Regarder l'avenir.

Chapitre 23 : Comment j’ai gagné le concours… sans le vouloir.

885 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 00:52

Harold revint à sa place, plus fier que jamais. Il portait un casque avec une évidente fierté et un bonheur inégalé. Apparemment la courte conversation qu'il avait eue avec son père avait porté ses fruits.

Indifférent au regard qu'il recevait, il s'installa près de Krokmou qui renifla son nouvel équipement, curieux, puis donna un lent et mouillé coup de langue à son ami qui ébouriffa un peu plus ses cheveux.

Harold lança un regard faussement furieux à son ami mais retourna son attention sur les images des dieux qui reprenaient.

L'arène, encore une fois. Le gronk voletait autours de l'arène. Les vikings poussait des acclamations enthousiastes. Harold et Astrid se cachaient contre un des obstacles des lieux. L'adolescent montrait encore de l'appréhension à l'idée de se trouver là tandis qu'Astrid était entièrement accès sur le combat.

« Ecartes toi de mon chemin, c'est moi qui gagne le concours. »

« Bien sûr, passe devant. Moi, ça ne me dérange pas. »

Astrid adressa une mimique d'excuse à Harold qui se contenta de lui sourire pour lui montrer qu'il ne lui tenait pas rigueur. La jeune fille rougit et reporta, bien vite, son attention sur les visions de l'avenir.

Harold se releva et repéra aussitôt son père qui se frayait un chemin au devant du reste des spectateurs.

Le gronk grogna. On vit Astrid s'approcher, avec prudence, de l'animal en se servant des obstacles comme cachette.

La jeune fille hocha la tête, satisfaite de sa tactique d'approche. D'autres vikings semblèrent, eux aussi, l'approuver.

« Cette fois, cette fois, je vais t'avoir. »

Sur ces mots, Astrid se rua en avant, vers le dragon, en sautant par-dessus les obstacles.

Pour se figer quelques secondes plus tard, la hache levée, lorsqu'elle vit le dragon à terre devant Harold.

Astrid grogna un peu mais retrouva une expression enjouée rapidement. Cela faisait longtemps qu'elle avait compris qu'elle ne gagnerait pas contre le fils du chef. Ses techniques pacifiques étaient imparables.

A la victoire d'Harold, les exclamations fusèrent. Celles de Stoïck et de Gueulfor étaient les plus fortes.

Mais Harold, lui, retint une grimace de justesse. Il n'avait pas voulu gagner ce concours. Parce qu'il savait qu'il ne pourrait pas tuer le cauchemar monstrueux… Et, donc, que sa seule issue serait de quitter, définitivement, l'île.

Les exclamations de joie et de félicitation fusèrent aussitôt et Astrid exprima sa frustration en faisant des gestes violant avec sa hache.

« Attendez, attendez. » Intervint Stoïck à l'attention du village.

« Alors… A tout à l'heure… » Murmura Harold en faisant mine de quitter l'arène.

C'était sans compter sur Gueulfor qui le rattrapa pour le poser près de lui.

« Mais… C'est parce que je suis en retard… »

« Quoi ? En retard pour quoi, au juste ? » Le coupa Astrid d'un ton hargneux en menaçant son ex-adversaire de sa hache.

« Ooooooh, quelqu'un est jaloux ! »

Astrid fusilla Morvik du regard mais ne répliqua pas.

« Ok, l'ainé a décidé. »

Gueulfor tendit sa main en dessus de la blonde, récoltant un geste négatif de la tête de la vieille femme. Alors, il désigna Harold et reçut un hochement de tête affirmatif et un sourire.

L'ainée hocha la tête, encore plus d'accord avec sa future décision maintenant qu'elle savait comment le jeune viking avait réussi à dominer les dragons dans l'arène… et hors de l'arène. Ce jeune était la meilleur bénédiction que le village est eue.

Harold grimaça alors que de plus fortes exclamations retentissaient autours de lui. Harold reçut un regard haineux de la perdante et des exclamations, plus qu'heureuse de Gueulfor.

« Wou ! T'as gagné ! Harold, mon gars, c'est toi qui va tuer le dragon ! »

Harold ne put retenir un sourire à l'enthousiaste de mentor. La fierté perceptible derrière les mots de l'homme était agréable à entendre.

Les adolescents se regroupèrent autours du gagnant et le soulevèrent, sans effort, en triomphe.

« Ca, c'est mon petit gars ! » Clama Stoïck.

« Oui, super ! J'ai tellement hâte ! Je suis trop… »

On n'attendit pas la fin de cette phrase. En effet, La scène transita aussitôt sur une nouvelle qui commençait dans la clairière où était abrité Krokmou.

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