprécier son parfum florale, elle était habillé d’une robe bleu nuit si légère qu’elle semblait flotter sur elle.

- Tu me payes un verre Albert, il fait chaud ce soir.

- Comme tous les jours dans ce putain de désert.

- Tu l’as dit.

- Deux whisky Gob ! La goule s’activa immédiatement pour remplir les verres et les apporter à ses amis.

- Alors tu bosses avec Walter ?

- Exact, mais aujourd’hui ça se voit pas, j’ai pris un bain et je me suis soigné. Effectivement en plus d’un bain Al avait enfilé sa combinaison d’abri qu’il ne portait plus depuis plusieurs semaine, Harry avait pris soin de la lessiver.

- Oui le gars d’abri et si je me trompe pas tu étais déjà là pendant l’attaque des raiders.

- Tu es bien renseignée.

- Pour une pute tu veux dire ? Le regard piquant de Nova et son ton agacé firent d’abord croire à Al qu’il l’avait vexé.

- Non, je veux dire qu’en passant ta journée enfermé ici, c’est compliqué de se tenir au courant de ce qui se passe en ville.

- Eh ben, tu serais que les trois quarts des hommes de la ville passe au moins une soirée de la semaine ici. Que leurs femmes ne veuille plus les toucher ou qu’il soit veuf ou célibataire ils viennent nous voir pour un peu de compagnie. On a même des filles parfois, tout le monde vient ici.

- Les filles payent moitié tarif ?

- Non certainement pas et il se trouve que les filles sont souvent les moins attentionnés malgré ce qu’on peut croire.

- Tu dois alors être l’oreille qui reçoit beaucoup de confession ?

- Les confession sur l’oreiller, évidemment. Ils partagèrent un rire convenu.

- Merci Gob. Déclara Nova en souriant au barman.

- Merci mon pote. Al lui lança aussi un sourire en lui glissant quelques capsules dans la sacoche. D’ailleurs je pense que j’aurais besoin de me détendre ce soir, tu fais des forfait découverte ?

- T’es un marrant toi, et t’es plutôt pas mal, on dira 30 capsules ?

- Moitié prix, t’es aussi belle que je généreuse Nova.

- Arrête ton char et suit moi en haut. »


Albert passa plusieurs heures avec Nova, il passèrent la plus part du temps à discuter, il gagnait progressivement sa confiance. Des visites répétés lui garantirait une source fiable, comme elle l’avait dit toutes la ville venait au saloon et les putes parlaient beaucoup entre elles. Malheureusement pour lui Nova n’avait jamais parlé à son père, il s’était contenté de discuter avec Moriarty et Walter, et d’avantage avec Moriarty d’après ce qu’il en savait.

La quête d’information au près du shériff ou d’autres résidents de la ville ne donna rien, , le vieux ne lâcherais pas un mot, il tenait à sa promesse. Al le remarqua après deux mois de travail avec lui c’était un homme de parole, en dehors de ça, le secret qu’il gardait semblait d’avantage protéger Albert que de protéger l’intégrité de Walter.

Ceci ne fit que attiser d’avantage la curiosité du garçon, il redoubla d’effort au près de Nova qui fini par parler de lui à Moriarty, le contact allait se faire.


- « Tu as vraiment sauvé la vie du shériff et de Moira pendant l’attaque ?

- Ouais, et ce n’est pas pour être présomptueux mais je pense avoir sauvé tous les habitants de la ville en même temps.

- Carrément ? Eh ben, t’es un vrai héro.

- Ça doit bien me valoir des services gratuit non ?

- Tu te fous de moi, ça doit déjà faire un mois que tu baises à l’œil.

- Ah ouais effectivement, après tu n’as pas l’air de t’en plaindre.

- Ta conversation est agréable à défaut d’autre chose.

- Tu insinue que je suis gauche ?

- Non c’est plus une constatation qu’une insinuation.

- Je te rappel que j’ai payé pour la nuit Nova, j’ai tous le temps de te prouver le contraire,

- Je ne demande qu’à voir. »


Le lendemain matin alors qu’Al s’apprêtait à partir, Nova marmonna dans son oreiller.


- « Moriraty a dit qu’il voulait te voir, passes dans son bureau avant de partir.

- Il va sûrement me parler du pris révoltant que tu me fais.

- Non c’est pour un boulot je crois.

- Tu as réussi à me vendre au près de lui alors ?

- Tu verras bien.

- Ok j’irai le voir, bonne journée Nova.

- Bonne journée Al. « 


Albert avait repéré depuis plusieurs semaines ses hommes lui traîner autour, il le surveillait, pour lui offrir un job de sécurité, peu probable il était déjà bien entouré de mercenaire et de fidèles. Quoiqu’il ne serait sans doute pas contre un nouveau garde qu’il pourrait payer moins cher, pendant un temps seulement, mais un temps de gagné. Ben avait bien expliqué à Al comment marchaient ce genre de gars, aux capsules, il n’y a que ça qui comptait pour eux. Quand il pénétra dans le bureau du chef, alors qu’un garde venait de lui ouvrit la porte, deux autres vinrent le fouiller puis se replacèrent au fond de la pièce. Moriarty assis au fond de sa chaise, sur son bureau, des hollodisques et des papiers posés sur ce dernier, mais aussi un canon scié et quelques cartouches. Ses gardes étaient armés de 10mm.


- « Bonjour Albert, ou devrais-je t’appeler Jonas ?

- Bonjour Moriarty, les gars, tu sais comment sais, on est jamais trop prudent. Moriarty avait évidemment fini par découvrir la véritable identité d’Albert.

- C’est vrai, tu as passé une bonne nuit ?

- Merveilleuse.

- Nova est vraiment une bonne fille, ça fait dix-huit qu’elle bosse pour moi, tu te rends compte ?

- Ça fait un baille. Dix-huit ans d’esclavage se dit 101.

- J’te raconte pas.

- Elle m’a dit que tu m’as fais venir pour un boulot ?

- Ouais j’imagine que réparer la tuyauterie du vieux Walter ne te rapporte pas grand-chose ?

- Non c’est vrai.

- Ben moi je te propose une mission qui pourrait te rapporter deux mois de salaire.

- 168 caps pour une mission ? Ça m’intéresse racontes.

- Depuis que les raiders se sont barré de Springvale et réfugié dans l’école, d’autres groupes de pillards on prit position dans la ville. J’te fais pas un dessin mais notre alcool et notre drogue passe par là.

- Tu veux que j’aille renégocier ton contrat avec eux ?

- Il est malin le petit.

- Pourquoi moi ? Les deux zigoto ne pourrait pas s’en occuper ?

- Eux non, ils doivent rester ici j’ai des invités que je garde à l’œil et puis au vu de tes compétences pendant l’attaque et de ton intelligence tu vas bien t’en sortir.

- Ça ne répond pas à ma question.

- Tu es bien le fils de ton père toi.

- Mon père ?

- Oui James.

- Tu l’as vu récemment.

- Chaque chose en son temps, d’abord la mission.

- Dis moi.

- Il y a une pute, Sylver, qui s’est tiré avec mes capsules ça fait maintenant trois mois, elle s’est réfugié chez ces gars, j’ai négocier plusieurs fois avec eux pour la récupérer elle et la somme. Pourtant elle n’est toujours pas là, il faudrait donc me la ramener, entière de préférence et les 2000 capsules qu’elle m’a prit.

- Comment je peux être sûr qu’elle les aura encore ? Peut être qu’elle les a donné pour sa protection ou peut être qu’elle a tout dépensé en jet ?

- Dans tout les cas les capsules devraient encore être sur place.

- Peut être qu’ils sont partis dans les poches des raiders pour financer l’attaque.

- Non d’après mes renseignements ce n’était pas Boppo qui s’occupait de la drogue et de toute manière je veux cette somme, il me l’a doivent pour ne pas avoir respecté le contrat, alors tu pourras la prélever directement dans leurs fonds, s’ils n’ont pas assez de caps, tu prendras leurs armes et leurs fringues.

- Ils sont combien et ça sera quoi mes armes ?

- Ils sont une petite dizaine, mal armé et deux de mes gars viendront avec toi, pour ce qui est de l’arme elle est devant toi, ce magnifique canon scié, un bon, c’est avec lui que j’ai commencé le boulot, sommaire mais efficace et très intimident. Tu peux y aller, maintenant que Boppo est crevé il faut montrer à cette racaille qui est le nouveau chef du coin, il est temps que Megaton reprenne possession de Springvale. De toute façon Jericho est déjà briefé.

- Alors ton boulot ne consiste pas seulement à être assis derrière un bureau et encaisser les capsules des putes.

- Comme tu le vois.

- Mais dis moi c’est quoi mes garantis pour risquer ma peau ?

- Des capsules et les informations que tu cherches sans succès depuis un mois.

- Ouais mais ça me suffit pas, les capsules et les infos c’est bon pour les putes, j’ai besoin de relations et de respect.

- Aussi intelligent que James mais dix fois plus drôle, tu ne penses pas avoir redoré ton image en sauvant Billy, Simms et Moira au mur ? Laisses moi te dire gamin, si tu rentres de cette mission avec mon fer blanc je peux t’assurer que tu seras le petit con le plus riche et le plus respecté de la ville.

- Tu m’as convaincu, je marche. Albert se leva et serra la main du tenancier.

- Parfais, tiens ton flingue et une armure de cuir pour renforcer ta combinaison d’abri. N’oublie pas Albert, écoutes bien Jericho, il sait ce qu’il fait, il le fait depuis très longtemps. »


Albert ramassa le canon scié et les cartouches et sorti du bureau pour rejoindre la salle, il s’assit à une table pour déguster une tisane de mutfruit et un ragout de rataupe. Malgré que les mets de l’extérieur l’avait pour commencé régalé, il avait vite découvert que les denrées de fête n’étaient pas les denrées de tous les jours. La viande de rataupe même bien préparé par Gob restait très coriace, mais il fallait bien se nourrir et à faible coût, pour l’instant du moins.

Il contrôla méticuleusement son arme, la nettoya, contrôla une à une les cartouches, avant de se rendre compte que Jericho était rentré depuis une bonne dizaine de minute et l’observait.

Il fini par se lever et vint le rejoindre, suivit par un autre gars de Morirarty.


- « Bien l’entretien de tes armes c’est le béaba. Lui dit le premier homme en s’asseyant.

- Pareil pour tes munitions, une munition ou une arme de merde peuvent te sauter à la gueule. Compléta Jericho.

- Merci les gars pour les conseils, mais je savais déjà monter et démonter un 10mm les yeux bandés à 10 ans.

- Et moi qui pensait qu’on avait à faire à une chochotte d’abri.

- On a dû tomber sur l’exception.

- Bon vous allez continuer à me sucer les doigts de pieds ou on peut parler boulot ?

- Il me plaît le gamin, vas y Joke fais lui le topo.

- Il y a un ancien ranch au nord ouest de Springvale, des pillards y crèche avec Sylver et les deux putes qui l’ont suivit. Ces pillards bossaient pour Boppo et s’occupait de la drogue mais depuis tes exploits sur le mur et la mort de Boppo ils essaient de reprendre le contrôle du coin.

- J’imagine qu’ils ont commencé par augmenter les prix ?

- Exact et maintenant ils veulent l’exclusivité, soit qu’on leur achète la totalité de leur production. Mais ça va pas on a déjà un bon contrat avec Doc Hoff de Canterbury, ensuite leur laisser s’emparer de tous le marché de la région va les pousser à s’armer d’avantage et ils finiront tôt ou tard par attaquer les convois et prendre la place des raiders du numéro 13 qui restent dans l’école.

- Ensuite ils vont être adoubé par les tarés d’Ever Green Mils et on aura de nouveaux raiders dans les pattes.

- Donc il faut qu’on leur mette la laisse avant que ça dérape.

- Ouais mais je te préviens 101 ça va être sportif, suis bien mes ordres et tout ce passera bien.

- Ne crois pas que tu as fais tes preuves pendant l’attaque et en survivant aux raiders, si tu foires cette mission Moriarty ne t’engagera pas. Dit d’un ton très sérieux Joke.

- J’ai capté les gars, on peut y aller.

- En route. »


Ils partirent sur le champ, Jericho grand homme le cheveux rare et la barbe mal rasé, le regard dur il avait une méchante cicatrice qui couvrait toute sa joue gauche, couvert de cuir et de kevlar des pieds au cou et d’un magnifique fusil chinois en meilleur état que celui du shérif. Son langage vulgaire et ses manières rustres étaient la marque d’un passé trouble, sans doute à l’extérieur ou il a dût bourlinguer un bon moment. Il avait aussi une vilaine toux qui ne l’empêchais pas de fumer cigarette sur cigarette, le cancer ou le plomb, il avait choisi sa mort.

Il prit quand même soin de couvrir d’un tissu son crâne dégarni pour le protéger du soleil avant d’un donner un à Albert pour qu’il fasse de même.

Le deuxième Joke, était petit et blond, les yeux bleus caché sous des lunettes de soleil, il maniait un pistolet mitrailleur 10mm, son allure nonchalante et sa démarche décontracté faisait presque oublier qu’il était un redoutable combattant. Il n’était pas mercenaire comme Jericho mais au service complet de Moriarty, Harry l’avait dit à Al, Joke était l’un des meilleurs homme de main de Moriarty et bossait déjà pour le père de ce dernier, avant qu’il ne meurt il y a une quinzaine d’année et qu’il ne lègue l’affaire à son fils.

Joke couvrit sa chevelure blonde d’un chapeau à bord plat. Le soleil était mordant à l’extérieur et l’ombre rare, une protection était indispensable.

Il se trouvait avec deux guerriers de talents, autant en profiter pour apprendre deux ou trois choses, même s’il ne perdait pas de vu son objectif premier, prendre pied dans la ville et récupérer les infos sur son père.

Ils arrivèrent à proximité du ranch deux bonnes heures de marche plus tard, l’endroit était mal protégé. Quelques pillards, mal habillé et équipés d’armes contondantes protégeaient l’entrée, un autre armé d’un fusil faisait le gué au sommet d’un silos, tandis que quelques familles évoluaient dans la cour, des enfants y jouaient tandis que les adultes y travaillaient.

Tout cela ne ressemblait en rien au QG des raiders à l’école, ces gens ne ressemblaient d’ailleurs pas à des raiders. Après tout ils lui avaient dit, ce n’était que des pillards pour l’instant, faible, qui se comptait de produire du jet et du psyko.

Le groupe resta en planque dans un bâtiment à proximité jusqu’à la tombé de la nuit, buvant leur eau et mangeant quelques boîte de conserve préparé par une des travailleuses de Moriarty. Jericho était très concentré et scrutait continuellement, une clope dans la bouche, de ses jumelles les occupants du ranch.

Joke quand à lui après avoir une dernière fois contrôlé son équipement raconta quelques histoires de combat à Al. D’avantage pour l’impressionner que pour lui donner des leçons utiles, Albert n’était de toute façon pas né de la dernière pluie et de sa courte expérience à l’extérieur en avait déjà vu pas mal, il resta de marbre aux exploit du porte flingue, mais ne se priva pas de sympathiser avec lui.

La nuit tombée, les hommes se mirent en mouvement, en progressant discrètement jusqu’aux gardes qui commençaient à piquer du nez.

Jericho passa à l’action le premier en envoyant une grosse pierre sur la tête d’un des deux gardes, il s’écroula en grognant, Joke plongea sur le deuxième et lui trancha la gorge de sa lame.

Albert ne perdit pas de temps et courut jusqu’au abord de la bâtisse principale, elle était grande et en relative bon état, par rapport aux autres bâtiment du secteur, même si s’était évident qu’elle avait été complètement rénovée.

Il en profita pour regarder par la fenêtre, à l’intérieur de nombreuses personnes, essentiellement des hommes mais aussi de nombreuses femmes et enfants, qui dormaient, peut être une vingtaine.

Joke fit un signe à Jericho et couru à pas léger vers le silos pour s’occuper du dernier garde.


- « Avec moi 101. Ordonna Jericho.

- Je te suis. »


Il firent le tour de la maison où le mercenaire crocheta la serrure de la porte arrière, ils pénètrent dans la maison. Jericho fit un signe à Al pour lui indiquer de sécuriser l’étage du bas, tandis que lui monta immédiatement à l’étage.

Albert fit un tour des lieux, aucunes armes, aucun tatouage, ni même de coiffure extravagantes, ces gens n’étaient pas des pillards, il trouva bien de la drogue mais en petites quantité, ça pouvait bien être les déchets de la consommation de deux ou trois personnes, pas plus. Ni aucune installation de production de jet ou de psyko.

Soudain un homme lui fit face, il venait de sortir des toilettes. Al le plaqua au mur, la main sur sa bouche pour l’empêcher d’hurler et son canon scié appuyé sur sa poitrine, l’homme mal nourri, sale, habillé d’habit rapiécé et puant leva immédiatement les mains, il était terrorisé.


- « Où est Sylver ? Chuchota Albert.

- En haut. Répondit l’homme tremblant. »


Al se retourna mais vit Jericho redescendre en traînant la femme par les cheveux tout en poussant de son fusil trois autres femmes précédées de deux enfants, la femme hurlait et se débâtait. Joke entra à son tour par la porte principal en l’enfonçant d’un coup de pied.


- « Emmènes le dans le salon. Joke fini de sécuriser le bas. Ordonna à nouveau le mercenaire.

- C’est quoi ce bordel ?! Questionna immédiatement Albert.

- Ta gueule et suis moi. Jericho ne voulu donner aucune explication. »


Il traîna la femme au milieu du salon alors que tout le monde s’agitait en se réveillant autour d’eux. Albert poussa l’homme au centre de la pièce avant de pointer de son arme les occupants pour les empêcher de s’enfuir. Jericho fouilla brièvement les habitants de son côté de la pièce pour y trouver des armes, sans succès, tandis que Joke faisait de même de son côté avant de prendre la parole.


- « Tout le monde reste au sol ! Ne vous inquiétez pas, on ne vient que pour passer un message. Jericho lança un rilsan à Albert pour qu’il attache les mains de Sylver. Elle était assez âgé une bonne quarantaine passée, les cheveux soigneusement coiffé et d’un gris argent très particulier, son regard à la fois haineux et terrorisé glaça cependant le jeune homme mais il fini son travail avant de regagner l’entré du salon pour couvrir la pièce grouillante.

- Qu’est-ce que vous nous voulez. Hurla une femme en serrant son fils contre elle.

- J’y viens ma p’tite dame. On représente les intérêts de Monsieur Moriarty sur ces terres, et cette pute Sylver a volé Monsieur Moriarty de plusieurs millier de capsule et emmené deux autres putes avec elle, provoquant une perte conséquente pour notre employeur. Les renseigna alors Joke.

- Emma, Liz debout ! Jericho menaça deux femmes de son arme, elles se levèrent.

- Vous le saviez forcément et au vu du nombre de provisions et de médicaments dans ce taudis je pense que vous en avez bien profitez. Pendant que Jericho parlait, Joke attachait les deux femmes l’une à l’autre à l’aide de trois rilsan.

- Je vous en pris Monsieur on mourrait de faim… Dit un vieil homme en se levant.

- Restes au sol toi ! Le mercenaire frappa de sa crosse le crâne du vieil homme qui s’effondra en se tenant la tête.

- Jericho t’es vraiment une ordure. Dit Sylver en se penchant sur le blessé.

- Merci trésor. Comme disait mon collègue, votre participation à ce vol vous rend tout aussi coupable que nos trois chères putes ici présentes. Cependant Monsieur Moriarty dans sa grande générosité consent à laisser passer cette fois ci. Mais en échange il va récupérer toutes vos provisions et vos médicaments.

- Non ils en ont besoin, il y a des enfants et des malades ici, j’ai encore 1000 caps prends les. La proposition de Sylver ne fit pas sourciller Jericho.

- Ça ne suffira pas pour payer ce que tu lui dois.

- Tu ne peux pas faire ça, ils vont mourir.

- Si regardes, Joke, Al remplissez les sacs avec tout ce qui traîne.

- On va mourir de faim. Hurlèrent plusieurs habitants en s’agitant de plus en plus.

- Rien à branler. Hurla à son tour Jericho se montrant de plus en plus menaçant.

- Al viens m’aider. Demanda Joke qui peinait à terminer d’attacher Emma et Liz, tout en tenant son arme et en s’assurant que personne ne bouge.

- Al bouges toi. Repris Jericho en voyant que le jeune homme hésitait à obéir. »


Un habitant se leva et de son revolver dissimulé sous un meuble tira sur Joke, ce dernier prit la balle en plein dans la gorge. Il répliqua immédiatement d’une rafale sur l’assaillant qui s’écroula dans une gerbe de sang. Le sbire de Moriarty la main appuyé sur sa gorge se vit dépasser par les résidents qui se ruèrent sur lui pour lui subtiliser son arme. Jericho frappa de sa crosse autour de lui pour garder les otages à terre mais ces derniers s’agitaient de plus en plus, malgré les supplications de Sylver pour qu’ils gardent leur calme. En voyant son collègue débordé et Al refusant toujours de bouger Jericho perdu patience et s’apprêta à faire feu.

Albert, que Jericho n’avait pas vu bouger bloquait maintenant sa culasse pour l’empêcher de tirer. De son autre main il avait une grenade subtilisé également au mercenaire pantois. La goupille rebondissait au sol tandis qu’il exhibait l’explosif à tous.


- « Tout le monde reste calme ! Si je lâche cette grenade aucun d’entre nous ne s’en sortira indemne !

- De toute façon si on vous laisse faire on va crever de faim. Hurla un homme. »


Après la déclaration de cet habitant et tandis que cinq personnes empêchaient toujours Joke de bouger alors qu’il se vidait de son sang. Albert retira le chargeur de Jericho et vida sa culasse, avant de se déplacer en avant la grenade toujours en main, les gens s’écartant sur son passage.


- « Est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer ce qu’il se passe ici, putain. Déclara le jeune homme.

- C’est clair pourtant, ton boss vous a envoyé pour nous récupérer, les filles et moi, mais surtout voler ces pauvres gens, pour les punir de nous avoir accueillit.

- Ok, ça j’avais bien compris, mais d’où venez vous tous et tu as bien volé ces caps non ?

- Non ! C’est un menteur ces caps sont à moi et il y en a pas 2000 mais 1500 c’est tout ce que j’ai mis de côté pendant les vingts cinq ans que où j’ai bossé pour ce porc et son père avant lui. J’ai dépensé 500 caps pour nourrir et soigné ces pauvres gens.

- Ça m’explique ce qu’il en est pour les capsules mais vous alors ? Ce coin était au main des raiders avant non ?

- On était prisonnier des raiders ils nous gardaient dans des enclos autour de l’école, comme otage pour se protéger d’une attaque de la confrérie, quand ils ont perdu l’attaque beaucoup d’entre nous on profité pour s’enfuir.

- Attendez la quoi ?

- La confrérie de l’acier tu sors d’un abri ou quoi ?

- Regardes sur ma combinaison champion. Dit Al en pointant son 101 sur sa combinaison.

- Ces pauvres gens n’ont rien à perdre et moi non plus, je ne retournerais pas chez Moriarty, si tu veux t’en sortir il va falloir laisser la bouffe et prendre les capsules.

- Al lance cette grenade de l’autre côté de la pièce et bousille un maximum de ces enfoirés. Sur ces déclarations les femmes hurlèrent de crainte.

- Fermes là Jericho je réfléchis.

- Si tu ne le fais pas c’est moi qui vais le faire. Dit-il en dégoupillant une autre grenade.

- C’est malin ça. S’indigna Albert.

- 5, 4, 3 … Le décompte de Jericho appuyait sa détermination à agir.

- Ok c’est bon ! On prend les capsules et on laisse la bouffe et les médocs.

- Al… Le mercenaire ne pouvait accepter un tel marché.

- Si tu fais ça petit bâtard Moriarty te buttera. Souffla Joke, s’étouffant à moitié dans son sang.

- Pas si personne ne lui dit ».


Après cette déclaration Albert envoya ses deux cartouches dans le gilet de Joke qu’elles percèrent sans trop de difficulté avant d’envoyer leurs billes dans la poitrine du malheureux.

Le jeune homme rechargea son arme et ramassa ensuite Sylver pour l’emmener à sa planque. Jericho ramassa les deux goupilles après avoir également rechargé son arme, il suivit 101 sans broncher.

Elle les mena à sa cache, un coffre fort caché derrière une armoire à l’étage, les 1000 capsules étaient là. Ils redescendirent tous ensemble au salon. Bien sûr les femmes et les enfants avaient quittés la pièce et les hommes les attendaient maintenant armés de bâtons et de couteaux, un avait même récupéré la mitraillette de Joke.


- « On a nos caps et vous avez votre bouffe.

- On veut juste être en paix. Dit l’homme à la mitraillette.

- Vous le serez mais il faudra cramer la baraque avec ce gars à l’intérieur et trois autres corps que je vous conseil de trouver rapidement, je vous fais confiance vous arriverez bien à trouver un autre coin ou vous planquer loin d’ici.

- D’accord on fait comme ça. Répondit l’homme à la mitraillette avant de tourner son regard vers trois malades tenant à peine debout.

- Merci. Leur dit Sylver en rejoignant ses compagnons d’infortune.

- Merci à vous. Répondit Al en soulevant son sac remplis de capsules. »


Après ces déclarations Albert relâcha les deux autres filles. Lui et Jericho reculèrent l’arme à la main jusqu’à la porte avant de tourner les talons et quitter rapidement le ranch en direction de Megaton.


- « Tout s’est bien passé finalement.

- Ouais je pense quand même que t’aurais du bousiller quelques uns de ces cafards, une fois qu’ils se seraient barré on aurait pu bosser tranquille avec Sylver.

- Ma méthode était plus adéquate.

- Plus vicieuse tu veux dire, les obliger à choisir parmi eux qui va servir de corps pour brouiller les pistes, pas mal. Mais tu as encore pas mal de trucs à apprendre.

- Qu’est-ce qu’un vieux mercenaire comme toi pourrait m’apprendre ?

- J’ai pas toujours était mercenaire tu sais, j’ai longtemps traîné avec les raiders, j’avais mon propre gang. Dis moi tu as déjà violer une femme ? Ou un homme ? Ou les deux ?

- Quoi ?! Bien sûr que non.

- Une chochotte d’abri je le savais, ça fait parti du boulot, comment tu vas faire si ton employeur te demande de la faire ?

- Je refuserais, le viol c’est vraiment ma limite.

- Intéressant, après tout je n’avais pas de limite à ton âge et on peut pas dire que ça m’a servis, la respectabilité c’est important aussi.

- C’était bien avec les raiders ? Voler et tuer sans restriction ça à l’air cool.

- Ouais ça l’était, enfin un temps, un gars de mon âge à besoin de confort et de son rad-away quotidien.

- J’imagine.

- Pourquoi tu penses que j’ai survécu aussi longtemps à l’extérieur ?

- T’es le plus méchant et le plus rapide ?

- Oui mais ça ne suffit pas, il faut aussi savoir s’entourer des bonnes personnes, c’est pour ça que je bosse pour Moriarty et qu’aujourd’hui je te soutiens.

- C’est noté, mais un conseil aussi de la part d’un fils de médecin, arrête de fumer, sinon aucun traitement ne pourra te garder en vie plus longtemps, ça serait con de crever du cancer.

- Rien à foutre j’aime trop la clope.


Ils arrivèrent à Megaton dans la matinée et après avoir planqué leurs capsules chez Moira ils se présentèrent à Moriraty. Ce dernier en les voyant arriver à deux sans Joke fit immédiatement lever les armes à ses gardes avant de prendre ceux des deux compères.


- « Où est Joke ?

- Mort.

- Comment une bande de crève la faim ont puent buter Joke ?

- Tu sais comment il était, il buvait trop ces derniers temps, un de ces enfoirés avait planquer un flingue sous un meuble. Bien sûr Jericho mentait, Joke était complètement sobre quand ils avaient attaqué.

- Ouais je vois… enfin bref… où sont mes caps.

- Il n’y avait que 200 caps Moriarty, la pute avait dépensé le reste en jet et en psyko.

- Putain c’est pas vrai. Le tenancier frappa rageusement sur son bureau.

- J’aurais bien prélevé le reste sur eux, mais c’était pas des pillards, ils avaient que dalle de valeur. Dit Al.

- En tout cas elle a eu ce qu’elle méritait et les deux autres aussi.

- Le gamin s’en ai chargé ?

- À la perfection.

- J’ai flingué ces putes et mis le feu à la baraque. Dit fièrement Albert.

- Un vrai furieux alors ?

- Ouais il tue et viol comme un vrai mercenaire. Jericho posa sa main sur l’épaule d’Al en même temps qu’il déclarait ça.

- Parfait les gars, rendez leur leur arme, vous comprendrez que je vais quand même envoyer un type pour s’assurer que le boulot a été fait ?

- Bien sûr, c’est compréhensible.

- Tenez votre paye, je voudrais bien vous dire de la dépenser consciencieusement, mais non aller claquez tout en alcool et en pute, vous l’avez bien méritez mais pas une caps chez cette enfoiré de Stahl, je peux vous faire confiance ?

- Évidemment Moriarty. Mais pour mes infos ?

- Ouais j’ai deux trois trucs à voir et un rendez-vous important mais reviens me voir demain soir, ok ?

- Parfait. »


Albert et Jericho avaient bien monté leur coup, ce dernier était venu voir le jeune homme chez Moira quelques jours avant que Nova l’envoi chez Moriarty. Pour le prévenir de la mission que voulait lui confier le patron du Saloon. Les deux hommes ont immédiatement pensé à doubler leur employeur en empochant la mise. Ces 400 capsules allaient servir à Albert pour monter son propre système de distribution de drogue à Megaton, pour l’instant au main de Moriarty. Alors que Jericho s’en servirait pour éponger ses dettes.

Après une discutions couvert par le secret professionnel avec Doc Church, Al avait aussi apprit que Leo Stahl, le frère d’Andy avait un problème de drogue et revendait de la drogue pour le compte de Moriarty. Il comptait bien se servir de chantage pour le retourner. Il s’endormit dans sa couche en passant à son plan avant de se réveiller en fin d’après-midi.

En sortant des réserves il s’appuya sur la rambarde pour réfléchir à la programmation de sa nuit. Walter fit irruption à côté de lui.


- « Tu n’es pas venu bosser aujourd’hui.

- Comme tu le vois Walter.

- J’imagine que Moriarty t’a débauché.

- Ouais, désolé mon ami, mais je bosse pour lui maintenant, je n’aurais plus beaucoup de temps pour la station.

- Je comprends, si jamais tu as du temps libre n’hésite pas à venir à me donner un coup de main, j’aurais toujours quelques capsules pour un boulot bien fait.

- Ça marche Walt, tu montes au saloon ? »


Il escaladèrent ensemble les trois niveaux jusqu’au bar où Al commanda une tournée pour Jericho, Walter et ses employés. C’était la fête ce soir et il pensait déjà à la nuit de folie qui l’attendait, il comptait utiliser ses 200 caps pour se payer plusieurs verres de bière et peut être une ou deux filles pour partager sa nuit.

Alors qu’il avalait goulûment sa bière après cette journée assoiffante à l’extérieur, et pour évacuer la poussière qui lui tapissait encore la gorge, un de ces hommes en goguette de l’arrière salle vint le voir.


- « Excusez-moi mais Monsieur Burke voudrait s’entretenir avec vous.

- Monsieur Burke ?

- L’homme au fond de la salle, suivez-moi je vous pris. »


Burke et ses huit hommes avaient privatisé le fond de la salle depuis deux mois déjà, ainsi que la moitié des chambres du saloon. Ils payaient rubis sur l’ongle, Jericho lui avait dit qu’ils étaient là pour affaire et comme ils payaient bien, Moriarty les gardait à l’œil mais les laissait tranquille.

Ils étaient tous habillé de costume couleur sable, étrillé et parfaitement repassés, leurs lunettes de soleil et leurs chapeaux couvrait la majorité de leur visage. Des armes se cachaient sans aucun doute sous leur habits. Cependant leurs bonnes manières et leur vocabulaire soutenu détonaient complètement avec ce lieu de débauche.


- « Monsieur Burke, enchanté de vous rencontrez, vous avez demandé à me voir ?

- Enchanté également, ça fait plaisir de trouver quelqu’un comme vous ici. Répondit un d’entre eux les traits plus fins que les autres, un grand nez, un grand corps et un léger rictus toisant accroché à son visage.

- Comment puis-je vous aider ?

- Mais écoutez le, je vais être direct, quelqu’un comme vous ne devrait pas travailler pour cet établissement crasseux. Vous venez d’un abri, vous savez ce qu’est la véritable classe, le confort et la sécurité.

- Pourtant vous y passez la majorité de vos journée dans cet endroit crasseux ?

- C’est vrai mais ce n’est que temporaire, nous sommes en mission.

- Mission ? Expliquez vous ?

- D’abord j’ai besoin de votre accord, vous accepteriez de nous prêter main forte ?

- Pourquoi moi ?

- Cela fait deux mois que je cherche quelqu’un de confiance mais qui est aussi bien intégré à ce cloaque, vous imaginez bien que c’est terriblement paradoxale.

- Je vois.

- Mais vous êtes un résident d’abri, vous avez de l’éducation et représenterez très bien nos intérêts, de plus votre intelligence vous a permis de vous intégrer à ce lieu.

- C’est vrai. Al se garda bien de lui dire ce qu’il pensait de son précédent foyer.

- De plus le peu de temps que vous avez passé ici ne vous lie pas trop à ces occupants.

- Venez en au fait Monsieur Burke.

- Accepteriez vous de détruire la ville pour nous.

- Nous ? J’aime savoir pour qui je vais travailler.

- Monsieur Tenpenny, il vous payera 500 capsules pour ce travail.

- Pour 1000 capsules je marche.

- Très bien, 500 maintenant et 500 une fois le travail fait.

- J’imagine que vous voulez que j’infecte l’eau à la station pour forcer les habitants à partir ?

- De l’expropriation non … Monsieur Tenpenny considère que les habitants font parti intégrante de ce tas de rouille et doivent disparaître avec lui, vous devez faire exploser la bombe. Albert devant la monstruosité de ces déclarations resta de marbre, après tout 1000 capsules c’était une petit fortune.

- Je vois, je pense que c’est dans mes cordes, et c’est vrai que ça sera beaucoup plus divertissant.

- Heureux qu’on se comprenne, marché conclu alors ?

- Marché conclu Monsieur Burke, heureux de servir Monsieur Tenpenny. »

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