Fallout : Washington DC

Chapitre 4 : Megaton

8606 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 06/06/2023 12:11

Enfin ils virent Megaton après une bonne heure de marche hors des ruines de Springvale, il s’agissait d’une immense masse de ferraille, des murs incurvés en haut, d’une bonne dizaine de mètre entouraient la structure rhomboïdale, parsemée par endroit de petits nids de guet au sommet de grands poteaux, reliés par des câbles. Al avait déjà pensé à une centaine de plans pour s’échapper une fois à l’abri des murs, mais Joyka s’était révélé bien plus malin que Bron et Boppo sur ce coup là, au lieu de tirer à vu une fois les portes franchis, il voulait s’infiltrer profondément dans la ville, pour saboter les défenses de Megaton, une manœuvre plus efficace que simplement prendre les portes.

Pour s’assurer la bonne conduite de Ben et Albert, il s’était équipé lui même ainsi que ses hommes de divers explosifs qu’ils pouvaient déclencher à tout moment. Pulvérisant tout le monde à dix mètres à la ronde.

Il fallait qu’il trouve autre chose pour s’échapper mais il ne savait pas encore quoi.

En s’approchant des murs ils virent qu’ils étaient éclairés et des silhouettes s’y agitaient. Megaton était entourée d’une large étendue plate et désertique, à sa droit s’était installé un campement de caravanes marchandes sans doute les chanceuses qui avaient évité les attaques des raiders. Arrivé à la porte un robot protectron, version plus rustique que le misterhandy mais aussi plus robuste, essentiellement utilisé pour les travaux de forces ou de sécurité, ce robot pataud affublé d’un chapeau et d’une petite étoile de shériff les accueillit.


- « Bonjour voyageur, je suis l’agent Weld, bienvenu à Megaton , *reconnaissance de visage impossible, si vous voulez entrer veuillez donner votre code ou celui de votre contact. Déclara le robot de sa voix mécanique et saccadée.

- Bonjour agent Weld, c’est Ben Canning, tu te souviens de moi ? 

- Ben Canning, oui, heureux de vous revoir à Megaton, vous venez pour affaire, cette fois encore ?

- Oui, il faut que je vois Billy Creel et Moira Braun, euh code Stendhal.

- Code accepté, vous pouvez entrer. »


On les surveillait depuis les murs, Al réussi à voir un sniper qui les fixait de sa lunette de tire, la moindre erreur leur serait fatale. Une première porte s’ouvrit, donnant accès à une petite cours entourée des mêmes murs d’enceinte, un goulot d’étranglement pour une potentiel attaque, Joyka le savait et prit grand soin d’observer tous les détails de la structure avant de permettre à son équipe d’avancer.

Au niveau de la deuxième porte plus imposante que la première, une voix se fit entendre à travers un microphone.


- « Ben ! Bordel heureux de te revoir, mais tu sais qu’avec les raiders dans les parages les visiteurs sont fortement limité, désolé de te dire ça mais tu vas devoir attendre au camp jusqu’à 9h que le shérif vienne t’ouvrir.

- Justement Stockolm, le problème c’est ces raiders, je sais que le camps est bien défendu, mais ces enfoirés de pillards sont vraiment nombreux, je ne suis pas en sécurité dehors, j’ai avec moi un invité très spécial et des marchandises très rares !

- Ok Ben, je vais réveiller le shérif mais j’espère pour toi que ça vaut le coup, Simms est soupe-au-lait en ce moment.


Le garde disparu derrière le rebord du mur et après la fermeture de la première porte et de longues minutes à attendre la deuxième finie par s’ouvrir. Il s’agissait en réalité d’une énorme plaque blindée qui basculait en arrière grâce à un levier et des immense contre poids.

Le shérif apparut armé d’un fusil d’assaut chinois d’un long manteau de cuir, d’un chapeau et d’une étoile, il était entouré de deux agents habillés comme lui mais avec des chemises rapiécées et des revolvers de fortunes.

Le shérif d’abord surpris par la tête des quatre inconnus, s’émerveilla ensuite en voyant Ben et l’uniforme d’abri.


- « Ben ! Heureux de te revoir, j’ai étendu d’horrible rumeurs à ton sujet.

- Certains me décrétaient déjà mort hein ? J’ai l’habitude maintenant.

- Ouais une horrible attaque de raiders apparemment, mais content que tu ailles bien, et ces quatre là ? 

- Je te présente John et ses trois cousins, Loyd, Will et Jane des amis de Canterburry.

- Jane ? Tu as de beaux cheveux, Jane. Lança un adjoint en remettant en cause le sexe de Joyka.

- Merci on me le dit souvent ? Répondu Joyka avec beaucoup de calme.

- Je ne les connais pas, tu te portes garant pour eux ?

- Oui bien sûr, tu veux les fouiller ?

- Non ça ira, je te fais confiance Ben. Déclara en riant le shériff.

- Et qu’avons nous là ! Un habitant d’abri, l’abri 101, vous venez vraiment de cet abri vraiment ?

- Oui exactement, je m’appelle Albert Cole et je viens en tant qu’émissaire pour l’abri.

- Une merveilleuse nouvelle, mais vous êtes seul ?

- Oui malheureusement la politique de l’abri est encore timoré sur le sujet, au vu des évènements passés, mais j’ai apporté de nombreux cadeaux comme preuve de notre motivation.

- Oui nous aurons le temps d’en parler plus tard mais d’abord déposez toutes vos armes dans les sacs de mes agents Gomez et Henry, puis suivez moi, au bureau. »


Les raiders déposèrent leurs armes dans les sacs, à leur grande surprise personne ne les fouilla, Ben était très respecté ici, on lui faisait confiance. Heureusement sinon, ils auraient peut être dû exploser précocement.

Ils suivirent le shérif dans la pente qui descendait vers le centre de la ville, cette dernière avait été bâti sur un cratère d’une explosion. Des constructions de briques et de brocs s’élevaient dans tous les sens, en haut, en bas, en large et en travers. Un spectacle à la fois fascinant et déconcertant pour Albert qui n’avait connu que les couloirs bien ordonnés de l’abri.

Il remarqua aussi des longues canalisations qui courraient le long du sentier et d’ailleurs un peu partout dans la ville, sans doute un système d’eau courante. Une déformation professionnel le poussa à en apprendre plus sur ce système.


- « Vous avez l’eau courante ? 

- Oui la ville peut être fier d’être l’une des seules avec Rivet City à avoir ce genre de luxe, mais Walter à beaucoup de mal à se procurer assez de ferrailles pour entretenir ce système, c’est une grande source de stress pour nous en ce moment.

- La ferraille c’est pas ce qui manque dans le coin.

- C’est vrai mais ça nous coûte cher de le faire importer ou d’aller le chercher, nous cherchons d’autres moyens plus économiques.

- Dans l’abri, la ferraille est disponible à profusion un accord pourra être passé.

- Bien sûr mais pour tout ce qui accord commerciale il faudra voir ça avec les responsables, je ne me m’occupe que de la sécurité et c’est déjà bien assez.

- Oui vous fonctionnez sur un modèle anarchique c’est bien ça ?

- Oui encore et toujours, comment faire autrement dans les terres désolées.


Arrivé au fond du cratère Al y remarqua une sorte de grande flaque d’eau dans laquelle était planté une énorme bombe atomique aussi large et haute qu’une des cabanes de la ville, son compteur Geiger incorporé dans son Pip-boy s’affola quand il s’en approcha. Toute une bande de pauvre gens habillé de haillons semblait y prier. Un prête les guidait dans leur démarche spirituelle, Albert les jugea aussi stupide que dévoué. Comment accepter volontairement de se contaminer, même par croyance ? Il n’y comprenait rien.

Une fois entrée dans le bureau du shériff et les différents papiers remplis et signés, Ben ayant rempli ceux des raiders, ceux-ci étant complètement illettrés.

Un mal malheureusement courant en dehors des communautés. Al remarqua l’absence de cellule dans ce local.

- Vous n’avez pas de cellule ici ? Comment punissez vous les contrevenants ?

- Généralement un bannissement.

- Toujours définitif, Weld vous vaporisera à vu si vous tentez de revenir.

- Mais pour les plus récalcitrant il y a aussi la traditionnel balle dans la tête. Le raider semblait bien renseigné,

- Exactement John, rien de plus efficace pour les ordures qui jugeraient bon de troubler notre charmante ville. Décidément Albert aimait de plus en plus cet endroit

- Et concernant cette bombe ? 

- La bombe à toujours était là, pourquoi y faire quelque chose.

- Parce que elle n’est pas sûr, elle pourrait exploser à tout moment, mes prédécesseurs ne vous avaient pas proposé un désamorçage nous avons des protocoles dans l’abri qui …

- … Oh non, les enfants d’atome en serait bien trop peiné, et ils font temps pour la ville.

- Eh oui Al, la politique même ici est toujours le cœur de l’affaire. Dit Ben en avalant une gorgé de whisky que lui avait servit Harry.

- En attendant je vous propose de prendre place dans la résidence commune des enfants d’atome, et vous souhaites un merveilleux séjour à Megaton.

- Merci shériff.

- Concernant nos accords je vais prévenir Moriarty, Stall et Moira, vous serez prévenu quand une réunion sera organisé, en attendant je vous conseilles les nouilles des Stalh elles sont délicieuses.

- Merci Shériff à plus tard ».


Maintenant qu’ils étaient à l’intérieur et libéré de toute surveillance, ils pouvaient mettre leur plan à exécution. Un des raiders conseilla de se débarrasser au plus vite de Ben et de Albert pour ne plus avoir à les surveiller mais Joyka leur rappela qu’ils leur servaient de couverture ici. Leur disparition allait les mettre en porte-à-faux.

Cependant ils ne perdirent pas le nord et une fois leurs couchette atteinte dans l’immense taudis commun des enfants d’atome, s’étendant sur trois niveau du cratère, ils attachèrent Ben et Albert à leur lit.


- « Qu’est-ce qu’on fait maintenant Joyka ?

- Il faut être rapide, mais pas se précipiter.

- Quoi ?

- Quel crétin. Souffla Ben.

- Ferme là toi !

- Ce que je veux dire bande d’abrutis c’est qu’il faut rapidement régler le compte des défenses de la ville, mais pas le faire n’importe comment.

- Tu as une idée ?

- Ouais, vous deux vous allez une fois la nuit tombée descendre au bureau du shérif pour récupérer nos armes et piéger la zone avec vos explosifs, Kale et moi on va faire un tour à l’arsenal.

- Vous ne pourrez pas y rentrer, il est lourdement gardé, un adjoint du shérif et des hommes de Moriarty y sont en poste 24h/24.

- Pas besoin d’y accéder tout ce qu’on veut c’est le détruire, vous placerez vos explosifs sur les poteaux qui soutiennent ce tas de taules, mais il faudra d’abord faire exploser le bureau et seulement à mon ordre l’arsenal.

- Oui, une fois le bureau explosé, les combattants de la ville courront à l’Arsenal pour s’y armer et là…

- … Et là ils seront foutu, la porte sera prise facilement après ça, j’ai remarqué que très peu de défense la protégeait de l’intérieur.

- Écoutez les gars, vous ne me faites pas confiance, mais la combi les rassure, je pourrais vous aider.

- Non, toi je me souviens de ce que t’as fait à Springlave, hors de question de te remettre une arme entre les mains.

- Ouais t’as buté mon frère là bas.

- D’accord les génies mais comment vous allez faire pour expliquer que vous nous avez attaché ici toute la journée ? Les autres vont venir nous rendre visite, ils vont trouver ça bizarre qu’on soit resté là.

- Il a pas tord Joyka.

- Toi tu vas garder l’entrée, si un des pontes de la ville passe la porte je veux être au courant et vous deux vous allez avec notre cher Ben en ville pour qu’il soit vu mais garder un bon œil sur lui, au moindre doute vous vous faites péter, quant à notre ami de l’abri il va rester avec moi ici, je crois qu’il n’a pas trop supporté notre repas d’hier soir. » L’impitoyable raider après cette déclaration frappa Albert sur sa blessure, celui-ci hurla de douleur.


Les quelques enfants d’atome qui se trouvaient dans la bâtisse tentèrent bien de comprendre ce qu’il se passait mais les brigands les repoussèrent plus loin. C’était des gens simple et ils ne tenaient pas à s’attirer d’ennuis, la première règle que tout le monde apprend dans les terres désolées est de ne pas se mêler des affaires d’autrui. Après ces quelques frappes bien placés pour s’assurer que l’habitant d’abri se tordent de douleur le reste de la journée, les raiders s’injectèrent une dose de psycho.

Le plan de Joyka était sans faille, Albert après les coups que lui avait porté Joyka sur sa blessure se tordait de douleur, les autres allait en ville avec Canning pour trouver des soins pour Al mais aussi pour terminer leur repérage et faire en sorte que tout le monde sache que Ben était là.

Le premier point de chute fût les réserves de Cratereside, une boutique dans les hauteurs de la ville, la grande bicoque était surmonté d’une fusée, pas une vraie bien sûr, plutôt l’emblème d’une des nombreuse filiale de carburant d’avant guerre, la plus connue, RedRocket.

Les deux raiders ne lâchait pas Ben d’une semelle, il ne lui faisait pas confiance et surtout redoutait le sort que leur ferait subir Joyka s’il permettait à Ben de les doubler.

Le marchand avait de la ressource et à peine entré chez Moira fit un signe des doigts au mercenaire qui gardait la boutique, un homme grand et fort mais au physique ingrat, celui-ci le regarda d’abord de travers avant de le reconnaître. Il avait gardé sa caravane pendant de nombreuses années avant qu’il ne la quitte pour rejoindre le calme de Megaton.

Ça les raiders ne le savait pas, mais le mercenaire ne s’y trompa pas, il observa scrupuleusement les deux inconnus tandis que Ben s’accoudait au comptoir de Moira. Ils étaient de toute évidence sous psycho, leur tient rouget et leur souffle anormalement court ne laissait aucun doute au mercenaire expérimenté. Il savait aussi que Ben ne travaillait jamais avec des drogués, trop de problème et si peu de loyauté lui avait-il toujours répété. Mais il garda son silence et recommença à surveiller l’intérieur de la boutique et les deux clients qui y déambulaient.


- « Larry.

- Ben. Répondit le mercenaire.

- Salut ma belle ! Tellement heureux de revoir ces magnifiques cheveux roux. Dit Ben à une magnifique rousse au regard pétillant, habillé d’une combinaison robco elle avait les mains couvert de cambouis.

- Hey ! Ben, ça fait bien trop longtemps.

- Ouais j’ai eu de vilains problèmes avec les raiders.

- Ah oui ! J’ai entendu quelque chose là dessus. Les pillards ne voulant pas qu’ils continuent sur ce terrain placèrent leur main sous leur mentaux pour faire comprendre au marchand qu’ils pouvaient à tout instant se faire sauter.

- Mais c’est réglé maintenant, au fait je voulais te parler d’une magnifique opportunité. »


Ben ne tenait pas à les pousser dans leurs retranchements, il continua à parler avec Moira pendant une bonne heure, en lui faisant part de ces derniers voyages au nord.

Une fois les trois visiteurs sortis le mercenaire s’empressa de mettre Moira au courant des éléments perturbants qu’il avait remarqué.


- « Moira t’a remarqué l’allure étrange de ces deux gars.

- Les amis de Ben, ouais ils étaient plutôt discret, mais je sais que tout le monde n’est pas aussi bavard que moi. La jeune femme ne prêta pas de grande attention à ce que Larry lui dit et recommença à bricoler un dispositif de filtration.

- Non sérieusement, je crois qu’il y a un problème avec ces types.

- T’es trop méfiant, la semaine dernière tu as sorti ce pauvre homme parce qu’il négociait trop les prix.

- Non mais écoutes moi, je sais reconnaître des raiders quand j’en vois et ces gars en étaient.

- Des raiders ? Le shérif ne les aurait pas laissé entré.

- Simms ne connaît pas aussi bien Ben que moi et je sais qu’il ne bosserait jamais avec des junkie. Elle finit par lâcher ses outils et se retourner vers Larry.

- Ok si tu penses que Ben est en danger… Hey ! Billy je ne t’attendais pas aujourd’hui ».


Un homme grand les cheveux longs et la barbe sauvage rentra dans la boutique, accompagné d’une petite fille aux cheveux mi-longs attaché par un ruban rose. L’homme à l’allure sur et au sourire réconfortant portait dans ses bras tout un tas de briques et de brocs. La petite fille tirant un chariot à roulette remplis du même attirail.


- « Moira, Larry, regardez ce que Maddy et moi nous vous ramenons aujourd’hui, je peux vous dire que …

- … Billy attends, j’ai un truc important à te dire. » L’interrompit Larry.


Le groupe fini par revenir à la maison des enfants d’atome, Joyka avait prit beaucoup de plaisir à regarder Al se tordre de douleur toute la journée, ils lui injectèrent un stimpack qui le soigna de ses blessures internes qui s’étaient rouverte mais ne le soulagea pas de sa douleur.


- « On a fini les repérage et placé les charges à l’Arsenal.

- Parfait, maintenant vous deux aller piéger le bureau du shériff, Dix tu vas te placer près de l’arsenal et quand tu vois le bureau péter attend bien que suffisamment de ces salopards soient massés devant la réserve.

- Et là boom !

- Exact, bientôt tout cela sera à nous.

- Ouais !

- Restez discret, préparez bien vos explosifs, reprenez un peu de jet et ensuite au combat ».


Les raiders se droguèrent une dernière fois et partir en mission, Joyka resta avec ses deux prisonniers, Boppo ne lui avait pas donné d’instruction les concernant de toute façon, ils devraient faire sauter les portes au crépuscule. Le reste du gang devait être tapi dans les broussailles et les butes des alentours, près à bondir sur la ville. Joyka attendis une bonne heure que ses hommes se mettent en place avant de se lever et d’avancer vers Al et Ben, avec son regard sadique.


- « Qu’est ce que tu vas faire maintenant enfoiré ? Nous buter ? Lança Ben.

- Ça serait vraiment débile, on peut encore te servir, réfléchis tu n’as même pas pensé à demander une rançon à l’abri, tu pourrais tirer un bon pris de moi. Al tenta le coup de la rançon mais il se doutait que ça n’aurait pas de grande prise sur le raider.

- Non pas de rançon, j’ai d’autre plans pour vous ».


Joyka sorti son immense couteau de combat, il avait réussi à le dissimuler sous ses amples vêtements. Il voulait très clairement en finir avec ces deux pesants prisonniers et ce de la manière la plus sanglante possible. Il n’y avait plus beaucoup de gens dans la bâtisse, ils étaient dehors en train de prier devant la bombe. Mais Ben saisi l’occasion et hurla le plus fort qu’il put.


- « Des raiders sont là, ce sont des raiders ! ». Le cruel pillard lui sauta dessus, Ben heureusement avait réussi à se libérer de ses liens grâce à un petit morceau de ferraille récupéré chez Moira.


Il lutta tant qu’il put avec Joyka, celui-ci était trop fort et trop rapide, sans doute grâce à la dose énorme de drogue qu’il s’était envoyé. Il ouvrit la hanche de Ben d’un coup de lame et l’envoya voler par-dessus la rambarde.

Les enfants d’atome encore dans la maison en voyant la scène s’empressèrent de courir prévenir le shérif.

Quand Joyka se retourna pour s’occuper d’Al, il remarqua que celui-là aussi avait réussi à se libérer et l’éblouis avec sa lampe avant de lui envoyer tout ce qui lui tombait sous la main au visage. Une chaise, une lampe, une bouteille de verre et même une oreiller. Cela ne ralenti que légèrement le raiders et il finit par atteindre sa cible.

Albert se souvenait des instructions du livre d’auto-défense qu’il avait trouvé dans les niveau inférieur. Face à un ennemi armé d’une lame, il faut fuir, et si la fuite est impossible, s’assurer de bloquer son arme. Il se jeta à corps perdu sur son bras droit qui tenait le couteau en tentant de se protéger grâce à son robuste Pip-boy.

La manœuvre désespérée finie cependant par fonctionner et il repoussa Joyka violemment contre la rambarde, qui manqua de céder sous le choc.

Malheureusement, elle tenue bon malgré ce que son état en laissait penser. Joyka bloqua la tête d’Al sous son bras et en lui tordant le cou, le força à reculer, il repris le dessus et le bloqua sur le lit. Il le frappa à de multiple reprise pour le faire lâcher son bras mais rien n’y fait. Al tenait bon, il ne comptait pas lâcher sa dernière chance de survivre. Joyka le saisi alors à la gorge et commença à l’étrangler. Il remontait doucement son bras vers le visage d’Albert tendit que celui par manque d’air avait de plus en plus de difficulté à garder la lame loin de lui.


- « Tu pensais vraiment que tu pourrais m’échapper, depuis Springvale et le carton que tu as fait là bas, je savais que ça serait à moins de te saigner comme une brahmine .

Albert n’avait plus qu’une issue, il libéra le bras de Joyka et attrapa le déclencheur qu’il cachait sous sa veste. Il dégoupilla la bombe. Tu pensais vraiment que j’étais près à me faire exploser pour ce gros tas de merde de Boppo. Dit Joyka en riant. Non j’ai des projets et de l’ambition, bien plus que tous ces radcafards ».


Le raider qui tenait toujours bien fermement Al à la gorge approcha son couteau du visage du jeune homme, il était près à en finir, mais le plus lentement possible.

Deux tires transpercèrent le torse de Joyka qui s’écroula en arrière, celui-ci dans un jet de sang qu’il expulsa à travers ses dents fini par se relever péniblement. Avant de tenter de repartir à la charge pour poignarder Al. Mais ce coup ci c’est sa tête qui explosa sous le tir du fusil d’assaut du shériff.


Le shérif suivit de ses adjoints était là, au travers de la porte qui donnait sur une des rues suspendus, son canon encore fumant et son visage assombri par son chapeau de cow-boy lui donnait un air de justicier comme Al avait pu en voir dans ses magazines. Albert reprenant ses esprits fût à la fois inspiré par ce spectacle mais en même temps inquiet. Maintenant il allait être difficile d’expliquer tout ça aux gens de la ville, au mieux il allait avoir le droit à la justice expéditive du shériff et au pire ils allaient le jeter hors des murs où les raiders se vengeraient de l’échec de leur assaut sur lui, pendant des jours, voir des mois.

Il aurait pût s’ouvrir la gorge avec la lame de Joyka pour échapper au pire, mais non, maintenant qu’il était là autant vivre son expérience des terres désolées jusqu’au bout. Avec un peu de chance une fois avec les raiders il pourrait peut être en tuer encore un ou deux.

Les adjoints lui tombèrent dessus et l’entravèrent de menottes, aux poignets et aux chevilles. Avant de le traîner dehors.

Ils descendirent vers la bombe, un grand nombre d’habitants s’y étaient rassemblés. En passant près du bureau du shériff, il put voir plusieurs mercenaires devant les cadavres des raiders, Kale et les autres étaient morts mais un était encore en vie.

Dix blessé, était entravé comme Al, leur groupe rejoint celui des adjoints. Ils allaient tenir tribunal, ici, en place publique.


- « Encore une fois nous avons était attaqué par ces satanés raiders, ces monstres en veulent à notre sécurité, à nos richesses et à nos vies. Mais personne ne pourra nous déloger de notre forteresse de fer, ni les raiders, ni les super-mutants, ni les négriers. Nous sommes forts et nous l’avons encore une fois prouvé. La foule acclama le discours du shériff tandis qu’on le forçait à s’agenouiller à côté de Dix. Raiders vous avez été jugé coupable, de fausse identité, d’agression de représentant de l’ordre et de tentative de sabotage, le reconnaissez-vous ?

- Suces moi, calamity jane. Lui répondit Dix. Simms sorti son 10mm de son étuis et pulvérisa la tête du raiders.

- Raiders vous avez été jugé coupable, de fausse identité, de par jure et de tentative de sabotage, le reconnaissez-vous ?

- Ce n’est pas aussi simple que vous le pensez shériff.

- Et pourtant si, vous êtes coupable et vous allez recevoir votre jugement. Il pointa son pistolet sur la tête du jeune homme, quand soudain Ben fit irruption, voûté et se tenant les cottes, il semblait que sa chute, bien que non mortel l’avait blessée.

- Stop shériff ! Il est innocent je peux le prouver ! Le shériff perplexe ne tira pas, il se retourna vers Ben, les adjoints l’attrapèrent immédiatement pour l’amener à Simms.


- Parles Ben, mais saches qu’il te faudra une preuve en béton pour que toi et ton ami échappiez au jugement.

Moira et Larry firent également leur entrée accompagné de Billy, ils faisaient parti du groupe de six mercenaires qui avaient défendu le bureau de l’attaque des raiders.


- « Il dit vrai, Ben est innocent, c’est grâce à lui que nous avons pu donner l’alerte.

- « Je confirme. L’appuya Moira. Moira était une membre du conseil de la ville, en plus d’être l’une des plus riches commerçantes de la région, faisant d’elle un membre respecté de la communauté.

- Bien dans ce cas, je propose un bannissement .

- Non un bannissement serait encore plus cruel, que pense tu que les raiders qui sont dehors nous ferons quand on sera sorti. Supplia Ben.

- Vous ne pouvez pas rester vous avez mit en danger la ville.

- On a été contraint, c’était ça ou mourir.

- La ville est toujours là leur plan à échoué. Ajouta Larry.

- Mais il faut absolument saisir l’occasion, faire valoir votre avantage, les raiders pensent que leurs hommes sont toujours infiltrés, et que le plan se déroule sans accroc. Finis par intervenir Albert.

- Qu’est-ce que tu proposes 101 ?

- Faites éclater les bombes, ils penseront pouvoir faire jouer l’effet de surprise, ouvrez la première porte, quand ils arriveront dans le sas, vous ferez pleuvoir une pluie de balles sur ces enfoirés.

- D’accord mais ils ne vont pas envoyer qu’une vingtaine de clan-pin à la porte. On sait qu’ils sont plusieurs centaines et qu’ils ont assez de véhicules et d’explosifs pour prendre d’assaut nos murs.

- Oui sans doute mais vous les attendrez de pied ferme, ce n’est pas la première fois que vous repousserez un assaut.

- C’est vrai !

- Et puis autant en tuer le plus possible maintenant, ça fait trop longtemps que ces chiens pillent la région !

- Ouais !

- Ok, ok, on va s’occuper des raiders, Gomez assures toi que tout le monde capable de tenir une arme en ait une, Henry va me chercher les cloches on va faire péter les bombes, loin de la grosse on va éviter une catastrophe, Jericho je te veux sur le mur avec les autres préviens Stockolm de se tenir près.

- Bonne décision shériff.

- Toi, je ne te fais pas confiance, tu vas venir avec moi, je te garde à l’œil ».


Tous s’exécutèrent sous les ordres du shériff, Al remarqua à la balustrade des derniers niveaux de la ville, un groupe qui observaient la scène, c’était Moriarty et ses hommes. À l’inverse de Stahl et Moira, lui décida qu’il ne devait intervenir qu’au dernier moment. Si les raiders passaient les murs, c’était un moyen d’engager le moins possible ses ressources. Sans doute le plus machiavélique des quatre grands conseillers de la ville se dit Albert. Les enfants d’atome du confesseur Cromwell étaient de farouches pacifistes ils se contenteraient de ravitailler les défenseurs.

Tandis que tous les adultes de la ville prenaient position sur le mur en prenant soin de ne pas se montrer, la cloche arriva pour faire sauter les charges récupérées sur les cadavres des raiders. Elle était énorme et lourde, six hommes étaient nécessaire pour la déplacer.

Harry et Moira s’assurèrent que les charges soient détruite en toute sécurité, la cloche sonna et se souleva d’au moins un mètre propulsé par des gerbes de feu puis retomba. Les deux explosions résonnèrent dans le cratère de Megaton. Puis Billy et les mercenaires allumèrent des feux de conifère, seul arbre encore présent dans les terres désolées de la capitale, pour s’assurer d’une fumée épaisse et noire au niveau de la porte.

Le stratagème était en place, des coups de feu furent tiré pour faire croire à un combat au niveau de la porte, puis celle-ci s’ouvrit.

Moins d’une minute plus tard un dense nuage de poussière s’éleva des environs de Springvale, des centaines de raiders sur leurs véhicules, moto et camion surgirent des ruines et foncèrent sur la ville.

Stockholm armé de son fusil de sniper s’assura que personne ne bouge, les raiders dévoraient les quelques kilomètres de piste relativement plate qui les séparaient de la ville. Ils finirent par s’engouffrer dans la porte ouverte mais à leur grande surprise la seconde était intact. Aucune explosion ne l’avait abîmée, plus fermée et plus solide que jamais.

Alors que les véhicules et les raiders s’amassaient dans le premier sas, des cris émanèrent des chefs pour arrêter la horde avant que d’avantage de leurs compères ne tombent dans le piège. La première porte se referma. Bloquant toute retraite des assaillants piégé et sous l’ordre du défenseur de la porte, Stockholm, ils firent pleuvoir un orage de balles sur les pillards qui en contrebat et faiblement protégé par leurs véhicules blindés se firent mettre en pièce. Des grenades incendiaires virent finir le travail devant la porte, pour s’occuper des derniers récalcitrant qui se cachaient sous les véhicules.


Cependant dehors Boppo et le reste de son armée n’avait pas dit leur dernier mot ils avaient encerclés la ville en faisant fuir les marchands qui devant la taille du groupe de raiders avaient abandonnée leurs tentes. Laissant brahmines et cargaisons, un bon quart des pillards saisirent l’occasion et se détachèrent de l’assaut pour en profiter. Boppo n’avait de toute évidence pas l’autorité nécessaire pour les retenir, mais peu importe il les puniraient plus tard, il avait encore assez de combattants pour prendre d’assaut la ville. Plusieurs salves de mortier vinrent s’écraser sur les murs et à l’intérieur de la ville. Les dégâts furent limité et le bombardement cessa bien vite.

Heureusement la bombe ne fut pas touchée, cela aurait atomisé les deux camps. Simms savait que s’ils ne continuaient pas à tirer c’était car ils avaient très peu d’obus.


- « Rendez-vous et vous serez massacré jusqu’au dernier ! Lança le chef des raiders au travers de son mégaphone en espérant décourager les défenseurs, avant de se rendre compte de ce qu’il venait de dire.


La dose de psycho qu’il s’était injecté avant de partir à l’assaut avait décuplé sa force et sa hargne mais semblait aussi lui avoir grillé quelques neurones au passage. Il grommela puis fit un signe à ses deux filles pour qu’elles donnent l’assaut sur le mur est, puis passa un message radio pour ordonner à Bron de se lancer sur le mur sud qu’il savait plus difficile à défendre.

Les carcasses de véhicule entassé devant la porte empêchaient toute fuite rapide des habitants et il n’y avait aucune autre sorti de la ville. Le seul moyen de sortir était sur des cordes le long des murs

Les cordes des grappins que venaient de lancer les raiders sur l’enceinte depuis leur véhicules blindés maintenant positionnés contre la muraille.

À l’intérieur de Megaton les défenseurs s’activaient d’une part à acheminer le maximum de munitions sur les murs attaqués et d’autres part à répartir au mieux les fusils le long du chemin de ronde d’acier.

Albert suivait de près Simms et Gomez, le shériff lui avait remis pour seul arme une barre de fer, ne lui faisant pas assez confiance pour lui remettre une arme à feu. Ils arrivèrent sur le mur est où Billy faisait un carton sur les assaillants à l’aide de son fusil de chasse, tandis que Moira terminait d’installer une tourelle robotique couverte par Larry, Al n’en avait encore jamais vu en vrai.

Il y en a avait bien quelques une dans l’abri mais essentiellement à la porte ou dans le poste de commandement et heureusement elles ne s’étaient pas déclenchées quand il y était passé.


Ces mitrailleuses pouvaient cibler et découper en deux n’importe qui et n’importe quoi en un temps record couverte d’un lourd blindage elles étaient de plus pratiquement indestructible pour des armes légères. Si Moira réussissait à l’installer ça stopperait à coup sûr l’assaut des raiders sur ce mur.


- « Pourquoi ne pas l’avoir installé plus tôt ? Questionna Albert, effectivement une pause en amont aurait été plus efficace.

- Nous devions être sûr que les raiders n’avait pas d’armes lourdes. La perte de ma petite tourelle serait un désastre. Lui répondit Moira en terminant de viser la tourelle sur son socle. Al ramassa la deuxième viseuse que Larry avait dû abandonner pour son fusil d’assaut et aida Moira à terminer l’installation.


Des dizaines de grappins étaient accroché sur le mur, les défenseurs tentaient d’en retirer le plus possible mais souvent cela les mettaient à découvert et provoquait leur mort. D’autres tiraient directement sur les téméraires qui tentaient d’escalader le mur grâce aux cordes. Ils formaient des cibles parfaites.

La tourelle était installé et par un simple clic sur son Pip-boy 2000 Moira l’alluma, elle avait un Pip-boy, étonnant se dit Albert qui n’avait pour l’instant vu personne d’autre en porter. Au contraire de l’abri où tous les adultes en avaient un.


- « Tu viens d’un abri ? 

- Non pas du tout, je n’ai pas cette chance, j’ai acheté au prix fort ce Pip-boy.

- Il y a donc des gens ici qui savent les programmer ? 

- Oui mais ils sont rare comme les Pip-boy eux même ». Le jeune vu là une possibilité de carrière pour lui, enfin s’il survivait à sa troisième journée au dehors.


La tourelle vrombit, les canons se redressèrent puis elle tourna avant que la sulfateuse se mit à tourner assez vite pour qu’on ne puisse plus distinguer les canons.

Un déluge de feu s’abattit sur les assaillants, d’abord au pied du mur, puis ceux plus loin, le blindage des véhicules semblait être peu efficace face à la puissance de cette arme, son bruit assourdissant et la chaleur qui en émanait était très impressionnante, elle intrigua Al qui rêvait de pouvoir l’étudier plus tard.

La mitraille cessa tandis que les canons ralentissant laissaient apparaître leur rougeur et la fine fumée qui s’en échappaient.

Les raques de munitions étaient vides, et Moira compris très vite qu’aucun ravitaillement viendrait, elle s’empressa alors de faire signe à Larry pour qu’ils démontent la tourelle et la raccroche au treuille pour la descendre et la mettre à l’abri.

Des clameurs s’élevaient du mur alors que Sayna et Melis enrageaient, elles se regardèrent et virent chacune dans leurs yeux rouges et les veines de leurs coups gonflées qu’il n’y avait pas de retraite possible.


- « On va tout faire péter papa.

- On se retrouve de l’autre côté sœurette ». Après ces déclarations les deux femmes à la tête de leurs véhicules de réserves foncèrent à toute vitesse vers le mur est.


Les défenseurs tentèrent de viser leurs pneus pour les ralentirent mais les véhicules étaient trop rapide et trop nombreux. Quelques motos furent touchée, une même explosa en emportant tous ceux qui l’entouraient. Simms compris alors que certains des véhicules étaient piégés. De plus des tirs de lance-roquette partirent des lignes ennemis, stoppant pour un moment assez long les tirs de défense, pour qu’une moto atteigne le mur où gisaient les carcasses des véhicules précédents, criblées de balles. Et des corps déchiquetés des assaillants précédents.

Le raider portait dans son dos et à l’arrière de sa moto deux énormes sacs et quand il finit d’esquiver les morts il s’aplatit sur le mur à pleine vitesse avant de disparaître dans un torrent de feu.

L’explosion fut si violente que les défenseurs furent jeté à terre et assourdis un instant.

Le shériff son esprit revenu ordonna immédiatement à tous de quitter le mur et de se poster au pied de celui-ci. Moira et Larry abandonnèrent la tourelle qui avait échappé aux lances roquettes, mais n’avait pas encore était mise à l’abri dans la ville.

Albert avait les oreilles qui sifflaient et la vision trouble, tous ces sens étaient dans le brouillard mais il repris vite ses esprits ramassa sa barre de métal et suivit le shériff et Gomez au pied du mur.

Un immense trou perçait désormais la muraille imprenable de la ville, le feu ayant cessé de ce côté Al pu entendre ceux qui venaient du mur sud, le combat faisait rage là-bas aussi.


- « Prenez les barricades disposez les face à la brèche, personne ne doit passer ! Hurla Simms, ils avaient prévu une brèche dans les murs et à proximité de chacune des sections ils avaient entassé des barricades prêtent à être déployer pour former un mur de remplacement à fin d’accueillir au mieux tout ce qui pouvait franchir la faille.

Les raiders ne se firent pas prier et alors que le trou béant rougeoyait encore ils traversèrent la fumé à pied ou sur leur véhicules blindés. Feu ! » Ordonna le shériff alors que les assaillants tiraient eux même.


Les piétons furent rapidement abattus, mal protégé ils n’avaient aucune chance, seules quelques uns assez rapide et chanceux purent s’engouffrer à travers les barricades des côtés pour égorger les défenseurs et descendre dans la ville à la recherche de trésor à piller et de femmes à violer.

Simms et Billy le savait bientôt le groupe de Boppo viendrait rejoindre cette entrée et Stockholm du haut de son mur ne pourrait rien faire pour l’empêcher et ensuite ça serait au tour de ceux du mur sud.


- « On pas le choix. Déclara Billy le regard lourd, Al l’avait pour l’instant toujours vu pétillant.

- Ouais… À l’attaque ! » Simms, Gomez, Billy et tous les autres sortirent des barricades et dégoupillant leurs grenades pour les lancer sur les véhicules en chargeant les raiders.


Les grenades explosèrent sur les véhicules, forçant leurs occupants et ceux qui s’abritaient derrière à en sortir.

Les pillards ripostèrent avec leurs propres grenades et cocktails molotov, avant de faire feu. Les deux camps se massacrèrent simultanément.

Gomez fut l’un des premiers à tomber le crâne explosé par une balle, Billy réussi à abattre de nombreux ennemis avant de vider ses chargeurs et tomber une balle dans le ventre qui perça son par-balle.

Les défenseurs restant fuirent vers la ville poursuit par les raiders, Sayna et Melis se penchèrent sur Simms les cottes brisés par une rafale ayant touché son par-balle.

Albert encore caché derrière une barricade armé de sa barre n’osait pas boucher, pour la première fois de sa vie il avait peur, non pas de mourir mais d’échouer. Il savait que s’il n’agissait pas en fuyant par exemple ou pire qu’il tentait quelque chose mais que ça échouait, la ville serait perdue et tous ces gens allaient soient mourir dans d’horribles souffrances ou finir leur vie comme esclaves.


Il ne pouvait l’accepter, il devait réfléchir et vite pour sortir de cette situation. Seul Larry était descendu en même temps que les autres mais était rapidement parti en ville, Moira n’était toujours pas descendu, deux raiders montaient d’ailleurs à sa rencontre, le plus probable était qu’elle essayait de remettre en route la tourelle d’une façon ou d’une autre.

Il devait agir maintenant. Soudain Billy, un stimpack planté dans le ventre se releva et sécha d’un coup de crosse Sayna. Mélis s’apprêtait à l’abattre d’une balle dans la tête mais Simms trouva la force de se relever pour agripper Mélis et l’empêcher de tirer.


- « Lâche moi bâtard ! », malheureusement Billy après sa frappe s’effondra de nouveau, il ne semblait pas avoir de jet pour se booster après sa blessure et l’effet énergivore du stimpack.


Albert se leva et courut sur Mélis, celle-ci venait de se dégager de l’emprise de Simms notamment en frappant ses cottes, ce dernier tomba se tordant de douleur.

Cela rappela la propre douleur sourde qu’Al ressentait à l’endroit où la balle de Bron l’avait touchée, mais il ne ralentit pas sa course vers la raider.


- « Toi !? Tu vas crever ! » Elle tira mais miraculeusement la balle frôla la tête du jeune homme qui lui ne manqua pas son coup et frappa de toute ses forces sur le crâne de la jeune femme, qui se brisa sous l’impact, ses yeux révulsé, elle lâcha un dernier grognement tandis qu’un jet de sang aspergea Al.

- Merci 101, aides moi à me relever.

- Pas le temps shériff, il faut les empêcher de passer à nouveau. Al ramassa le fusil chinois de Simms et partit au pas de course dans l’escalier pour rattraper à temps les raiders.

- 101 ! » Cria Simms avant de tousser et de se tordre à nouveau de douleur.


Albert arriva à temps, les raiders venaient d’arrêter Moira, l’un d’eux la tenait par son chignon tandis que l’autre baissait son pantalon pour en profiter.


- « Retire lui sa combinaison.

- Pourquoi c’est toi qui y aurait droit en premier ?

- Parce que c’est moi qui ait sauvé ton cul en bas.

- Non je sais comment tu t’y prends, elles sont inutilisable après.

- M’emmerde pas ou je te bute » Le raider les testicules à l’air menaçait de son fusil d’assaut le second qui aperçu Al trop tard.

Celui-ci transperça sa poitrine d’une rafale avant que le second se retourne en se prenant les pieds dans son habits l’empêchant de riposter, Al l’élimina d’une second rafale en plein visage.

- Merci Albert, une minute de plus et je passais à la casserole.

- De rien, mais il faut se dépêcher, les autres vont arriver.

- Larry ne devrait pas tarder, la boutique est juste à côté et j’ai justement sur un chargeur à cellule.

- Comment ça ?

- En remplaçant le chargeur à munition classique par un chargeur à munition laser. Cela aurait raison des canons après une salve mais ça dissuaderait à coup sur une deuxième vague d’assaillant, les laser traversant le blindage comme du carton. ».


Al fut impressionné par l’ingéniosité de la jeune femme, il s’appliqua à l’aider à démonter le chargeur de la tourelle et à la préparer au mieux à l’arrivé du suivant. Larry tardait à arriver il n’était toujours pas en vu alors qu’ils avaient fini et que le groupe de Boppo commençaient à se déplacer vers la brèche.

Mais il arriva au pat de course le chargeur accroché dans son dos, le bac de cellule à fusion dans ses bras, le tout devait bien faire 50kg mais ça ne ralentissait pas la course du gaillard. Un pillard apparut soudain derrière Larry et le menaça d’une lance, Al l’abattu sans mal avant d’aller prêter main forte au mercenaire pour monter les escaliers en le débarrassant du bac.

La tourelle fut monté en moins de cinq minutes, à temps car les troupes du chef roulaient à pleine vitesse vers la brèche et y serait dans moins de deux minutes.


La tourelle s’activa et les lasers frappèrent les véhicules en les transperçant de part en part comme prévu, le véhicule de Boppo fut touché et lui même s’embrasa après avoir était touché par un laser.

Après cette première salve et avant que le bac soit vide ou que les canons fondent, les raiders devant la puissance du feu et la mort de leur chef s’enfuirent.

Un quart d’heure plus tard, Bron après avoir subit d’importante perte face aux défenseurs menés par Jericho et Henry appris la défaite de Boppo et le massacre des raiders ayant réussi à entrer.

Effectivement ces derniers après avoir pillé une poignée de maisons vides des hauteurs tombèrent en descendant dans la ville sur les hommes d’un certain Burke, un invité de Moriarty. Le conseiller n’ayant pas participer lui même à la défense de la ville.


Ce soir là Albert rejoignit Ben que le médecin de la ville, Doc Church avait remit sur pieds en quelques heures pour ses fractures mais lui avait conseillé une cure de rad-x, la consommation d’eau et d’aliments non assainit de radiation ces dernières semaines chez les raiders l’avait contaminé.

Ils participèrent ensuite à la grande fête organisé par les Stahl pour cette victoire flamboyante et l’élimination des raiders de Springvale. Les Stahl étaient au nombre de trois, Léo le benjamin, Andy l’aîné et Jenny leurs sœur.

Andy était un homme de taille moyenne, large d’épaule, une nuque longue couvrait son visage grossier, Léo quand à lui était plus émacier que son frère, plutôt bel homme, charmeur et enjôleur tout le contraire de son frère aussi physiquement que mentalement. Son frère approchant des 35 ans était dur et intransigeant. En particulier avec leur sœur Jenny, généreuse et attentionnée elle se montrait aussi naïve voir carrément sotte, inacceptable pour Andy qui se voulait irréprochable.

Ils venaient tous les trois d’une famille de marchand du Nord, ayant trop de frère et de sœur, mais aussi de cousins et de cousines pour s’épanouir au Nord ils sont venu jusqu’à Washington pour trouver de l’espace dans ces terres désolées.

Une soirée arrosé par du whisky et de la bière artisanales, c’était aussi la première fois que l’habitant d’abri goûtait aux mets de l’extérieur, les nouilles des Stahl étaient vraiment excellente, mais les viandes grillés n’était pas mal non plus, très goûteuses et juteuses. Étonnant pour des viandes issus d’animaux mutés comme le rataupe ou la brahimine, mais Al finit par se rappeler que ça faisait 20 ans, hormis de rares exceptions, qu’il mangeait des boîtes rances.

La soirée se termina chez Moira qui les accueillit pour la nuit.  

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