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Chapitre 16 : En si peu de temps ?!

5283 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 20/07/2024 00:58

Rappel : Je tiens à rappeler que le manga ou l'anime Dragon Ball/Z/Super/GT ne m'appartient pas. Sur ce bonne lecture. 


Terrain plat. La couleur dominante de ce lieu dépaysant : Blanc immaculé. Peu importe à quel point les deux guerriers forçaient sur leurs vues, l'horizon paraissait insaisissable, il n'y avait pratiquement aucun moyen de déduire les limites de ce lieu étrange. En ce moment, tout cela n'avait point d'importance, car l'un des deux guerriers démarra aussitôt la machine pendant qu'un autre demeurait fixé sur sa main droite. Celui qui ne perdit de temps, c'était Tenshinhan, à peine à l'échauffement il variait plusieurs styles de combat : La grue, l'aigle, le singe, chacun de ces styles exécutés dans des pluies d'attaques invisibles à l'œil nu.

En shadowboxing, il mouvait à toute allure : En retraite, il changea sa tactique, passant à la défensive, il reculait en balançant des kikoha avec des trajectoires précises.

Yamcha se sentait comme enfermé dans cette lutte intérieure. 

Le premier jour s'écoula. Tenshinhan avait bien commencé, cependant il remarquait le manque d'enthousiasme de son compagnon, il paraissait emprisonné et noyé par l'hésitation. Dans le salon, ils mangeaient en silence en restant fixé dans leurs assiettes. Tenshinhan soupira dans son for intérieur : Si son compagnon le retardait, il n'allait point l'attendre, il devait se réveiller de lui-même, le temps pressait.


***


En dehors cet espace, à l'intérieur de la plateforme de Kami, dans une autre salle, la seule chose audible en contraste avec le monde présent : Des pleurs. Ces cris de détresses provenaient d'une seule personne. Mutenroshi scrutait la porte de la chambre dans laquelle la personne se situait. La femme habituellement avec le visage rayonnant fut déformée de peine. Près de la jeune fille, Panchy posa une main réconfortante au dos, d'une voix douce, elle lui murmura "Ça va aller..." Avec un signe de la main qui signifiait 'viens' de Panchy, la jeune femme qui sanglotait se laissa dans les bras de la mère de Bulma. La dame lui rassurait encore. Sur le canapé contre le mur du salon et de la chambre, Oolong se tournait les pouces. Dans les sanglots fondus par la barrière du mur, Puar fixait Oolong dans son air pensif. Mutenroshi faisait les cents pas à un rythme prononcé. Dans ce silence, Oolong le brisa "Heu... Vous pensez que..." L'attention captée, le visage du petit cochon se serra, Puar remarqua son expression et fut surprise, les yeux d'Oolong s'humidifiaient visiblement, la voix chevrotante "Vous savez, c'est même pas parce que j'ai peur de mourir... Mais Goku me manque réellement..." Mutenroshi baissa la tête sans réponse et Puar se mise aussi à verser quelques larmes. Recroquevillé sur lui-même, Gohan décida de se lever et d'entrer dans la chambre d'à côté. "Chichi-chan ne te déplace pas trop !" Disait Panchy d'un ton concerné. À la vue de sa mère, le corps de Gohan s'arrêta. Avec son visage dépourvu de ses couleurs, vêtements chiffonnés, totalement décoiffée, elle coulissa le regard à la vitesse d'un escargot vers son fils. À la grande surprise de Gohan, elle ne se précipita point sur lui, cependant marcha. Dans cette atmosphère pesante, arrivée devant lui, elle s'abaissa et l'enlaça sans force dans ses bras, elle semblait avoir perdu toute sa vigueur, cela laissa l'enfant sans voix. Une voix lui disait Ton erreur a mis ta maman dans cet état... Il se sentait davantage pitoyable. Alors qu'elle se détacha de lui, elle avisa, aux côtés de Panchy, la jeune fille en sanglot. D'une voix fébrile, elle demanda à la mère de Bulma "Je peux m'asseoir ici ?" Panchy opina de la tête et aida la femme à la faible condition à s'asseoir sur sa chaise. Le visage couvert dans les ténèbres de ses mains, la fille au teint sombre vit la lumière du jour se présenter dans sa vision, de délicates mains retirait les siennes avec douceur. Gohan demeurait en coi avec Panchy à observer d'un œil attentif la scène.


De son index, Chichi commença à essuyer les larmes de la fille aux doubles buns qui se raidit au contact soudain. Alors que Chichi carra sa chaise se rapprochant un peu plus de cette dernière, elle prit la parole d'une voix empathique "Comment t'appelles-tu ?" La personne assise sur le lit, encore saisit par l'acte soudain, laissa échapper un murmure "Ky...Kyala..." Chichi opina de la tête à une lente allure. Puis la femme aux cernes prononcés déclara de sa voix fébrile "Tes pleurs... Je les ai entendus il y a quelques minutes de cela... Je les ai compris... Tu sembles peut-être... Vivre la même chose que moi... Peut-être que je dois me tromper..." La jeune femme secoua la tête 'Non, c'est vrai' Chichi ferma les yeux et demanda "Rappelle-moi ton nom ??" "Kyala" Un faible sourire apparut sur le visage de Chichi "C'est un joli prénom, tu ne trouves pas Gohan ?" L'enfant hocha subitement la tête à son nom, Panchy se rapprocha vers la fille, et avec dramatisme, elle se tint le visage s'exprimant de son ton jovial à but de remonter le moral de la salle "En plus, nous avons affaire à une jeune femme ravissante !" Malgré le compliment, cela ne provoqua pas de réelle réaction chez Kyala. Chichi vit qu'elle ne parlait pas beaucoup, ainsi, elle coulissa la tête derrière elle, à côté de la première fenêtre. Yeux plongés dans le bleu du ciel, elle perçut un nuage plus proéminent que les autres et le pointa du doigt, Kyala se mit à suivre le doigt de la femme consolatrice, qui mena jusqu'à la vue d'un large nuage dans le ciel. Ainsi Chichi déclara "Tu le vois ? Ça doit être sûrement mon mari lui..." À la mention de son père, Gohan baissa la tête. Chichi continua "Que vois-tu toi à travers ces nuages ?" Kyala demeurait fixe. Panchy l'observait avec intrigue. Elle ne disait rien, elle restait silencieuse. Au fond d'elle, elle choisissait des nuages 'Papa... Maman... Lucas... Bere...' Les larmes remontèrent, à sa vue Chichi baissa les yeux "Je comprends, tu ne veux pas en parler..." Gohan ne savait comment réagir, l'énergie que dégageait sa mère était méconnaissable. 


***


"******, tu peux beau utiliser tes méthodes, tu me dépasseras jamais en termes de vitesse, c'est comme cela, père en a décidé ainsi."



Au sol, la réalité frappa C-17, il se touchait la joue 'Impossible... Qui m'a touché ? Moi ? Je me suis fait surprendre ?' Le namek vint le réveiller "Debout, cyborg, ce n'est qu'un apéritif." Le concerné se releva subitement, et ses yeux dépourvus de vie se coulissaient vers le namek "Fais attention au ton que tu utilises, celui qui teste ici, c'est moi." L'intention meurtrière du cyborg s'éleva à une telle intensité, que Piccolo entra dans une position de combat.

Un choc débuta.

À présent, la puna fut transformée en champ de bataille, des détonations et effroyables explosions à l'œil nu. Des violents échanges, pas d'attaques vicieuses, juste une démonstration de force pure, comme spectateur le sable virevoltait dans tous les sens, à chaque choc leurs membres restaient fermes et leurs cellules formaient deux blocs qui se hurlaient 'De qui de nous deux va flancher !' La Terre avec toutes ces secousses implorait l'intervention divine pour que ce spectacle barbaresque prenne fin. Le namek fusionné balança des attaques simultanées à distance ! Les évitant avec aise dans les airs 'Il ne veut pas abandonner, quel fou. Il continue à tirer en espérant sur un coup de chance me toucher.' Se disait C-17. Alors que ce tumulte d'énergie persistait, les yeux de C-17 s'écarquillèrent, il réalisa trop tard.

Sur la terre ferme, Piccolo lâcha un sourire mesquin qui signifiait 'Piégé.' Il ferma les poings et ramena ses bras vers lui en un mouvement. À l'effrayante détonation d'énergie, un nuage de fumée environnait un périmètre d'une cinquantaine de mètres. Piccolo ne quitta point ses yeux du ciel. Cependant, le nuage se dissipa et il avisa une lueur vert émeraude 'Tch ! Il fallait qu'il y ait une habilité semblable !' Grogna-t-il. Depuis les airs, C-17 avec son air désinvolte balança "Abandonne. Tu n'as pas de chance d'être tombé sur moi parmi nous quatre. Bon, ce n'est pas fini jusqu'à ce que ce soit réellement fini, hein ?" En indiquant du pouce, C-17 lui proposa "Tu vois cette place rocheuse ?" Plus loin derrière lui, à la terre ferme, la puna s'arrêtait pour laisser place à un sol rocailleux. C-17 esquissa un faible sourire "Ce n'est pas mon truc, le sable dans les bottes. Viens me voir ici, et nous finirons ce petit jeu une fois pour toutes. À moins que tu sois trop effrayé."

Ainsi, les deux opposants atterrirent sur la terre rocheuse. Suite à une bataille de regards, l'intensité des échanges augmenta, des salves précises, brutales, l'agilité et la vitesse se trouvaient du côté du cyborg, cependant Piccolo avait l'ascendant sur la force brute. Plus le combat avançait, plus la différence se remarquait, C-17 prit de la distance. Ainsi, les deux s'observaient avec un œil vigilant. La machine notifia "Heh... Nous sommes quasiment de niveau égal, cependant je doute que tu puisses continuer longtemps." Piccolo grogna "Saleté d'énergie infinie..." L'affrontement reprit son cours, la température s'éleva à nouveau, les dommages collatéraux s'additionnaient, un mélange de sueurs et de sangs, leurs cris féroces s'entremêlaient, jusqu'où iront-ils ? Un cherchait à éliminer, l'autre s'amusait, pourtant, les deux iraient bien jusqu'à la mort. Ainsi, ils se séparèrent à nouveau, laissant de la distance à chacun dans leur position de combat. C-17 lança un sourire téméraire "Ce jeu est beaucoup plus difficile que je le pensais, mais ça me fascine au plus au point, tu es vraiment quelque chose, Piccolo !" Cela devenait pénible, il prenait du temps à reprendre son souffle, il pantelait, le namek devait absolument trouver un... Alors que ses yeux se baladaient, son flot de pensées se coupa net. L'effroi. La vision du namek semblait se tordre de la réalité.

Un corps sans vie s'écrasa à ses pieds ! Trunks ! Remarquait-il effaré. Ses yeux trépidaient vers l'auteur de ce désastre... Sur une queue organique qui se révéla sur une montagne rocheuse en épi non loin... 'C-Comment est-ce que j'ai pu... Me laisser emporter par ce combat ?? Il est complètement sorti de mes pensées...' À distance, C-17, sceptique, se questionna "C'est quoi, ce type bizarre ?" Il n'avait jamais vu une chose pareille. À cette question, Piccolo se retourna dans l'étonnement 'Quoi ? Il ne le connaît pas ? Il ne sait donc pas qu'il est venu l'absorber ?' 

Sur cette montagne rocheuse, la créature immonde se tenait debout, buste en avant, sa fine pupille ne quittait point le Cyborg 17. Dans un son étrange, il beuglait d'une voix distordue avec son bec "Ce jour est enfin arrivé." Il le lorgnait en murmurant "Cyborg 17..." Après l'avoir bien dévoré du regard, ses pupilles cherchèrent autour des deux personnes présentes. Où était Cyborg 18 ? Où était donc ma sœur, se demandait-il. Tant pis, après tout, il devait se contenter, un cadeau restait quelque chose de précieux. Il descendit sans tarder de la montagne. Dans la frustration totale de son erreur, Piccolo appréhendait. Le monstre ne chercha point le discours, désormais en position, un hurlement tempétueux s'échappa de son bec 


"AAAAAAAAAAHHHHHH !!"


Le choc doubla dans l'expression de Piccolo, une aura dorée maladive... S'émanait du corps de ce monstre. Ils l'entendaient tous, ces différentes voix, geignements, lamentations, mugissements qui s'échappaient de l'humanoïde... Un spectacle si lugubre que même les yeux de C-17 s'élargirent, déconcertés devant la sordidité. Au fond de lui-même, son entendement le convainquait qu'une chose malsaine résidait en cet être. Cell laissa aussitôt lâcher son énergie dans un autre rugissement féroce, et une détonation provoqua un tumulte de fumée, des pierres virevoltantes s'écartèrent de son chemin ! 



Dans les airs, alors que leur combat se perpétrait, une violente bourrasque dérangea le super saiyan dans l'épuisement, il se redressa subitement et vira la tête vers sa gauche ! 'Qu'est-ce que !?' Devant la concentration perdue, C-18 en profita, se faufilant derrière lui, le saiyan reçut un choc dans la nuque ! 'Sale...' Alors que sa vision redevenait trouble, le saiyan perdit sa lueur. Il tenta une dernière fois de puiser dans sa volonté, mais son corps s'ankylosa et il finit par lâcher prise. Alors qu'elle voyait le saiyan chuter en direction de l'océan, C-18 le fixait sans de réelles émotions. À quoi pensait-il quand il disait cela…?


"Laisse-moi te prévenir, je ne vais pas retenir mes coups parce que tu es une femme mignonne. Tu es un robot, un tas de ferraille que je vais mettre en pièce !" 


Elle ne savait toujours pas où se positionner. Le premier propos... Le pensait-il vraiment ? En lutte avec elle-même, dans l'agacement, elle se décida. En un instant, elle réussit à le rattraper d'une main alors qu'il frôlait la mer dans sa chute. Le vent agressait son visage, mais cela ne la dérangeait pas plus que ça. Pourquoi... ? Pourquoi à chaque fois rien ne paraissait clair pour elle... Ce vide se creusa à nouveau. Les yeux dépourvus d'émotions, elle coulissa la tête en provenance des bourrasques, pourquoi C-17 déployait autant d'énergies juste contre ce... Jeune homme... Elle s'en posait des questions sur ce dernier, cependant, elle ne perdit de temps et se dirigea vers le lieu de l'agitation.



Sur le champ de bataille, le vacarme se dissipa, cependant, ce fut la marche de la créature qui reprit le rythme, un rythme bien plus terne et sinistre. À chaque pas, Piccolo sentait les battements de son cœur doubler. Arrivé à ses côtés, sans poser son regard sur lui, Cell le confronta "Que comptes-tu faire, Piccolo ?" Il coulissa la tête en biais vers lui d'un mouvement organique "Si tu veux m'en empêcher, viens te battre." Les frissons augmentèrent, il ne pouvait les contrôler, Piccolo demeurait comme noyé, questionné par son entendement. Cell se délecta du moment en laissant échapper un maigre son du fond de sa gorge... Avant de reprendre sa marche lugubre vers son but. Avec les sueurs qui perlaient sur son front, Piccolo se retourna en biais vers lui "Abomination... Pour obtenir une telle puissance, combien de victimes as-tu assassinées ?" Le demanda-t-il. Les yeux de lynx lui percèrent du regard "Victimes ? C'est un véritable honneur pour eux d'être un élément de ma puissance, ils ont servi une grande cause." À cette déclaration morbide, Piccolo demeura dans la torpeur, son corps ne s'arrêtaient de frémir. 

À l'intérieur de la plateforme de Kami, dans la salle occupée, Mutenroshi tremblait "C'est totalement aberrant ! Je n'ai pas les mots pour décrire cela !" Oolong et Puar se lancèrent des regards craintifs, et au même moment Gohan sortit de la salle d'à côté, les bras enroulant son corps dans l'effroi total. Mutenroshi posa son air effrayé sur le garçon "Toi aussi, tu le sens ?" Dos au mur, Gohan s'affaissa au sol "Qu'est-ce que c'est, cette chose ????" Ainsi, il se recroquevilla sur lui-même, lui qui croyait qu'il n'y aurait pas plus monstrueux que Freezer et que les Cyborgs... Il lança, pris par le désespoir "C'est fini, Mutenroshi-sama, même Piccolo-san ne peut rien faire contre ça, on n'y peut rien..." Ses mots faisaient mal, était-ce réellement du pessimisme à ce niveau ? La réalité se trouvait devant leurs yeux, ils ne pouvaient rien.

De retour au sol rocailleux, Cell s'arrêta à une quelque dizaine de mètres de C-17. Sur ce, le sourire suffisant de C-17 réapparut sur son visage "J'ignore qui tu es, mais tu gênes. Disparais vite de là" Ses yeux coulissèrent d'un lent mouvement en biais vers Piccolo "Je m'amuse avec lui là" Le bec entrouvert, Cell le fixait telle une nourriture qu'il était prêt à déguster. La queue de la créature se mouvait d'elle-même. Derrière le monstre, Piccolo s'écria "Numéro 17 il est venu te tuer ! Il prévoit de t'absorber ! Fuis !" À l'entente de la déclaration, le visage du cyborg fut frappé de choc "Quoi ?" Subitement, une masse secoua chacune des parties de son corps et le choc remonta au cerveau... 

"Bien. Je vais retourner au laboratoire.

- Père...

- ... 

- Merci, de m'avoir rendu fort. Personne n'est capable de me faire quoi que ce soit maintenant. Cette force-là, je ne l'utiliserai pas pour moi... Mais pour toi.

- Tu veux dire... Que tu veux me protéger ?

- ... Je veux, enfin... T'assister quand tu changeras le monde.

- Lapis... Fiston..."


Ainsi, le choc du sol fit sortir C-17 de son moment de torpeur. Alors qu'il voulait se relever, il sentit une pression l'en empêcher. Cell le saisissait l'avant-bras, il le souleva et le plaqua d'un violent assaut, lui faisant à nouveau goûter le sol ! Puis, par sa patte, il bloqua avec autorité la main libre du cyborg saisie d'un nouveau choc. À quelques millimètres de son visage, il perçut des ténèbres qui voulaient l'engloutir. C'était hors de question ! Piccolo interrompit le cours moment de délectation de Cell en l'envoyant une volée dans la mâchoire !


Les deux précédents adversaires se retrouvaient désormais à proximité, en face de la menace verdâtre. Revenant à un état de sobriété, C-17 cillait. En verrouillant son regard vers le monstre languissant près du palmier au côté d'un rocher, il s'adressa au namek "Que voulais-tu dire ? Ce monstre voudrait m'absorber ?" Piccolo lui balança "Je vais faire simple. Il s'appelle Cell, ce monstre a été créé par l'ordinateur du Dr Gero !" Cette information provoqua un vide dans le cyborg. Piccolo continua "Il est encore dans sa forme primaire. En fusionnant avec toi et Numéro 18, il obtiendrait sa forme parfaite." La voix de cette "saleté" vint à ses oreilles "« Réjouis-toi, mon frère, où est notre sœur ? Si seulement elle pouvait être là, la réunion de famille serait faite en toute harmonie" Un sourcil de C-17 tressaillit. Ça me dégoute, on n'a absolument aucun rapport avec une créature aussi immonde que ça. Pensait-il, le révulsant du regard. Donc cet enfoiré... L'avait prévu... Depuis qu'on s'était révolté contre lui... C'était ça... Sa Vengeance contre nous ??? Toutes les paroles que cette bête sortait paraissaient comme fondus à ses oreilles...

Les cheveux de C-17 obombraient son visage, des images fusaient dans son esprit. Souffrir. Souffrir. Souffrir. Je t'ai tout donné. Sa botte s'ancra dans le sol. Je t'ai tout donné. Une rage noire devenait visible sur le visage de la machine, cette aura meurtrière parvint même à surprendre le namek à ses côtés. Et tu m'as donné la Souffrance en retour. Je n'ai plus de père depuis longtemps. Il se mit en position de combat avec chaque fibre de son corps alimentée par sa volonté implacable. Il avait l'impression que cette chose serait le dernier rempart. En face de cette bête impavide, pour la première fois depuis longtemps, C-17 ressentit cette dose de mort, la sueur froide sur son front en attestait. Après que je me sois débarrassé de ton horreur, j'irai prendre les Dragon Ball et j'effacerai ce cauchemar, à tout jamais ! 

Devant l'intrépidité de son but s'amenant à lui, les yeux de Cell mincirent avec férocité et avidité, il ouvrit les bras 'Viens à moi mon frère !'


***


Dans des contrées bien plus loin, sur un sol désertique, le reste d'une certaine machine roulait au gré du vent. La tête parvint à toucher de longues bottes sombres. Une silhouette obombra la tête inerte de l'android détruit. Sous ce zéphyr, une main bleue céruléenne la saisit. Suite à un silence étrange, une voix sourde s'échappa tel un murmure "Étrange planète..." La tête fut délaissée au sol par la main bleue céruléen. "Un champ de bataille..." À cette conclusion, la silhouette disparut en un instant.


***


Vers la zone rocheuse hostile, d'une vue aérienne, un conséquent nuage de fumée environnait l'espace présent. Le namek ne comptait point laisser Cell absorber le cyborg, dans la lutte immense de C-17 contre le monstre de tout son être, il vit une ouverture, et réussit à frapper en plein fouet l'être immonde avec toute sa puissance, rasant la moitié de l'île et projetant la mer dans des hauteurs ineffables ! Dans ce suspens suffocant, Piccolo et C-17 s'échangèrent des regards discrets. Cela le frustrait, bien qu'il ne demandait point de l'aide, il demeurait curieux de voir le résultat d'une attaque d'une telle magnitude, il présageait la fin du tourment. Hélas. Quand la fumée se dissipa, le cinéma de la mort reprit son ccours Les deux tentaient le tout pour le tout pour résister à nouveau en face de la bête au pouvoir immense. Sous ses propres yeux, C-17 vit son ancien adversaire tomber, Piccolo fut hors d'état de nuire. Le sang sur les coins de ses lèvres, les blessures sur son visage, les boursoufflures, coupures sur plusieurs parties de son corps, bleus... Un long soupir s'échappa de sa bouche : Cet adversaire était réellement le plus coriace qu'il avait eu. Il n'arrivait même plus à se référer à sa manière habituelle de penser, comme si le fantôme qu'il fuyait tant l'avait rattrapé. Ce n'était pas un jeu, mais la bataille de sa vie, le rempart avant la grande séparation qu'il voulait tant, se ressassait-il. Dans ce long silence avant la tempête, un vent le chatouillait à l'oreille. Quelque chose... Toqua... Dans son for intérieur. C'était... Étrange... Qu'est-ce que... C'était... Cette sensation... Il releva la tête au ciel.


En face de lui, Cell demeura dans l'incompréhension devant les larmes qui se mirent à ruisseler le long du visage du cyborg étonnamment, éberlué. Un sentiment inconnu s'empara du monstre. Depuis sa naissance, il n'avait jamais ressenti une telle chose, même durant son affrontement contre kami Piccolo. Il savait une seule chose : Il devait à tout prix absorber C-17, il ne devait absolument plus perdre de temps !

Ainsi, le silence fut brisé par un effroyable rugissement qui résonna sur l'ensemble de l'île ravagée. Ce n'était pas celui de C-17, mais celui de l'humain au nom de : Lapis. 

Que lui arrivait-il ? Se demandait Cell, épris par cet étrange sentiment d'inconfort, la bête expérimentait : Le malaise. Ce malaise se répandait comme un lent poison dans son organisme.

Une image mentale parvint dans l'esprit de C-17. Un filament rouge lui collait au dos. Alors que ses larmes continuaient à ruisseler, une brillante épée coupa ce filament qui se vaporisa dans les ténèbres de son âme. Soudain, une puissante volonté, il se rua avec force vers le monstre ! Les yeux de l'homme au foulard brûlaient désormais d'un feu nouveau, avec une ferme conviction ce furent les mots qui vinrent à son esprit


'J'ai tout donné à la mauvaise personne !'


***


En haut, chez kami, Krillin et Chiaotzu ne savaient comment réagir, il y avait tellement d'informations de ki qui découla çà et là, la pire de toutes, c'était que le monstre en plein massacre était sûrement à deux doigts d'atteindre sa première cible. Chacun assis sur une colonne du temple, ils priaient pour qu'un miracle se produise.

Un corps s'écrasa sur l'herbe, à l'arrivée d'une féroce queue verte sur lui, d'une impulsion, l'homme au foulard se releva, infligeant un coup de pied retourné à l'arrière du crâne de la bête ! Cell se ressaisit en l'attrapant cette même jambe, plaquant à nouveau sa proie au sol ! Cell n'aimait point cette résistance, il s'impatientait de plus en plus, alors qu'il rapprocha une nouvelle fois sa queue, l'homme au foulard balança une rafale de ki sur la queue de son adversaire. À la sensibilité de cette dernière, Cell jura en prenant de la distance. Alors qu'il tentait de le sonder, il l'appela "C-17 mon-" Cependant ce dernier lui coupa la parole "Je veux pas t'entendre." Ses cheveux faseyaient légèrement au gré du zéphyr, l'homme au regard impavide rajouta "Je suis pas ton frère, je ne l'ai jamais été." L'homme échappa une longue exhalation, et termina "C-17... N'est plus." Cell intrigué pencha la tête avec sa queue languissante, il demanda d'un ton lugubre "N'est plus ? Alors, qui es-tu ?" L'homme posa les mains dans ses poches et ferma les yeux "Tu as été fait par le Dr Gero, tu devrais toi-même le savoir." Un sombre rictus se dessina sur le bec du monstre, il dégagea un rocher de sa queue, c'était donc ça... "Lapis... Cependant, quelque chose semble... Différent avec toi... Puis-je te demander quoi ?" En demeurant les yeux fermés, Lapis le répondit "À quoi cela te servirait, tu ne comprendrais jamais, c'est bien plus haut que ton pathétique plan de perfection." En une fraction de seconde, la bête attrapa Lapis par le visage et lui plaqua sauvagement dos contre le tronc d'un arbre de l'île. Les yeux de lynx de Cell se mincirent.

"Ne sais-tu point qui est en ce moment, en situation de faiblesse ?"

En encaissant la douleur, Lapis ne le quittait pas du regard "Tu vas finir en moi, que tu le veuilles ou non, un ignorant ne saisira jamais la portée de ses mots. Tu seras le premier à te réjouir en moi quand j'atteindrai la perfection." Dans la difficulté, Lapis lui répondit "J'ai déjà accepté ce sort et c'est pas pour toi que je le fais. Et toi-même, tu ne sais même pas de quoi tu parles, la perfection que tu cherches est juste une vision erronée, la vraie perfection, tu l'atteindras jamais."



Non loin de là, en plein vol, avec Vegeta qu'elle portait au poignet, C-18 se rapprochait au fur et à mesure du lieu du champ de bataille. Les échanges paraissaient beaucoup trop brutaux pour que ce soit uniquement ce garçon qui puisse gêner C-17. Alors qu'elle s'approchait du terrain dévasté, ses yeux se mirent à frémir de manière incontrôlable, elle avisa une scène. Une vision d'horreur. Le garçon que C-17 était censé affronter : Au sol, sans vie. Étonnamment, quelqu'un d'autre qui n'était point présent auparavant, mais aussi inconscient, le namek. Le plus horrifique dans tout cela, c'était près de cet arbre : Des hurlements de douleurs, un déchainement de bête, un liquide rougeâtre qui maquillait la zone aux alentours. Son frère, en totale position de faiblesse... Face à une chose... Indescriptible par les mots... Et foncièrement révulsant. Assistée à une telle scène morbide, c'était entièrement différent de la démence de son compagnon Android 13, elle ne ressentait aucun sentiment de destruction chez cette bête, c'était anormal.


Subitement, la bête se figea dans son massacre. C-18 aussi l'avait remarqué, les yeux de son frère... Lapis totalement ensanglanté ne quittait point du regard le monstre, ses yeux cyan paraissaient semblables à ceux d'un animal inoffensif prêt à être abattu, pourtant, ils dégageaient une profondeur inexplicable. Devant ce regard perçant, le monstre n'écouta point ses instincts, il ne comprenait point ce qu'il se passait, cela le frustrait. Il s'entêta et en une traite, sa queue immonde engloutit son adversaire dans sa totalité. Les instincts de la blonde criaient 'Il est dangereux !' Elle voulait l'arrêter, mais la peur l'en empêcha. Elle sursauta quand elle vit le corps entier de la créature luire pendant que ce dernier mugissait de réjouissance. Par mécanisme, tout son corps devenait progressivement rigide à la scène, sa poigne était tellement ferme sur le poignet de Vegeta qu'elle en avait des veines qui sortaient. Dans un déroulement qui ne fut ineffable, une métamorphose se percevait à l'œil nu. Les sortes d'oreilles que la créature possédait s'étaient dressées, le faciès de son visage et l'ensemble de son corps devinrent plus humanoïdes, cependant ses caractéristiques physiques demeuraient abominables. Ses yeux de lynx disparurent, ce furent les yeux de son frère qui se verrouillèrent avec les leurs. Au contact, elle fut complètement mortifiée. La créature se tenait debout, immobile.

La focale de la position de la créature s'éloigna de plus en plus, jusqu'à quitter le lieu désert rocheux. 



Depuis la capitale nord, contre un des bâtiments de la ville, quelqu'un était collé et accroupi contre une fenêtre d'un grand gratte-ciel. Une personne habillée d'un long manteau anthracite et entourée de bandelettes couvrant son visage, les bandelettes berçantes au gré du vent, elle semblait observer la vue dégagée vers les espaces rocheux. Son grand œil anthracite ne bougeait d'un poil. Soudainement, les jambes avec lesquelles l'individu se maintenait contre le bâtiment gonflèrent à l'œil nu, un élément de couleur jade se révéla vers son tendon d'Achille, l'élément commença à voyager jusqu'à atteindre son mollet couvert par son large treillis, comme une concentration établit, il fléchit davantage, et en un mouvement, disparut !


Vers la zone où le monstre transformé demeurait fixe, Cell commença à jouer avec ses cervicales. Puis, il testait la fermeté de son poing. Ainsi, il vérifia si sa vue s'était davantage améliorée.


Au même moment, plus loin dans les airs, quelque chose déambulait à toutes allures d'un bruit sourd ! 


Alors que l'être transformé remarqua une perturbation vers son oreille gauche, à une quelques dizaines de kilomètres, l'individu en pleine traversée pivota pour former un pied déformé par la résistance de l'air, semblable à une lance. Dans une vitesse monstrueuse, la lance percuta en plein abdomen la bête verte ! Les yeux de Cell s'ouvrirent d'étonnement ! Sur ce, il fut envoyé voler aussi loin jusqu'à ce qu'il ne soit plus visible à l'œil nu ! Alors que l'individu atterrit avec autorité sur le sol, la première chose qu'il aperçut fut le namek inconscient. En un bond, il le saisit d'un bras, puis l'autre garçon, inconscient, il le saisit du même bond. Cependant, il leva la tête et avisa une personne dans les airs, et balança le garçon inconscient vers la personne qui le rattrapa. Et dans un autre bond surprenant, il se dressa devant la blonde. D'une voix semblable à un murmure inaudible, l'individu dit ces mots "Pas de discussion, suivez-moi."


À SUIVRE


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