Borderline.
Ohayo Minaaaaa, comment allez-vous ? Moi en tout cas je vais super bien, je suis par ailleurs impatiente de vous dévoiler de ma fanfiction, alors bon, je ne vous fais pas plus attendre et on se retrouve à la fin de votre lecture! ♥
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Chapitre 3 : Laxus
Portant une robe de couleur noire, ce vêtement était serré de épaules jusqu'à mes hanches, puis était évasé, retombant gracieusement un peu au-dessus des mes genoux. Des motifs, des arabesques en fait, de dentelle figuraient au niveau du buste, de l'intégralité du bas de mon dos et recouvraient mon abdomen. Cette robe était bien entendu accompagné d'une cape noire, elle aussi contenant certaines parties en dentelle, les épaules. Une paire de collants fins noirs opaques, argumentée d'une paire toute aussi sombre d'escarpins babies vernies, recouvrait mes longues jambes. Mon maquillage, invisible à cause de mes lunettes de soleil, se résumait par un smoky eyes divinement intense, qui sans l'accessoire concerné, auraient mis en valeur mes yeux chocolats. Mes cheveux, toujours aussi blonds étaient divisés en deux couettes égales. Je me serais trouvée élégante si la raison de ma tenue vestimentaire n'aurait pa été l'enterrement de ma mère. Oui, j'enterre ma mère aujourd'hui, en ce 11 Juillet 2016, un jour rudement pluvieux, heureusement que l'un de mes “domestiques”, Loki, avait tenu au-dessus de nos deux têtes, un parapluie assez large pour deux. N'observant pas mon père, préférant de loin admirer la beauté du sol terreux, je sentais son regard accusateur me foudroyer sur place. Ma mère avait quitté ce monde il y a maintenant une semaine, le soir où mon père m'avait battue pour la première fois... Nous l'avions retrouvée le lendemain de cette soirée agitée, dans son bain. Elle s'était suicidée dans son bain et mon père m'en tenait pour responsable. À ses yeux, j'étais, suis, et mourrai, la cause du suicide de sa femme. Il n'avait pas manqué de me le faire comprendre par la suite, mes bras, sous les dentelles élégantes de ma robe, étaient recouverts de nombreux bleus, cicatrices et autres marques, mon dos quant à lui est recouvert de bien plus d'hématomes violacés. Il me battait depuis maintenant une semaine. À l'université, Angel suspecte quelque chose, Cobra semble compatir, Midnight dormait, Richard ne cessait de m'écrire des poèmes sur l'importance de l'amour et Racer me promettait qu'il me ferait rire super rapidement. Quant à Natsu, on s'évite mutuellement et Sting... Sting agit comme s'il ne me connaissait pas... Ça me blesse énormément, il traîne avec cette fichue brune et l'autre blonde... Soupirant, chassant ainsi ses mauvaises pensées de mon esprit, une larme coula le long de ma joue. Une larme regroupant l'intégralité de mes sentiments, une bien lourde larme.
L'enterrement se termina rapidement et directement, sans prendre le temps de saluer les invités, je fis signe à Loki de venir avec moi, ce qu'il fit. Nous nous dirigeâmes ainsi jusqu'à la limousine, celle qui m'était attitrée... Je ne retirai pas mes lunettes, je rentrai juste dans ce moyen de transport, ignorant le regard triste, limite détruit de mon plus fidèle amis. Dans la voiture, je reste forte, je respire, alors je suis en vie. J'essaie, en vain, de penser à quelque chose de plus joyeux que la mort de ma mère. Une larme coule le long de ma joue, la seconde de la journée. Je l'efface, l'exterminant de mon visage de mon poupée à moitié masqué par mes lunettes noires.La limousine démarre, je vais en cours. Je vais en cours pour ne pas les rater mais surtout pour éviter de me retrouver face à mon père, il me frapperait encore et je n'aime pas quand il le fait... Nous arrivons rapidement à l'université, j'avais rappelé à Loki que je n'aimais pas qu'il se gare trop du bâtiment, je passerai pour une « gosse de riches », ce que je suis certes, mais je n'aime pas être catégorisée ainsi...
« Lucyyyyyyyyyyyy !!!
- Huh ? je me retourne sans réellement comprendre ce qu'il m'arrive et aperçoit Natsu l'air heureux.
- Comment tu vas ? il me demande comme si tout était normal avant de reprendre. Je suis désolé pour la dernière fois... C'est juste que je m'inquiète très rapidement pour mes amis..., là mon esprit déraille et se bloque sur le mot « amis »... Il me considère comme une amie... ?
- Tes... amis ? Al..Alors pourquoi est-ce.. En.. Je comprend pas où tu veux en venir... dans ma tête, je le vois me dire qu'il ne me considère pas comme une amie, qu'il me déteste, qu'il veut ma mort.
- Bah oui, on ne se connaît pas vraiment pour le moment mais je t'aime bien alors tu es une amie à mes yeux, même si cette paire de lunettes te donne un air de snob... D'ailleurs t'es drôlement habillée, tu ressors d'un enterrement ou quoi ? me demande-t-il sur un ton de plaisanterie tandis que mon cœur se resserre.
- Ma mère est morte la semaine dernière, je viens d'assister à ses funérailles..., je ne cherchais pas à mentir, autant le lui avouer, je pars juste après, le laissant perplexe.
D'un pas précipité, je me dirige vers mon cours de traduction, il dure deux heures, se terminant à 16 heures et ensuite, j'aurai mon cours de grammaire anglaises qui dure une heure et demie. Le premiers cours se passe plutôt bien, Natsu me jette quelques coups d’œil que je qualifierai d'inquiets, je le vis cependant parler à l'une de ses amies, celle aux longs cheveux rouges. Elle m'a regardé bizarrement... C'est à la fin du cours de traduction que l'étudiante aux cheveux écarlate vient me parler, me disant qu'elle m'aimait déjà bien pour ma coopération. Elle est effrayante mais pourtant elle n'a pas l'air de vouloir être intimidante... Elle me dit aussi qu'elle pourrait compter sur elle et les autres... J'apprend d'ailleurs qu'elle se nomme Erza, et que les autres se sont Gray, Natsu, Gajeel, Juvia, Reby, Jellal et sur un dénommé Laxus... seulement il y avait tellement de prénoms à retenir que je les ai pas tous retenus... Ils étaient rudement nombreux.. Je la remerciai rapidement et partis de la même manière, j'allais rejoindre Midnight et les autres, pour une fois qu'il ne dormait pas mais on me tire par le bras, me forçant à me retourner, je peux alors d'une part voir Midnight froncer les sourcils et d'autre part me retrouver face à un grand, très grand, blond plutôt baraqué, une cicatrice sur son œil droit me rappelle étrangement Cobra..., il s'agit cependant de Laxus, je le regarde d'un air interrogateur.
« Qu'est-ce qu'il y a Laxus ?
- Tu as quelque chose de prévu là tout de suite ? me dit-il simplement l'air pressé.
- Je vais en cours de grammaire, mentis-je tandis qu'il me lâche en soupirant.
- Le cours est de l'autre côté alors je ne sais pas ce qui tu as pu voir d'intéressant là-bas mais tu viens avec moi, je t'accompagne jusqu'à ton fameux cours de grammaire anglaise, il ne me laisse pas le temps de répondre qui me prend par la main et me tire sans réelle délicatesse vers lui, me forçant à le suivre.
- Il y avait des amis à moi là-bas, lui dis-je en fin de compte.
- Des amis, laisse-moi rire, Macbeth profitera de toi dès que l'occasion se présentera ! se moqua-t-il, pourtant agacé.
- Macbeth..., commençai-je.
- Ou Midnight qu'importe le surnom qu'il utilise !! Ce type est une ordure, il détruira ta vie après avoir gagné ta confiance et tu peux me croire, je ne sais pas si c'était sa voix ou son regard, mais quelque chose, mon instinct peut-être, me disait que je ferais mieux de faire confiance à Laxus. »
Je resserrai l'emprise qu'il avait sur ma main afin d'en retour lui serrer la sienne, ce qui fit naître un sourire au coin de ses lèvres, il ne détourna pas le regard de devant lui, alors que moi, de mon côté, j'étais littéralement envoûtée par son regard et son parfum... Dieu, son parfum était tout simplement divin. J'avais l'impression d'être possédée par une force surnaturelle... J'observe longuement Laxus, enfin, je l'observe les deux minutes qu'il nous fallait pour arriver au cours de grammaire. Contre toute attente, Laxus entra en cours avec moi, il me murmura que même s'il faisait des études de médecine, il me trouver relaxante... Relaxante... J'avais envie de sourire et je l'avais fait, j'avais souri et il m'avait ôté mes lunettes de soleil, révélant mon fameux smoky eyes intensifié, je baissai les yeux mais il me saisit délicatement le menton, me forçant à plonger mon regard mielleux dans le sien, un regard bleu grisé, envoûtant, j'étais accro à son parfum. Il me fit un compliment sur mon maquillage avant de finalement me lâcher le menton. Les yeux fermés, les bras croisés et calé contre le dossier de sa chaise, il sourit, d'une façon qui me laissait penser qu'il avait pleinement conscience de l'état d'addiction dans lequel il me mettait, à croire qu'il en était fière. Le cours passa rapidement et je remballai mes affaires, ayant tout de même pris le cours même si Laxus me déstabilisait quelque peu...
J'inspirai longuement, fermant les yeux, essayant inutilement de faire abstraction du parfum de Laxus, puis j'expirai, tout aussi longuement avant de me lever, après avoir remballé mes affaires. Laxus suivit mon mouvement et sans aucun signe, aucune alerte, il déposa sa main sur ma hanche gauche. Je sentis mes joues chauffer tandis que sa main brûlante et plutôt rugueuse me tira contre lui, me rappelant que j'étais très clairement plus petite que lui... Je lui arrivais à peine aux épaules. Alors que je lui lançai un regard d'incompréhension, lui avait le regard dirigé vers la porte de la salle de cours.
« T'as une voiture, Lucy ?
- Non..., je murmure d'une petite voix, intimidée par l'aisance de mon bel interlocuteur, j'avais oublié de donner mes horaires à Loki....
- Tu rentres comment ? sa voix est plate, démunie de tout état d'âme, d'émotion ou même de sentiments, on dirait presque qu'il essaie d'être poli.
- Je pensais rentrer à pieds, j'écouterai de la musique sur le chemin, je m'étale... je me sens obligée de me justifier et sa main se resserre accessoirement sur ma hanche, j'en ai des frissons le long de l'échine.
- Je te raccompagne, j'ai une voiture, n'essaie pas de discuter, il avait presque l'air inquiet mais je ne répondis rien, il m'avait dissuader de toute tentative. »
Lorsque je lui donne mon adresse, il a l'air choqué mais il ne me dit rien, je l'entend soupirer lorsqu'il doit me lâcher pour prendre place au côté conducteur de sa voiture. Sa voiture, elle est magnifique. C'est une Mustang entièrement noire datant de 1965. Elle est magnifique. Je m'y installe, au côté passager bien sûre. J'observe l'intérieure, y sentant non pas l'odeur de Laxus mais une odeur d'ancien, une odeur jumelle à celle d'un vieux livre lorsque l'on l'ouvre. Il n'y a pas la moindre égratignure, pas la moindre poussière, je me sens quasiment mal d'y être entrée avec mes chaussures... Il prend soin de sa voiture, c'est une évidence. Il met un CD dans le lecteur inclus à la voiture et nous nous retrouvons à écouter Come As You Are du on-ne-peut-plus-célèbre groupe Nirvana. J'aime énormément cette chanson, elle fait partie de ma playlist. Un sourire se forme sur mes lèvres, j'allais presque lui demander de la remettre mais j'abandonnai l'idée en écoutant la suivante, une toute autre version de la même musique, beaucoup plus...parlante, belle, envoûtante... Je me laisse ensorceler par ce doux sortilège, sentant mon corps frissonner de toute part, chaque notes, chaque paroles, chaque seconde est une décharge électrique lancé directement contre mon dos. Cette version bien plus longue, me donnait l'impression d'être sous morphine, ou d'avoir fumé quelque chose qui me ferait planer, je me sens bien, détendue, les yeux fermés, un sourire reposé dessiné sur les lèvres. À la fin de la musique, j'ai envie de mourir. Elle est finie. D'instinct, j'allais la remettre mais Laxus m'en empêcha du regard, avant de retourner celui-ci sur la route. La prochaine musique, Smells Like Teen Spirit, se met alors en route.
« Tu as aimé cette version de la chanson ?
- Non, je lui répond sans réellement lui mentir, Je ne l'ai pas aimée.
- Ah bon, fit-il posément.
- J'en suis tombée amoureuse, je lui avoue tout de même mes sentiments vis-à-vis de cette chanson.
- C'est moi qui chante, il jette un coup d’œil en ma direction tandis que je fais de gros yeux, rougissant d'un coup.
- V..Vr..vraiment ? je me sens stupide, il n'avait pas de bonne raison de me mentir.
- Oui, vraiment, il répondit tout simplement.
- Tu as une très belle voix Laxus, je lui affirmai. »
Il n'y eut pas d'autres échanges, le reste du trajet se fit en écoutant les musiques défiler. Un plaisir divin pour mes oreilles, et non, je n'ironise pas, Nirvana est l'un de mes groupes préférés, avec AC/DC, mais eux, c'est autre chose. On arrive rapidement, trop rapidement, vraiment trop rapidement à mon goût devant mon lieu de résidence, le manoir Heartfilia. Laxus se gare, enfin s'arrête, devant la grande grille. La tristesse revient en force dans mes yeux lorsque ceux-ci se posèrent sur ses fameuses grilles, Laxus ne semble pas avoir remarqué, en fait si, je crois qu'il l'a remarqué, mais il ne dit rien. Je lui dis au revoir, lui me répond à demain.Au manoir, l'ambiance est calme, trop calme. C'est un calme lourd, qui me pèse sur les épaules et s'engouffre dans ma poitrine y créant un poids m'empêchant de respirer comme je le devrais. J'étouffe. Je vais dans ma chambre, mon état reste le même. Je remarque d'ailleurs que je ne porte pas du tout mes lunettes de soleil... Laxus a dû les garder, tant pis. Je les aimais bien pourtant. J'entends un fracas, c'est la porte de ma chambre. Mon père l'a littéralement éclatée. Je sursaute et me lève de ma coiffeuse. D'un gifle puissante, mon père me fait tomber au sol mais il ne s'arrête pas là, il me prend par les épaules et me soulève, je ne touche presque plus le sol... Il m'envoie valser contre ma coiffeuse, je m'écroule ensuite sur le sol, embarquant dans ma lamentable chute les trois miroirs qui se brisent sous le poids de mes bras à présent ensanglantés. Je rampe sur le sol pour échapper à mon père mais ce dernier me rattrape et prend plaisir à faire heurter contre plusieurs murs, des bleus font déjà leur apparition sur mon corps pâle. Cette séance de torture dure une longue heure, une heure à me faire frapper par mon propre père qui empeste l'alcool... Il m'insulte ensuite, me traitant de salope, de fille indigne, d'erreur de la nature, de malédiction, de fardeau, de symbole de faiblesse, d'enfant indésiré, de chose inutile, il me compare ensuite à un grain de poussière qu'il faut éradiquer de la Terre... Il part, retournant se saouler, je ne prend pas même le temps de me désinfecter ni mes bras, ni mes jambes et encore moins mes hanches, coupés par les morceaux des miroirs, j'en ai n'ai tout simplement par le courage, pas la force... Je m'endors, me laissant tomber au sol... à moins que je ne me sois évanouie sur ce sol...
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Hey les gens ! Alors je pense qu'il se passe pas mal d'événements mine de rien dans ce chapitre, personnellement, j'aime assez le rapprochement de Laxus et de Lucy même si Midnight, enfin Macbeth, a l'air d'un tout autre avis. Cependant, la relation entre Lucy et son père est totalement chaotique certes, mais ne durera pas longtemps, je pense que ce sera la dernière (ou avant-dernière) scène qu'ils auront tous les deux. Pour le prochain chapitre, je pense qu'il sera publié Samedi... M'enfin, sachez juste que je publie mes chapitres dans le courant du week-end, donc entre Vendredi soir et Dimanche soir inclus même si ce sera très rare de lire un nouveau chapitre aussi tard qu'un dimanche....
Je publierai donc le prochain chapitre à une condition, celle d'obtenir un commentaire / une review répondant à la question suivante : Que pensez-vous de la relation entre Midnight/Macbeth et Lucy ? J'entend par là, d'une par, si vous la soutenez ? Si vous les voyez comme des amis ou non?Pourquoi ils iraient bien ensemble ou non,... Je vous rassure, cette question n'aura pas de réel effet sur les événements à suivre (j'ai déjà un schéma bien précis dans ma tête mais votre avis m'apporte beaucoup!)PS : Je veux au moins deux avis cette fois-ci.