L'étoile écarlate

Chapitre précédent

Le chef Shima sortit du bureau suivit de l’étoile.

Le chef Shima sourit et parla fortement : L’étoile écarlate nous a démontré sa force, sa puissance et sa détermination. Aussi, à compter de ce jour, j’ai l’honneur de vous annoncer qu’elle a accepté de faire partie de nos lieutenants. Notre clan est de plus en plus puissant. Et l’étoile vient de nous démontrer qu’elle avait toutes les cartes en mains pour faire partie de nos puissants lieutenants.

Il montra le collier qu’elle avait autour du cou.

Le chef Shima : Montrez-lui le respect que vous lui devez.

Tous les hommes s’inclinèrent devant leur chef et leur nouveau lieutenant.

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Quelques minutes plus tard, l’étoile expliqua au chef Shima que dans dix minutes, toute l’usine allait exploser.

Le chef Shima était assez en colère de détruire encore une de ses usines. Mais, vu dans quel état, elle était…C’est-à-dire à moitié détruite…. Autant la détruire complètement.

Tout le monde quitta l’usine.

L’étoile voyait de plus en plus flou… Elle avait perdue trop sang et allait tomber à chaque instant. Elle devait partir avant de s’évanouir.

Une fois éloignée, elle reprit le combiné et fit exploser cette fois-ci tous les explosifs d’un seul coup. Tout comme l’usine, l’étoile tomba à son tour.

*** En fin de journée.

Mavis : Je m’inquiète pour Lucy, elle n’est pas rentrée. Elle aurait du être présente déjà hier…

Je vais appeler son ami pour qu’il aille la chercher.

Mavis alla chercher le téléphone de portable de Lucy et appela l’ami en question.

***

Dans quelle situation tu t’es mise Lucy s’inquiéta Sting en allant vers l’usine Shima.

Sting trouva une usine en ruine, il rechercha Lucy et au bout d’une heure il la retrouva allongée près d’un arbre tout en sang.

Sting : Lucy… Tu as encore trop fait… Il la prit dans ses bras et repartit vers sa voiture. Bien qu’inquiet, il ne put s’empêcher de jurer gentillement contre elle  en la posant à l'intérieur de la voiture : Voilà des sièges tachés de sang par ta faute ce n'est pas facile à nettoyer tu sais...

Bien entendu, Lucy ne répondit pas toujours évanouit.

Quand ils rentrèrent chez les sœurs Vermillon. Polyussica soigna Lucy immédiatement. Elle avait des blessures de balles et des coupures profondes. Sa peau était, par endroit, en véritable charpie. À d'autres, sa peau avait commencé à se greffer à sa côte de maille.

Polyussica retira d’un coup sec la côte de maille mêlée à la peau de Lucy.

Sting : Lucy ne réagit pas… Est-ce normal ?

Polyussica : Elle est dans le coma…

Sting : Au moins, elle ne souffre pas…

Polyussica : Bien sûr qu’elle souffre ! Mais elle ne peut pas l’extérioriser…

Sting : Elle se réveillera ?

Polyussica : Sûrement…

Sting : Je dois prévenir son frère.

Polyussica : Non ! dit-elle fermement. Elle n’a besoin que de mes soins et de personne d’autre. Et moi, j’ai besoin d’un assistant et ce sera toi. Tu vas m’aider à la soutenir le temps de faire ses bandages. Comme elle cicatrice très vite, il faudra changer ses bandages toutes les trois heures.

Sting : Mais Wendy, elle peut l’aider. Il faut la prévenir. Ajouta-t-il.

Polyussica : J’ai dit Non petite crapule ! Dit-elle fermement. Tu comprends quand je te parle? Lucy n’a pas besoin de Wendy. Elle va se régénérer toute seule pas besoin d’inquiéter cette pauvre petite. Ajouta-t-elle d’un ton sans appel.

Sting : Elle aurait pu réveiller Lucy de son coma…

Polyussica : Pour entendre ses cris ! Non merci, les clients se poseront des questions. (Rappel : Ils sont dans une auberge) C’est bien mieux comme ça. En plus, elle se réveillera. Ne t’inquiètes pas, je suis vieille mais je suis très compétente, petit vaurien.

Quelques jours plus tard…

Lucy se réveilla et vit Sting endormi à son chevet. Elle sourit….

Lucy : Sting…. Murmura-t-elle.

Sting se réveilla : Lucy… Comment te sens-tu ? Tu nous as fait une de ces peurs.

Lucy : L’écharpe… Dit-elle.

Sting vit l’écharpe blanche en question qui était sur une table de nuit et le lui donna.

Lucy lui sourit puis se rendormit et serrant l’écharpe contre elle.

Quelques heures plus tard.

Lucy ouvrit les yeux difficilement : Sting ! Demanda-t-elle inquiète, le front en sueur.

Sting : Je suis là tout va bien. Dit-il en lui prenant la main. Comment vas-tu ? Dit-il en lui caressant le front.

Lucy : Je me sens comme… une folle qui s’est battue contre toute une armée… Répondit-elle tout doucement.

Sting : Lucy tu es forte mais tu en fais trop. Qu’est-ce qui se passera si tu te fais tuer ?

Lucy : Si je meurs, ma vie de souffrance s’arrêtera enfin, répondit-elle en un souffle.

Sting : Arrête Lucy ! Je t’interdis de parler comme ça. S’énerva-t-il.

Lucy : Je sais Sting, je te taquine. Je te remercie d’être là pour moi quand j’ai besoin de toi. Dit-elle en lui souriant.

Sting : J’ai tellement été inquiet… Qu’est-ce que je ferai s’il t’arriverait quelque chose… Sur ces paroles, il prit un gant de toilette qui humidifia avec de l’eau et remit le gant sur le front de Lucy.

Lucy : ….

Sting en la regardant gravement : Tu sais que je serai toujours là pour toi.

Lucy : Je sais… dit-elle en lui caressant la joue.

Puis Lucy, se rendormit.

Le lendemain quand elle se réveilla, elle se sentait vraiment bien et mourrait de faim.

Aussi, elle se leva tout en laissant Sting endormit à son chevet, le couvrit avec une couverture, mit l’écharpe autour de son cou et alla à la cuisine.

Dans la cuisine, il y avait Mavis et Polyussica qui buvaient un thé.

Lucy : Bonjour !

Les sœurs : Lucy !!!??

Lucy : Je meurs de faim !

Polyussica regarda ses bandages rapidement : C’est fascinant, c’est même remarquable.

Lucy : Je sais, je me rétablis vite…

Polyussica qui était en pleine réflexion : En effet…

Mavis qui pendant la conversation avait fait un sandwich : Tiens, mange ! Régale-toi.

Lucy : Merci, elle le dévora littéralement.

Puis, Polyussica lui fit une omelette pendant qu’elle lui expliquait comment Sting l’avait retrouvée et tous les soins qu’elle avait dû réaliser.

Sting se réveilla en sursaut. Lucy n’était plus dans son lit. Inquiet, il regarda dans la chambre, ne la trouvant pas, il alla rejoindre les sœurs Vermillon pour expliquer la fuite de Lucy. Alors qu’il se torturait l’esprit à savoir où elle pourrait être. Il l’entendit rire. Son cœur rata plusieurs battements et se sentait tout engourdit. Il l’aimait depuis longtemps mais elle…

Sting : Salut ma blondie ! Dit-il avec un sourire séducteur.

Lucy : Bonjour ! Sourit-elle à son tour.

Sting : Et si tu nous racontais un peu ce qui s’est passé avec cette usine ?

Lucy leur raconta la bataille.

Sting et les sœurs étaient impressionnés par ses propos.

Sting : Donc pour conclure te voilà lieutenant de ce gang !

Lucy : Mouis, dit-elle en mangeant encore une tartine… Mais je suis aussi lieutenant du gang Suimochi (3ème gang national) mais tout cela m’importe peu. De toute manière, la seule chose qui compte c’est ma liberté et celle de Naruto et de Wendy maintenant.

Tout ça, c’est du vent. Pour preuve, ils (les deux gangs) n’ont aucun moyen de me contacter. Quand vous me l’avez enseigné Maître Mavis, j’ai bluffé et j’ai réussi… Sans votre entrainement et le votre aussi Maître Polyussica, je serai morte à l’heure actuelle.

La matinée se passa sans encombre et Lucy prévint son frère que tout s’était bien passé et qu’elle reviendrait bientôt. Quand Lucy sortit d’une bonne douche bien méritée, elle vit Sting.

Lucy : Tu me surveilles ?

Sting : Je vérifie que tu vas bien…

Lucy qui était en pyjama blanc, s'assit sur son lit.

Lucy : ça va, je suis juste un peu fatiguée… Je vais dormir un peu et d’ici un à deux jours je vais enfin pouvoir retrouver Naruto, Wendy, Minato et … Tous mes amis dit-elle en baissant les yeux.

Sting : Lucy… Tu connais mes sentiments pour toi… Dit-il hésitant.

Lucy : Sting… Elle s’allongea sur son lit un bras derrière sa nuque, le deuxième sur son front. Elle semblait en intense réflexion. Sting n’osa pas bouger. Il avait peur de sa réponse. Mais il l’attendait depuis si longtemps. Elle retira l’écharpe de Natsu qui était dans son lit et la mit sur la petite table de chevet.

Lucy : Viens t’allonger près de moi, lui dit-elle en souriant.

Sting surpris s’allongea près de Lucy.

Lucy se blottit dans ses bras : Je me sens bien dans tes bras…

Au bout d’un moment, Lucy regarda Sting.

Lucy : Mais je ne ressens pas d’alchimie entre nous… Je n’ai pas envie de te caresser, de te toucher, de te sentir frissonner sous mes doigts… Je t’aime mais c’est un amour différent de celui du grand Amour…Tu es mon meilleur ami, tu es comme mon frère.

Sting embrassa soudainement Lucy. Il voulait que le cœur de Lucy réagisse, qu’elle sente tout l’amour qui lui portait. Son baiser était sa dernière chance pour qu’elle soit à lui. Il l’embrassa avec tout son amour, tous ses espoirs.

Lucy sentit les sentiments de Sting, aussi elle le laissa faire.

Quand il eut terminé, il la regarda sérieusement pour voir s’il avait réussi.

Quand il vit son visage, il sut que jamais elle ne lui appartiendrait… Son cœur se brisa. Il ne pouvait pas continuer d’être près d’elle comme il l'aurait souhaité.

Il partit du lit de Lucy et quitta les lieux.

Lucy prit la précieuse écharpe et pleura. Elle détestait voir Sting souffrir. Et il souffrait par sa faute… Cependant, elle ne devait, non, elle ne pouvait pas lui donner de l’espoir. Elle ne l’aimait pas comme lui toutefois, l’idée de le perdre, la rendait encore plus triste. Lucy voulait lui envoyer un message… Mais peut-être qu’il fallait attendre un peu… Aussi, elle écrivit une lettre pour Sting et décida de la poster une fois rétablie.

Quand elle fut rétablie, quelques jours plus tard...

Lucy : Maitre Mavis, Maitre Polyussica, je dois vous quitter. Je vais rejoindre mon frère, Wendy, Minato et mes amis.

Les sœurs la prirent dans leurs bras.

Mavis : Tu vas nous manquer Lucy, prends soin de toi.

Polyussica : Tiens, c’est pour Wendy… Dit-elle en tournant la tête pour ne pas voir ses rougeurs tellement qu’elle était gênée.

Lucy lui offrit un doux sourire : Merci ! Je suis sûre qu’elle va adorer tes fameux cookies. Elle m’avait dit qu’elle n’avait jamais rien mangé d’aussi bon de toute sa vie la première fois qu’elle y a goûté…

Mavis : Et c’est pour cela que ma chère sœur au cœur tendre lui en a fait. Dit-elle en rigolant.

Polyussica était encore plus gênée…

Lucy leur sourit, promis de revenir puis partit.

Polyussica dit à Mavis en regardant Lucy partir plus gravement: Tu crois que ça ira pour elle ?

Crois-tu qu’elle sait pour la grande menace ?

Mavis : … Je ne sais pas mais nous lui avons donné toutes les cartes en main, elle a eu des indices... Voyons si les sentiments vont l’aveugler…. Croyons en elle… Il nous faut croire les constellations, il est dit que l’étoile avec l’aide du dragon rouge changera les choses…Tout ira bien finit-elle avec un sourire...