Papa, as-tu honte de moi ?

Chapitre 2 : La demande

731 mots, Catégorie: K+

Dernière mise à jour 11/08/2020 22:05

- Alors, tu lui as demandé s'il pouvait t'entraîner ? demanda San Goten le lendemain soir, alors que les garçons rentraient en volant.


- Non, il a préféré s'entraîner pendant qu'on mangeait. Mais ce soir ce sera bon ! répondit Trunks, confiant.


- Je suis sûr qu'il acceptera. Vegeta sera heureux de voir que tu voudras t'entraîner.


- Evidemment ! Vivement mercredi que je puisse m'entraîner avec lui ! Tu veux passer chez moi pour qu'on fasse nos devoirs ?


- Je sais pas si maman acceptera...


- Demande-lui !


- Oui, c'est ce que je vais faire. On se voit après, si non, on se voit demain !


- Ok !


San Goten se sépara de sa trajectoire pour retrouver sa maison, tandis que Trunks continua son chemin. Arrivé à la maison, le garçon rentra et comprit que sa mère était partie dans son laboratoire. Elle devait probablement réparer les robots de son père, ou alors lui faire une nouvelle combinaison. Il prit rapidement son goûter, et alla dans le laboratoire. Comme il s'y attendait, il retrouva Bulma devant une grosse machine, où on pouvait voir une nouvelle combinaison bleu à l'intérieur.


- Maman ? Je suis rentré. San Goten va peut-être venir pour faire ses devoirs, si Chichi est d'accord.


- Très bien, répondit distraitement sa mère en pianotant sur sa grosse machine.


Trunks savait que ça ne servait à rien d'insister, mais il demanda :


- Papa a encore besoin d'une nouvelle combinaison ?


- Oui, dans la sienne il y a plus de trous qu'autres choses ! C'est incroyable, si ça continue, je vais devoir engager du personnel pour tout réparer à chaque fois.


Mais le demi-Sayïen savait que Bulma préférait largement rester seule pour tout fabriquer. Il sourit et rentra.


San Goten ne vint pas, Chichi avait sans doute refusé. Le pauvre, au moins de son côté, Trunks était tranquille. Il fit rapidement ses devoirs et redescendit dans le laboratoire pour demander à Bulma ce qu'ils mangeaient.


- C'est déjà l'heure de manger ? s'étonna t-elle. Il faut que je finisse cette combinaison...


- Je peux m'occuper de tout préparer, si tu veux.


- Oh ce serait super ! Merci Trunks !


Bulma lui expliqua comment préparer les salades.


Trunks mit la table et prépara le tout, puis alla chercher sa mère.


- Je vais prévenir papa ?


- Pas besoin, il doit déjà être dans la cuisine ! lança Bulma, amusée.


Et en effet, quand il arrivèrent, Vegeta était déjà installé.


Ils commencèrent à manger, échangeant des banalités, ou du moins, Bulma et Trunks s'échangeant des banalités.


- Ces salades sont très bonnes, tu t'es débrouillé comme un chef ! s'exclama la femme.


- Merci. D'ailleurs, j'ai eu dix-neuf en sport, ajouta Trunks avec fierté.


- Oh, bravo ! Enfin, ça ne m'étonne pas vraiment !


Mais comme d'habitude, Vegeta resta silencieux. Pas de compliments, pas de félicitations, pas de sourire, rien. Ni Trunks ni Bulma ne firent la remarque. Il fallait dire qu'à chaque fois que la femme le faisait, ça partait en dispute.


Trunks sut que c'était le moment. Il se tourna vers son père.


- Dis papa ?


- Qu'est-ce que tu veux, Trunks ? répliqua son père avec sa voix désagréable.


- Est-ce que tu voudrais bien m'entraîner ?


- À quoi ça te sert, l'entraînement avec Karkarot ne te suffit plus ?


- Si, mais je sais que tu t'entraînes plus dur que lui et... j'ai envie de passer plus de temps avec toi.


- Oh, quelle bonne idée ! s'exclama Bulma. Ça vous ferait du bien à tous les deux !


Vegeta l'ignora.


- Je n'ai pas de temps à perdre avec de telles futilités. Je suis un grand chef guerrier, j'ai besoin de m'entraîner. Tu n'as qu'à demander à Karkarot de s'entraîner plus avec toi.


- Enfin, Vegeta ! Trunks veut juste te voir plus souvent, et justement, il veut que tu t'occupes de son entrainement ! Tu devrais être fier !


- Ne me donne pas d'ordre ! Je fais ce que je veux !


- Tu ne manques pas de...


- Laisse tomber maman, coupa Trunks en se levant. Je vais finir mes devoirs.


Il mit son assiette dans l'évier, et, mi-furieux, mi-malheureux, il remonta dans sa chambre.



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