Enceinte (Bulma x Végéta)

- Tu ne peux pas faire ça ! Tu tenais tellement à avoir ton indépendance ! Et pourquoi Végéta n'est pas là ?

Je soupirai. Je savais que ça se passerait comme ça.

J'ai invité mes parents à prendre le thé pour prendre des nouvelles mais aussi leur annoncer ma décision. Mon père semblait heureux, je pourrai de nouveau l'aider pour ses travaux, mais ma mère semblait surtout inquiète.

- Je sais que je voulais mon indépendance mais... Je me sens incapable de m'occuper d'un enfant seule. Et je te l'ai déjà dit, j'ai eu une... Dispute avec Végéta.

- Vraiment ? interrogea mon père. À propos de quoi ? De votre enfant ? Pourquoi ?

- On ne s'est pas vraiment disputé... C'est compliqué. Quoi qu'il en soit, c'est fini, lui et moi.

- Au bout de quelques semaines ? s'étonna ma mère. J'étais sûr que ça marcherait, vous deux. Bien sûr, Yamsha était bien, mais Végéta avait cet air mystérieux, et était tellement charismatique...

Et c'était reparti... J'échangeai un regard avec mon père.

- ... Était tout simplement charmant !

- Oui, maman, on sait...

- Ça m'étonne, avoua mon père. Quand je lui avais parlé, dans la Machine à gravité, il semblait vraiment attaché à toi.

- Vous avez parlé ?

- Bien sûr. Quand nous étions venus avec ta mère pour avoir des nouvelles et que j'avais emmené Végéta pour jeter un oeil à la Machine à gravité. J'ai bien sûr regardé tes robots - qui étaient vraiment ingénieux, cela dit - et je lui ai demandé ce qui se passait entre lui et toi.

- Et il a répondu ?

Végéta, répondre à une question posé par mon père, sur l'amour ? Ça semblait incroyable venant de lui.

- Oh, non, tu le connais. Mais son rougissement et son "hum" voulait tout dire. Quand je lui ai demandé ce qu'il ressentait pour toi, il a répondu "mêlez-vous de vos affaires". Mais il avait dit ça sur un drôle d'air.

- Je me disais aussi...

Je bus une gorgée de mon thé et regardai dehors. Je me souvins de la dernière fois quand j'avais cru l'avoir vu par la fenêtre. Plus j'y pensais, plus ça me semblait improbable.

- En réalité... On ne s'est pas disputé. Je lui ai annoncé que j'étais enceinte. Mais quand j'ai osé tourné la tête vers lui, il était parti. Il n'est jamais revenu. Chichi a...

J'avalai ma salive, lutant contre les larmes. Y repenser me faisait toujours aussi mal.

- Chichi a organisé un dîner chez elle, Végéta était parti vivre chez Son Goku. Il ne m'a pas regardé de la soirée. Alors je suis rentrée, mais quand je suis rentrée il y avait Yamsha... Végéta était venue pour me rendre un collier que j'avais fait tombé en partant de chez Chichi... Je pense qu'on allait parler... Mais il s'est imaginé des choses en me voyant avec Yamsha... Alors, c'est sûr, maintenant, il ne veut plus de moi.

De grosses larmes coulaient à présent. J'avais tellement mal. J'avais tellement envie d'aller le voir et tout lui expliqué... Mais je savais qu'il ne m'écouterait pas.

- Je ne pense pas qu'il ne veuille plus de toi, réfléchit mon père. Il s'est comporté comme un idiot, mais...

- Enfin ! Végéta n'est pas un idiot !

-Mais, reprit mon père comme si il n'avait jamais été interrompu par ma mère, je pense qu'il a juste eu peur.

- Il a tout le temps peur alors ! Moi, je n'aurai pas réagi comme ça ! On est deux dans une relation !

- Je sais. C'est pourquoi il s'est comporté comme un idiot. Végéta était comme... Différent, quand il était ici, par rapport à son arrivé. Il était plus distant. Mais, pour revenir à ta décision... Tu es bien sûr ? Ca me ferait plaisir que tu reviennes, on pourra continuer à faire des travaux ! Mais... Je me souviens, tu voulais tellement vivre seule... !

- Franchement, je sais pas. Végéta a toujours été froid. Et oui, je suis sûr. N'essayez pas de me faire changer d'avis !

- On sait comment tu es têtue... répliqua mon père.

Mais sa réplique ne ressemblait pas à une accusation.

Finalement, mes parents repartirent quelques heures plus tard.

Je me préparai un plat que je mangeai devant la télé. Je fis la vaisselle et retournai devant la télé.

Je me réveillai en sursaut. J'avais dû m'endormir. La télé était toujours allumée et diffusait une pub pour du dentifrice. Je me retournai, le coeur battant. Quelqu'un avait ouvert puis fermé la porte d'entrée. Une silhouette se dessinait. Un cambrioleur ? Ou est-ce que j'étais encore endormie ?

Mais je sus que ce ne fut pas le cas quand j'entendis sa voix, reconnaissable entre toutes.

- Bulma.