Dragon Ball The Demon's Legacy

Chapitre 21 : Le Général de la tour ! Le premier défenseur du rez-de-chaussée.

1712 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour il y a environ 2 mois

Note de l’auteur : Notre procédé d’écriture sortant de l’ordinaire et similaire à une écriture théâtrale, il est important de mémoriser les codes employés afin d’éviter toute confusion dans la lecture. 

Pour rappel : 

Paragraphes en italique : Le narrateur est l’un des personnages.

Texte simple en italique : Citations, Surnoms ou Incantations. S’applique aussi dans les dialogues. 

Dans les dialogues : 

Phrase entre des astérisque : exemple * J’ai l’impression qu’on m’observe * : Le personnage réfléchit ou pense. 

Phrase entre guillemets : exemple « Boit un verre d’eau » : Le personnage fait une ou plusieurs actions, avant, pendant ou après avoir parlé. 

Mot entre parenthèse et italique derrière le nom de personnage dialoguant : exemple : Serviteur (téléphone) : Donne une information sur les conditions de dialogue. Ici, le Serviteur parle au téléphone. 

Voilà tous les codes qui vous permettront de suivre au mieux la lecture. Nous vous souhaitons dès à présent un agréable moment en compagnie de nos personnages.  

Leakee/Skymailleur. 

Dragon Ball The Demon's Legacy.

Chapitre 21 : Le Général de la tour ! Le premier défenseur de rez-de-chaussée.

Base de l'armée Red Ribbon: Hangar de stockage. Rez-de-Chaussée.

Dans le silence étouffant de la remorque, seuls les légers soubresauts du camion et le grincement des caisses accompagnaient Lute et Ackman.  

Bien dissimulés entre des bâches et des barils, les deux compagnons retenaient leur souffle à chaque virage, espérant que leur stratagème tienne jusqu’au bout. 

Lorsque le camion franchit les hautes grilles de la base et s’engouffra dans un immense hangar métallique, Lute sentit son cœur s’accélérer. Ils y étaient. 

Le véhicule ralentit, puis s'immobilisa. Dehors, les lourdes portes du hangar se refermèrent dans un grondement sourd. 

Conducteur Red Ribbon 1 : On y est. Va chercher le chef.  

Conducteur Red Ribbon 2 : Il doit déjà être là. Ils nous surveillent toujours de près ici.  

Depuis leur cachette, Lute et Ackman pouvaient entendre distinctement les voix.  

Ackman : « Accroupi, chuchota. » Tu penses qu’on est découverts ? 

Lute : Pas encore. Écoute. 

Des pas se rapprochèrent. Une voix grave et autoritaire résonna : 

??? : Ah, vous voilà enfin. Vous êtes en retard.  

Conducteur Red Ribbon 1 : Veuillez nous excuser, Général. La route était encombrée.  

Général ??? : Peu importe. Vous savez ce que contient cette cargaison ?  

Conducteur Red Ribbon 2 : Non, Monsieur. On nous a juste ordonné de la transporter ici.  

Général ??? : Ce sont des matériaux précieux pour le Docteur Gero. Les cargaisons doivent être rangées avec une extrême précaution.  

Il marqua une pause, puis appela sèchement. 

Général ??? : Numéro 8 ! Viens ici, tout de suite !! 

Un léger bruit de pas lourds se fit entendre. Une voix douce et hésitante répondit. 

Android 8 : Oui… Oui, Monsieur ? 

Général ??? : Tu vas décharger ces camions et ranger le contenu dans l’entrepôt sécurisé. Si tu abîmes quoi que ce soit, je te démantèle pièce par pièce, c’est clair ?! 

Android 8 : Oui… Très clair…  

Lute fronça les sourcils. Cette voix n’avait rien de menaçante. Au contraire, elle était emplie de crainte et de tristesse.

Général ??? : Allez, exécution !! 

Le bruit des pas s’éloigna. Les conducteurs et le général quittèrent le hangar, laissant Android 8 seul pour la besogne. 

Ackman regarda son compagnon avec un air suspicieux. 

Ackman : Tu veux aller lui parler ? Hein avoue… 

Lute : Oui. Je suis sûr qu’il n’est pas comme les autres. 

Ackman : Ça reste un androïde comme ton maître. Fabriqué par eux. Ça pue le piège, je te le dis. 

Lute : Je ne crois pas. Tu as entendu sa voix. On dirait qu’il est… malheureux. 

Ackman : Tss. Tu t’attaches trop vite, gamin. Bon, je te suis, mais au moindre signe de danger, je l’explose. 

Lute esquissa un sourire en sortant discrètement de la remorque. Ils se faufilèrent entre les caisses jusqu’à apercevoir la silhouette massive d’Android 8, affairé à déplacer les lourdes caisses avec une facilité déconcertante. 

Il était grand, imposant, presque deux fois la taille de Lute. Son visage carré et ses traits mécaniques contrastaient avec son regard doux et timide. Il portait une vieille veste noire trop courte et une écharpe rouge enroulée autour du cou. 

Lute : Bonjour. 

Android 8 sursauta, manquant de faire tomber une caisse. 

Android 8 : Qui… Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrés ici ? 

Lute : « Leva les mains, apaisant. » Nous ne sommes pas tes ennemis. Je m’appelle Lute et voici Ackman. Nous sommes ici pour en apprendre plus sur l’Armée du Ruban Rouge. Nous voulons les arrêter. 

Android 8 : Arrêter… l’Armée du Ruban Rouge ? Mais… c’est impossible… Ils sont trop puissants… 

Lute : Peut-être. Mais on doit essayer. Dis-moi… pourquoi obéis-tu à ces gens ? 

Androïde 8 : « Baissa les yeux, serrant les poings. » Parce que je n’ai pas le choix… Ils m’ont créé… Si je désobéis, ils me détruiront. 

Ackman, les bras croisés, observait la scène avec méfiance. 

 Ackman : Il perd son temps, ce tas de boulons. 

Mais Lute s’approcha.

Lute : Tu n’es pas une machine. Je le vois. Tu ressens des choses, pas vrai ? Tu as peur. Tu es triste. C’est parce que tu n’es pas comme eux. 

Android 8 leva doucement la tête, ses yeux brillants d’un espoir qu’il n’osait pas formuler. 

Android 8 : Mais… que puis-je faire ? Je suis programmé pour obéir… 

Lute : Aide-nous. Tu connais cette base, ses défenses, ses gardes. Grâce à toi, on pourra avancer sans se faire repérer. 

Ackman : Tu lui fais trop confiance, Lute. On pourrait le forcer, au lieu de demander gentiment. 

Lute : Ackman. Ce n’est pas comme ça qu’on construit des alliances. J’ai bien monté une alliance avec toi… 

Android 8 : « Hésita longuement, puis acquiesça. » D’accord. Je… Je vais vous aider petit homme vert. 

Lute : Merci. Comment t’appelles-tu ? 

Android 8 : Je… Je n’ai pas de nom. Ils m’appellent juste Numéro 8. 

Lute : Alors je t’appellerai Hach’Han. Ça te va ?  

L’androïde sembla surpris, puis esquissa un timide sourire. 

Hach’Han : Oui… Hach’Han… J’aime bien. 

Ackman roula des yeux, mais ne dit rien. 

Lute : Hach’Han, peux-tu nous dire qui garde les étages supérieurs de cette tour ? 

Hach’Han : Chaque étage est protégé par un combattant d’élite. Moi… je garde le rez-de-chaussée. Mais… je ne veux pas me battre contre vous. 

Lute posa une main sur le bras métallique du géant. 

Lute : Alors, fais semblant. Laisse-nous passer. Tu n’as pas à te battre contre nous. 

Mais avant qu’Hach’Han ne puisse répondre, une voix familière résonna depuis les hauteurs du hangar. 

General ??? : Ah, je vous trouve enfin. 

Le général était revenu, accompagné de plusieurs soldats en armes. 

Général ??? : Numéro 8 ! Je savais que tu étais défectueux. Tu fraternises avec des intrus ? Trahison. 

Ackman : « Serra les poings. » Voilà, c’est pour ça qu’on ne fait pas confiance aux robots.

Général ??? : Silence ! siffla le général. Numéro 8, détruis-les, immédiatement ! 

Hach’Han : « Recula, tremblant. » Je… je ne peux pas… Général White…. 

Général White : Je t’ordonne de te battre ! 

Lute : Hach’Han, écoute ton cœur. Pas leurs ordres. 

Le géant ferma les yeux, ses poings crispés. Puis, dans un élan de courage, il se retourna, plaçant son imposante silhouette entre Lute et les soldats. 

Hach’Han : Je… je ne vous obéirai plus. Je choisis… mes amis. 

Les soldats, stupéfaits, hésitèrent une seconde avant que le général White ne rugisse. 

Général White : Tuez-les tous ! Y compris Numéro 8 ! 

Les balles fusèrent. Hach’Han déploya ses bras comme un bouclier vivant, encaissant les tirs sans broncher. 

Hach’Han : Allez-y ! Filez vers l’ascenseur, je les retiens ! 

Lute : Hach’Han ! Viens avec nous ! 

Hach’Han : Non ! Vous devez continuer ! Je vous rejoindrai plus tard. Promis ! 

Ackman : « Attrapa Lute par le col. » On n’a pas le temps, gamin. Il fait son choix. Respecte-le ! 

Le cœur lourd, Lute acquiesça et courut avec Ackman vers la sortie, pendant qu’Hach’Han balayait les soldats d’un revers de bras, brisant armes et équipements sans leur faire de mal, se contentant de les mettre hors de combat. 

Le général, furieux, recula prudemment puis prend une autre sortie pour fuir voyant Hach’Han détruire les soldats un par un. 

Général White : Tu le regretteras, Numéro 8 ! Tu viens de signer ton arrêt de mort ! 

Hach’Han : Je n’ai plus peur de vous ! « Répondit Hach’Han avec une force nouvelle dans la voix. » 

Pendant ce temps, Lute et Ackman atteignirent l’ascenseur au fond du hangar. Alors que les portes se refermaient, Lute jeta un dernier regard à leur nouvel ami. 

Lute : Hach’Han… sois prudent. 

Ackman appuya sur le bouton du premier étage. 

Ackman : Bon, on va voir ce qui nous attend là-haut. 

Lute : « Serra les poings. » Peu importe qui garde cet étage. On continuera. Pour Hach’Han. Pour tous ceux que l’armée du Ruban Rouge écrase sans pitié.

Fin du Chapitre 21 : Le Général de la tour ! Le premier défenseur de rez-de-chaussée. 

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