L'étoile écarlate

Chapitre 53 : Souvenirs

4487 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 10/11/2016 10:15

Choqué. Oui, Sting était choqué par l’état de sa meilleure amie. Il ne l’avait jamais vue ainsi.

 

Les cheveux gras, le teint blafard, les yeux rougis, les joues creusées, amaigrie avec des gros bandages à la tête et au ventre. Elle faisait peur à voir.

 

Il fut aussitôt très inquiet.

Il s’approcha tout en abaissant sa batte de baseball et s’agenouilla près d’elle.

- Que se passe-t-il, Lucy ? Demanda-t-il de sa voix la plus douce.

 

Lucy ne put répondre et se jeta dans ses bras. Elle pleurait et ne faisait rien de plus. Elle lâcha toute sa peine, ses yeux coulaient, son nez aussi, elle ne pouvait plus se contrôler. Elle tremblait tellement fort dans les bras de son meilleur ami qu’il ne savait pas quoi faire pour l’apaiser.

 

Il la berça mais elle tremblait toujours autant.

Puis, elle mit ses mains au niveau de son cuivre chevelure. Elle pressa ses doigts dans la chevelure massive de son ami. Bien que Sting apprécia ce petit massage, il se demanda ce qu’elle faisait. D’autant plus qu’elle commençait à descendre ses mains sur son torse. Elle lui enleva sa veste et sa chemise.

 

Sting estomaqué et torse nu ne comprenait absolument pas le comportement de sa meilleure amie. Lucy regarda le torse, elle avait un petit sourire pendant qu’elle promenait ses doigts sur le ventre et les abdos de Sting. Elle mit sa main à plat sur le cœur de Sting puis elle mit sa joue sur le cœur de son ami. Puis, elle murmura : Tu n’as rien.

Sting ne comprenait pas ce simple constat et était encore tout chamboulé des gestes et des caresses de Lucy. À quoi joue-t-elle ? Pensa-t-il.

 

Puis, il la souleva et la mit sur son lit. Au bout d’un moment, Lucy toujours tremblante dans ses bras, il comprit qu’elle ne lui dirait rien. Aussi, il décida de savoir ce qu’il se passait.

 

- Lucy, désolé mais je dois m’absenter. Tenta-t-il d’expliquer.

 

Lucy resserra son étreinte sur Sting.

- Non, ne me laisse pas. Implora-t-elle.

Sting la regarda sérieusement, elle était terriblement secouée. Il ne savait pas ce qui la rendait ainsi mais il fallait qu’il sache.

 

- C’est que je dois aller aux toilettes, et à deux, ce n’est pas très commode. Plaisanta-t-il. Et en même temps, je vais nous faire un petit encas. Ajouta-t-il.

- Pas faim. Je n’ai pas faim. Répondit-elle toujours sous prise de violents spasmes. Reste près de moi. Répéta-t-elle.

 

Sting lui caressa ses cheveux. Elle n’allait vraiment pas bien, elle refusait de manger, elle, le garde-manger ambulant, aussi il répliqua que lui avait faim.

 

Il se releva de son lit et partit. C’était terriblement pénible car plus il s’éloignait de Lucy, plus il la sentait au bord du gouffre. Il avait l’impression de l’abandonner.

- Je reviens dans quinze minutes.  Promit-il.

 

Il sortit précipitamment, la tension était vraiment trop forte pour lui. Il composa immédiatement le numéro de Naruto. Il tomba directement sur le répondeur. Il réessaya encore le répondeur.

Cette fois-ci, il allait laisser un message :

- Naruto, espèce d’idiot, triple buses ! Qu’est-ce qui se passe avec ta sœur ! Elle est dans un état pas possible. Et où es-tu ? Qu’est-ce-que tu fous, bon sang ! Tu devrais être près d’elle. Si tu voyais son état. Tu as intérêt à m’appeler ou venir dans les cinq minutes sinon je te déglingue ! Menaça-t-il.

Puis il raccrocha. Encore plus énervé de ne pas avoir pu le contacter.

 

Après avoir respiré un bon coup, il appela Wendy, peut-être que cette dernière savait ce qu’il se passait.

- Wendy ! Aboya-t-il.

- Sting ?! Répliqua-t-elle anxieuse.

Sting adoucit alors son ton, face à une Wendy qui semblait déjà assez tendue.

 

Sting se reprit et commença : - Lucy est chez moi et…

-Quel soulagement ! Merci Sting. Elle va bien ? Demanda Wendy.

 

Sting, un peu perdu par le fait que Wendy lui ait coupé la parole lui répondit: - Euh… Pas du tout. Je ne l’ai jamais vu ainsi. Elle est au bord du gouffre. Wendy, qu’est-ce qu’il se passe ? Et son abruti de frère ne répond pas. Il m’énerve grave !

 

- Sting, je suis désolée. J’aurai dû te le dire bien avant. Puis, elle hésita avant d’ajouter : Tu n’auras pas Naruto au téléphone et tu ne l’auras surement plus jamais. Répondit-elle d’une voix tremblante.

 

Sting arrêta de s’énerver. Il bloquait sur les paroles de la petite fille.

- Je t’écoute. Expliques-toi ? Demanda-t-il d’un ton ferme et autoritaire.

 

Wendy s’exécuta. Au fur et à mesure des explications de Wendy. Sting devint blanc comme un linge. Il s’assit sur son canapé, les jambes littéralement coupées par ce qu’il entendait. Puis, plus rien. Il entendait ce que disait Wendy mais lui, ne semblait pas prêt à le comprendre et le son de la voix de la jeune fille lui semblait lointain.

Quand Wendy finit ses propos, il raccrocha toujours sous le choc.

 

- Lucy.  Murmura-t-il en regardant vers sa chambre.

 

Des larmes tombaient de ses yeux. Il savait que la vie ne faisait pas de cadeaux et pouvait être ingrate mais, à ce point, ce n’était pas possible.

 

Toujours assis, tel un automate, il composa un autre numéro.

- Oui. Disait une voix grave. Alors le blondinet a besoin de conseil pour savoir comment remonter sa braguette. Plaisanta la voix.

Pas de réponse.

 

Puis, Sting réussit à se reprendre.

- Luxus. Dit-il simplement.

 

Luxus qui était tranquillement avec ses potes dans son Q.G en train de boire quelques alcools divers, arrêta net de plaisanter.

- Que se passe-t-il, Sting ? Demanda-t-il inquiet par la voix du blondinet.

La demande de Luxus semblait réveillée Sting.

- C’est Lucy, elle est chez moi. Elle a besoin de toi. Je ne pourrai pas l’aider tout seul. Viens. Dit-il simplement en raccrochant et en fermant son téléphone.

 

Il n’était pas capable de raconter à Luxus ce qu’il venait d’apprendre. Il fit deux sandwich à la va - vite pour rejoindre le plus rapidement possible sa petite Lucy.

 

 

 

Luxus était franchement énervé.

Il essaya de rappeler ce foutu petit branleur mais rien à faire, il était sur la messagerie.

Après ce fameux appel, il avait préparé des affaires, fais le plein de sa moto et donné des instructions à son gang. À l’aide de son oreillette, il composa le numéro de téléphone de Naruto puis celui de Lucy. Il s’énerva trois fois plus quand il eut le même résultat qu’avec Sting. Cela faisait déjà une heure qu’il roulait. Il devait savoir, il décida donc d’utiliser son ultime recours. Il l’appela, Elle.

 

Quand il l’eut au bout du fil, il sut que c’était grave. Elle semblait terriblement inquiète alors que d’habitude, elle était joyeuse.

Aussitôt, il changea de ton et lui demanda ce qu’il se passait avec Lucy. Tout comme Sting, plus il entendait les explications, plus il avait l’impression qu’on le torturait.

 

À la fin des terribles révélations de sa ‘précieuse’ amie, il s’arrêta sur une petite aire de pique nique qui était sur le bas côté de la route et se défoula. Il arriva à exploser des tables en bois. Il continua sa route et s’arrêta pour, cette fois-ci, casser une poubelle en plastique. Il était trop enragé et avait besoin de faire sortir son surplus de haine contre le salopard qui était derrière tout ça. Il continua ainsi qu’à la fin de la route.

 

C’est épuisé qu’il arriva chez Sting. Il entra sans sonner ni toquer.

 

Il avança et ouvrit la porte de la salle de bain. Il voulait voir Lucy tout de suite et la réconforter mais il devait soigner ses mains ensanglantées.

 

Quand il vit son image dans le miroir, il se figea. Il ne se reconnaissait plus. Il se détailla et regarda son visage qui semblait avoir vieilli de vingt ans d’un coup. Ses traits étaient plus marqués que d’habitude, il avait même l’impression d’avoir des cernes et des rides. Il se fixa longuement avant de se décider à entrer dans la salle de bains. Puis, se rappelant que sa cousine avait besoin de lui, il chercha la boîte à pharmacie pour soigner ses poings qui étaient abîmés.

 

Puis, il entra dans la pièce à la droite de la salle de bain. C’était la chambre de Sting. Il découvrit sa cousine dans les bras du blondinet et elle tremblait de tout son corps.

 

Quand elle leva les yeux vers son cousin, elle se mit à trembler trois fois plus. En fait, elle faisait comme une crise d’épilepsie et avait les yeux retournés. Elle se tortillait tellement que Sting n’arrivait pas à la maintenir.

 

Luxus s’approcha alors de Lucy pour aider Sting.

Luxus et Sting ont dû ensemble maitriser le corps de Lucy qui était hors-contrôle.

Une fois maitrisé, le corps de Lucy s’arrêta subitement de trembler. Lucy avait fermé les yeux et reposait sa tête sur l’épaule de Sting, elle semblait être calmée.

 

Luxus et Sting se regardèrent inquiets par la crise de Lucy.

 

Les voir tous les trois blottis ainsi, pouvait faire croire à un beau tableau de famille.

 

Quand, tout d’un coup, Lucy se redressa, tourna la tête vers Luxus et le repoussa violement. Luxus tomba du lit, les fesses à terre.

 

- Je t’interdis de me toucher. Dit-elle en croisant ses bras contre sa poitrine.

- Je ne veux plus te voir ! Pleura-t-elle, les tremblements revenants.

- Touche-moi encore et je te tue. Dégage ! Le menaça-t-elle d’une voix froide et haineuse.

 

Luxus qui était par terre était surpris des réactions de Lucy.

Pourquoi fait-elle ça tout d’un coup ?

 

Luxus vit que Lucy faisait une espèce de crise de somnambulisme.

- Lucy, je ... Commença-t-il.

- TU N’EXISTE PAS ! TU N’EXISTE PLUS ! TU NE FAIS PLUS PARTIE DE MA VIE ! TU N’AS PLUS RIEN À VOIR AVEC MA FAMILLE ! Hurla –t-elle.

 

Elle semblait prête à lui sauter dessus et à le tuer. Sting encercla de ses bras Lucy le plus fort possible et ordonna anxieusement à Luxus de partir le plus vite possible.

 

Luxus terrifié par Lucy quitta la chambre. Il claqua la porte derrière lui et s’y adossa le coeur battant la chamade.

 

Le comportement de Lucy l’avait blessé. Pourquoi avait-elle dit ça ? Il n’y avait qu’avec Naruto qu’elle était violente quand elle faisait une crise. Qu’est-ce que cela cachait-il ?

 

Lucy tremblait moins depuis que Luxus était parti mais elle tenait ses genoux et faisait des balancements avec son corps tout en continuant à délirer et à marmonner.

- Je ne veux pas me souvenir.

- Je ne dois pas savoir.

 

- Je ne dois pas me souvenir.

 

- Je n’ai pas le droit

- Il ne faut pas. Ce n’est pas bien. Je ne dois pas.

 

- Il n’a jamais existé. Oui, c’est ça, il n’existe pas.

 

- Je ne sais plus.

- Mais je ne dois pas savoir, je ne dois pas me souvenir.

 

- Je n’ai pas le droit. Je ne suis pas une vilaine fille. Il ne faut pas.

 

Sting la berça doucement ne sachant pas trop quoi faire d’autre. Il était perdu par les réactions violentes qu’elle avait eu envers Luxus. Il la rassura au mieux et au bout d’un long moment, elle s’endormit mais tremblait toujours.

 

Quand elle dormit, Sting en profita pour sortir de sa chambre. Il avait besoin d’aller aux toilettes (pour de vrai cette fois-ci).

 

Quand il arriva dans le salon, il vit Luxus qui était assis sur le canapé.

Sting s’assit près de lui.

- Bon sang, j’ai l’impression de trembler encore alors que je ne tiens plus Lucy dans mes bras. Se plaignit-il.

- Au moins tu peux la toucher, toi. Répondit sombrement Luxus.

 

Sting n’aimait vraiment pas la situation dans laquelle il était. Il se sentait coupable car c’était lui qui avait fait venir Luxus.

 

Luxus semblait être dans ses pensées, quand il reprit la conversation.

 

- Des souvenirs reviennent et quand on a les clés pour les comprendre, tout change. Tout change. Je n’ai rien vu venir, je ne suis qu’un imbécile. Annonça-t-il.

 

Sting voulait répondre mais il sentit que Luxus voulait parler.

 

- Depuis que je suis tout petit, je me souviens que Lucy était une vraie tête brûlée. Quand j’ai perdu ma mère, elle en faisait des bêtises pour que je retrouve le sourire. Elle nous entrainait Naruto et moi dans des missions spéciales comme elle nous disait. Elle se ramassait des sacrées gamelles mais je ne l’ai jamais vu pleurer. Alors que Naruto et même moi on pleurait à cause de simples écorchures.

On n’avait pas le temps de s’ennuyer avec elle. Dit-il après un temps d’arrêt.

 

- Ses parents l’engueulaient parce qu’elle n’arrêtait pas. Ce n’était pas un tourbillon mais un vrai cyclone. Rigola-t-il.

- Bien que Naruto fût un véritable ange, il se faisait toujours entrainer par sa terrible sœur. À chaque fois, on était puni par la faute de Lucy.

 

- Puis, ma tante est morte. La dernière fois que j’avais vu Naruto et Lucy c’était à son enterrement. Lucy était effondrée.

 Elle pleurait et hurlait alors que Naruto semblait tout d’un coup moins gamin. Il serrait fort Lucy contre lui et pleurait silencieusement. Je voyais que la mort de leur mère les avait changés. L’étincelle de l’insouciance et de l’enfance avaient disparu.

 

J’aurai voulu aider Lucy et Naruto quand ma tante était morte mais on m’avait envoyé dans un internat d’une école privée de prestige au loin de ma famille.

Puis, ne me sentant pas à ma place, à mes seize ans, j’ai fugué. Personne n’avait essayé de me retrouver. Je n’avais plus de famille. Je ne savais même pas si Lucy et Naruto étaient vivants. J’avais juste appris que peu de temps après la mort de ma tante, mon oncle était mort aussi.

 

La voix de Luxus était comme étranglée quand il avait évoqué ses souvenirs tristes.

 

- Et maintenant, après avoir appris tout ce qui c’était passé avec Lucy et Naruto,  je comprends mieux certaines choses.

 

- Je ne sais pas comment ils ont fait mais un jour, Lucy et Naruto sont arrivés. On était vraiment heureux de se revoir. Puis, ils m’ont raconté leur histoire avec ce Club.

Ils étaient venus me voir, ne sachant pas quoi faire, car ils avaient effacé les mémoires de leurs pères.

 

- Je les ai pris sous mon aile et leur ai appris à conduire une moto.

Très vite, on s’était disputé Lucy et moi. Je voulais les cacher pour qu’ils puissent vivre normalement mais elle disait que ce n’était pas une solution et qu’ils devaient se battre pour vivre libre. Je me suis énervé parce que s’ils empruntaient ce chemin, cela signifierait qu’ils auraient du sang sur leurs mains.

 

- On est des têtus dans la famille. Sourit-il.

Chacun est resté sur sa position. Naruto semblait d’accord avec sa sœur mais il hésitait. Il avait peur qu’il arrive quelque chose à sa sœur.

Lucy est alors partie prendre l’air pour réfléchir à ce qu’il fallait faire.

Elle est partie et a fait ta rencontre. Quant à Naruto, il était resté avec moi.

 

- Puis, il est parti avec l’ermite pas net pour s’entrainer. Cet homme, cet ermite, était un vrai pervers et pourtant il avait le cœur sur la main.

 

- Il était du genre à prendre soin d’un pauvre gamin qui était en quête d’un but. Il m’a appris tellement de choses. C’est grâce à lui que je suis devenu quelqu’un de bien. Il a fait de moi, un vrai homme avec des valeurs. Il était originaire d’une île lointaine et venait plusieurs fois par an pour voir l’homme que j’étais devenu et surement aussi pour se rincer l’œil auprès des filles du continent, ce vieux pervers. Sourit-il.

 

Luxus se pencha, les coudes sur ses cuisses et joint ses mains et continua.

 - Puis, un jour… Naruto est revenu seul. Il ne savait pas ce qu’il s’était passé. Il se souvenait de la veille de son entrainement puis plus rien, il s’était réveillé devant chez moi.

 J’ai entrepris des recherches.

 

- Naruto et Lucy étaient repartis à travers le pays pour retrouver des membres du ‘Club’ quand j’ai retrouvé le corps de celui que je considérais comme mon père, Jiraya.

 

- Il s’était fait tué. J’ai toujours cru que c’était un membre du club qui traquait Naruto et Lucy. Maintenant, je sais qu’en fait, c’était Naruto qui l’avait tué. Je n’ai jamais voulu en parler ni à Naruto ni à Lucy pour ne pas les inquiéter ou pour ne pas les faire culpabiliser. Ils avaient déjà tellement souffert. Cependant, si je l’avais dit, si ce n’est qu’à Lucy, peut-être que cette histoire n’aurait pas duré aussi longtemps. On aurait pu aider et servir à quelque chose.

 

- Mais maintenant tout s’éclaire. Indirectement, j’ai tué Jiraya. Tout cela parce qu’il a rencontré Naruto à cause de moi.

 

Sting écoutait attentivement les paroles de Luxus.

Luxus qu’il avait toujours admiré, qu’il avait toujours pris comme modèle un peu comme un grand frère, lui parlait de ses moments importants.

Ils s’étaient rencontrés par le biais de Lucy et depuis ils restaient en contact soit pour parler de gangs, soit pour parler mécanique. C’était une passion commune.

 

Il arrivait souvent qu’il l’appelait juste pour l’emmerder un peu et Luxus faisait pareil de son côté. Ils se voyaient également pour des raisons ‘professionnelles’ et quand cela arrivait, ils vivaient l’un chez l’autre comme de vieux amis.

Le fait que Luxus s’ouvre autant à Sting, alors que d’habitude il était avare de mots, ému Sting.

Le voir si abattu, l’énerva. Il ne pouvait pas le laisser dire des pareilles âneries.

 

- Luxus arrête ça. C’est triste pour l’ermite mais ce n’est pas toi qui l’as tué. Tu n’y es pour rien. C’est dur mais ce qui s’est passé devait se passer.

Avec des ‘si’ on pourrait refaire le monde. Je pense que si Lucy avait besoin de nous, elle nous aurait appelés pour le combat contre son frère. Lucy est revenue vers nous et c’est maintenant que nous avons notre rôle à jouer. Expliqua Sting.

 

- C’est toi qu’elle est venue voir et moi, elle me menace comme si je lui avais fait du mal comme Naruto ! Cria-t-il, les yeux embués.

Si cela se trouve, je suis tout comme Naruto. Murmura-t-il.

 

Sting commença alors à retirer le T-Shirt de Luxus.

 

- Bon sang, Sting ! Qu’est-ce-que tu fous ? Demanda-t-il sans rien comprendre.

- Wendy m’a dit que Naruto était contrôlé à cause de cicatrices qui étaient sur des points bien précis. Je vais vérifier toute de suite si tu as les mêmes cicatrices.

 

Quand le T-Shirt fut retiré, Sting écarquilla les yeux.

Luxus était certes musclé comme un dieu tout comme lui d’ailleurs, mais il avait trois énormes cicatrices qui traversaient son torse.

 

- Souvenirs des tortures du connard de Lee. Expliqua brièvement Luxus.

 

- Bon ben tu n’as aucune trace comme Naruto, donc tout va bien. Tu es un gentil. Constata simplement Sting en tapotant la tête de Luxus.

- Tu es un brave petit et gentil Luxus. Insista Sting en souriant toujours en tapotant les cheveux de Luxus.

 

- Je vais te faire bouffer tes couilles Sting ! Menaça Luxus tout rouge.

 

Sting se releva en vitesse et rigola tout en disant qu’il devait aller se laver tant que la belle dormait encore.

 

Plus tard quand Sting revint dans sa chambre. Lucy n’était plus dans le lit. Elle était cachée au dessous du bureau. Il se mit à genoux et enlaça Lucy.

- Viens. Tu dois te reposer.

- J’ai mal. Sting, j’ai mal.

 

- Je sais et demain tu auras tes médicaments. Rassura-t-il.

- Tu sais. Tu sais ce qu’il s’est passé ? Demanda-t-elle inquiète toujours en tremblant légèrement plus.

- Oui, je sais et…

- Ne dis rien de plus. Le coupa-t-elle. Je ne veux pas savoir pour Naruto. Pas tout de suite. Non, pas tout de suite. Répéta-t-elle.

 

Ils restèrent une bonne partie de la matinée ensemble. Lucy s’endormit enfin après avoir pris les médicaments arrivés en express.

 

La vieille Polyussica avait fabriqué, elle-même, les soins pour Lucy. Ça faisait des miracles mais son ventre et sa tête avaient été sévèrement touchés. D’ailleurs, elle serait morte si elle était une humaine normale.

Grâce à son don, il lui faudrait encore plusieurs semaines pour être totalement guéri physiquement.

 

 

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