L'étoile écarlate

Chapitre 46 : Paroles bouleversantes

6253 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 08/11/2016 18:33

***

Sur le toit du lycée, Natsu racontait à Grey et à Gadjel ce qui s’était passé avec Lucy, la Brigade SOS et il raconta la fameuse histoire de Karui.

Sa joie d’être dans le club de karaté. Comment elle était tombée sous le charme de Kimimaro qui était vraiment gentil.

Puis, tout avait changé quand le gang de Natsu avait tout perdu. Natsu et Grey avaient fait de Kimimaro leur disciple. Leur objectif était que Kimimaro s’occupe du lycée vu qu’eux étaient coincés avec le clan Kunichi.

Kimimaro était fier d’être choisi. Lui qui avait connu les brimades de ses camarades à cause de ses cheveux blancs, maintenant il allait être respecté.

Mais quelques temps plus tard, ses responsabilités et le pouvoir qu’il exerçait lui avait monté à la tête.

Karui voyait son petit-ami changé et essayait de lui faire ouvrir les yeux. Il devenait autoritaire, méchant. Karui ne l’aimant plus a voulu rompre avec lui. Cependant, il refusa et la tapa pour la première fois. Karui était trop surprise pour se défendre. Ensuite, quand il la tapait, elle répliquait mais il était toujours plus fort qu’elle. Alors il la tapait encore plus fort. Elle se sentait honteuse.

Elle essaya d’en parler à Natsu, qu’elle connaissait bien mais elle voyait qu’il était éteint. Il avait des problèmes plus importants à gérer. C’était à elle de s’en sortir, seule. Mais elle n’y arrivait pas. Elle se sentait coupable de ne pas être assez forte. Elle était donc dans une spirale infernale.

Donc, une fois de plus, je n’ai pas pu l’aider tellement que j’étais aveuglé par mes propres problèmes, résuma Natsu.

Ey mec ! Personne n’a rien vu. Tu n’es pas omniscient ! Répliqua Gadjel.

Ouais et en plus, moi aussi je me suis bien fait avoir… Il était aussi mon disciple. J’ai vraiment cru que c’était quelqu’un de bien, ajouta Grey.

Natsu : Karui était comme moi, première pour faire des démonstrations, première quand on voulait s’entrainer, ou juste se bagarrer. C’est une personne avec laquelle je me sentais bien. Quand j’ai remarqué qu’elle avait changé, qu’elle était plus calme, plus réservée, j’ai cru que c’était les hormones de filles. Enfin vous voyez ce que je veux dire…

Grey en se moquant: Les hormones ! Regarde ta sœur, c’est une tarée et même après avoir accouchée.

Natsu : Tu n’as pas vécu ses sautes d’humeur pendant la grossesse.

Gadjel : J’ai adoré quand Sakura te tabassait juste parce que tu ne lui avais pas fait à manger. Ria-t-il.

Grey : Où la fois où tu n’avais pas rabaissé la cuvette des toilettes, rigola-t-il également.

Natsu : Enfin bref, c’est ma sœur et les hormones n’ont peut-être pas bien travaillé du bon côté.

Grey : Je dirai que c’est de famille.

Alors que Grey et Gadjel se moquaient de Natsu, Naruto déboula sur le toit.

Natsu et les autres s’attendaient à ce que Naruto les engueule. En fait, durant toute la semaine, Naruto n’arrêtait pas de critiquer la gestion de leur gang.

Naruto : Maintenant, je veux des explications. En tant que chef d’un gang qui contrôle le quartier, je veux savoir pourquoi vous avez mis autant de temps pour intervenir lorsque les petits voyous s’en sont pris à la Brigade Sos et surtout à ma sœur.

Natsu : En fait, il y a quelques semaines, la Police a demandé notre aide sur une série de meurtres qu’elle n’arrive pas à résoudre, expliqua-t-il.

Naruto rigola ironiquement : C’est vraiment pathétique. C’est à peine si vous arrivez à gérer votre quartier et la Police vous confie leur mission, ce sont vraiment des bons à rien.

Naruto ajouta : Surveillez votre quartier et restez concentré là-dessus car aujourd’hui vous êtes incapable de le pacifier. Aider les gens du quartier, c’est votre unique fonction. Avant d’accepter d’autres missions, faites au moins correctement votre travail de base : protéger les habitants.

Il y a eu une chance infini que ce soit Lucy qui était grièvement blessée car si c’était Rebby, Jubia ou encore Sakura ou pire Minato, ils seraient morts actuellement.

Alors, avant de jouer dans l’école des grands, apprenez à être plus mature. Puis il se retourna vers la porte.

Ne soyez pas comme les gosses devant les séries tv qui veulent jouer aux grands. Laissez l’affaire à des vrais professionnels et recentrez-vous sur l’essentiel. Il partit sur ces derniers mots.

L’ambiance était tendue, c’est Grey et Gadjel qui rompirent le silence en disant que Naruto avait raison.

Natsu les écoutait attentivement. Puis, il se releva, il leva la tête vers le ciel, le vent passa dans ses cheveux. Il aimait sentir ce vent si doux, il ferma les yeux. Il était bien, il savait ce qu’il fallait faire.

Natsu : Grey, réunion du gang à 18h au Q.G. Gadjel, on a besoin de Rebby.

Gadjel : Rebby ?

Natsu : Naruto a raison pour une seule chose, nous ne sommes pas assez organisés pour couvrir tout notre territoire. Nous faisons des rondes mais nous devons être plus rapides sur nos interventions, et pour cela on doit être connecté. Rebby est la clé de tout. Elle sera notre tour de contrôle, nos yeux, si elle veut bien. Elle nous donnera accès aux caméras de la Ville, des commerçants, etc. Je sais qu’avec un logiciel on peut détecter quand il y a trop mouvements ou des choses suspectes sur caméra. On pourrait aussi en installer quelques unes s’il le faut. Avec ces mesures, nous serons plus efficaces et j’espère qu’il n’y aura plus de cas comme la semaine dernière.

Cependant, nous devons continuer notre enquête sur ces meurtres. Comme vous le savez, un des meurtres commis a touché le cœur du quartier et du gang et par conséquent, il est hors de question que nous lâchions l’affaire.

Grey en souriant et en mettant sa main sur l’épaule de son ami : C’est pour ça que tu es notre chef !

Gadjel : Bien joué, mec ! On va assurer un max !

***

La journée avança rapidement et en cette fin d’après-midi, Lucy et Kiba étaient seuls dans la salle de la brigade. Alors que Kiba refermait la fenêtre, il s’exclama. Il avait quelque chose dans l’œil droit. Lucy se mit face à lui et s’approcha pour regarder son œil de plus près. Alors que leurs visages étaient à quelques centimètres l’un de l’autre. Une personne entra comme une furie dans la salle (la porte était déjà ouverte).

Cette personne était Natsu.

Natsu : Ça suffit tous les deux ! Dit-il méchamment.

Puis, il constata avec horreur qu’il n’avait pas su se maitriser et qu’en plus Lucy n’était pas en train d’embrasser l’autre gars.

Il regarda vers une table et ajouta : Euh… L’œil est un organe sensible, il ne faut pas trop trifouiller dedans. Tu ferais mieux d’aller à l’infirmerie, bredouilla-t-il.

Kiba : Tu as raison, je vais vous laisser.

Lucy : À plus, Kiba.

Kiba : Salut.

Alors que Natsu s’apprêtait à partir à son tour, Lucy l’interpela : À quoi tu joues, Natsu ?

Natsu : À rien.

Lucy : Arrête avec ça. Tu es rentré dans cette salle parce que tu croyais que Kiba et moi nous nous embrassons.

Natsu en pensées : Je suis grillé.

Natsu : Ce n’est pas ce que tu crois, affirma-t-il.

Lucy : Alors dis-moi la vérité.

Natsu rougit, gêné et ne put répondre à la demande de Lucy.

Lucy : Tu commences vraiment à m’énerver. Tu me dis que c’est fini entre nous et quand tu crois que je suis proche d’un autre, tu viens comme une furie me faire une crise de jalousie. Mais, je n’ai pas de compte à TE rendre, s’énerva-t-elle.

Natsu : Je le sais bien.

Lucy : Alors pourquoi es-tu là ? Pourquoi es-tu intervenu et si on s’embrassait pour de vrai Kiba et moi, hein ?

Natsu ne répondit toujours pas. Il tourna le dos à Lucy.

Lucy : Que veux-tu à la fin, hein ? Sois sincère pour une fois. Dis-le-moi !

Natsu ferma la porte de la salle de la brigade et s’approcha de Lucy, les yeux brillants de désir.

Natsu : Je vais te montrer ce que je veux.

Il prit Lucy dans ses bras et plaqua ses lèvres sur les siennes.

C’était tellement rapide, que leurs dents s’entrechoquèrent. Mais, cela n’enlevait rien au désir qu’ils avaient l’un pour l’autre. Ils commencèrent à s’embrasser sauvagement. Le désir étant tellement intense que leurs gestes étaient frénétiques, chacun voulant sentir l’autre sur son corps.

Natsu avait sa main dans les cheveux de Lucy et maintenait sa tête. Son autre main caressait sa peau si douce, il la sentit frissonner sous son contact. Depuis sa séparation, il avait l’impression que son cœur avait cessé de battre, qu’il était éteint de l’intérieur. En touchant, en embrassant Lucy, il sentit son cœur battre, son sang bouillonnait à travers son corps. Il avait chaud, il se sentait enfin vivant.

Lucy caressa le flan de Natsu et remonta ses caresses jusqu’au dos. Elle sentait la chaleur de la peau de Natsu. Elle lui avait tant manqué. Depuis leur séparation, elle avait toujours cette sensation de froid. Il n’y avait que lui pour la réchauffer.

Une fois qu’ils eurent comblé le besoin qu’ils avaient de se toucher, de sentir l’autre. Ils arrêtèrent leur échange et Natsu continua à faire des petits bisous sur le visage puis sur le cou de Lucy.

Ses mains attrapèrent les fesses de Lucy et la mit assise sur une table. Puis, une main continua à faire des caresses du flan gauche, au flan droit pour ensuite finir sur le bassin de sa bien-aimée. Son autre main lui malaxait son sein droit. Il l’entendit gémir de bien-être et de plaisir. Cela lui redonna l’envie de goûter à ses lèvres.

Cette fois-ci, il l’embrassa de façon moins sauvage, mais tout aussi passionnée. Il n’arrêta pas de toucher tout ce qui pouvait. Puis, il se mit à la serrer fort contre lui. Il ne voulait plus être séparé d’elle. Il l’aimait, elle l’aimait. Ce n’était pas plus compliqué. Puis, ils s’arrêtèrent de s’embrasser et de se caresser.

Natsu s’écarta légèrement de cette femme si désirable. Il l’admira, elle était tellement belle. Ébouriffée et débrayée à cause de leur ébat, toute rouge d’excitation, les yeux brillants de désir, sa bouche qui était légèrement gonflée à cause des baisers qu’ils venaient de se donner. Elle était tout simplement exquise.

Elle lui sourit, son cœur rata un battement.

Lucy : Natsu dit-elle d’une voix suave. Elle mit sa main sur la joue de Natsu, toujours en souriant : Tu aurais dû faire cela bien plus tôt. Cela aurait évité que l’on souffre tous les deux. Puis elle s’approcha et lui fit un petit baiser mais son visage resta près de celui de Natsu et elle fit un bisou esquimau.

Ils se regardaient tous les deux, heureux d’être ensemble mais Natsu commença à froncer les sourcils. Lucy n’aima pas cette expression sur son visage. Il baissa la tête.

Natsu : Je suis vraiment désolé, Lucy. On ne doit pas. Pour toi, il ne faut pas qu’on soit en couple.

Le cerveau de Lucy fit une pause. Choquée, surprise par les propos de Natsu. Puis, quelques instants plus tard, la colère la rattrapa.

Lucy : Attends mais à quoi tu joues ?

Natsu en baissant la tête. Je n’aurai pas dû céder à mes pulsions. Toi et moi, il n’y a pas d’avenir tant que tu seras traquée.

Lucy : Dis-moi pourquoi ? Demanda-t-elle.

Natsu : Je ne veux pas être un boulet pour toi. Tu te bats pour ta liberté même si je n’apprécie pas particulièrement la manière dont tu procèdes. Tu ne dois pas être entravée par une personne aussi faible que moi. Ils ont déjà essayé de t’attraper en me kidnappant.

En rompant tous les deux, ils n’auront plus de moyen de pression pour te faire prendre.

Quand tu auras une issue à tout ça alors, sache que je serai présent pour toi. Je t’attendrai toujours parce qu’il y a que toi que j’aime.

Lucy : Tu es la personne la plus idiote que le monde ait pu porter. Comment ai-je pu tomber amoureuse de toi… Je dois être aussi une idiote.

Écoute-moi bien, Natsu si tu ne veux pas de moi tout de suite, sache que nous deux c’est fini à jamais. Je veux un homme, un vrai qui soit présent quand j’ai besoin de lui et non quand tout va bien. J’ai besoin de quelqu’un près de moi pour me soutenir, pour me donner la force de combattre, pour me donner la force de vivre.

Natsu ne répondit rien. Les yeux perdus sur ses chaussures.

Lucy continua : Je vois… J’ai vraiment cru que tu étais l’homme qui partagerait ma vie. Mais de toute évidence, tu es loin d’être celui que j’attendais.

C’est définitivement fini entre nous, fais ta vie, ne m’attends pas. De mon côté, je continuerai mon chemin avec un homme qui sera faible à côté de moi. Il ne sera pas né fort mais il y sera grâce à sa volonté et grâce à la force de ses sentiments. Il m’aidera et me guidera par son amour. Tu n’as plus intérêt à t’immiscer dans ma vie personnelle.

Lucy remit ses vêtements en place et partit de la salle. Elle courut pour sortir de ce lycée, elle étouffait. Elle percuta quelqu’un et failli tomber quand la personne bousculée la rattrapa. Lucy regarda cette personne.

Lucy : Naruto !

Naruto : Lucy, que se passe-t-il ? Demanda-t-il inquiet.

Lucy : NARRUUTTOO dit-elle en le serrant dans ses bras tout en pleurant.

Naruto resserra l’étreinte de sa sœur : Je suis sûre que c’est lui.

Lucy : Oui affirma-t-elle timidement.

Naruto : Lucy, je t’en supplie laisse moi lui régler son compte ! Si tu savais comment j’ai envie de le frapper.

Lucy : D’accord souffla-t-elle entre deux sanglots.

Naruto : Il a dû vraiment te faire souffrir pour que tu acceptes aussi facilement.

Lucy : Oui.

Naruto prit la main de sa sœur et ils commencèrent à marcher vers un parc sans parler. Naruto était dans ses pensées et Lucy essayait d’arrêter les larmes de couler.

Naruto fit s’asseoir sa sœur sur un banc qui était en face d’une belle fontaine.

Naruto : J’ai une idée !

Lucy le regarda étonnée.

Naruto : Tu vas manger ce soir à la maison, je sais que tu adore les petits plats de ma petite fleur.

Lucy sourit doucement : Décidemment, j’ai l’impression d’être qu’un estomac sur patte avec toi.

Naruto : C’est normal, c’est ce que tu es.

Lucy qui d’habitude aurait corrigé son frère, resta assise sans rien dire, les yeux perdus dans le vague.

Naruto : Lucy… S’il te plaît.

Lucy regarda alors son frère qui était vraiment inquiet. Lucy soupira longuement puis lança à son frère : Comment peux-tu travailler dans un restaurant alors que tu es plus goinfre que moi ?

Naruto : Non mais ça ne va pas la tête. C’est toi la plus grosse mangeuse ! D’ailleurs, je suis content que tu ne viennes pas car avec toi on serait obligé de fermer boutique !

Lucy : Idiot !

Naruto, content de voir sa sœur qui réagissait à peu près normalement, la serra encore dans ses bras.

Naruto en sursautant : Je vais être en retard au restaurant ! Je dois me dépêcher ! À ce soir, ma petite sœur adorée ! Dit-il en courant à la vitesse de la lumière.

Lucy le regarda s’éloigner très rapidement en souriant légèrement. Elle n’aimait pas rendre son frère soucieux. Mais ces derniers temps, elle lui en faisait voir de toutes les couleurs.

Son regard s’arrêta sur la fontaine qui était en face d’elle. Elle entendait les bruissements de l’eau et voyait cette eau qui s’élevait dans les airs pour rechuter dans le bassin pour être ensuite repompée vers le ciel et ainsi de suite. Perdue dans sa contemplation et le bruit de cette belle fontaine, elle ne se rendit pas compte que des larmes s’échappaient, de nouveau, de ses yeux. Elle se sentait affreusement seule, vide et elle avait froid. Elle frissonna et mit ses mains sur ses bras pour essayer de se réchauffer.

Je vois que tu n’as pas vraiment la forme, dit une voix familière.

Lucy leva les yeux vers l’individu : Grey ? Que fais-tu ici ?

Grey : J’essayais d’éviter Jubia. Puis, je t’ai vu assise sur ce banc et je vois bien que quelque chose ne va pas…

Lucy : Tu as raison, je ne vais pas très bien.

Grey : Qu’a fait encore l’allumette ?

Lucy : Tu as deviné que c’est Natsu qui m’a mis dans cet état ?

Grey : Mmm. Raconte-moi.

Lucy : En fait, pour résumé c’est fini entre nous.

Grey : Je ne comprends pas, c’était déjà fini non ? Demanda-t-il perplexe.

Lucy : Oui mais cette fois-ci c’est définitif. Il m’a embrassé. C’était si fort, c’était si bon, je me sentais tellement bien. J’étais heureuse… Et là, il me dit qu’on ne sera jamais en couple tous les deux tant que je ne serai pas libre.

Grey : Je vois.

Lucy recommençait à nouveau à pleurer : C’est un peu comme si j’étais gravement malade, que j’avais une chance sur cinq de guérir et qu’il me disait quand tu seras guéri on se mettra ensemble. Je lui ai dit que je ne voulais pas de ce genre de relation. Je lui ai dit qu’il ne m’attente pas et que de mon côté je vivrai ma vie sans lui. Je sais que j’ai raison mais j’ai tellement mal. Je crois que c’est la seule personne qui me fait tourner la tête. Quand je suis près de lui, je me sens tellement … Tellement complète. Je n’ai plus l’impression de me sentir seule, de ne plus avoir froid.

Grey : Lucy l’appela-t-il en lui donnant la main. Je connais Natsu depuis toujours, c’est mon meilleur ami. Il a beaucoup changé depuis que Lisanna est morte et qu’il était sous le chantage de la Minerva. Il était, avant, du genre je fonce dans le tas, sans réfléchir. Il faisait ce qu’il croyait juste et c’est vrai que tout allait pour le mieux. Mais quand il a voulu défendre notre quartier contre les Kunichi, il a agi comme d’habitude : sans plan, sans rien, juste tout défoncer. C’est vrai que nous avons des bons éléments, ensemble on est assez fort. Mais, cette fois-ci, ce n’était pas suffisant. Quelqu’un a tiré sur Natsu mais c’est Lisanna qui a intercepté le tir… Elle est morte et depuis il se sent coupable. Puis, l’autre malade a commencé à faire du chantage. S’il ne voulait pas que d’autres du clan souffrent, il devait faire tout ce qu’elle demandait. Il a dû assumer beaucoup de choses pour nous préserver. Je pense qu’il veut éviter que tu souffres comme lui a souffert pour nous. Il ne te rejette pas parce qu’il a peur de toi, ou parce que tu as des problèmes. Il le fait seulement pour que tu ne sois pas dans la même situation que lui. S’il n’avait pas d’attache comme nous, il aurait moins souffert. Il n’aurait pas vécu tout… Tout ce qu’elle lui a obligé de faire. Raconta-t-il en serrant les poings.

Lucy : Je comprends bien mais il se trompe. La véritable souffrance, c’est d’être seule. Il avait ses amis pour le soutenir, il n’était jamais seul.

Grey : Tu ne l’es pas non plus, Lucy, et pourtant tu agis comme si tu étais seule. Je pense à l’épisode avec Jirobo, Kimimaro. Je suis sûr que ton frère a pleins d’exemples aussi. Tu mets de côté les personnes qui veulent être près de toi pour les protéger.

En fait, vous êtes les mêmes tous les deux. Vous ne voulez pas que les autres souffrent alors vous supportez tout, tous les deux. Vous pensez agir pour notre bien mais en fait on souffre de notre côté de vous voir agir tout seul. Vous nous mettez à l’écart et ça fait mal. Vous êtes plus forts, vous êtes les chefs et je comprends bien que vous voulez assumer seuls mais nous voulons affronter les obstacles tous ensemble. Tu sais comme on dit pour le meilleur comme pour le pire.

Lucy baissa la tête : Alors qu’est-ce que je dois faire ?

Grey : Je ne suis pas conseiller conjugal ! Dit-il en riant. Je ne comprends pas assez les femmes pour ça. Dit-il en soufflant. Mais bon, je te dirai de lui donner du temps.

Puis, il ajouta : En attendant, si tu veux, je te propose que je lui donne un sacré coup sur la tête. Finit-il en donnant un coup de poing dans le vent.

Lucy : Merci Grey. Si j’ai bien compris, tu évites Jubia ?

Grey en soupirant : Oui, elle me colle malgré le fait que je l’aime. Je pensais qu’en sortant avec elle, elle aurait été un peu plus confiante. Mais en fait, c’est encore pire. Elle m’étouffe. Je ne sais pas quoi faire. Dit-il en regardant la fontaine.

Lucy : Tu as essayé de lui dire ?

Grey : Oui, elle me dit que c’est plus fort qu’elle…

Lucy : Elle ne t’a pas expliqué pourquoi ?

Grey : Pourquoi. Euh… Non.

Lucy : Tu devrais voir avec elle. À mon avis, ça doit-être quelque chose d’important. Un peu comme toi, avec ta manie de te déshabiller tout le temps. D’ailleurs, depuis tout à l’heure tu es en caleçon…

Grey : Merde ! Il est passé où mon pantalon. Dit-il en le cherchant.

Lucy les yeux perdus sur la fontaine ajouta : C’est compliqué les histoires d’amour… Et ça fait souffrir.

Grey en remettant son pantalon : Ouais. Mais bon ça vaut le coup ! Lui dit-il en faisant un clin d’œil.

Lucy : Ça m’a fait du bien de t’avoir parlé Grey, c’est vrai qu’on ne se parle pas beaucoup mais tu es une très belle personne. Natsu a beaucoup de chance de t’avoir comme meilleur ami, lui dit-elle en lui faisant un bisou sur la joue. Puis, elle lui murmura : Bon courage, avec Jubia elle est derrière l’arbre…

Grey devint livide, Lucy lui sourit et partit joyeusement en lui faisant un signe de la main.

Lucy passa une soirée assez agréable près de son neveu adoré, sa belle-sœur qui la réconforta vis-à-vis de Natsu et de son frère qui lui avait hâte d’être lundi pour passer un savon à Natsu. (Le week-end Naruto travaille beaucoup au restaurant, donc il pouvait s’occuper de Natsu que lundi).

Lucy dormait mal chez Naruto une fois de plus. Comment pouvait-elle mal dormir chez lui également ? Mais qu’est-ce qu’on lui faisait ? Naruto avait dit qu’il avait des moments d’absence. Mais il était peut-être aussi attaqué.

 

Et Wendy, serait-elle aussi attaquée ?

Pourtant, chez Natsu dans la chambre de Wendy, elle dormait déjà mieux… Elle quitta la chambre de Naruto et alla chez Natsu pour vérifier que Wendy allait bien.

 

Wendy ouvrit silencieusement la porte à Lucy parce que Natsu ne savait pas que Lucy dormait de temps en temps chez lui et elles se dirigèrent dans la chambre de Wendy.

 

Lucy : Wendy…

Wendy : Mmm

Lucy : Merci de m’accueillir dans ton lit.

Wendy : Tu peux compter sur moi !

Lucy : Je peux te parler un peu avant de dormir. J’ai besoin d’évacuer un peu. Demanda-t-elle en s’installant dans le lit (elle a fait vite pour se mettre en pyjama).

Wendy : C’est vrai que je ne suis pas très réveillée mais j’essayerai de ne pas m’endormir. Dit-elle en se mettant à son tour au lit.

Lucy sourit à sa sœur de cœur : Malheureusement, je crois que ce que je vais te dire ne va pas t’endormir mais plutôt t’inquiéter…

Le regard de Wendy changea et éteint la lumière.

Lucy chuchota: J’ai une hypothèse sur mes insomnies. Je pense que quelqu’un vient délibérément m’affaiblir. Je ne sais pas comment. J’ai posé des caméras partout, mis des capteurs et même des filtres etc mais je ne sais pas comment il fait ou ils font. Et, ce qui m’inquiète le plus c’est de savoir pourquoi. Cette nuit, dans la propre maison de mon frère, j’ai été affaiblit. J’ai été voir Naruto avant de partir mais il ronflait comme un bien heureux. Minato allait bien aussi.

Et j’ai pensé à toi. Et si quelqu’un t’affaiblissait aussi ? Tu n’es pas venue le week-end dernier lors de ma convalescence parce que tu avais certes des répétitions pour ta pièce de théâtre mais tu m’as dit aussi que tu te sentais fatiguée. Peut-être qu’il(s) en a/ont après toi aussi.

J’ai mis, cette semaine, des caméras dans la chambre et un peu partout dans l’appartement de Natsu. Je n’ai rien vu de suspect. Mais ça m’énerve… Je veux savoir. Dis-moi ça t’arrive souvent d’avoir des coups de fatigue ?

 

Wendy après un temps de silence : Tu as mis des caméras dans l’appartement ! Mais tu es une voyeuse ! S’étonna-t-elle.

Lucy : Ça fait que quatre jours et ce n’était pas pour regarder Natsu ou tout autre amusement personnel c’était pour savoir si tu avais les mêmes ennuis que moi. Répondit-elle en rougissant.

 

En effet, dans sa petite tête blonde, elle se souvenait d’avoir bien reluqué depuis sa caméra Natsu : Natsu sortant de la douche, Natsu s’entraînant, Natsu dormant.

 

Wendy : Mais bien sûre ! Je peux sentir que tu rougis. Espèce de voyeuse, va !

 

Lucy avec un ton plus sérieux : Pourquoi évites-tu ma question ?

Wendy : Désolée je suis restée sur ‘caméra dans l’appartement’. Mais qu’elle était la question ?

Lucy : Pourquoi me mens-tu, Wendy ? Demanda-t-elle encore plus sérieusement en s’approchant d’elle.

Wendy : Je ne comprends pas, murmura-t-elle.

Lucy : Je repense à plein de choses… Et je vois que tu me caches quelque chose d’important. Je viens de te parler de mes théories, de choses qui m’inquiètent et inquiéteraient n’importe qui et toi tu t’arrêtes sur les caméras. Tu essaies d’éviter de me répondre. Et en y pensant, je me demandais aussi pourquoi tu n’es pas restée près de Naruto et de Minato… Je sais que t’adore Minato… C’est toi qui t’es occupée de lui quand je vous ai délivré, j’ai été surprise que tu veuilles t’en séparer aussi facilement.

Wendy : …………. Je voulais les laisser en famille… Souffla-t-elle.

Lucy :…..Wendy, pourquoi me mens-tu ? Répéta-t-elle avec hésitation.

Wendy commença à pleurer.

Lucy, étonnée, commença à la serrer dans ses bras

Lucy : Qu’est-ce qu’il y a ma petite Wendy ?

Après un moment de silence, elle reprit : Tu sais que tu peux tout me dire…Dit-elle avec angoisse.

 

Wendy : J’ai …PE..UR, dit elle en hoquetant…

 

Lucy : Peur… Ma petite puce, je te protégerai. Personne ne te fera du mal. Dis-moi... Demanda-t-elle de plus en plus angoissée tout en ayant l’air rassuré. C’est grave, la situation est grave. Jamais Wendy n’aurait jamais été dans cet état, s’il s’agissait de quelque chose quelconque…

 

Wendy : Il m’a dit que si je te disais quoi que ce soit, il me tuerait…Ou que tu ne me croirais pas… dit-elle toute tremblante. Mais je sais que je dois te le dire. J’ai tellement peur et en plus je ne veux pas te faire souffrir. Tu es ma précieuse sœur et je ne veux pas te faire du mal.

 

Le cœur de Lucy battait la chamade, elle avait chaud, elle sentait le sang arrivé à ses tempes. Les paroles de sa sœur étaient loin de la rassurer. Elle se sentait mal, angoissée. Mais elle n’avait pas le choix, elle devait faire parler Wendy. Il le fallait.

 

Lucy en allumant la lumière de la lampe de chevet : Dis-moi, de qui tu parles ? Demanda-t-elle d’une voix ferme et angoissée.

 

Wendy remonta les draps jusqu’à sa tête. Elle ne pouvait pas soutenir le regard de sa sœur.

Lucy vit qu’elle resserra les draps sur elle, que le corps de sa jeune sœur tremblait. Lucy se demanda quelle était la personne qui faisait aussi peur à Wendy, qui avait pourtant vécu des choses atroces.

 

Elle parla tellement bas que Lucy cru rêver quand elle entendit sa réponse :

 

 

 

 

 

…….

 

 

 

Naruto

 

 

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