L'étoile écarlate

Chapitre 42 : Un week end prolongé - partie 2

4291 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/11/2016 21:25

Lucy enfourcha la moto et pensa : Prochaine étape… Sting !

 

*********

Lucy repartait vers le QG de Sting.

Tous les membres écoutaient Sting qui parlait d’une bande de hors la loi qui volait, peignait les voitures et motos et les revendait.

Sting : Cette bande est dans notre ville depuis trois semaines. Nous devons savoir où se base leur Q.G….

Lucy arriva à pied et entra dans le QG.

Lucy interrompit Sting: Les gars je dois parler seule à seule avec Sting…Dit-elle très sérieusement d’un ton sans appel.

Sting : Ok, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Allez les gars, occupez-vous de vos secteurs.

 

Quand tout le gang fut parti.

Sting : Ça va Lucy ? Le problème est réglé ?

Lucy : C’est bon, j’ai réglé le problème avec Katsumi. Tu y as été fort quand même. Depuis quand t’amuses-tu à briser le cœur des jeunes filles ?

Sting : Arrête avec ça,  Lucy…

Lucy : Je ne rigole pas, je suis sérieuse. Je répète, depuis quand t’amuses-tu avec les filles ?

Sting : Tu n’es pas ma mère alors lâche-moi avec ça. Je fais ce que je veux. Répond-t-il en s’éloignant de Lucy.

Lucy : Non, je ne suis pas d’accord. Tu t’éloignes de l’enseignement de ton père. Il faut que tu arrêtes tes conneries et que tu te concentres sur l’essentiel. Dit-elle en le rejoignant.

Sting : Concentré, toujours rester sur l’essentiel. Ne pas profiter de vivre comme des jeunes. Je ne suis pas moine, Lucy ! Dit-il en se tournant vers elle.

Je suis un jeune homme et j’ai besoin de m’amuser un peu. J’ai beaucoup de responsabilités sur mes épaules, je gère comme un bon chef la bande et indirectement la ville, je travaille à l’école même si je n’ai pas de supers résultats. J’ai le droit de décompresser un peu.

Lucy : Et draguer ou plutôt briser le cœur des filles, c’est décompresser ?

Sting : Euhhh… Oui murmura-t-il.

Lucy : Sting, et que fais-tu des sentiments des pauvres petites ?

Sting : Elles savent à qui elles se frottent…

Lucy : Elles savent comme Katsumi ?

Sting : Elle, c’est juste une malade.

Lucy : Arrête tes conneries, ce n’est pas une malade. Tu ne dois pas jouer intentionnellement sur les sentiments d’autrui. Tu as d’autres emmerdes à gérer alors si tu dois en plus t’ajouter ce genre de problèmes. Tu ne t’en sortiras pas. Ton père n’arrêtait pas de nous dire que, plus tu avais de responsabilités, plus tu te devais d’être irréprochable.

Sting : Arrête avec mon père… Les vieilles salades de ce vieux n’ont plus de valeur pour moi. J’ai grandi, je ne suis plus le petit garçon qui regardait son père comme un héros. Maintenant, je suis un jeune homme et j’assume mes responsabilités.

Lucy : C’est ça… Je ne te crois pas.

Sting : La ferme Lucy ! Et dis-moi, où est ma moto ?

Lucy se retourna, sortit du QG et revint quelques secondes plus tard avec un guidon et le balança à Sting : Voila ce qui reste de ta moto.

Sting en courant vers le guidon qui était maintenant tout éraflé : Putain ! Mais qu’est-ce que tu as fait à ma moto ? Demanda-t-il les larmes plein les yeux.

Lucy : Tu tenais à cette moto car elle appartenait à ton père… Vu que tu n’en as plus rien à foutre de ce qu’il t’a enseigné, tu ne la mérite pas. Aussi, je l’ai désossée et tu retrouveras certaines des pièces à travers la ville.

Sting : Qu’est-ce que t’as fait !!! Tu es folle !!! Hurla-t-il.

Lucy : Ben alors, tu es triste Sting ? Demanda-t-elle d’un ton calme. Pourtant c’est juste un objet… Un souvenir de ton père que tu ne considères plus. Tu es un homme maintenant tu n’es plus le petit gamin qui marche derrière les pas de son papa.

Sting : Ta gueule ! Comment as-tu pu ? C’était à moi de décider de m’en séparer ou non. Tu es contente, c’est déjà de ta faute que mon père est mort maintenant tu tues mon plus précieux souvenir de lui. Tu es vraiment une catastrophe ambulante.

 

Lucy encaissa ses mots difficilement. Il avait raison, son père était mort à cause d’elle (cf. chapitre M. Lee). Mais, elle devait lui ouvrir les yeux…

Lucy : C’est vrai mais aurais-tu oublié les derniers mots de ton père, il avait dit : Je ne regrette rien. Aussi, il a été heureux de vivre sa vie comme il l’entendait.

Depuis le temps que tu connais mon secret et que tu sais à quel point c’est dangereux de rester auprès de moi… Pourquoi es-tu resté? Pourquoi n’as-tu pas fuit ?

Mais avant, pourquoi pleures-tu pour une machine, une vulgaire moto ? Le souvenir de ton père sera toujours dans ton cœur, non ? Avec ou sans moto…

Tu ressens peut-être de la nostalgie, tu repenses aux bons moments,… Sens-tu ton cœur se serrer ? Cette impression de vide que l’on ressent. Je t’ai trahie, j’ai cassé ta moto, ça fait mal… Pourtant tu sais comment je suis… Je suis un fléau. Et malgré cela tu me la prêtes…Et maintenant tu pleures, incapable d’assumer tes choix.

Et ben, mon cher Sting, c’est exactement ce que ressent Katsumi. Elle se sent bafouée, humiliée, vide, honteuse. Tu as meurtri son cœur.

Je ne pensais pas que tu ferais du mal de la sorte avec les filles. Tu m’avais dit que tu m’aimais. Je t’ai repoussé. Tu avais mal. Cette douleur n’était pas à priori assez forte. Tu l’as fait ressentir à plusieurs personnes et c’est mal. Ton père était un sage. Ce n’est pas parce qu’on fait des choses biens que l’on doit blesser les autres et les rabaisser…

 

Puis au bout de longues secondes, Lucy ajouta : J’en ai assez vu… Elle quitta le Q.G. laissant Sting à genoux qui tenait son guidon de moto.

 

Au bout de quelques minutes, Lucy entra dans la gare.

 

 

Petite voix de l’interphone de la gare : Le train numéro ….. Direction Magnolia quai numéro cinq, départ imminent.

Lucy courut mais le train partit sans elle.

Elle regarda sur le panneau d’affichage, le prochain train était à deux heures du matin. Elle devait attendre six heures ! Elle s’installa dans la cafétéria de la gare et prit ce qu’elle pouvait avec les quelques sous qui lui restait en déduisant le prix du billet de train, c’était à dire une eau avec du sirop…

 

Elle tourna les glaçons avec sa paille qui était rose. Rose comme les cheveux de Natsu… Elle était reparti dans ses tourments. Elle était en colère après lui. Quel idiot ! Pensa-t-elle et pensa à plusieurs insultes. Il ne croit pas en nous. Pourquoi, je suis tombée amoureuse d’un crétin pareil ! Tu es complément tarée ma pauvre fille.

Lucy soupira et regarda l’heure… Encore cinq heures à attendre… Ses glaçons avaient disparus depuis longtemps, sa boisson n’était plus fraîche. J’ai insulté pendant une heure Natsu… J’ai vraiment rien d’autre à faire. Je suis vraiment une pauvre fille…

Puis, l’estomac de Lucy se mit à faire du bruit. Et l’autre abruti de Sting, mais quel idiot aussi celui-là !! À croire que je les attire. Mais ce n’est pas possible d’être aussi con. Et moi, qui n’ai rien mangé depuis ce matin… Heureusement que j’ai mangé les pâtisseries de Luxus.

Totalement avachie, Lucy tourna sa tête qui reposait sur la table et regardait l’heure tournée. Les aiguilles ne tournaient pas assez vite à son goût. Encore quatre heures trente…

Lucy se décida à envoyer un message à Sting indiquant une adresse et le finit par espèce d’idiot.

 

***

Sting reçu le message de Lucy. Il était bref : une adresse et une insulte.

Il se dit qu’il s’agissait peut-être d’un endroit où se trouvait une pièce de sa moto. Sadique comme elle est, elle était capable de faire un jeu de pistes avec des morceaux de sa moto.

 

Quand il arriva à l’adresse en voiture, le guidon de sa moto dans le coffre. Il fut surpris…

Il vit une bande de douze personnes. Il s’agissait de la bande de voleurs qu’il recherchait plus tôt. Ils étaient terrorisés autour de sa moto qui était intact mis à part son guidon.

Le chef qui ressemblait à un punk remarqua Sting : T’es qui toi ?

Sting : Je suis le propriétaire de la moto. Je viens la reprendre…

Le chef : Impossible, la fille a été claire personne ne doit toucher à sa bécane sinon elle nous tue et elle ne plaisantait pas, elle est forte.

Sting : Si tu ne me rends pas Ma bécane, c’est moi qui te tue… Dit-il menaçant.

Le chef rigola : Mon pauvre gars, tu fais moins peur que cette fille, ajouta-t-il en craquant ses doigts. Les gars explosons le type mais surtout faites attention à la bécane.

Toute la bande : OUAIS.

 

Très facilement, Sting les défonça… Se battre contre eux, lui avait fait un bien fou. Il se sentait mieux. Cela avait permis de se défouler et d’évacuer toute la rage qu’il avait contre Lucy et contre lui-même, contre sa faiblesse.

 

Une fois de plus, Lucy avait raison à propos de son comportement et la petite baston lui avait remis les idées en place. Il attacha la petite bande, histoire qu’ils ne s’enfuient pas et pris son guidon dans le coffre. Dans le QG du gang des voleurs, il y avait tout ce qu’il fallait pour remonter son guidon.

 

**

L’homme qui tenait le point snack de la gare regardait cette belle blonde qui l’intriguait. Quand il l’avait vu, il eu tout de suite un coup de cœur mais au fur et à mesure qu’il la regardait, son instinct lui disait de la fuir… Des fois, il l’entendait insulter quelqu’un. Elle parlait toute seule. Elle n’était pas nette. Bref, mieux vaut ne pas s’approcher de cette beauté qui était totalement avachie sur la table tout en regardant l’horloge.

**

Lucy avait la tête dans ses bras, elle attendait encore et toujours que les heures passent. Encore trois heures à attendre. Elle n’arrêtait pas de penser et de s’énerver. Elle était en colère après Natsu (et oui elle était encore avec lui), Sting et contre elle-même. Elle pensa que l’idiotie était contagieuse. Elle faisait la leçon à Sting alors qu’elle-même, aveuglée par ses propres soucis, avait abandonné ses propres croyances. Elle repensa à Choji et Kiba… Je les laisse se faire maltraiter alors que je pouvais faire quelque chose pour eux. Je les ai laissés jugeant que leurs problèmes ne me concernaient pas et que c’était des petits soucis. Lucy s’en voulait d’avoir jugé la situation comme étant sans importance. Qui était-elle pour juger les gens ? Pour choisir qui elle devait aider et qui elle devait abandonner ?

Je suis aussi idiote que ces deux idiots, pensa-t-elle.

 

Son ventre grognait, elle tourna sa tête qui était dans ses bras et elle observa toujours l’horloge qui mettait un temps fou pour faire un tour complet. Son ventre grognait. Je meurs de faim pensa-t-elle. Encore deux heures… Elle ferma les yeux espérant que l’heure passe plus vite.

 

Puis, elle entendit quelqu’un s’installer à côté d’elle.

Elle entendit quelqu’un déballer un sandwich, elle sentit une odeur de poulet... Sa bouche se mit à saliver, les battements de son cœur s’accéléraient, elle se sentait trembler... Elle avala son surplus de salive.

C’est bon, elle craqua elle allait tout faire pour que cette personne lui donne son sandwich : séduire, menacer, l’intimider… Elle avait trop faim… Elle releva sa tête avec un air plus que déterminé : Rien ne se mettra entre elle et ce sandwich. Le destin de ce dernier était de finir dans son estomac.

Et là, elle vit … STING ?!!? dit-elle.

Sting : Mouais... Dit-il en mangeant. J’ai la dalle, du coup j’ai pris quelques sandwichs.

Lucy : Tu ne pouvais pas aller ailleurs ?

Sting : Non…

Le ventre de Lucy fit un bruit terrible.

Sting : Allez sers-toi… Dit-il en regardant autour de lui.

Quand il reporta son regard sur Lucy, il était blasé et estomaqué (la goutte d’eau derrière la tête).

Elle était déjà en train de manger son deuxième sandwich…

En un temps record, elle mangea quatre sandwichs alors que Sting n’avait pas encore fini le sien.

Sting : Tu n’es qu’un estomac sur patte.

Lucy : J’ai rien mangé depuis ce matin par ta faute, je te signale. C’est normal que je mange, idiot.

Sting souffla et essaya de prendre son courage pour dire ces quelques mots : … Je m’excuse Lucy… En la regardant dans les yeux.

Lucy : Excuse rejetée. Dit-elle en regardant son prochain sandwich.

Sting : … Baissa les yeux dégoûté d’avoir ses excuses rejetées.

Lucy : Maintenant, tu peux partir. J’ai un train à attendre. Dit-elle d’un ton sans appel.

Sting : Tu es venue m’aider alors la moindre des choses est que je te raccompagne jusqu’à chez toi.

Lucy en réfléchissant : Ok, je serai rentrée trois heures plus tôt. Mais je te préviens, tu n’es pas pardonné.

Sting : Allez, viens. Il est temps que tu rentres chez toi.

 

Sting déposa Lucy chez elle vers trois heures du matin.

Lucy descendit de la moto de Sting : Merci quand même…

Sting : Tu m’en veux toujours ?

Lucy : Oui Sting. Plus une personne est importante, plus ses paroles et ses actes font mal…

Je dirai deux mois complets sans aucun contact, c’est un minimum.

Sting : Tu es dure en affaire…

Lucy : Ce sera une bonne leçon. Pour toi et pour moi…

Sting : Pour toi ?

Lucy : Moi aussi, j’ai laissé des gens se faire maltraiter sans réagir. Je ne suis pas digne de l’enseignement de mes pères et de ton père. J’ai oublié mes valeurs pour ne penser qu’à mes priorités. Dit-elle en soufflant. Je vais devoir réagir aussi. Et toi, arrêtes tes petits jeux de Don Juan !

Sting : J’ai bien compris, Lucy ! Ne t’inquiète pas…

Lucy : Tu vas me manquer… Murmura-t-elle en regardant sur le côté.

Sting : Toi aussi ma blondie.

Lucy lui sourit et Sting la prit dans ses bras.

Sting : Je sais pourquoi je suis resté près de toi malgré le fait que tu … Enfin que….

Lucy : Que je porte malheur ?

Sting : En quelque sorte… Oui. Tu es ma meilleure amie, ma confidente, une sœur, parfois une grande sœur parfois une petite sœur et des fois comme une mère. Tu es la seule personne que je considère comme un membre de ma famille. Tu es la seule qui me reste. Je suis vraiment un con de t’avoir dit ces choses blessantes. Je voulais te faire mal comme tu m’avais fait du mal avec tes paroles et surtout avec ma moto. Pardonne-moi pour tout ma Lucy dit-il en la serrant encore plus fort.

Lucy en lui donnant un bisou sur la joue… Merci Sting ! Maintenant ce sera trois mois sans aucun contact.

Sting : Quoi ?!!

Lucy : On s’est fait un câlin alors qu’on ne devait avoir aucun contact…

Sting : Tu n’es pas possible…

Lucy : Allez ouste et sois prudent sur le chemin du retour…

Sting en remettant son casque : Le temps va me paraître très long sans toi, ma princesse. Fais gaffe à toi ! Dit-il en démarrant, en trombe, comme à son habitude.

 

Cette dispute avec Lucy avait été un déclic… Désormais, il pouvait tourner la page. Il repensa à la lettre que lui avait envoyée Lucy quand il lui avait déclaré ses sentiments. À force de la lire, il la connaissait par cœur. Elle avait toujours été claire avec lui, c’était juste lui qui avait été aveugle.

 

Mon cher Sting,

 

Tu viens de me quitter en sachant que je ne ressens pas les mêmes sentiments que toi… Je suis désolée, j’aurai préféré t’aimer cela aurait été plus simple pour moi. Tu me connais, tu me comprends…Je n’aurai rien à te cacher… Cependant, je ne ressens pas d’attirance physique… Je suis bizarre car tu as un vrai corps d’Apollon :-) …

Je me souviens quand on s’est rencontré tous les deux. Tu ne le sais pas mais grâce à toi, j’ai énormément changé. C’est toi qui a su ouvrir mon cœur après la mort de l’un de mes pères. Je venais de me prendre la tête avec mon cousin Luxus, et j’ai pris ma moto et j’ai roulé roulé… Les cheveux au vent, je me sentais libre… Libre jusqu’à ce que je tombe en panne d’essence…

Et alors que je poussais ma bécane, un groupe de voyous a commencé à m’embêter sérieusement. C’est là que tu es venu pour me sauver… Je me souviens j’ai mis tout le monde KO et je t’ai dit que je n’avais besoin de personne. La seule en qui je devais avoir besoin et avoir confiance c’était moi-même… Tu m’avais répondu alors que je devais me sentir bien seule si je ne pouvais faire confiance à personne… Puis tu m’as demandé à quoi cela me servait de me battre si c’était pour vivre seule ?

 

Cette phrase a toujours raisonné en moi. Je ne voulais pas m’ouvrir aux autres car ce n’était que de la souffrance.

Je comprends aujourd’hui pourquoi je t’ai suivie jusqu’au QG de ton père et pourquoi je n’ai pas simplement fait le plein pour repartir auprès de mon cousin…

Je suis restée près de toi car j’avais besoin de toi… Besoin que tu soignes mon cœur… Je suis une égoïste mais quand j’ai vu ton père, je l’ai tout de suite bien aimé. C’était une personne formidable tout comme toi. Il m’a appris tout sur les explosifs et sur des techniques de combats que j’utilise encore.

 

À notre rencontre, j’étais renfermée sur moi-même au bout de six mois dans lesquels nous avons vécu de belles aventures, j’avais reconstruit une nouvelle vie et tu étais mon tout premier ami. Tu es devenu le premier (mis à part mes pères et ma famille) à connaître mon secret, ma vie.

 

Je ne te remercierai jamais pour tout ce que tu as fait pour moi. Bizarrement, dès que j’ai besoin de toi, tu apparais… Quand j’y pense, je ne comprends vraiment pas pourquoi je ne suis pas amoureuse de toi… A priori j’aime les hommes aux cheveux roses !!! Je suis vraiment bizarre peut être parce que je suis blonde. Je n’ai jamais voulu te faire souffrir, je suis désolée, pardonne-moi…Si tu ne veux plus de mon amitié, si tu ne veux plus me voir je comprendrais même si j’en souffrirai énormément… Je t’attendrai. J’attendrai que tu reviennes vers moi. Quand tu pourras me pardonner, quand tu pourras tourner la page sur moi et me considérer comme ton amie…Ça va être dur car j’aimais bien nos échanges de textos hebdomadaires…

Sting pardonne moi pour tout… Je t’aime mon meilleur ami

 

Ta blondie d’étoile… Lucy

 

Il avait enfin compris ses sentiments et les accepta. Désormais, il ferait en sorte que Lucy ne lui fasse plus jamais un coup pareil et pour cela, il se devait d’être exemplaire…

 

Après une courte nuit, Lucy alla en cours.

À peine avait-elle mis un pied dans le lycée, que Mirajane lui mit le grappin dessus et n’arrêta pas de lui poser des questions.

Lucy coupa court aux rêveries de Mira... Et raconta son super long week-end version édulcorée pendant qu’elle allait dans sa classe.

 

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