Borderline.

Chapitre 2 : Oración Seis et premiers bleus...

5249 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 07/10/2016 19:18

Bonjour/Bonsoir, tout dépend de l'heure à laquelle vous lisez ce second chapitre ! Quoi qu'il en soit, j'espère que ce chapitre répondra à vos attentes, en sachant que l'on conserve le point de vue de Lucy donc toujours un récit à la première personne du singulier, bonne lecture. ♥

 

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Aujourd'hui vêtue d'un pull noir à manches longues, d'un leggings harem vert jade joliment décoré d'une large ceinture brun clair, et d'une paire de baskets noires à plate-forme plutôt haute, ma coiffure se résumait à une longue queue de chevelure blonde et le regard de mon père ce matin n'avait pas manqué de me faire déglutir. Mon sac-à-dos sur le dos et surtout rempli de mes affaire scolaires, j'étais actuellement en route pour l'université, écoutant de la musique dite « rock » ou encore « hard rock » voire « hard metal », tout dépendait de la musique en cours de lecture en fait... Cependant lorsque de nombreux étudiants étaient en ligne de mire, je sentais systématiquement de musiques, optant pour une musique que tout le monde écoutait. Les bras croisés et téléphone en main, faute d'avoir des poches, je me sentais idiote et surtout très petite, je me sentais tellement mal dans ce genre de moment, j'aimerais pouvoir me cacher, fuir loin, très loin d'ici... Cela faisait maintenant une semaine que j'étais à l'université et pourtant je me souvenais parfaitement de mon premier jour comme s'il venait tout juste de se finir... 

 

* Flashback – une semaine plus tôt – Le 1er Octobre 2016, Lucy rentre à l'université. * 

 

Installée sur une chaise, aussi raide qu'un piquet, j'écoutai attentivement le principal me lire les consignes de son université. Monsieur Dreyar avait beau être un homme de très petite taille, son autorité était bien présente et l'on n'oserait sous aucun prétexte défier ses lois, enfin ses règles. Ceci dit, il me semblait relativement indulgent et compréhensif, le fait qu'il m'ait fait la promesse de garder pour lui et les enseignants mon trouble de la personnalité borderline me l'avait prouvé. J'avais été soulagée d'appendre que mon secret serait bien gardé, le plus dur sera peut-être d'expliquer aux autres élèves le fait que je sois à l'écart... en fait il n'y aura rien à expliquer, ils le feront d'eux-mêmes de toute façon... me mettre à l'écart. Je soupirai intérieurement avant d'entendre le professeur appeler un certain Natsu Dragnir à l'aide de son micro. Lorsque ce dernier rappliqua, je le reconnus immédiatement, c'était le garçon aux cheveux roses que j'avais vu hier soir, lui et ses amis s'amusaient ensemble au parc du centre-ville.

 

« Natsu, j'aimerais que tu t'offres en tant que guide à Lucy, elle vient tout juste d'arriver à l'U.M et n'a par conséquent aucun repère, je compte sur toi pour l'aider à s'intégrer.

- Pas de soucis grand-père ! s'était alors exclamer le jeune homme aux cheveux roses, enchanté de faire ta connaissance Lucy, moi c'est Natsu Dragnir et de ce que je sais on est dans la même classe, alors on se verra super souvent !

- Euh... je... je suppose oui... Je suis Lucy, Heartfilia... je détournai mon regard, honteuse d'avoir à prononcer mon nom de famille mais je n'étais pas une menteuse accomplie alors je refusais de lui cacher mon nom de famille, quitte à passer pour l'une de ses gosses de riches...

- Allez oust jeunes gens, faîtes donc connaissances hors de mon bureau, j'ai des tonnes de paperasses à remplir et votre présence serait gênante, allez sortez oust ! nous chassa gentiment le vieillard responsable de son université. »

 

Sortant du bureau, Natsu m'expliqua comment fonctionnait exactement l'université, il m'apprit ainsi l'existence de fraternités et sororités qui pour la plupart était mixte, à l'exception de Mermaid Heel, sororité non mixte donc composée de femmes uniquement. Fairy Tail, Sabertooth, Blue Pegasus et Oración Seis quant à eux était des fraternités mixtes. Natsu était le leader – si j'avais bien saisi – de Fairy Tail dont le logo était une fée.... Fairy Tail était ennemis et rivaux de Sabertooth, représenter par un tigre à dents de sabres, Blue Pegasus, une pégase pour symbole, était apparemment la fraternité/sororité où étaient les étudiants les plus charmeurs et aisés financièrement. Quant à Oración Seis, Natsu m'avait fait comprendre qu'ils étaient une brochette de psychopathe, des insociables probablement tous liés par le sang... Suite à ces explications quelque peu farfelues et surtout superflues, il m'avait proposé de rejoindre sa fraternité-sororité, je lui avais dit non. Je ne pouvais pas les rejoindre, je ne leur servirait à rien... Personne n'aime les gens comme moi, personne n'aime les borderline, personne n'aime les psychopathes et je suis une psychopathe parce que je suis une borderline et c'est mal... Je suis un poids, un fardeau, rien de plus. Cependant, lorsque Natsu m'avait demandé la raison de mon refus, j'avais prétexté le besoin de temps. Puis évidemment, il s'aperçoit que je suis en train de pleurer et alors qu'il allait probablement me faire une réflexion, je pris la fuite, me ruant aux toilettes.Ne cherchez pas à savoir pourquoi, mais sur mon chemin, je n'avais que des mauvais souvenirs... Mon père qui me dit ouvertement que je suis une erreur de la nature, une pauvre sotte, la honte de la famille Heartfilia, une pauvre putain de borderline, ma mère qui se réfugie derrière son verre de martini. Dans le fond c'est vrai quoi... je suis certes une borderline mais je n'ai jamais été aidé, ni par mon père, ni par ma mère. Ils m'ont quasiment enterré vivante. Des rivières d'eau salée s'écoulent de mes deux yeux, me brouillant la vue et bien sûre, en tant qu'erreur, il fallait que je heurte quelqu'un... Il fallait que je percute quelqu'un... Je n'ose même pas regarder ma présumée victime, trouvant tout le charme du monde chez ce sol tout blanc...

 

« Lucy ?

- Huh.. ? cette voix... Sting... ? J...je suis vraiment désolée, j..je ne voulais pas te rentrer dedans, pardon, pardon...pardon..

- Lucy... Alors c'est vraiment toi ? Tu as toujours le même regard mais maintenant je comprend pourquoi... sa voix me semble hésitante voire compréhensive mais je ne suis pas psy alors je ne pouvais pas l'affirmer...

- Qu..Que comment ça le même regard ?... Ah oui désolée,... ce regard de pleurnicharde tu veux dire... désolée... avais-je seulement déclaré, dans toute ma grâce...

- Je... Lucy je sais, je suis au courant, Lucy... Je suis en seconde année de psycho et j'ai étudié le cas de gens comme toi... tu es borderline... avait-il avoué, une once de culpabilité dans sa voix.

- Je sais Sting, je sais, je suis une satanée borderline... je ne savais pas quoi dire en fait.

- Je suis désolée de m'être moquée de toi lorsque l'on était à l'école primaire... vraiment Lucy je te demande pardon, il était sincère, je pouvais le voir dans ses yeux. »

 

Sans réfléchir, je lui sautai littéralement au cou, le faisant presque tombée, je le remerciai infiniment de me demander pardon, il était la première personne à me demander pardon... à me le demander, sans me forcer à le lui donner... Je le serrai dans mes bras et lui semblait surpris mais répondit à mon étreinte. Finalement, je le relâchai brusquement, lui souhaitant la bonne journée avant de poursuivre ma route jusqu'aux toilettes, une envie pressante m'ayant envahie. 

* Fin du Flash-back. De nos jours, UM – Université de Magnolia. * 

Le reste de cette journée avait relativement été positif puisque je n'avais pas pleuré, la soirée avait été longue et j'avais pleuré toute la nuit. Aujourd'hui était une journée qui m'avait l'air remplie de mauvaises choses... Je ne savais pas comment l'expliquer mais je pouvais dire qu'elle se finirait mal, pour moi en tout cas... Soupirant, j'aperçus Natsu courir vers moi. Je m'arrêtai lorsqu'il arriva face à moi, l'air préoccupé, je fronçai donc les sourcils, depuis le début de la semaine, je l'avais vu sourire, rire, se moquer – gentiment – de ses amis, mais jamais les visage déformé par autant d'inquiétude.

 

« Lucy... Ça fait quelques choses qu'il faut que je te le dise et je suis désolé d'avoir autant attendu mais Sting Eucliffe est un enfoiré, tu lui parles souvent et tu ne devrais pas vraiment... En plus c'est le leader des...

- Je t'interdis de parler de Sting comme ça ! Le coupai-je en lui assénant une gifle. Sting s'est excusé de son comportement qu'il a pu avoir lorsque nous étions enfants... Alors je ne te permet pas de parler ainsi d'une personne qui culpabilise autant à cause de moi.

- J...Lucy... Pardon, je n'aurais as dû mais crois-moi, Sting est mauvais et en plus il fait partie de Sabertooth, il m'exaspérait.

- Alors tu le déteste juste parce qu'il fait partie de la fraternité ennemie de la tienne... c'est dégueulasse de raisonner comme ça ! »

 

Je ne lui laissais pas le temps de me répondre quoi que ce soit, prenant la décision de partir, les sourcils froncés, l'air agacé. Allant directement devant la salle de mon cours, cours qui était celui d'art-plastique, je remarquai la présence d'autres étudiants, incluant les amis de Natsu, excepté la petite aux cheveux bleus, elle devait probablement être au collège, elle m'avait parue terriblement jeune, trop pour être ne serait-ce qu'au lycée donc bon... Quelques minutes plus tard, le professeur arriva, suivi de Natsu, que j'ignorai, préférant directement rentrer en classe. Allant instinctivement vers le fond de la salle, je fus suivie de près par un groupe d'autres élèves, qui visiblement aimaient eux aussi être à l'écart des autres.

 

« Bien, bonjour à vous chers étudiants, aujourd'hui, le thème sera vos sentiments et émotions, je souhaite que vous exprimiez vos sentiments sur les formats grand-aigle disposée sur les tables, faîtes comme bon vous semble, je veux du sentiment, de l'émotion ! »

 

Il avait été clair, c'était ça de bon. Nous avions apparemment l'intégralité des trois heures pour nous exprimer à travers l'art manuel... Certains commençait déjà leurs œuvres, tout comme la jeune femme juste à ma droite, elle commençait directement à la peinture, dessinant ce qui me semblait être des anges... Sympathique. Je soupirai longuement avant d'entamer moi aussi l'expression artistique de mes sentiments. Je me dessinai moi-même, mon visage en fait, sauf qu'une partie de mon visage souriait et que l'autre pleurait. La partie de mon visage qui semblait avoir toute la tristesse du monde dans son œil, prenait rapidement des couleurs négatives tandis que la partie joyeuse gardait des couleurs naturelles. Au-dessus de ma partie gaie, « Day » était écrit, et « Night » régnait au-dessus de la partie triste, évidemment. Je transposais autant de sentiments que je le pouvais, laissant cependant de la place sur la partie la plus élevés de ma feuille au format imposant. Mon œuvre d''art exprimait exactement ce que je ressentais : de la confusion, de l'intensité, de la contraction, la mort, la vie, trop d'amour, trop de haine, un surplus de joie, une overdose d'extrême tristesse. Pour compléter le rectangle supérieur, laissé vide, j'écrivis le mot « LOST ». Perdue, voilà ce que j'étais.

 

« Tu es complètement détruite...

- …, je soupirai tristement un sourire pourtant suspendu à mes lèvres tandis suite aux paroles d'un étudiant qui observait ma planche finale.

- Je me présente, Midnight et toi tu es.. ? il me paraît d'une voix plate, on aurait dit qu'il était démuni de toute émotion, ce qui me troubla un peu...

- Lucy, mon nom c'est Lucy..., répondis-je simplement, baissant les yeux avant de les relever vers mon œuvre.

- Tu as l'air déchiré de l'intérieur, j'ai connu quelqu'un comme toi, tu es borderline, pas vrai ? toujours sans émotion, il me perçait à jour, je pense que j'irai parler au proviseur, finalement, les autres devraient directement savoir que je suis Borderline.

- Mh, je sais, les borderlines sont des psychopathes sans âmes ni cœur, nous ne sommes rien de plus que des erreurs mais je te rassure, les gens comme quoi sont éphémères et leur date de péremption arrive très rapidement, mon cœur se fendit, il se déchira dans un bruit trop strident selon mon âme... Il ne me reste pas longtemps, t'auras pas le temps de me victimiser, désolée, inutile jusqu'au bout, avais-je poursuivi dans un murmure inaudible.

- Définitivement détruite, rejoins Oración Seis, on a une place pour les gens comme toi, il ne te reste qu'à saisir la chance, aucune trace d'émotion mais un léger, très léger sourire en coi se distingua puis il partit, lui et la fille qui avait dessiner des anges, elle m'avait souri et fait un clin d’œil d'ailleurs. »

 

Les trois heures étaient passées. Il n'y avait plus personne, sauf le professeur qui commençait à ramasser les dessins des étudiants, je quittai rapidement le cours, lui souhaitant tout de même une bonne journée avant de me rendre à mon cours de musique, eh oui, j'avais pris de nombreuses options artistiques. Je retrouvai Midnight, la fille mais remarquai qu'il était accompagné d'autres étudiants probablement de la même fraternité-sororité que lui, l'un d'eux me regarda même d'un air compréhensif, il avait d'ailleurs une bien longue cicatrice lui empêchant d'ouvrir sons œil droit. La fille, qui au passage de long cheveux blanc bleuté, me fit signe de venir s'asseoir à ses côtés, ce que je fis, le sourire aux lèvres. Elle m'aimait bien, alors je l'aimais bien aussi. Elle se nommait Sorano, mais voulait être surnommée Angel, je respectai son choix et contre toute attente, elle me donna un surnom, celui de Killer Frost, sous prétexte que ce personnage se rapprochait physiquement d'un ange, tandis que l'homme à la cicatrice, Erik mais surnommé Cobra opta pour Black Siren car selon lui le son de mes pensées était alarmant, quant à Midnight, sans réellement m'étonner, il avait choisi de me surnommer Santana, comme Chato Santana. Les deux autres garçons membres de Oración Seis, Richard et Racer m'avait respectivement surnommé Cupid et Speedy. Fan de DC, je ne pouvais être plus heureuse. Nous passion la première demi-heure à parler, nous découvrir, nous connaître et doucement, je commençai à les apprécier, vraiment. Le professeur appela mon prénom et sous prétexte que j'étais la nouvelle de la classe, me demanda de chanter une chanson qui me tenait à cœur... Me mordant l'intérieur de la joue, je partis vers l'estrade et commençai donc à chanter la chanson qui me parlait le plus... Under The Knife de Icon For Hire...

«  This is the song I'm too scared to write

But some of you may need it tonightOh there you were, heart made of glassFragile little thing, shattered too fastTried to pick the pieces up, up, upAnd that's the way you first got cut, cut, cutDevil drew you in, you didn't let it showDidn't want the others to ever have to knowThat you were getting hooked on up, up, upAnd all you had to do was cut, cut, cutYou carved a special place for your painSo it came back to hurt you every nightYou closed your eyes and wished it all awayUntil you disappeared under the knifeYou knew the deal, no one gives a damnJust another needy kid, sob story in handKeep your secrets covered up, up, upWe don't need another cut, cut, cutBut you couldn't hide, a heart made of glassYou put yourself together with all the strength you hadYou were finally fed up, up, upFinally had to scream enough-nough-noughYou carved a special place for your painSo it came back to hurt you every nightYou closed your eyes and wished it all awayUntil you disappeared under the knifeListen, I know it's simplified from the other sideIt's easy to gloss over all the messy reasons whyAnd it's easy to forget where you've beenI guess that's what the scars are for, huh?When we were 15 we wouldn't dare let that shit be seenBut now it seems mutilation's gone mainstreamI see you at my shows, scarred up from head to toeLike there's no point even trying not to let it showCause we all know, emo kids like to hurt themselvesToo many feelings, and not enough self controlAnd I mean does this mess with any of the rest of ya?It's an epidemic and we're cool with it don't question itBut it bothers me, our scars are currency by which we're measuredLike let the record show who let it slip and who held it togetherCutters and burners and honorable mentionsPosers who still cut themselves up for the attentionI don't care your intentions, I just want you to knowMy self-hatred never took me where I wanted to goAt the end of the day, you know I still had to faceThat I can pick at the pain, but I can't cut it awayAnd you know what else I can't do, is give you 10 good reasons not toI've racked my brain for clever sayings of all the things you ought to doBut you know I think if there was something I could sayThey'd have thrown it on a brochure and sent you on your waySo I'll keep doing what I always doDrag my heart to the piano and make it sing for youI'll keep doing what I always doDrag my heart to the piano and let it sing for youDrag my heart to the piano and let it sing for you »

 

Traduction :

 

[C'est la chanson dont je suis trop effrayée pour l'écrire,Mais certain d'entre vous en ont probablement besoin ce soir.

 

Oh te voilà, le cœur fait de verre

Petite chose fragile, trop rapidement brisée

Tu as essayé de recoller les morceaux

Et c'est ainsi que tu t'es coupé pour la première fois

Le diable t'a attiré dedans, tu l'as gardé pour toi

Tu ne voulais surtout pas que les autres puissent savoir

Que tu t'y accrochais

Et tu ce que tu avais à faire, c'était couper. 

Tu sculptas un lieu spécial pour ta douleur

Alors ça revint pour te faire du mal toutes les nuits

Tu fermas les yeux et souhaitas que tout disparaisse

Jusqu'au moment où tu disparus sous le couteau. 

Tu connaissais le marché, tout le monde s'en foutait

Juste un autre gamin, une histoire larmoyante entre les mains

Ne laisse pas tes secrets à découverts

On n'a pas besoin d'une autre coupure

Mais tu ne peux pas cacher un cœur de verre

Tu te reconstruisis avec toute la force que tu avais

Finalement, tu en avais marre

Finalement, tu devais hurler Assez.Tu sculptas un lieu spécial pour ta douleur

Alors ça revint pour te faire du mal toutes les nuits

Tu fermas les yeux et souhaitas que tout disparaisse

Jusqu'au moment où tu disparus sous le couteau. 

Écoute, je sais que c'est simplifié de l'autre côté

C'est facile de dissimuler toutes les raisons désordonnées du pourquoi

Et c'est facile d'oublier où t'as été

Je suppose que c'est pour cela qu'il y a les cicatrices, huh ?

Quant on avait 15 ans, on n'oserait pas laisser cette merde être vue

Mais maintenant, on dirait que la mutilation est devenue habituelle

Je te vois à mes concerts, balafré de la tête aux pieds

Comme s'il n'y avait aucune utilité-même à essayer de ne pas le montrer

Parce qu'on le sait tous, les emo kids aime se blesser eux-mêmes

Trop de sentiments, et pas assez de contrôle de soi

Et j'veux dire par là, est-ce que ça fout le bordel avec le reste de toi-même ?

C'est épidémique et on est bon avec ça, ne le remet pas en question

Mais ça me dérange, nos cicatrices sont la monnaies par laquelle on est évalué

Genre laisse l'enregistrement montrer qui laissa passer et qui maintint tout ensemble

Coupures et brûlures et mentions honorables

Les frimeurs qui continuent de se couper pour l'attention

Je m'en fous de tes intentions, je veux seulement que tu saches

La haine de moi-même de m'a jamais mené où je voulais aller

A la fin de la journée, tu sais, je devais encore faire face

Au fait que je eux retirer de la douleur, mais pas la couper

Et tu sais ce que je ne peux pas faire d'autre, c'est de te donner 10 bonnes raisons de ne pas le faire

Je me suis torturée le cerveaux pour des paroles intelligentes pour tout ce que tu devrais faire

Mais tu sais je pense que s'il y avait quelque chose que je pourrais dire

Qu'ils l'aurait balancé sur une brochure et l'aurait envoyé vers toi 

Alors je continuerait de faire ce que je ferais toujours

Faire glisser mon cœur sur le piano et le faire chanter pour toiAlors je continuerait de faire ce que je ferais toujours

Faire glisser mon cœur sur le piano et le faire chanter pour toiFaire glisser mon cœur sur le piano et le faire chanter pour toi.]A la fin de mon interprétation, les étudiants avaient applaudi, par pure politesse, ça se voyait dans leurs yeux, le professeur de son côté avait l'air retourné, voire choqué, il me demanda de retourner à ma place, ce que je fis, simplement. Angel avait les larmes aux yeux, Cobra un léger sourire aux lèvres, Midnight semblait s'être endormi, Richard trouvait que la musique manquait d'amour et Racer pariait qu'il aurait pu la chanter plus rapidement. J'aimais énormément mon nouveau groupe d'amis, ils étaient tellement spéciaux à mes yeux, ils avaient chacun leur particularité et j'aimais ça, ils ne le cachaient pas en plus ! Ils étaient eux-mêmes, ni plus, ni moins... Passant le reste du cours à parler avec Angel, nous quittâmes la salle à la sonnerie de midi et devions ensuite nous dire au revoir puisque je devais rentrer chez moi, ce que je fis, prenant mon temps, écoutant mes musiques favorites qui n'étaient pas les joyeuses, je suis borderline avant tout...Une fois chez moi, je mangeai, seule bien évidemment puisque mes parents travaillaient. Je fis ensuite mes devoirs, reprenant certains cours que je n'avais pas grâce au site officiel de l'Université de Magnolia, ce qui m'avait été d'une très grande aide mine de rien. Je finis mes devoirs et la reprises de cours manquants plutôt tard, ayant mis quatre ou cinq heures au total. J'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et, vêtue d'un pyjama noir et plutôt simple, un bas de jogging et un pull un manche longue, je partis saluer mes parents, ils m'ignorèrent... Enfin mon père me contourna, continuant de parler à ma mère, cette dernière me regarda, baissa les yeux avant d'imiter mon père. Je me retournai, les suivis jusqu'au salon et les saluai à nouveau. Mon père souffla et sa gifle partit d'elle-même, j'en étais tombée par terre... 

« Tu ne vois pas que je parle à Layla !! Espèce de sale gamine irrespectueuse !

Il me frappa une seconde fois, d'un coup de pied au ventre alors que j'essayai de me relever... Du regard, je suppliai mère de me venir en aide mais elle avait disparu, la cherchant alors du regard, je la vis un verre de martini à la main, les yeux fermés comme si elle essayait de passer outre ce qu'elle voyait. De son côté, mon père continua de me frapper, une fois, deux fois, trois fois. Trois autres coups puissants m'avait heurté l'estomac, j'en avais vomis du sang..

- Tu me fais honte Lucy, dégage, va dans ta chambre !!! »

 

Je me relevai difficilement mais parvint à arriver à ma chambre, les larmes aux yeux, je me mis en position fœtale, dans un coin de ma chambre, me demandant pourquoi, pourquoi il en était arrivé aux mains... Il m'avait battue, pour la première fois et ma mère n'avait fait que boire son verre de Martini... Je pleurai et tremblai silencieusement, me munissant d'une paire de ciseaux, j'en frottai une lame contre la fine peau de mon poignet gauche, laissant couler le sang le long de mon avant-bras, opéra la même opération sur le poignet droit, ce qui étrangement, m'aida à me calmer, doucement mes sûrement, me couper devenait une véritable habitude...

 

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Hey, j'espère que vous avez aimé ce second chapitre, bien qu'il soit plus dark que le précédant, ce qui sera très souvent le cas. Je tiens aussi à vous rassurez, les chapitres à suivre n'iront pas aussi rapidement que celui-ci, j’entend par là que dans les chapitres à suivre, il y aura souvent des événements peu importants où en tout cas qui n'auront pas de grands effets sur la vie des personnages, il n'y aura pas à chaque chapitre des retournements de situations de malade. Après je sais que c'est intense mais il faut se rappeler d'une part que mes personnages sont relativement OCC donc leurs caractères ne sont pas les mêmes et Lucy est borderline donc elle a des pensées très intenses, sans oublier qu'elle est en pleine dépression donc oui ma fanfiction n'est pas joyeuse, mais il y aura tout de même des moments de joies (qui seront long à arriver et mins nombreux que les moments de désespoir de Luc que les moments dark e le signale dès maintenant! En tout cas merci d'avoir lu et cette fois-ci, j'aimerais que vous me laissiez au moins une review (sans quoi je ne publierai pas de prochain chapitre), j'aimerais connaître votre avis en fait, savoir ce que vous aimez ou non et pourquoi, rien de bien sorcier ! Merci encore et à la semaine prochaine j'espère !!

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