Borderline.
Bonsoir, toi qui lis cette petite introduction, j'espère que tu apprécieras ce début d'histoire et surtout que tu la liras jusqu'au bout parce que sans vouloir me venter, je trouve mon premier chapitre plutôt bon et agréable à lire. Bref, bonne lecture et on se retrouve en bas de la page ? ♥ -InThisMoment
PS : Disclaimer, le contexte, l'univers, l'intrigue de l'histoire uniquement sont à moi, les personnages quant à eux appartiennent à l'univers du mangas Fairy Tail, donc à Mashima-Sama.
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« Tu es prête Lucy ?
- Oui maman, je suis prête, répondis-je d'une voix monotone.
- Sois plus enthousiaste mon cœur, nouvelle ville ne signifie donc pas nouvelle vie et nouveaux amis dans les romans que tu lis ? tenta alors ma mère, me blessant plus qu'autre puisqu'elle me rappelait que je ne serait jamais la nouvelle élève que tout le monde aime.
- Dans les romans que j'aime lire, l'héroïne n'est pas une borderline, maman. »
Elle ne m'avait même pas répondu, en même temps, mon père ne lui en avait pas laissé l'occasion : il nous a appelé pour la troisième fois, me demandant ma valise afin de pouvoir enfin la mettre dans le coffre du monospace. D'ailleurs, il s'était plaint d'avoir à conduire ce monospace, lui qui avait l'habitude de rouler en limousine et d'en n'être rien d'autre que le passager. Conduire un vulgaire monospace le couvrait de honte et de colère. En effet, ma famille est une famille que l'on pourrait qualifier de riche, ou très aisée. Il suffisait de voir la façon de s'habiller de mes parents pour s'en rendre compte, ma mère porte les robes que créent de grands couturiers tel que Chanel, Louis Vuitton, Dior et même Louboutin comme s'ils ne n’agissaient que de simples robes... mon père quant à lui porte exclusivement les costards de Versace, Georgio Armani et Louis Vuitton il me semble. A force d'entendre mon père se venter de porter des vêtements de marques, j'ai fini par en retenir le nom... Personnellement, je n'ai jamais compris ce principe, je préfère un pull, plutôt court de préférence et à manches longues, un leggings harem, une paire de baskets à plate-forme sans lacets et n'arrivant qu'à peine à la cheville, ce genre de vêtements m'allaient bien, le look bohémien me correspondait aussi maintenant que j'y pensais. En d'autres mots, mon père avait souvent honte de moi pour mes goûts vestimentaires et il me le faisait souvent comprendre à travers ses mots et ses regards. Ça me bouffait de l'intérieur. Eh oui, fallait que je sois sa victime favorite, il savait que j'étais borderline et il en jouait, moi je ne pouvais rien faire, j'avais déjà essayé de l'ignorer, d'ignorer la douleur qui me déchirait le cœur dans un bruit écœurant, mais il n'y avait rien à faire, mes réactions restaient les mêmes... larmes de détresse et lames répondant aux S.O.S. Oui, je me mutile et c'est plus fort que moi, ça m'aide à aller mieux, ou un semblant de mieux, tout ce que je sais, c'est qu'en un sens, ça m'aidait...
Pour en revenir à mon fragment de conversation que j'avais entretenu avec ma mère, interrompu rappelons-le par mon père, elle avait soupiré tristement, me souriant de la même façon qu'elle avait soufflé avant de me regarder donner ma valise à mon père qui m'avait presque littéralement foudroyé du regard. Aujourd'hui, je portais une longue robe, elle m'arrivait aux chevilles, de couleur blanche, bien que le bustier, incluant les larges bretelles , étaient joliment décorés de motifs géométriques colorés. Une robe typiquement bohémienne. À mes pieds, je portais une simple faire de sandales blanches, rien de bien extravagants. Ajoutez à cela mes poignets recouverts de charmants bracelets indiens ainsi que mon headband doré. Je n'osais pas une seconde de plus affronter son regard. Baissant les yeux, je partis rapidement m'installer dans la voiture, où je mis mes écouteurs et écoutai la musique de mon téléphone, qui bien que chargé à cent pour cent, me lâcherai d'ici quelques heures, je me bénissais intérieurement d'avoir acheté une batterie de secours. Aujourd'hui, je déménage, je quittai Crocus, la capitale, pour Magnolia, une petite ville aux allures sympathique et chaleureuse. J'avais eu quelques problèmes à mon ancienne université, alors on partait, puis mon père avait réussi à négocier pour ainsi étendre son empire... La Heartfilia Technology, en gros, mon père crée la technologie de demain...
* Ellipse de quelques heures, à Magnolia, les Heartfilia sont installés. *
Cela faisait maintenant cinq minutes que j'avais rangé mon dernier pull dans mon armoire. J'étais bien installée, dans une des nombreuses chambres du manoir dans lequel nous vivons à présent. En fait, j'avais choisi le grenier, j'avais dû débattre avec ma mère, mon père était intervenu, manifestant son mépris explicite envers moi en affirmant que les bohèmes aimait résider dans les lieux où l'on foutait ce qui était inutile et que par conséquent, le grenier était fait pour moi. Ma mère avait juste soupiré, ne prenant même pas ma défense. Regardant l'heure, je notai qu'il était encore tôt, 17 : 57 affichait mon téléphone. Souhaitant découvrir le quartier dans lequel on avait emménagé, je sortis et me rendit rapidement compte qu'il n'y avait pas de distinctions entre les quartiers, même si mon manoir était à un quart d'heure à pied du centre-ville et des autres maisons. J'appréciai et retins le noms de quelques boutiques dans lesquelles je prévoyais déjà de faire quelques achats. Entendant des rires et quelques exclamations, je me rapprochais discrètement de leur source, me rendant rapidement vers un parc presque collé au centre-ville où un groupe d'amis de mon âge je dirais, semblait s'amuser ensemble. Ils souriaient et riaient... Ils étaient probablement une dizaine, peut-être un peu moins, mais ce que l'on retenait en les voyant, ce n'était pas leur nombre, mais leur cheveux... Ça allait de toutes les couleurs, il y avait du rose, du rouge, de noir clair, du bleu rudement foncé, du bleu violacé, du blond presque doré, du vert et du même du blanc. En tout cas, ils semblaient vraiment bien s'amuser, mon cœur loupa un battement, une sensation atroce gagna le même organe et les larmes me montèrent instinctivement aux yeux, pourquoi est-ce qu'avec moi, ça ne marchait pas ? Pourquoi personne ne m'aimait ? Pourquoi personne ne me voyait ? Pourquoi étais-je une telle raté... ? Très clairement, je ne suis qu'une erreur de la nature... Mon cœur loupe encore un battement, comme si lui-même savait que l'on formait un tout strictement inutile, je ne devrais vivre, je ne le méritais pas, je n'avais pas le droit de respirer, de vivre ici, personne n'aime les personnes avec des problèmes dans leur tête, alors personne ne m'aimera, jamais.
Mes larmes coulaient d'elles-même, je ne pouvais guère les retenir... Finalement, je rentrai chez moi, sautant mon troisième repas de la journée, je réglai mon téléphone afin qu'il sonne demain aux alentours de six heures puisque j'avais cours, me mis en pyjama et enfin me couchai avant de très rapidement me laisser bercer par les bras de Morphée.
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Je sais qu'il ne se passe quasiment rien d'intéressant, mais ceci me sert surtout d'intro', histoire que vous cerniez vraiment le personnage torturé qu'est Lucy, que vous compreniez un minimum comment elle pense et tout... Alors bon, c'est ma première fanfic mais j'ai fait un bon boulot je trouve et je publierai tous les vendredis OU les samedis, je tâcherai de respecter au mieux la chronologie réelle (donc l'histoire se déroule à notre période : début octobre). J'espère vraiment qu'elle vous plaira et sachez que cette fanfic n'est pas totalement née de mon imagination, c'est la fanfic « Elle m'est tombée dessus » de kirakawako (fanfic.net) /BadlyDevil91(wattpad) qui m'a inspirée cette histoire, franchement, vous devriez lire sa fanfic (qui n'est pas encore terminée) parce qu'elle est vraiment agréable à lire je trouve. Mais, ce que je fais n'est pas du tout du copier/coller, ma version de Lucy est clairement borderline et l'histoire ne sera absolument pas la même, je répète mais sa fanfic ne fait que m'inspirée la fanfiction que j'écris.
Sinon, j'espère vraiment que vous allez aimer, n'hésitez pas à me laisser des reviews, j'accepte les critiques mais argumentez-les, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, ça aide énormément je trouve, m'enfin, je vous souhaite une bonne soirée et vous laisse imaginer quel ship sera à l'honneur (pas de Nalu je vous le dis tout de suite) et surtout ce qu'il se passera ! Bisous. -InThisMoment♥