Dragon Ball The Demon's Legacy

Chapitre 20 : L’Armée du Red Ribbon. Une base secrète… pas si secrète que ça…

1776 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a 15 jours

Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture. 

Pour rappel : 

Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages.

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues. 

Dans les dialogues : 

Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense. 

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé. 

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Serviteur (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, le Serviteur parle au téléphone. 

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.  

Leakee/Skymailleur. 

Dragon Ball The Demon's Legacy.

Chapitre 20 : L'Armée du Red Ribbon. Une base secrète... pas si secrète que ça...


Février 753. Zone Inconnue, Quartier Général du Red Ribbon. 

Au cœur d’une dense forêt où la lumière du soleil peine à percer l’épaisse canopée, un complexe militaire surgit tel un monstre de fer et de béton. Camouflé dans la nature, protégé par des caméras infrarouges, des mines dissimulées et des batteries de lance-missiles, le quartier général de l’Armée du Ruban Rouge est un véritable fort imprenable. 

Seuls les soldats de cette organisation peuvent s’y aventurer. Quant aux rares intrus assez téméraires pour s’approcher, ils finissent soit criblés de balles, soit transformés en rats de laboratoire pour les expériences macabres du Dr. Gero. 

Ce bastion militaire est une véritable ville en miniature : d’immenses hangars abritent des véhicules blindés et des avions de combat, des casernes résonnent des cris des soldats en entraînement, et au centre, trône le bâtiment du commandement. 

Salle d’opération et quartier privé du Général Red. 

Dans une salle d’opérations aux murs recouverts d’écrans et de plans stratégiques, deux figures se tiennent devant une large table circulaire. 

D’un côté, le Général Red, un homme de petite taille, aux cheveux roux impeccablement coiffés, affublé d’un cache-œil à l’œil droit et d’une moustache bien taillée. Son costume rouge, accompagné d’une chemise blanche et d’un nœud en guise de cravate, reflète son autorité incontestée. 

À ses côtés, le Colonel Black, un homme grand et imposant, vêtu d’un uniforme militaire sombre, les bras croisés derrière son dos. Son regard perçant analyse chaque détail avec une froide précision. 

Le silence dans la pièce fut rompu par un bruit métallique. Cyborg Tao Pai Pai, venait de jeter un objet sur la table. 

Un bras. 

Un bras vert… celui de Lute, sectionné. 

Le Général Red fronça les sourcils et s’approcha, observant le membre sectionné avec un sourire satisfait. 

Général Red : Alors… ta mission est un succès à ce que je vois. 

Cyborg Tao Pai Pai : « Inclina légèrement la tête. » Mission accomplie sans difficulté. 

Le cyborg croisa les bras, son corps mi-organique mi-mécanique ne montrant aucun signe d’émotion.

Général Red : « Éclata de rire en posant une main sur la table. » Hah ! Un fauteur de troubles en moins ! Voilà ce qui arrive à ceux qui se dressent sur notre chemin. Ce gamin a cru bon d’éliminer les Pillards de Fer, nos fidèles fournisseurs de prisonniers… Il a payé le prix fort. 

Colonel Black : « Hocha la tête. » Nous allons devoir trouver une nouvelle source d’approvisionnement pour le Dr. Gero… 

Cyborg Tao Pai Pai : J’ai également récupéré ceci. 

Il sortit un second objet de sa tunique. Une petite sphère scintillante, ornée de trois étoiles. 

Colonel Black : … Ça alors. 

Il attrapa la boule et l’observa sous la lumière tamisée de la salle. Son reflet rougeâtre semblait danser sur sa surface cristalline. 

Colonel Black : C’est bien la boule aux trois étoiles. 

Général Red : « Se figea un instant avant de sourire de toutes ses dents. » Ce gamin portait ça sur lui ?! 

Il éclata d’un rire mauvais avant de taper du poing sur la table. 

Général Red : Il ne nous en manque plus que deux… 

Colonel Black : « Posa la boule sur la table et croisa les bras. » Une excellente avancée. Bientôt, notre souhait sera à portée de main… 

Le Général Red tapota son cache-œil, un rictus sur le visage. 

Général Red : Bien, Tao Pai Pai. Tu peux disposer. Mais reste en alerte, nous aurons bientôt besoin de tes services à nouveau. 

Le cyborg ne répondit pas. Il tourna simplement les talons et disparut dans l’ombre du couloir, tel un spectre mécanique. 

Dans la salle du commandement, un silence pesant s’installa. Le Colonel Black se pencha légèrement vers le Général. 

Colonel Black : … Croyez-vous réellement que ces Dragon Balls puissent réaliser n’importe quel souhait ? 

Général Red : Évidemment ! Imagine un peu… Avec ces sept boules, je deviendrai l’homme le plus grand du monde ! 

De retour à la réalité.  

Ayant terminé l’entrainement auprès de Maître Karin, Ackman volait à vive allure, portant Lute d’un bras, comme s’il ne pesait rien. Le paysage défilait sous eux : des forêts denses, des rivières serpentant entre les collines et, plus loin, un petit village niché au creux de la vallée. 

Lute gardait les yeux rivés sur l’horizon. Il n’avait qu’une chose en tête : l’Armée du Ruban Rouge. Leur quartier général, leurs soldats, leurs plans… Il lui fallait des informations. Ackman, lui, semblait moins préoccupé. 

Ackman : Tu sais, j’ai un creux… Tu crois qu’ils ont un bon resto, là-bas ? 

Lute : « Leva les yeux au ciel. » On est en mission, Ackman. 

Ackman : Et alors ? J’ai besoin d’énergie ces entraînement mon donner faim. J’ai rien avalé depuis l’ascension de la tour ! 

Lute soupira, mais ne protesta pas. Lui aussi devait manger pour récupérer des forces. 

Lute : Bon… Descendons. 

Ackman piqua vers le village, se posant discrètement dans une ruelle adjacente. 

L’endroit était modeste, avec des maisons en bois, une petite place centrale et un marché où les villageois allaient et venaient, négociant des produits frais. Mais ce qui attira l’attention de Lute, ce fut l’odeur qui s’échappait d’une auberge aux murs de pierre, située non loin de la place. 

Ackman : Ça sent bon, non ? 

Sans attendre, il poussa la porte, entraînant Lute à l’intérieur. 

L’auberge était chaleureuse, remplie de voyageurs et de marchands. Un feu crépitait dans la cheminée, et l’odeur de viande rôtie flottait dans l’air. 

Les deux compagnons s’installèrent dans un coin discret, observant la salle tout en commandant un repas. 

Ackman : Une assiette de côtes de porc, du riz, et une bière ! 

Lute : Juste de l’eau, merci. 

Ackman : De l’eau !? Tu es bizarre toi. 

Le serveur s’éloigna, et Lute se cala contre le dossier de sa chaise, réfléchissant. Il devait trouver un moyen d’obtenir des informations sur l’Armée du Ruban Rouge sans éveiller les soupçons. 

Mais ce fut le hasard qui lui apporta la réponse. 

Alors qu’il jetait un œil par la fenêtre, son regard fut attiré par un camion garé devant l’auberge. Des hommes chargeaient et déchargeaient des caisses, mais ce ne fut pas eux qui l’intriguèrent. C’était le logo. 

Un emblème rouge frappé d’un double (R).

Lute : Ack… Regarde dehors. « Chuchota Lute. » 

Le démon, occupé à engouffrer un morceau de viande, jeta un regard distrait. 

Ackman : Oh ? Ça par exemple ! C’est quoi ces caisses ? 

Lute : Le Ruban Rouge. 

Ackman : « Regarda de plus près. » Alors ça… On dirait qu’on a trouvé notre filon. 

Lute : On doit suivre ce camion. 

Ackman : Après avoir mangé. 

Lute : « Le foudroya du regard. » Ackman… 

Ackman : D’accord, d’accord ! 

Ils terminèrent rapidement leur repas et, une fois le camion prêt à partir, ils le suivirent discrètement en volant au-dessus de la route, profitant de la nuit tombante pour se camoufler. 

Le convoi avançait lentement sur les routes sinueuses. 

Lute et Ackman le suivirent pendant plusieurs heures, traversant des vallées, longeant des rivières et pénétrant dans une forêt dense. 

Puis, au bout d’un long trajet, ils virent une énorme structure se dessiner à l’horizon. 

Ackman : Tu vois ça ? 

Lute ne répondit pas, trop concentré. 

La base du Ruban Rouge était là. 

Une tour massive en était le cœur, flanquée de plusieurs bâtiments secondaires, de hangars et de casernes. Des soldats patrouillaient, armés jusqu’aux dents, et des projecteurs balayaient la zone. 

Lute : C’est une forteresse. 

Ackman : « Siffla, impressionné. » On dirait qu’ils prennent leur sécurité au sérieux. 

Lute : On doit entrer. 

Ackman : Attends, attends… Tu veux entrer là-dedans ?! 

Lute : On a suivi ce camion jusqu’ici. Ça signifie que cette base reçoit des livraisons régulières. On va se glisser dans l’un de ces camions, et voir ce qu’ils préparent. 

Ackman : « Croisa les bras. » Et si on se fait prendre ? 

Lute : « Avec un grand sourire. » On va se déguiser en soldat Ruban Rouge ! 

Fin du Chapitre 20 : L'Armée du Red Ribbon. Une base secrète... pas si secrète que ça...

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